Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Guerre des sables 1963 - Page 5

  • Maroc/Algérie :Pour qu'on oubli jamais la guerre des sables ..?

                                                                         

                     

           Feu Sa Majesté le Roi Hassan II sur le front durant la guerre, (octobre 1963)

                                              

    Anniversaire de gloire et de revers..?. (gloire pour les uns, revers pour les autres).Chaque mois d'octobre de l'année marque l'anniversaire de ce qu'on appelle «la guerre des sables» survenue entre le Royaume Chérifien du Maroc et la jeune Algérie indépendante en octobre 1963.La guerre des sables 1963, une phrase, très rependue, prise par cœur partout, au Maroc et en Algérie. Pour les Marocains, c'est une étape historique de gloire de l'Armée Royale Marocaine dans sa première sortie en guerre. Pour l'Algérie c'est une défaite douloureuse,marquant l'amertume des Algériens, toutes générations confondues, et déclenche entre autres, le début d'hostilité de l'Algérie contre la générosité du Maroc dans une guerre qui a commencé très tôt, qui perdure et qui n'en finie jamais.

    Cette guerre fratricide entre le Maroc et l'Algérie est toujours d'actualité : Une grande partie des Algériens et leurs dirigeants en ont encore la RAGE ! Aussi assez méconnue d'une grande partie des Marocains, et entraîne jusqu'à Aujourd'hui un conflit qui nourrit une course à l'armement, surtout par la junte militaire de l'Algérie. Une course coûteuse pour les deux peuples. 

    Ce grave revers subi par l'armée Algérienne, soutenue par l'Égypte de Abdenacer, revient malheureusement à l'esprit Algérien, chaque année, voire chaque instant de rappel avec un sentiment de faiblesse accentuant en parallèle la haine aux âmes algériennes malades,  secouant en permanence l'esprit de vengeance chez l'Algérien. C'est du piment piquant qui fait tache à la gorge de l'Algérien et accompagne pour toujours l'ingratitude et l'arrogance Algériennes.

    Pourquoi se rappelle-t-on de cette guerre aujourd'hui..? l'occasion était propice pour les journalistes de Rachid Nini qui vient de loin pour se tremper au journalisme, être le "journaliste-star" de tous les temps et de toutes les occasions au Maroc. Son journal papier "Al Akhbar" vient de publier, ou plutôt vient de reproduire, dans sa livraison de ce weekend n°897 du 17/18 octobre 2015 en rubrique "histoire", des conneries que je considère de <calomnies et de chicaneries> sur la guerre des sables, intitulant ainsi en première page, photo à l'appui : «Quand Hassan II décidait d'expulser 350 enseignants Égyptiens et faire cadeau du détenu Hosni Moubarak à Abdenacer?».A l’intérieur, deux pages (14 et 15) reproduisent les mêmes calomnies, déjà consommées par d'autres tribunes.

    Le sujet n'est pas perplexe ou nouveau au traitement pour les pseudo-journalistes Marocains de ce fin du monde. il est ponctuellement évoqué en particulier par les hebdomadaires: Al Ayam, Nichane, Al Ousboue Assahafi <!>, les quotidiens Al Massae et aujourd'hui Al Khbar, sans parler des électroniques. Il constituait déjà la matière grasse à l'hebdomadaire "Al Ayam" de Noureddine Miftah qui s'est lancé au décryptage des circonstances de la capture de l'hélicoptère algérien en territoire Marocain, lors des batailles de la guerre des sables. Dans son édition n°358 du 02 janvier 2009 il reflète les investigation en l'objet de son envoyé spécial Youssef Bajaja.

