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Guerre des sables 1963

  • Maroc-Algérie : L'histoire vraie et complète qui a fait du Maroc et de l'Algérie les ennemis de toujours..

     

    Introduction.. Avant de passer au vif de la nouvelle note concernant encore " la guerre des sables", le sujet qui fait trop mal à la gorge des Algériens, les gouvernants et leurs acolytes. Je dois m'arrêter un instant aux conneries du président contesté de l'Algérie" .Combattre le démon Algérien est l'idée de tout Marocain et l'idée ne meurt jamais..! 

    C’est la sortie médiatique de trop, celle à laquelle Tebboune vient de se livrer sur la chaîne Al Jazeera. Un bavardage incohérent, révélateur d’un régime dans l'impasse, en raison d'une contestation populaire qui ne faiblit pas, de multiples déboires diplomatiques et de crises économiques hasardeuses.

    Bien évidemment, Tebboune a déversé une fois encore toute sa haine et sa bile contre le Maroc. S’il s’est gardé cette fois-ci de s’attaquer nommément à l’institution royale, comme il l’a fait dans son piteux entretien avec le magazine Français "Le Point", Tebboune a une fois encore eu recours au mensonge. «Nous n’avons pas de problème avec le Maroc. Il est évident que c’est le Maroc qui a des problèmes avec nous», a-t-il affirmé sans avoir honte et sans sourciller.  

    Pourtant, Tebboune ment sans vergogne, avant de proférer ce qui tient davantage de la fanfaronnerie que de la menace: «nous n’accepterons pas le fait accompli» allusion au fait que le Sahara, tel quel, est difinitivement Marocain et rapatrié à ses racines d'origine. 

    Le constat est clair: Tebboune multiplie les sorties médiatiques à la veille de ce qu'on appelle làbas des élections législatives, qui seront un scrutin-théatre sans public, si on croit les partis politiques d'opposition et la majorité du peuple Algérien qui rejettent en bloc cette mascarade électorale imposée .

    La junte de Chengriha  d'à coté devrait soigner cet homme, son pion lige de cette logorrhée aigüe qu'elle héritait du maudit-général inhumé Gaid Salah, avec laquelle il s'attache à ruiner le peu de crédibilité qui reste au pouvoir algérien.La mission de la caserne des généraux ne sera pas toutefois facile. Car si la diarrhée se soigne, la logorrhée atteignant la mentalité malade de Tebboune, non !.Écoutons-le en bas de la note à partir de la 15ème minute.. 

                                                   Quelle était la vraie histoire. 

    Début d'histoire d'une frontière sacrée..C'est la réalité amère que les Algériens refusent d'accepter. Le proverbe populaire Marocain nous a appris que le «voleur qui liquide ses dérobés à n'importe quel prix, serait le seul gagnant».Nous on ne peut pas traiter les terres Marocaines volées par le mépris. Si on revient sur les enjeux expansionnistes de l'Algérie qui met tous ses jetons pour avoir une fenêtre sur l'Atlantique, nous verrons que cela n'évitera pas son incarnation, à s'en fuire avec cette grande proie terrestre. 

    Les déclarations complotistes qui font scandale, ici et là au sujet des frontières, laissent beaucoup à désirer, pousse davantage les relations Maroco-Algériennes à caboter dans des marécages de plus en plus nauséabonds.

    Ce n'est pas bon signe dans un pays sous pression populaire, les surenchères verbales et éditoriale de médias et la radicalisation des positions Algériennes au sujet des frontières héritées du colonialisme Francais tiennent toujours lieu de grand débat au Maroc. Le débat politique, si l'on peut parler encore de débat, est-il devenu un cloaque pour certains politiques, ici comme làbas en Algérie?

