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  • I.- Encore un Christopher Ross II et le Sahara Marocain..


                                                                   

    Le jeu trouble de Christopher Ross dans l’affaire du Sahara Marocain.

    دبلوماسي سابق: من حق المغرب التزام الحيطة والحذر من روس

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

                                                                                                                                                                                                                                  

                                                                     

                                                                    S.M. le Roi Mohamed VI recevant Mr.Christopher Ross II

    Avant propos :

    Avant de développer l’arrivée d’un certain Christopher Ross II,   je voudrais m’arrêter à une mise au point et faire un avant-goût sur la médiation de l’ONU et le jeu trouble de Christopher Ross dans l’affaire du Sahara. 

    Mr. Ross se doit dans ces circonstances de tirer les enseignements d’une gestion non aboutie de plusieurs années déjà du dossier du Sahara, aggravée par un parti-pris caractérisé et une cécité déconcertante vis-à-vis de la vérité historique et de la réalité sur le terrain.

    L’envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara, Mr.Christopher Ross, a compromis de manière irrémédiable la neutralité consubstantielle à sa mission onusienne de médiateur, un constat qui vient s’ajouter à une méthodologie de travail qui a montré ses limites et inscrit le processus de négociations informelles dans l’enlisement.

    La crédibilité des négociations a pâti de la personnalisation du processus de négociations par M. Ross, par le biais d’une vision qui s’inscrit à rebours des avancées enregistrées jusque-là, illustrées par les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l’ONU et les conclusions de son prédécesseur, le Hollandais Mr. Peter Van Walsum, pour qui « l’indépendance du Sahara n’est pas une option réaliste ».

    De par ses conclusions, Van Walsum était guidé par le souci de « mettre l’accent sur le respect de la réalité politique parallèlement à la légalité internationale », en faisant bien savoir qu’il « réfute l’idée selon laquelle la prise en compte de la réalité politique constitue une concession ou encore une capitulation ».

     La principale raison, disait-il, pour laquelle je trouve intolérable le statu quo est qu’il est trop aisément accepté, non pas seulement par des spectateurs non engagés des pays lointains, mais aussi par les partisans inconditionnels de l’Algérie et du Front polisario, qui n’ont pas vécu eux-mêmes dans les camps, mais qui sont convaincus que ceux qui y vivent préfèreraient y rester indéfiniment au lieu d’opter pour une solution négociée en deçà de l’indépendance totale.

    Sur ce point précis, on est en droit de s’interroger pourquoi M. Ross, un diplomate de carrière passé par Alger, passe sous silence la nécessité impérieuse de procéder à un recensement des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, en dépit des appels du pied de la communauté internationale et des experts en la matière. Pourquoi n’y met-il pas la même diligence, certains diront acharnement, lorsqu’il influe sur la teneur du dernier rapport du secrétaire général sur le Sahara, clairement hostile et attentatoire aux intérêts de notre pays le Royaume du Maroc tout en dédouanant les autres parties, l’Algérie et le polisario.

    En annonçant le retrait de sa confiance à l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Christopher Ross, le Maroc souhaite un redressement du processus de négociation tout en réitérant son attachement aux résolutions du Conseil de sécurité, en vue de parvenir à une solution politique, durable et consensuelle. De par sa gestion et sa méthode, M. Ross fait désormais partie du problème. Une situation dont il est seul responsable, alors même que sa mission exige une neutralité à toute épreuve en tant que médiateur d’un processus de négociation qui se tient sous l’égide des Nations Unies.                                                                                                     

    Pourquoi le Maroc retirait-il sa confiance à l'émissaire de l'ONU

     Comme nous le savions, le Maroc a accusé  l'émissaire de l'ONU pour le Sahara Marocain Mr. Christopher Ross de mener un travail "partial et déséquilibré", quelques semaines après un rapport des Nations unies sur cette zone conflictuelle, et annoncé qu'il lui retirait sa confiance. Le rapport qu’il présentait à l'ONU mettait en cause des agissements des autorités Marocaines au Sahara  territoire, selon Ross occupé par le Maroc depuis 1975, revendiqué par le Polisario,  soutenu par ses amis Algériens d’autrefois.

    Dans un communiqué obtenu par l’AFP (Agence France Presse), le gouvernement marocain affirme que le travail de l'émissaire a été marqué par une "méthode déséquilibrée et partiale". Les comportements contrastés de M. Ross s'écartent des grandes lignes qui ont été tracées par les négociations au Conseil de sécurité. Pour cela, le Maroc a décidé en mars dernier, de retirer sa confiance à l'émissaire de l'ONU au Sahara Marocain.