    -.L'envoyé d'Al Ayam au lieu de la circonstance, à Ain Chouater dans la province de Figuig, pas à M'hamid L'ghezlane comme disaient certains, n'a pas pu trouver et écouter le bon conteur, sauf accidentellement à Boudenib, le nommé Karzazi Lamari, un ex-Mokhazni du détachement du Makhzen Administratif du Caïdat de Doui Menia siégeant lors de l’événement à Boudenib dans la province de Ksar Es Souk, l'actuel Errachidia. Ce dernier n'était pas d'ailleurs parmi les Mokhazni pendant l'opération, le 18 octobre 1963 à Ain Chouater, dépendant alors du ressort administratif du Caid Seddik, il était soi endormis, étant l'heure de la sieste, soi à quelque part dans cette petite localité Marocaine frontalière. Ce Mokhazni retraité (promu en Officier Karzazi par le journal de Nini) racontait ce qu'il avait entendu à l'époque comme beaucoup d'autres et accompagnait le journaliste sur les lieux en tant que guide.

    -.Les grandes calomnies viennent du journal "Nichane" qui dans sa livraison du mois de février 2010 écrit en grande manchette à sa première page.."Le jour où l'armée Marocaine envahi la terre d'Algérie, pour dire :

    a)Un jour d'octobre 1963, l'armée Algérienne avait tué une dizaine de militaires marocains et avait brûlé les corps de 3 d'entre eux, tout en occupant une zone pas loin de Oujda (Ville Marocaine). b)L'armée Marocaine avait écrasé l'armée Algérienne et était arrivée aux portes de la Ville Algérienne de Tindouf.

    Ces dires ne sont pas nichane!! comme veut dire "directe en Français" le nom du journal. Pour contredire ou commenter les amalgames de ce journal, censé être le meilleurs connaisseur de la chose, vu que son fondateur (Bachir Znagui) a l'origine de Figuig, pas loin de l'Algérie. La nécessité exige la clarté dans des cas pareils pour ne pas tromper le consommateur de l'information. Ça  ne serait pas, bien sûr, comme "le clair" de Mustapha ElKhalifi, le ministre Marocain de la communication, porte parole du gouvernement et je précise :

     « 1)Les combats de cette guerre se sont produits au Sud-Est du Royaume loin de la ville d'Oujda et sa zone. C'est vrais l'ennemi essayait en vain d’ouvrir un deuxième front à l'Est du Royaume au niveau du petit village d'Ich-Figuig, mais nos FAR n'étaient pas loin pour l'étouffer à chaud.

    2) Tindouf n'a jamais été une ville Algérienne,d'autant plus qu'elle n'est coupée du Maroc par la France qu'en 1953, pas en 1830 date de l'occupation Française de l'Algérie-Ottomane pour être purement Algérienne (!)  fût rattachée au territoire de l'Algérie Française et puis elle est remise, sur un plat d'or, à l'Algérie de 1962  après une décennie ou presque d'occupation seulement»

    -.Le fameux journaliste Mustapha Alaoui, celui qu'on dénomme, à tort, le doyen de la presse marocaine est tombé lui aussi dans les gouffres de déformation qui accompagnaient la description, hors déontologie d'une affaire de telle importance. Son hebdomadaire <Al Ousboue> avait publié un article au sens d’ambiguïté dans une édition hebdomadaire dans laquelle il présente le livre d'un certain Mohamed Louma, un Unfpiste revenant d'Algérie, tenant dans ses mains sa vision à lui, présentant de fausses interprétations sur les conditions et le lieu de la capture de l’hélico. Ce pseudo écrivain et chercheur a tenu à préciser, selon Al Ousboue, qu'il faisait partie du groupe dissident de Mehdi Ben Barka et Fkih Basri qui soutenait l'Algérie avec enthousiasme durant sa guerre contre le Maroc en 1963 où il était plus proche des fourbies de la presse propagandiste Algérienne.

    -.Quant au quotidien "Al Massae", il consacrait son dossier hebdomadaire, édition 2427 du 16/17 août 2014 à ce sujet. Il revient sur les mêmes conneries que racontait Mohamed Louma, qui pour justifier et donner crédibilité à son récit, disait avoir eu les informations y afférentes, des informations rigolades d'un ex-officier du Cap1,baptisé aujourd'hui en DGED (Direction Générales d'Etudes et de Documentation) qui décrivent que l'appareil a été immobilisé par les habitant de M'hamid L'ghezlane dans la province d'Ouarzazat et "attaché avec ses occupants aux troncs de palmiers dattiers!". C'est rigolos de raconter ça à un monde très vif de lecteurs, sa force est sa manière-intelligente de découvrir la moindre faille des journaux et des ingénieurs experts en informatique dans la grille d’araignée.

