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  • Le clin d’œil crypté d'Abderrahmane Youssoufi aux Algériens.

                                                            

    Le clin d’œil crypté d'Abderrahmane Youssoufi aux Algériens.

                                                     Abderrahmane El Youssoufi

                                                                      Youssoufi, leader UNFPISTE/USFPISTE

    Ce que je crois.. La réaction la plus forte au discours Royal à l'occasion du 43ème anniversaire de la marche verte est marquée ce jour par un clin d’œil sous forme de lettre ouverte. Dans la perspective de la nouvelle main tendue par Maroc à l'Algérie, l'ancien Premier ministre Abderrahmane Youssoufi a adressé une lettre ouverte à ses ex-amis Algériens, à ses "sponsors".

    Je dis bien à "ses sponsors d'autrefois!". Même si cela paraîtra au simple observateur, un coup de poing qui met l'Algérie au fond du trou après avoir dégringolée, voire échouée de convaincre le monde par toutes ses thèses et synthèses contre le Royaume Chérifien du Maroc et contre son intégrité territoriale.

    Dans sa lettre adressée à l'Algérie, Mr.Youssoufi dit avoir accueilli avec satisfaction l'appel lancé par Sa Majesté le Roi Mohamed VI aux voisins algériens pour la création d'un mécanisme politique conjoint de dialogue et de concertation en vue de débloquer le gèle anormale des relations entre le Royaume et l'Algérie. 

    Sachant que ces voisins ont permis, à des moments donnés dans les années soixante et soixante dix du siècle écoulé, à ce même Youssoufi et aux  subversifs Unfpistes, des fugitifs extrémistes politiques (Fikh Basri, Boun'âilat, Benkaddour, Benhamou et compagnons.), de créer et de gérer une radio-pirate dite "Maghreb Echou'3oub" émettant d'Oran en Algérie et de porter même, à partir de l'Algérie, les armes contre leur pays le Maroc, dont leur but était de renverser feu Hassan II que Dieu ait son âme et d'effacer l'ère Monarchique du Maroc, tout en instaurant, en parallèle, au Maroc une république bananière à "l’Égyptienne" dans le courant du temps fort du trio du mal, groupant à l'époque Abdenaceur, Kaddafi et Boukharouba.(...)

    Faut-il rappeler que l'incident de fouille par la douane de l’aéroport d'Alger de la valise diplomatique, au sens-désordre "dessus-dessous", du Youssoufi, lors de sa visite à Alger  en décembre 2015, pour présenter ses condoléances à la direction du parti algérien FFS, suite au décès de Hocine Aït Ahmed, n'est passée inaperçue et loin d’être convaincant pour l'observateur avéré.

    Les Marocains ne sont pas dupes pour y croire n'importe quoi.Cet événement n'était pas innocent, du moins de ce que je crois personnellement, car le temps nous a appris que l'inintelligence des services secrets algériens peut commettre (trop de moins que de plus).

    Avec nous simples Marocains, ça passe pas un jeu d'amateur pareil. Quand je dis là «simples-Marocains», je n'introduis pas dans le jeu la capacité remarquables de nos hommes-grenouilles qui plongent souvent dans le marécage algérien sans êtres aperçus par les corbeaux de la cité Dali Brahim d'Alger (!).

    Mais pour ce cas, Ssi Youssoufi était contraint de supporter l'humiliation, ( discrétion oblige), pour 1- désorienter le regard des faucons de T'rik Zeer à Rabat et 2- enrouler en parallèle, l'opinion publique Marocaine pour y admettre que cet ancien ami de l'Algérie ait coupé les liens avec ses sponsors d’autrefois.

    Pas de traces à tout cela  dans les fameuses mémoires de Youssoufi, publiées sans importance, malgré qu'il était l'homme politique symbole et leader incontestable de la gauche socialiste Marocaine. Il cumulait une vie politique très mouvementée, mais pour des raisons à lui, il n'osait pas mentionner la vérité ayant traits à ses multiples étapes marquant sa trajectoire d'errance et de subversion entre Alger et Tripoli avec une poignée suspecte de l'ALM et d'opposants qui voulait changer le monde.

    Il y a lieu de noter que, pour le bien du Maroc, au cours de ses derniers jours, feu Hassan II regardait à long terme. Il préparait le terrain à la réconciliation nationale,  prônant tourner définitivement la page de subversion de certains de ses sujets de la gauche Marocaine dans la perspective de garantir la stabilité du Maroc, de la Monarchie et passer avec souplesse à l'ère suivante après sa disparition.

    Pour y arriver, il aurait fait des concessions et accepté à cohabiter avec les insurgés d'hier qui frappaient les portails du palais Royal, dont les derniers coups de pierres remontent aux événements de mars 1973. Il tendait la main ainsi aux repentis qui venaient de rentrer têtes basses au pays, à leur tête les plus influents d'eux,  en l'occurrence Abderrahmane Youssoufi, Fkih Basri, Said Boun'Aîlat et Ben Hamou.

    Çà ne veut pas dire, par ce qui précède, que je remets en cause sa repentance ni son rapprochement au palais Royal, qui en se réconciliant avec soi-même, il gagna la confiance auprès du feu Hassan II, et je n'abaisserai pas non plus de sa volonté «de ne plus trahir, obéir par allégeance, incarnant toute la fideleté à la Monarchie du pays».

    C'est vrai, la clémence et la miséricorde de la patrie étaient à son profit. Il a réussi de conduire les deux gouvernement d'alternance qu'a connu le Royaume durant les dernières années 90 du siècle écoulé.

    Partant de l'esprit du discours royal, je ne dirai pas plus, même qu'il s'agit-là d'une position sincèrement responsable et crédible du Souverain qui a pour objectif :  «trouver des solutions aux problèmes en suspens avec l'Algérie» depuis la guerre des sables d'octobre 1963, le premier coup d'envoi de haine et d'hostilité dont le but était d'enterrer, au profit de l'Algérie, le litige du tracé frontalier, puis perdurer l’entêtement par le problème actuel du Sahara Marocain. Bonne lecture

     

                                                                        Cordialement,Chihab25