    Mr.Christopher Ross s'est donc éloigné du mandat qui lui a été confié par le secrétaire général de l'ONU en sa qualité de facilitateur et qui consiste à aider les parties à parvenir à une solution politique, a ensuite déclaré à l'AFP le ministre délégué marocain aux Affaires étrangères Mr.Youssef Amrani.

    A rappeler que l'Américain Christopher Ross avait été désigné en janvier 2009 émissaire spécial pour le Sahara par le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon. Réagissant à l'attitude défiante du Maroc, M. Ban a affirmé avoir "toute confiance en Christopher Ross", selon le porte-parole de l'ONU Mr.Martin Nesirky.

    Le ministre marocain des affaires étrangères, Saad Eddine Otmani, avait rencontré à cet effet Mr. Ban Ki-Moon pour lui faire part des "préoccupations" de Maroc à propos de ce rapport très critique envers les autorités marocaines, accusées de compliquer le travail des Casques bleus de la Mission de l'ONU au Sahara Marocain (MINURSO). Et tenter d’élargir ses attributions aux droits de l’homme contrairement aux recommandations du Conseil de sécurité qui avait ensuite adopté, le 24 avril 2012, une résolution prolongeant d'un an le mandat de la MINURSO, tout en demandant au Maroc « d'améliorer la situation des droits de l'homme dans ce territoire qu'il contrôle ! ».

    La résolution met en avant la nécessité de mettre en place des "mesures indépendantes et crédibles" pour surveiller le respect de ces droits, en étendant son champs d'action. Pour notre pays, "M. Ross a dépassé ses prérogatives (...) Il s'est ingéré de façon flagrante dans un conflit où il est censé faire preuve de neutralité", a déclaré à l'AFP une source gouvernementale Marocaine qui ajoutait que l'émissaire américain a voulu "étendre le contrôle de la MINURSO sur différentes parties du Sahara". Elle dénonce aussi ses positions acharnées sur les questions des droits de l'homme dans nos provinces du sud.

    Il y a lieu de rappeler en substance que le Maroc avait regretté également que M. Ross "ne suive pas" la position du Maroc et des ONGs humanitaires sur la question du recensement des réfugiés établis à Tindouf, les considérant comme étant des ressortissants  séquestrés par l’Algérie et  sous le contrôle  de son polisario.

    L'Algérie qui se considère hypocritement non concernée directement par le problème qu’elle avait créée elle-même de toutes pièces, a toujours soutenu les efforts inlassables menés par Christopher Ross pour accompagner les deux parties, notre pays le Maroc et les séparatistes du Polisario, dans la recherche d'une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui pourvoie, selon la position algérienne, à l'autodétermination du peuple « Sahraoui », selon une déclaration du porte-parole du ministère des Affaires étrangères Amar Belani, transmise à l'AFP.

    Le nouveau Christopher Ross II est confronté à "des défis réels" que la situation aborde de manière lucide et courageuse. Il avait déclaré auparavant,  que les derniers pourparlers informels entre le Maroc et le Polisario sur le Sahara , à Manhasset  près de New York, n'ont apporté aucun progrès sur le fond.

    Après sa dé-confiance par le Maroc et pour sauver la face, il avait annoncé vaguement, dans une panique sans précédent, qu'il se rendrait, malgré tout, dans la région à la mi-mai, y compris pour une visite étendue dans nos provinces du sud, la première du genre en tant qu'émissaire de l'ONU. Une telle visite lui a été  ainsi compromise après son dé confiance.

    Christopher Ross II, en espérant mieux

    Les Nations Unies ont donc renouvelé leur confiance à leur Envoyé spécial au Sahara, après le débat suscité par le retrait du Maroc de sa confiance en lui, pour impartialité. Nous Marocains nous formons des vœux pour que ce renouvellement de confiance pour le représentant du Secrétaire général ne soit pas dicté par une volonté de gêner une partie du conflit, en l’occurrence le Maroc, car cela serait de nature à ruiner les efforts déployés par l’ONU depuis des années. De même que nous espérons que cette décision prise à New York ne soit pas mal interprétée par les adversaires de notre intégrité territorial,  parce qu’alors les négociations risqueront de revenir au point de départ ; et c’est précisément ce que souhaitait l’Algérie qui vit une vacance de pouvoir crédible lorsqu’elle, par l’intermédiaire de son polisario avait retiré, déjà, sa confiance au prédécesseur de Ross, Mr.Peter Van Walsum, décision qui avait été à l’origine de son remplacement par cet Américain.