    Si Rachid Nini est reconnu capable par beaucoup d'observateurs, de remuer les boues dans les baies politiques et de tirer sur ses cibles préférées, il ne pas pas faire de même dans cette affaire et raconter n'importe quoi dans la perspective de combler vacance et vide constatés après les vagues de campagnes électorales et l'achèvement des élections locales, régionales et conseillères de cette année. Son article demeure porteur de toute une série de procédés destinés à banaliser ses échecs en déontologie et à transmettre une certaine crédibilité à son journal, susceptibles de séduire le lecteur Marocain en particulier. 

     A mon avis, le fait de parler, de l'exploit des autres sans être acteur, laisse beaucoup à désirer. Si tout ça est " Kalam Guaranine" comme disaient les Égyptiens, le seul survivant, qui détient la vraie histoire de cette grande chasse d'un Maroc en guerre contre l'ingratitude des Algériens se trouve actuellement à Agadir, il s'agit de l'ex-Brigadier Jabbari Youssef, originaire d'une tribu du sud-est du Royaume.

    Néanmoins, je voudrais rappeler à mes lecteurs internautes que la rédaction de ce blog  est arrivée au point d'épuiser l'encre en éditant un bon nombre de notes à ce sujet? Mais peu importe, on continue, tant qu'il y a nécessité pour redresser les mauvaises orientations, souvent tracées par l'ennemi pour déformer les réalités du Maroc ou encore corriger éventuellement les dysfonctionnements chez les sources du-quelles nos apprentis-journalistes s’abreuvaient, leur soucis est de faire augmenter, avec préméditation les ventes aux tribunes qui les embauchent, sans pour autant prendre de la peine,  de respecter la déontologie et  bien recouper le conte d’autrui, et les informations collectées pour donner aux consommateurs des articles carabinés bien fondés.. 

    Je reproduis ci-après un résumé relatant la vérité des choses, cela me permettra de remuer à nouveau la plaie qui fait mal aux algériens à chaque fois qu'on évoque le sujet de la guerre des sables. Je le ferais même avec  un éclairage de plus au profit des lecteurs qui auront envie de connaitre davantage.

                   SM le Roi HASSAN II  et le président Algérien Ahmed Ben Bella  en 1963

    La guerre qui n'en finie pas..Les causes de la guerre des sables 1963,ne concernaient pas le litige frontalier Algéro-Marocain qui n'existait pas d'ailleurs avant cette date, comme peut imaginer la jeune génération marocaine, qui n'a pas eu l'occasion de vivre en direct les circonstances, ni les retombées qui s'en ont suivies. Je vais pas me lancer, ou me limiter à ce que disaient les officiels, les analystes, et la presse de l'époque à ce sujet. Je raconterai cet incident, comme on l'avait vécu de très proche en temps que témoin oculaire.

    Dans cette note, le lecteur trouvera un aperçus et précisions en l'objet, pour mieux comprendre ce que c'est passé en octobre 1963 aux points d'eau de Hassi Beida et de Tinjoub dans la province d'Ouarzazate. Ces postes faisaient l'objet d'une surveillance de routine, chacun d'eux par un petit détachement, pas plus de six à huit Mokhaznis de la compagnie de Makhzen Mobil en siège à la province d'Ouarzazate. Quelles sont donc les causes précises? 

    Ni le Maroc, ni l'Algérie, n’avait  pensé qu'une guerre va se déclencher entre eux aussi rapidement, étant que l'Algérie vient juste d'avoir accès à l'indépendance, y a à peine 15 mois. Le Maroc, lui était en train de reprendre son souffle, après de dures années agitées, de soutien infatigable aux algériens dans leur lutte armée de libération..,aussi en train de ramasser les pots cassés, de récapituler, et faire le bilan de ses pertes morales et matérielles, engendrées par huit années d'accueil et de logistique à la révolution algérienne, toutes branches confondues (armée, politique, et humanitaire).  