    Le schéma colonial de fragmentation du Maroc repose sur le marquage des frontières. Séparer ses partis, des familles et visait avant tout à semer les germes de la discorde et du désaccord, voire du conflit. La querelle entre Marocains et Algériens visait également à placer des bombes à retardement tout au long des frontières qui exploseront de temps à autre, perturbant la roue du développement et la marche de l'unité des pays de l'Afrique du nord.

    Ainsi les frontières étaient souvent tracées par un stylo à billes d'une puissance coloniale qui ne pense qu'à ses intérêts, ignorant la volonté et le désir des populations, ne prenant pas en compte également l'avis des propriétaires des terrains qui se fondent sur les particularités de leurs racines. 

    Dans la profondeur de l'histoire; l'Algérie et le Maroc ont eu des relations communes renforcées par leur domination géographique dans la mesure où il s'est produit à certaines périodes historiques.Le coté Marocain en général constituait une politique cohérente, à cette époque les frontières n'avaient aucun sens.La création de ce qu'on appelle un « grand Maghreb arabe» a toujours été un objectif unitaire, que l'on espèrait atteindre, tant au niveau public qu'au niveau officiel.

    Tous les ingrédients et circonstances devant conduire à tisser les liens des peuples de la région étaient rassemblés autours du projet d'unité, auquel on espéré lutter fortement pour l'ériger. 

    Ceux qui suivaient le cours de l'histoire des relations Algéro-Marocaines trouveront inévitablement une réflexion sur l'unité à travers une coopération commune pour l'indépendance, une volonté d'atteindre l'union à la Conférence de Tanger  d'avril 1958, où se sont rencontrés les mouvements de libération nationales du Maroc d'Algérie et de Tunisie? 

    Le projet d'unité de Tanger58 centrait les idéologies d'unité. Mais après, les dirigeants Algériens se sont placés hors jeu, misant sur l'harcellement, déployant tous les éfforts pour le faire échouer. Les aspirations et espoirs des peuples d'Afrique du nord se sont brisés par les barrières de frontières qui empêchaient ce désir tant souhaité par les nationalistes, ici et là. Malheureusement,c'était toujours le problème de frontières qui détruisait cette espérence.

    Sa Majesté le Roi feu Hassan II emportait avec lui, lors de sa première visite en Algérie, 23 voitures Mercedes neuves de grand type, pour les mettre au service des 23 ministres algériens,il s'est rendu en Algérie avec une préoccupation, qui était le problème des frontières résultant de l'annexion par la France de grandes parties du sol Marocain à l'Algérie Française.

    Mr.Abdelhadi Boutaleb, homme politique Marocain chevronné et conseiller de feu Hassan II, traitait dans un épisode de ses dialogues «Un demi-siècle sous le microscope de la politique» dans lequel le journal Saoudien "Asharq Al-Awsat" a pointé du doigt les circonstances de l'éclatement de la guerre du sable entre le Maroc et l'Algérie et les tentatives faites par feu Hassan II avec le président algérien Ahmed Ben Bella (le Marocain d'origine) pour empêcher le déclenchement de cette guerre. Mr.Boutaleb parle dans ses mémoires de la première visite du feu Hassan II en Algérie et de sa lecture du personnage de Ben Bella au cours de cette visite.  

    En 1963 c'était donc la «guerre des sables». Elle éclata à la surprise de tout le monde entre une Algérie orgueilleuse de frivoles et d'ingrats et un Maroc paisible. Quelles alors étaient les raisons qu'ayant conduit à cette perte de sang, dit-on entre "frères !? " à l'époque ?  L'appui du Maroc à la révolution algérienne n'a pas été interrompu depuis son début en 1954 jusqu'à son point culminant avec la victoire et l'indépendance de l'Algérie en 1962. Les Marocains croyaient que la lutte des pays d'Afrique du Nord pour se débarrasser du colonialisme français constituait une unité indissoluble et que les combattants au Maroc, en Algérie et en Tunisie étaient dans une même tranchée pour se libérer et mettre fin au colonialisme Français.