    Le Maroc, à rappeler, a protesté contre la politique de Christopher Ross pour deux raisons : la première est que son dernier rapport  sur le dossier du Sahara n’était pas objectif mais, bien au contraire, résolument engagé et partial. La seconde raison réside dans le fait que l’ensemble des négociations menées jusque-là n’étaient pas à la hauteur des attentes. Ainsi, l’opposition du Maroc à la présence de Ross revient à sa méthodologie de travail et non à sa personne.

    Espérons donc que le renouvellement de sa confiance soit accompagné, cette fois, par une feuille de route de laquelle s’inspirerait M. Ross dans sa mission reconduite, de sorte que soient à l’avenir évités les obstacles qu’il a dressés, lui-même, devant lui lors de l’étape précédente et qu’il y ait davantage d’équilibre dans la traduction de la volonté des deux parties. Le conflit du Sahara est épineux et nécessite donc quelque souplesse et un beaucoup plus d’équilibre.                     

    Ross II dans la région, menacera-t-il la position du Maroc ?

    Christopher Ross II, est donc en tournée du 27 octobre au 15 novembre dans la région, au cours de laquelle des consultations avec les parties intéressées dans le conflit du Sahara y compris l’Algérie, dans le but d'accélérer l'accès aux objectifs énoncés dans les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité,et trouver une solution politique acceptable pour les deux parties et soutenue par la communauté internationale.

    En lisant les derniers développements de l’affaire Ross, le Royaume du Maroc a  cédé de bonne foi, je ne dirai pas  à la pression, mais aux vœux sincères des Nations Unies, et des pays amis, comme les États-Unis d'Amérique, l'Espagne et la France pour accepter le retour de Ross à sa mission, dans le respect de la symbolique de la souveraineté du Maroc sur ses provinces du sud, en dépit des rapports que les ennemis de l’intégrité territoriale nationale se condensent pour élargir les pouvoirs de la MINURSO pour inclure surveillance des droits de l’homme au Sahara. 

    Annonçant cette tournée, le porte parole de l’ONU, le britannique Martin Nesirky s’est dit incapable de préciser la forme que prendra le voyage de Ross au Maroc, non seulement parce que sa visite sera la première depuis qu’il ait été dé-confiancé par le Royaume du Maroc, mais parce que l’ONU et Ross ignorent qui le recevra à Rabat, Le Roi Mohammed VI, le chef du gouvernement, le ministre des affaires étrangères, le ministre délégué aux affaires étrangères ou un commis de moindre importance. Contrairement à cette interprétation, nous avons vu  qu’il a été reçu par Sa Majesté le roi en personne et le gouvernement Marocain comme un chef d’Etat.

    Mr.Nesirky a assuré que Ross sanctionnera sa tournée par un rapport, qu’il soumettra au Conseil de sécurité, portant ses recommandations pour relancer le processus de négociations directes entre le Maroc, d’une part,  l’Algérie et les séparatistes du polisario d’autre part, dans des rounds de pourparlers qui seront officielles et traitant le vif du sujet, rompant ainsi avec la précédente méthode qui privilégiait des négociations informelles qui n’ont aboutie en rien. 

    A la question si le Maroc n’a accepté le retour de Ross que contre le non traitement du sujet des droits de l’homme au Sahara par l’ONU ? Mr. Nesirky n’avait pas les données de réponse, il est resté muet. . La réponse claire à cette question, se trouvait sûrement dans la conversation téléphonique du 25 août 2012 entre le souverain  et le Secrétaire général des Nations Unies Mr.Ban Ki Moon 

    De son coté Mr.Saâd Eddine El Otmani, dans une interview qu’il a accordé à un journal Marocain, avait expliqué que Ross ne sera le bienvenu au Maroc, que s’il se sépare de ses affinités pro-polisariennes et se comporte droitement.

    Après avoir été vilipendé, Christopher Ross revient au Maroc, en acte II.

    Contrairement à ce qu’avaient annoncé les autorités marocaines, l’envoyé spécial des Nations unies au Sahara est bien de retour dans la région. Cette tournée inscrite, entre le 27 octobre et le 15 novembre, sera la première effective de ce diplomate onusien depuis que le Maroc a décidé, en mai dernier, de lui «retirer sa confiance».