    Soudain, on apprend que dans les journées du 7-8 octobre 1963,l'armée algérienne conduite par un officier dit Brahim khattab, venant de Tindouf, vient d'attaquer à la surprise de tous, ces points d'eau  Marocains où 12 Mokhaznis se sont fait tués, certains brûlés vifs. L'agent payeur (Français) du Makhzen Mobil est tombé lui aussi dans une embuscade, fut assassiné avec son chauffeur et aide-comptable. Le Maroc surpris..!, envoyait sur place à partir de Zagora,le point le plus proche de ce forfait houleux, des unités des Forces Armées Royales, en rescousse et en prospection. De l'autre coté, l’Algérie avait prévue, tout au long de la frontière, le potentiel militaire dont elle disposait, et prête à toute riposte improviste de la part du Maroc...! préparant des commandos d'élite pour frapper, les points névralgiques marocains limitrophes du tracé frontalier.

    Tandis que le Maroc tout entier, paniqué par l'ampleur de l'événement. Des bureaux pour le recrutement des partisans, sont ouverts à travers tout le territoire national, des centres d'entraînement aussi, sont également vite équipés et encadrés, pour organiser une bonne autodéfense. On sait pas combien va durer cette guerre! en tout cas, tous les marocains se sont portés volontaires pour parer à toutes éventualités..à part quelques uns, les commerçants du centre commercial de Sbata à Casablanca.(leur cas irresponsable est bien détaillé ici en blog dans la note archivée qui traite largement la guerre des sables).

    Une vraie guerre s'éclata  entre l'Armée Royale et l'Armée Algérienne pour rien dit-on ici et là ! sans savoir au juste l'objectif  ni qui en était derrière? Le président algérien Ahmed Ben Bella. Ce simple adjudant Marocain¹, naturalisé en Algéro-Français, prend frivolement à la légère, une décision aussi grave, sans prévoir les conséquences qui peuvent en découler, il occupe les ondes de la radio algérienne, répétant "Lamrarka hagrouna!", pas pour se justifier, mais pour inciter les dingues algériens qui l'ont intronisé en président, à se rallier à lui, s’engager, à s'enrôler dans cette sale guerre, pour anéantir l'ennemi Marocain et faire, tout simplement tomber "le régime impérialiste Marocain», selon ses propres termes!. C'est honteux se demandent les gens, de part et d'autre?

                 

                                         Ben Bella ,le président Algérien et son parrain Abdenacer

    Le Maroc se trouvait alors, en situation de légitime défense. Il prend sérieusement ses dispositions en temps que pays agressé, trahi par un voisin ingrat, et sort vainqueur de toutes les batailles, dont il était contraint d'en faire face, en un peu de temps .Car les soldats algériens qui venaient de se rendre de l'Armée de libération Algérienne-, avec un mauvais esprit, croyaient à tort, que les hommes de troupe Marocains, les descendants des Gomiers (Groupement d'Outre Mer-création Française) ayant participé, si j'ose dire, à la libération de la France  de l'offensive de l'Allemagne d'Hitler, ont la même fragilité, que les soldats français qu'ils combattaient auparavant au maquis durant la guerre de libération de l'Algérie (1 novembre.19 54/19 mars 1962).

    Mais comment affronter cette inopportunité, et comment s'en sortir? Le colonel Driss Ben Omar, était là, répondant présent au devoir sacré national. Qui est ce Driss Ben Omar? C’est un ex-capitaine qui se rendait, dès l'aube de l'indépendance de l'armée française, en recasement à l'armée royale, cumulant des expériences pratiques de combat, héritées des armées professionnelles Européennes hautement qualifiées. Il était le vibrant guerrier qui dérange, distingué brave et courageux, lors des batailles du"Pont de la rivière l'Orne, et la Sainte Mère de l'Église en Italie" durant les séquences fortes de la 2°guerre mondiale, devenues après un film portant le titre «le jour le plus long» avec 52 grandes stars du monde du 7ème art. 