    Les Marocains eux ont continué à libérer et conforter leur pays et formé le premier gouvernement national présidé par M.M'barak Al-Bakai aprés les acquits enregistrés par beaucoup de traités et de déclarations en l'occurrence : «La déclaration de celle-saint-cloud le 6/11/1955 - Déclaration commune Franco-Marocaine du 2/3/1956 - Déclaration commune Hispano-Marocaine du 7/4/1956 -Déclaration finale de la Conférence de Tanger du 29/10/1956».

    La victoire des Marocains était marquée par le retour triomphale de feu Sa majesté le Roi MohamedV et la famille Royale de l'exil et la déclaration d'indépendance. Cela n'a pas dispensé le Maroc d'aider le reste des pays du Maghreb sous la pression coloniale, notamment l'Algérie, que la France a annexée et faisait d'elle trois territoires français dans son bloc de territoires d'outre-mer.

    Par conséquent, l'engagement du Maroc, du Roi et du peuple, pour aider la révolution algérienne était illimité et inconditionnel, même dans les circonstances les plus difficiles que vivait le Maroc pour se reconstruire en Etat indépendant fort. Après son indépendance, le Maroc achevait la libération de ses terres (Tarfaya, Sidi Ifni au sud-Ouest et Tanger, Tetouane, Alhocima et Nador au nord) et luttait pour expulser les armées française et espagnole de ses terres et fermer les bases militaires que la france avait permis d'établir au Maroc au profit des forces Américaines.

    Le Maroc était le centre d'attention et de surveillance à la fin du colonialisme, qui n'acceptait le statut d'indépendance que sous aucune contrainte. Néanmoins, il  continuait à traquer le protectorat Français "imposé!" avec le mal après avoir échappé à son emprise et la France craignait que la contagion de la libération ne se propage à l'Algérie voisine.Le Roi MohamedV avait assumé la responsabilité d'adopter la lutte de l'Algérie et de la soutenir moralement et materiellement. 

    Il avait lancé un défi à la France, et parmi ses rispostes, la France avait frappé les bases militaires Marocaines qui abritaient les divisions militaires algériennes, qui comptaient plus de 9000 soldats Algériens, répartis entre Meknes, Nador, Berkane, Oujda et Tafilalet.

    Avec les chargés de reconstruction et d'aménagement qui réduisent son budget dans des circonstances difficiles, le Maroc n'était pas découragé de doubler le soutien financier à la résistance de l'Algérie, de fournir même des armes à sa révolution et de protéger ses bases arrières le long des frontières Marocaines, qui s'ouvraient, sans conditions aux combattants algériens avec un couloir d'équipements et de munitions vers les champs des batailles en Algérie.

    Le Maroc contribuait alors par son budget à l'achat et transport d'armes au profit de la révolution de l'Algérie. Il a également aidé l'Algérie financièrement à acquérir le navire Saint-Prival, connu au nom Lathos et la ville d'Oujda qui était à ciel ouvert pour accueillir les refugiés et leurs familles avait coulée, voire avait été prise d'assaut d'immigrés Algériens de tout bord. Ses hôpitaux étaient submergés de blessés Algériens.

    Un leadership politique occasionnel d'Algériens, se fut accidentellement constitué de façon non consentielle, devenant plus tard, le Groupe d'Oujda, dont les membres étaient que des feignants repoussés, voire cachés en bases arrières dont Mohamed Boukharouba, alias Houari Boumediane et son gamin de parcours Abdelaziz Bouteflika qui en ont profité du nom de groupe pour peser lourd et se marquer plus que d'autres Algériens. Les membres de qu'on appelle désormais le Groupe d'Oujda regagnaient l'Algérie dès l'aube de l'indépendante pour plus tard, administrer et gouverner l'Algérie indépendante. Le Maroc en avait payé à cet effet, le prix fort, notamment de ses relations avec la France de De Gaules qui combattait ouvertement ce qu'elle considérait des «insurgés dénommés Fellagua».