    Apparemment les autorités marocaines voulaient punir le diplomate américain pour différentes raisons. Elles le soupçonnaient en plus d’avoir opté pour un référendum d’autodétermination au Sahara Marocain et de demander à ce que les attributions de la MINURSO (Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara dit « occidental ») soient élargies aux droits de l’homme. De plus, l’intéressé s’était attiré les foudres des autorités marocaines quand il les avait accusées sans détours dans son dernier rapport, d’avoir espionné la MINURSO à Laâyoune. Devant le refus réitéré de Rabat d’accepter Ross, son sort paraissait jeté. Mais l’insistance du secrétaire général des Nations Unies à garder son envoyé spécial, contre vents et marées, a été la plus forte.

    Sa Majesté le Roi Mohamed VI  que Dieu l’assiste, aurait trouvé en août dernier un compromis, quand il a convenu avec Mr. Ban Ki-moon la permanence de Ross dans son poste. Une décision considérée par l’Algérie, sa presse et le polisario, comme une« victoire » et  une reculade marocaine par les observateurs internationaux, tandis que la vérité se trouvait ailleurs.

    Au Maroc, la presse marocaine, qui a été le fer de lance de la campagne médiatique contre Christopher Ross, n’arrive pas à se poser une question élémentaire : si les raisons qui ont poussé le Maroc à « retirer sa confiance » à Ross en mai étaient valables et objectives, pourquoi elles ne l’étaient plus en août quand le Souverain a décidé de lui accorder à nouveau sa« confiance » ? Et pourquoi, personne n’explique aux Marocains que nous sommes ce revirement ? Un revirement  avec une position de force, pour les uns et rien d’autre pour les autres. Et pourtant, un ministre Espagnol s’en prend à notre place à ce Christopher Ross… !

    Il s’agit du ministre espagnol des affaires étrangères José Manuel Garcia-Margallo  qui avait  visité dernièrement notre pays et a surpris l’Algérie et les adversaires du Maroc. Pour une surprise c’est vraiment une grande surprise. Un journaliste Algérien de mauvaise foi, déclarait que, je cite : « L’Espagne dirigée par le Parti populaire et dont le président du gouvernement est un certain Mariano Rajoy, contre lequel le Makhzen avait organisé une manifestation dominicale, est entrain de s’aligner lentement sur les thèses marocaines concernant le conflit du Sahara. » fin de citation.

    Oui, c’est vrai, le ministre espagnol des affaires étrangères, a critiqué ouvertement à Rabat l’envoyé spécial du secrétaire général des Nations Unies, le diplomate américain Christopher Ross. Ce n’est pas un coup de théâtre, comme disaient certains, même la France de Nicolas Sarkozy n’avait osé le faire. Mr. JMGM était clair pour dire dans  un point de presse en présence de son homologue Marocain que :

    «Ce serait bon que Mr. Christopher Ross avance dans le dossier plus rapidement et se concentre sur les sujets centraux de ce dossier au lieu de se perdre dans les sujets accessoires », Le Maroc a retiré il y a quelques semaines sa confiance à Christopher Ross, ce qui automatiquement le met hors jeu. Un médiateur qui ne peut pas accéder à l’une des deux parties en conflit, est un médiateur dont la médiation est gravement compromise ».fin de citation.

    L’Algérie comme toujours, s’est déchaînée à temps contre cette position Ibérienne. On se demandait au Maroc pour la énième fois : Mais pourquoi donc notre ennemi déclaré, selon la propagande officielle et officieuse du régime Algérien réagissait ainsi ?,  «C’était parce que ce Parti populaire espagnol de José Maria Aznar n’a pas encore digéré les pétrodollars qu’il a encaissés  des affaires d’Aminato Haidar et Gdim Izik». Etant donné qu’il est arrivé aujourd’hui au pouvoir et  qu’il dirige l’exécutif Espagnol, c’est normal dans ce cas,  de changer de « ton » et être à la hauteur d’Etat crédible dans l’organisation Européenne pour aller à la rescousse de la vérité et de la raison dans un moment difficile que traversent les négociations Maroco-Algésario menées jusque-là sous l’égide des Nations Unies dans l’affaire du Sahara.Bonne navigation sur Chihablog.

                                                                                      Cordialement,Chihab25.

    A suivre..