                               

           Le général de division Driss Ben Omar El Alami, en activité peu avant sa mort

    Ce grand serviteur de la nation Marocaine mettait son savoir faire au service des Forces Armées Royales, et au service de son pays pendant cette guerre, que lui imposait farouchement, une Algérie folle, non reconnaissante. Il ne tardait pas par tactiques professionnelles, à mettre -à sac- les soldats agresseurs algériens, au bout de 3 jours de combat seulement, et faire échouer toutes tentatives ambitieuses de l'armée algérienne, une armée désorganisée, éparpillée entre monts, collines et falaises en cette circonstance, démoralisée rationnellement ce qui a permis à Driss Ben Omar de ramasser 101 soldats fatigués, dégoûtés, préférant rendre leurs armes avec sang froid, au lieu de mourir pour rien, et se furent prisonniers de guerre et rentrer chez eux sains et saufs, avec un transistor à la main, geste obscure d'un Roi génie !!?.

    Un transistor chacun. C’était une première dans les conflits armés ! Pourquoi dit-on?, Peut-être pour prendre des nouvelles de leurs collègues toujours en cavale, errant dans le désert de la Hamada voisinant les localités Marocaines de Mhamid El ghezlan et de Foum Zguid. Une offrande de marque de HASSAN II, faite devant la presse locale et internationale à Ben Bella.! Pour lui dire, c'est simple de diriger un peuple dingue..! . Mais diriger et gagner une guerre, ce ne serait pas de la capacité d'un sous-officier ? Un  simple adjudant avec du tabac à chiquer à la gueule..! 

    L'Armée Royale Marocaine, sous la conduite de ce faucon, avait la capacité de récupérer l'ensemble du territoire du Sahara Marocain oriental, spolié par l'Algérie, en dépit de l'accord du 6 juillet 1961 passé avec le GPRA de Ferhat Abbas, le président algérien du gouvernement provisoire en exil à Tunis, et le moment était propice à l'Armée Royale, d'envahir aussi, une partie de l'Algérie, jusqu’aux faubourgs de Tlemcen et Oran au nord-Ouest de l'Algérie. Mais..(avec un grand M) feu HASSAN II, Chef suprême des Forces Armées Royales, et Chef d'État major général, lui disait son fameux "Non", faisant appel à Driss Ben Omar: Arrêtez..! Assez de fusion de sang, de perte de vies humaines de part et d'autre. Il ordonna aux unités qui se trouvaient au front, de s'arrêter là où elles se trouvaient.

    Si la logique militaire impose par discipline l'ordre " d'exécuter et réclamer après", Driss Ben Omar, ce Lion de La guerre des Sables, qui a déposé sa démission au feu Hassan II après la Guerre en s'écriant et jetant son képi, dit-on à terre : "Moulay, il est inacceptable dans la logique et les coutumes de Guerre qu'une Armée Triomphante retourne à ses bases initiales comme si elle était perdante"

                                      

    Une chasse précieuse..On est le 18 octobre 1963 , un jour solennel qui se lève pour dévoiler le secret et preuve  matérielle de la guerre, tant attendus par le Roi? Un hélicoptère algérien vient d'être capturé à Ain Chouater, une petite localité, située à 180 kms à l'est de Ksar Es Souk, siège de la province de Tafilalet, avec à bord neuf officiers supérieurs, 4 algériens et 5 égyptiens, dont l'officier pilote Mohamed HOSNI Moubarak.

    Cette valeureuses et précieuse chasse qui était une avalanche pour l'ennemi, fut tout simplement tombée du ciel, exécutée au hasard par un petit groupe de Mokhaznis et de civils de la localité, et pas par les Ait Khabbach de Taous comme disait l'ex-gouverneur au service central du ministère de l'intérieur Mr.Mohamed Maazouzi dans ses mémoires. Après que le pilote algérien, se fait trompé d'orientation, mélangeant l'amont à l'aval d'oued Guir et sans s'apercevoir du «Drapeau national rouge», hissé sur le toit d'un petit édifice administratif, flottant avec une fierté silencieuse, le cinglé fait poser son appareil, volontairement au sol Marocain, au Nord-Est du Royaume, plus loin du théâtre des autres opérations de combat dans la province d'Ouarzazat.