    Oui, le Maroc a payé cher le soutien à l'Algérie révolutionnaire, surtout pendant neuf mois, qu'ayant rompé ses relations avec la France, surtout aprés  détournement par l'aviation Francaise de l'avion Marocain transportant les cinq leaders Algériens pour Tunis. Ils étaient venus au Maroc en tant qu'invités de Sa Mesté le Roi MohamedV qui projetait les escortaient derièrre l'avion détourné, pour l'accompagner en visite officielle en Tunisie, à l'invitation du président, Habib Bourguiba. Parmi ces dirigeants Algériens figurait Ahmed Ben Bella, qui devenu solonnellement plus tard le président de l'État algérien.

    On se demandera par curiosité de savoir, quelles étaient les pertes qui ont résulté de la rupture des relations avec la France ? Pendant la période de rupture avec la France, le Maroc avait enduré des difficultés et des dégâts matériels, qui se sont manifestés notamment par la perte de l'aide technique française dont il avait désespérément besoin pour développer ses infrastructures.

    Il était naturel, malgré cette situation que le Maroc viverait un grand moment de détente, marié de joies et d'allégresse le jour où l'Algérie était devenue indépendante. Cette indépendance avait complété son indépendance, selon la conviction Royale et avait consolidé les promesses de sécurité et de sûreté et avait marqué un avenir pour deux peuples frères. Tout ce qui les unissait était le destin commun qui créait pour le Maroc les conditions privilégiées de stabilité et de dévouement à se reconstruire après avoir été libéré des fardeaux de soutien à la révolution algérienne, mais l'indépendance de l'Algérie n'était pas la fin des ennuis des Algériens.

    Au contraire, cette indépendance avait fait exploser à l'intérieur de l'Algérie des contradictions avec lesquelles elle faisait rage, tout en la fondant temporairement dans le but de la libération, elle n'était pas assez fortement bénéfique au peuple Algérien.

    Quelle était la position du Maroc aux contradictions internes Algériennes ? Il y a lieu de souligner en l'objet la division de la direction du Front de libération Algérien et l'émergence de blocs politiques, dont certains, dirigés par le chef  Kabyle feu Houcine Ait Ahmed, ont eu recours à la rébellion militaire en Kabylie contre le gouvernement légitime d'Alger. Sa Majesté feu Hassan II tenait face à la crise interne algérienne, la position de soutien au gouvernement Algérien.

    Il avait estimé que le désaccord accidentel ne constitue pas la jurisprudence d'opinion entre les fils d'une Algérie, et il était donc du devoir du Maroc de s'abstenir de s'y engager et de renforcer la coopération entre lui et le gouvernement légitime d'Alger dirigé par Ahmed Ben Bella et de ne reconnaitre aucun d'autre des insugés.

    Ceci était ce que préoccupait feu Hassan II et de se précipiter à effectuer une visite officielle en Algérie en réponse à l'invitation qui lui avait adressée par le président Ben Bella, portée à Sa Majesté par le défunt ministre Algérien aux Affaires étrangères à l'époque َAbdelkader Khemisti, ce jeune ministre Kabyle fut assasiné par Boumediane pour le remplacer par Bouteflika. Le Roi avait prévu auparavant une visite aux États-Unis d'Amérique à l'invitation du président américain, mais il l'avait retardée et donné priorité à celle d'Algérie.

    Comment était la visite Royale en Algérie..Selon les mémoires du feu Abdelhadi Boutaleb, ce dernie avait accompagné le Roi  à Alger en aa qualité de ministre de l'Information et de la Jeunesse et des Sports, et cet accompagnement lui avait permis de connaître pour la première fois l'Algérie, comme beaucoup de ses collègues du gouvernement Marocain, et aussi de coutoyer le président Algérien Ben Bella pour la première fois.

    Parlant de l'Algérie, ce conseiller de feu Hassan II disait : «J'avais essayé une fois, le Maroc sous protection française, de visiter l'Algérie depuis la ville d'Oujda, alors la police française m'a ramené de la frontière parce que mon passeport n'avait pas de visa pour entrer au-delà du rideau de fer Français».

    Et d'ajouter, j'ai connu certains des ministres du gouvernement algérien et de la direction de l'FLNA avant l'indépendance de l'Algérie, au moment où nous étions à Paris, que nous avons choisi comme pays d'asil. les conditions communes de libération, notamment avec ceux qui appartenaient au manifeste Algérien dirigé par Farhat Abbas, qui sympathisait avec nous au sein du parti Marocain "hizb Choura wa listiqlal", alors qu'avant la visite royale je n'avais pas eu l'occasion de connaitre le président de l'Algérie.

    Sa Majesté le Roi feu Hassan II avait préparé tout le nécessaire pour sa visite en Algérie afin de refléter les sentiments d'affection, de fraternité et de sympathie qui sont enracinés entre les peuples du Maroc et d'Algérie. 

    Tout au long de la visite, martelait Boutaleb..«il m'a semblé que le Roi feu Hassan II parlait à Ben Bella comme s'il essayait d'ouvrir une serrure verrouillée qui a perdu sa clé. Le président algérien était apparemment difficile à manipuler. Il n'a jamais ri ou souri sauf une fois pendant une réunion à laquelle feu Hassan II n'avait assisté, à laquelle les membres de délégations ont eu l'occasion de se rassembler autour de lui quand l'ensemble était en séance de repos et de détente.

    Mais Dr. Abdel Karim Al-Khatib, un membre de la délégation Marocaine, ministre d'Etat aux Affaires africaines, avait surpris le président algérien initiant une blague en forme de question sarcasme à la Marocaine : «Ben Bella de sa nature d'un simple Adjudant forgé de l'armée Française n'a jamais ri, surtout lors de la visite d'Hassan II en Algérie, peut-être il se sentait faible intellectuellement, banni même, face à un Roi bien élevé dans sa grandeur politique et de haute gamme issue de palais Royal. Alors le Dr.Al-Khatib avait lui suggéré en humour d'attribuer, je cite : «Le ministère de l'Élevage au ministre Bou Maâza, le ministère de l'Approvisionnement à Boukhobza, le ministère de l'Agriculture à Bou Menjele, et le ministère de la Police à Bouteflika».

    Ses sentiments, alors qu'il était surpris par cette blague, étaient partagés entre contenir la colère et l'éloquence de la blague, son visage était devenu rouge et ses lèvres bougeaient en sorte de grimace et de sourire mal camouflé qui ne pouvait faire son chemin d'éclat et de jouissance. 

    La nature de la relation intime qui a eu lieu pendant la guerre de libération de l'Algérie entre le Dr Al-Khatib et les dirigeants du Front de libération algérienne avait permis à lui seul de flirter avec le président avec cette blague, que le président algérien n'a pas bien accueilli. , d'autant plus que le Dr Al-Khatib s'en est adressé aussi aux ministres Algériens présents pour les contracter.

    Quelles étaient les raisons de déflation de Ben Bella ? La délégation Marocaine avait attribué l'étranglement de Ben Bella aux angoisses dont il grouillait avec la construction de sa nouvellement née, l'Algérie, à sa déflation aux inquiétudes qu'il avait à l"égard du Maroc dans l'Algérie, à ce qui menaçait l'Algérie en termes de division, de souffrance entre président et opposition de certains à sa politique d'extension unilaterale de règne, et au différend qui avait commencé à normaliser les relations de la présidence avec le Parlement (Assemblée nationale Algérienne) , qui voulait jouer le rôle du conseil législatif qui décrete et surveille. Mais le président Ben Bella s'est vu refuser en bloc d'être surveillé par le Bureau politique du Front de libération nationale, dont le gouvernement était son cheval partant.