    Mission avortée certes!  Les personnes à bord paniquées. A noter que cet hélicoptère est l'un des cinq offerts à l’Algérie par le Maroc en cadeau d'indépendance..?,. Le pilote n'arrivait pas à reprendre place facilement à son héléco devant  le refus catégorique des accueillants, pour redécoller et atteindre l'autre coté, le village d 'Abadla', le  point-but  de sa mission,.. Mission non accomplie par la volonté divine. Un officier algérien (Lyamine Zeroual (le futur président Algérien)reconnu physiquement par le brigadier Jabbari Youssef qui avait travaillé un certain moment, en tant que partisan Marocain à l'Armée de libération Algérienne dans les Aures d'Algérie.  Ce Zeroual au grade de lieutenant qui était à bord parmi les 4 algériens, venait de faire une fausse déclaration au public présent : «Nous sommes un groupe indépendant de journalistes, en mission de couvrir l'événement, et nous sommes égarés, trompés de destination..!». Personne n'était disposé à y croire cet anecdote..! et l'encerclement se sert davantage autour de cette proie.

    Le ton monte, les dents se grincent..! C'est le temps pour le groupe de journalistes présumés d'exécuter, chacun en ce qui le concerne, les recommandations secrètes qui sont en général obligatoires dans de pareils cas..? Froisser tout document, papier, carte, passeport, et toute autre pièce d'identité, pour faire brouiller la piste à l'ennemi! Mais les autorités Marocaines en avaient les moyens pour en prouver le contraire, prouver avec pièces à conviction, la complicité de  Jamal Abdenacer avec son soutien logistique à Ben Bella dans cette agression. Une cause flagrante qui en ternira largement après, l’image de sa révolution, de sa République Arabe unie, qui groupait en union morte l'Egypte et la Syrie.                                                             

    Les événements se sont précipités, les choses se sont bien éclaircies, tant qu'à l'État Marocain, que aux opinions publiques, nationale et internationale, après les aveux des officiers prisonniers. L’Egypte de Abdenasser est mise à la barre d'accusation! C’était elle le principal instigateur de cette guerre. tandis que l'Algérie est tombée victime de mauvais calcul de son dirigeant au grade subalterne. Faux calculs dus à la domination totale du régime Naceriste sur l’Algérie, au-quelle s'ajoutent les fausses promesses de victoire, au bout de quelques heures seulement, assuraient-ils au président Ben Bella les traîtres marocains de l'USFP de Ben Barka et de l'ex-Armée de Libération Marocaine de Ben Hammou, ayant fuient le Maroc pour s'exiler volontairement en Egypte, en Irak, en Syrie et en Algérie, pour des raisons que je ne peux expliquer largement dans cette intervention.!  

             

                              Sa Majesté le Roi feu Hassan II, au regard profond d'un Roi génie.

    Le sommet scandale pour le Raiss..Les préparatifs au sommet arabe qui devait se tenir au Caire en janvier 1964 sont au pied d'œuvre..La dernière phase de finition touchera à sa fin, dans peu de temps. Abdenasser sera prêt à recevoir ses hôtes..Le Maroc confirma sa participation, par une représentation de haut niveau, contrairement à ce qu'on aurait pensé au Caire.

    Dans une atmosphère encore très tendue entre le Caire et Rabat, suite à la captivité des officiers égyptiens prisonniers à Rabat. Sa Majesté le Roi HASSAN II, sera bien-là, parmi les treize chefs d'état arabes, qui répondirent présents. A la veille du jour "J" de la tenue du sommet, le Maroc en la personne de son souverain, créa la surprise qui marqua, et distingua l'intelligence politique de combines, du roi HASSAN II.! (Un coup de Pokers de grand joueur, aux casinos de Las Vegas, ou de principauté de Monaco).  