    Quel était l'objectif de la visite du 13/3/1963? de feu Hassan II en Algérie? Le Roi feu Hassan II était venu avec une préoccupation, qui est le problème de la frontière maroco-algérienne, qui a conduit la France à rattacher des parties du sol marocain à l'Algérie française alors qu'elle pariait sur la perpétuation de son occupation de L'Algérie faisant partie intégrante du territoire français, elle a donc déduit du Maroc la protection temporaire des terres à ajouter au sol Les Français permanents sont des zones indiscutables, et ils sont dénommés Kenadsa et tous les villages d'oued Saoura, Tikelt et Aïn Saleh.

    Avec ce que le roi transportait aux frontières, il apporta à son interlocuteur Ben B un seul dossier plein d'arguments historiques qui prouvent le caractère marocain des terres que la France a annexées à l'Algérie. Il comprenait des documents, des cartes et des traités internationaux, mais le dossier contenait plus que la reconnaissance de la France et du gouvernement intérimaire d'Algérie, qui s'est établi avant l'indépendance de l'Algérie dans la marocanité des terres expropriées .

    Ce gouvernement, dont le chef Farhat Abbas a signé avec le Roi Hassan II le 6 juillet 1961, un accord qui incluait une stipulation que l'Algérie reconnaît que le problème des frontières entre Le Maroc et l'Algérie existent et existent, et que la réalité des frontières a été imposée par la France arbitrairement et injustement. L'Algérie s'engage dans le cadre de cet accord à entamer des négociations Avec le Maroc pour régler le problème, l'accord incluait également la stipulation que les accords qui seront conclu entre l'Algérie et la France ne peut être un argument contre le Maroc en ce qui concerne le contrôle des frontières algéro-marocaines.

    Le Maroc a-t-il refusé de négocier avec la France sur ces frontières ? Le gouvernement de la France avait proposé au gouvernement du Maroc d'entamer des négociations avec lui pour régler le problème du partage des terres marocaines pour l'Algérie, pendant la guerre de libération algérienne.Mais feu Mohamed V, connu pour son idéalisme, soumettant sa politique à ses mœurs, refusa les négociations directes avec la France et préféra laisser le problème jusqu'à l'indépendance de l'Algérie, estimant que les négociations directes avec la France vont poignarder la lutte Algérienne d'indépendance et une rupture de lien qu'il s'est engagé envers lui-même et envers le Seigneur.C'était malheureusement, ce que je crois, la mentalité d'un pieux de son temps.

    Lors de l'entretien qui s'est déroulé en privé entre le roi Hassan II et le président Ben Bella lors de la visite, ce dernier a demandé au roi de retarder les discussions sur la question des frontières jusqu'à ce que l'Algérie ait achevé la mise en place des institutions constitutionnelles et prenne les rênes du pouvoir en tant qu'élu. chef de l'Etat algérien, s'adressant notamment au Roi avec sa fameuse phrase pleine d'indications «Aillez confiance Majesté que les Algériens ne seront, bien entendu, pas de simples héritiers de l'héritage colonial sur la question des frontières Maroco-algériennes»

    Il a rassuré la condition du roi à cet engagement explicite, d'autant que le président Ben Bella a annoncé dans son discours d'investiture que son gouvernement respecte et veille à la mise en œuvre de tous les accords conclus par le gouvernement intérimaire algérien. Je faisais partie des ministres que le Roi Hassan II a informés après sa rencontre avec le président algérien de ce qui circulait entre eux sur la question des frontières. Certains d'entre nous ont exprimé leur scepticisme et leur doute sur la bonne volonté du président algérien, dont nous avons considéré les atermoiements se soustraire et se soustraire.