    Après que les services de protocole et de chancellerie de Abdenacer, achevèrent la haie et les honneurs officiels appropriés, en faveur de Sa Majesté le Roi HASSAN II, en tant que chef d'état hôte, et dans un intervalle de quelques minutes, juste le temps de permettre à l'hôte de se reposer à la salle d'honneur. La tour de contrôle annonce subitement : "Un avion Marocain en vol spécial et particulier, survole le ciel, demandant l'autorisation d'atterrir?" Étant donné que les vols réguliers auraient été suspendus pour la circonstance.

    Le Roi HASSAN II, qui se trouvait encore à la salle d'honneur, souffla la surprise au président Jamal Abdenacer en position de supériorité. Abdenacer paralysé par l'électrons choc de l'événement, se trouvait en situation de faiblesse devant son maître-ennemi .!, La honte surgissait son visage.! Ce grand Raiss aux yeux des siens et de ses alliés, metteur en scène du sommet, n’avait aucun alibi, où preuve pour sortir de l'impasse, sauf, de préparer à l'avance, une autre pièce de théâtre préparée pour cette circonstance..! A la salle voisine au hall d'honneur, les enfants, les familles des officiers capturés au Maroc, sont là pour s'accroupir, supplier, pleurer, embrasser les mains et les pieds du Roi s'il le faut, et demander pardon et clémence, au souverain du Maroc., pour libérer leurs parents officiers, en cage de punition.!

    L'avion Marocain de la Royal Air Maroc, atterrissait dans de bonnes conditions, avec à bord les cinq officiers égyptiens libérés généreusement par le Royaume du Maroc, remis à chaud, et sans aucune condition, au président Abdenacer, sous flashs et projecteurs de la presse, locale et du monde, présente comme à l'accoutumée au lieu et date, pour couvrir les travaux du sommet. Un coup de point fort au ventre de l'Egypte, d'une ampleur gigantesque, en couverture internationale très médiatisée, jamais enregistrée durant ce genre de rencontres à l'échelle mondiale.

    Un geste louable, largement apprécié par l'assistance au sommet du Caire. Le bienfaiteur, c’était Sa Majesté HASSAN II, Roi du Maroc qui, emporta en reconnaissance, le titre spécial du palmarès, en vedette de l'événement, sans aucune équivoque, et domina, sans concurrent, toute l'actualité, écrite et audiovisuelle, tout au long de la tenue du sommet.et plus probablement après, aux conseils généraux, de presse, à travers le monde.!

    Ce génie HASSAN II, regagna après ce coup d'épée professionnel, son Royaume chérifien, la tête haute, avec dans ses poches, un acquis politique considérablement confortable, mettant politiquement et juridiquement à la barre une Égypte révolutionnaire de son temps, rendant son Raiss" à sa dimension initialement convenable, ce qui en ternira pour un certain temps, l’image de son pays au monde. et c'est en fin de compte, les risques du métier que doit encaisser, un chef d'état aussi frivole, égoïstement soif de singularité, et de leadership particulier.

    Et depuis le Royaume du Maroc avec son Armée Royale progresse et maintient le cap surtout, depuis la passation du flambeau de sa Monarchie d'un passé glorieux à un présent promoteur.Quant à l'Algérie avec son écurie d'animaux humains se trouve depuis en chute libre, amassant que les pactoles de revers, d'échecs et de défaites dans sa politique d'hostilité en particulier contre le Maroc..

    Pour plus de lecture et de découverte à ce sujet, j'oriente mes lecteurs vers la colonne gauche à la page d'accueil,  les invitant à revoir en "pièces jointes" les deux dernières notes arabophones très détaillées, traitant d'amples éclaircissement en l'objet. Bonne lecture.

                                                               Cordialement,Chihab25

                                                                                    -=-=-=-=-=-=-=-

    ¹.-Ahmed Ben M'barek Benbella,Marocain originaire de Sidi Rahal Lboudali dans la région de Marrakech.