    Mais le Roi a dit qu'il ne partage pas notre opinion et qu'il n'imagine pas que le président algérien aura recours à une méthode perverse, et qu'il fait confiance à ses bonnes intentions, car il n'est pas raisonnable que le Maroc récompense son lien avec l'Algérie en travailler à perpétuer le problème des frontières, et plutôt que son souci est de préserver les terres et territoires marocains qui ont été extraits du Maroc pour des raisons que le colonialisme enseigne au président algérien le droit à la science et ne le conteste pas

    Nous sommes retournés au Maroc pour suivre les nouvelles reçues d'Algérie que le gouvernement algérien a lancé une campagne de diffamation et d'agression contre le Maroc, l'accusant de soutenir la révolution Kabyle en Algérie et de chercher à déstabiliser l'Algérie.

    Et à partir de là l'ordre du jours du pouvoir Algérien se fut doté d'un seul point contreversant tout ce qui est Marocain, quel soit le problème de frontières ou autre intéret général. C'était le début de haine, d'hostilité gratuite, d'hypocrisie et de déni qui existent encore jusqu'à présent et c'est l'épine dorsale de tous les différends Maroco-Algériens inventés.

    Quelles sont les raisons de cette campagne contre le Maroc ? Je suivais depuis le ministère de l'Information les développements de cette campagne, dont j'ai remarqué qu'elle ne se limite pas aux médias algériens, mais trouve plutôt une large résonance, si je ne dis pas une complicité délibérée des médias égyptiens, qui adoptaient la thèse algérienne et en y ajoutant ce que suggère l'imaginaire Bakbashi. 

    On savait que l'Egypte sympathisait avec l'Algérie et ce que les présidents Abdel Nasser et Ben Bella avaient en commun, le premier faisant le pari que le second au Maghreb porterait la bannière du nassérisme arabe comme prolongement du régime égyptien, qui cherchait pour une entrée dans cette région, et le Président Ben Bella était qualifié pour jouer Ce rôle de pionnier est guidé dans ses directions et slogans par la philosophie de la révolution égyptienne.

    Hassan II s'est employé à contenir la crise en limitant son évolution au pire et a chargé son ambassadeur en Algérie, l'éminent Mohamed Aouad, de contacter le président algérien pour réfuter les accusations fabriquées et donner de nouvelles assurances au président algérien que le Maroc s'abstiendra de tout ce qui nuit à son voisin l'Algérie et attend avec impatience une nouvelle ère d'harmonie et de sérénité.

    Le Roi avait accepté une rencontrer à Oujda entre le ministre Marocain des Affaires étrangères Reda Guedira, le ministre des Affaires étrangères de l'Algérie, Bouflika. rencontre couronée d'un «Communiqué de Conciliation».La conciliation n'a pas dépassé l'exclusion des négatifs, avec l'engagement de chaque partie de ne pas s'immiscer dans les affaires intérieures de l'autre partie, et l'abstention de chaque pays de nuire à l'autre. communication n'a pas posé le problème des frontières et les terres marocaines usurpées. 

    Le rêve de cette réconciliation n'a pas duré. Nous nous sommes réveillés à la nouvelle de l'attaque traîtresse de l'armée algérienne contre les centres de Hassi Beida et Tinjoub à la frontière Maroco-algérienne(région D'Ouarzazate. chance de sortir d'eux avant qu'ils ne soient bombardés et occupés, et ils l'ont fait sans préavis et sans préavis à l'attention de l'autorité marocaine que l'Algérie avait une demande sur la terre et que ceux qui s'y trouvaient devaient la quitter. options, si ma réaction a été caractérisée par l'anxiété et l'émotion, ou par la raison et l'équilibre, et que je mets ma tête entre mes mains en me demandant,,,

    À qui profite ce crime, est-il possible pour le président Ben Bella de prendre l'initiative d'attaquer le Maroc et se créer de sérieux problèmes, et c'est lui qui souffre de problèmes Intérieurs de toutes sortes..Bonne continuation.

                                                                   Cordialement,Chihab25

                                                     Voir la suite en pages jointes