Algérie : Pourquoi le régime Algérien est-il militaire et pas d'autre?

                                                                              (Suite)

Revenant à ce que la branche militaire algérienne prévoyait en ce moment. Le lecteur devrait s'arrêter à : la déclaration n°1 de Boumediene du 15 juillet 1961, dans laquelle il s'est retourné contre le GPRA pour bafouiller après les acquits de la révolutions en exécutant un coup d'État contre les Gouvernements politiques provisoires Algériens de Farhat Abbas et Ben Youssef Ben Khadda et préparer le champ à sa faveur.

Pour se faire il a annoncé la dissolution de l'état-major de l'Armée de libération Algérienne, qui comprenait à part  lui des pionniers de la résistance ... tandis que les négociations d'Evian avec la France vont en bon train aux termes des recommandations de Soumame1954. Mais Boumediene et son groupe ont imaginé que les choses iraient aux intérêts d'élites politiques à l'issue d'Evian et que l'aile militaire sera écartée de la politique pour se concentrer uniquement aux affaires de l'armée post-indépendance.

Considérant cette attitude en coup mortel contre la légitimité révolutionnaire qui partageait les tâches entre politiciens et militaires, Boumediane passait à fond le bouchon d'offensive, incitant l'état major de l'armée régulière, en phases de construction, à rejeter les négociations d'Evian et reprendre les armes le cas échéant. C'est d'ailleurs l'héritage venimeux que laissait au champ libre que garde jusqu'aujourd'hui la junte militaire d'Alger en faisant obstacle aux civils d'en bénéficier malgré l'investiture artificielle d'un pion civil.

D'autre part, les ex-sous officiers de l'armée française injectés à l'armée de libération Algérienne par l'armée Française et qui sont devenus, du jour au lendemain, des généraux de l'Algérie indépendante se sont carrément déchaînés contre les négociations d'Evian et se sont joints aux généraux français indignés pour organiser en avril 1961 un coup d'État (blanc) de désobéissance contre la métropole, formant en quelque sorte le mouvement OAS, (l'Organisation de l'armée secrète) à tendance terroriste contre l'indépendance de l'Algérie.

Le déroulement des relations entre la soi-disant révolution 1954 après le coup d'État en son sein du 15 juillet 1961 et la publication de la déclaration de Boumediene, a créé la flambée qualitative entre la rébellion  et l'OAS et se sont retrouvés subitement contre le général De Gaules pendant les négociations d'Evian.

Pourquoi le général de Gaulle n'a-t-il pas piégé les Algériens par le référendum d'autodétermination, pourquoi n'a-t-il pas rétabli à temps la vie politique général en  Algérie Française permettant le retour des partis laissé les Algériens créer d'autres partis politiques qui pourraient se présenter aux élections législatives pour assurer un déroulement démocratique dans toute l'Algérie? D'autant plus que le seul pays du Maghreb qui avait des syndicats et des partis à l'époque coloniale c'était l'Algérie?

Réponse..: Le général de Gaules voulait que l'Algérie reste française et fraye la voie aux politiciens qui sont conscients des charges de la politique. En effet, le général  visait délibérément à jeter l'Algérie entre les mains des militaires algériens qui se sont soulevés contre le gouvernement de Farhat Abbas, en vertu s'accord discret avec Boumediene pour mettre fin à la révolution, tombant ensuite dans le gouffres idéologiques (communisme - socialisme - nationalisme Nacerite et enfin le chaos de la corruption publique), c'est-à-dire l'immortalité de l'État d'Algérie dans le seul système de parti unique pour toujours ... et il en fut ainsi en 2020.

L'histoire de l'Algérie avec le Maroc, la France se tient à côté du Maroc parce que les archives françaises contiennent les vraies cartes que les Français avaient avant de commencer à déduire les terres du Maroc petit à petit et à les inclure pour A l'Algérie française de faire pression sur lui pour qu'il ne soutienne pas la révolution algérienne avec des hommes et des armes après l'indépendance du Maroc en 1956,

Enfin de compte se basant sur ce qui est précédé, l'observateur constaterait que les dirigeants Algériens derrière le rideau en Algérie ont réussi à rire et se moquer du peuple algérien. Ils l'ont retiré de son environnement maghrébin et coupé tous ses liens de sang, de langue, de religion et de culture et tout ce qui le relie à leur environnement maghrébin. L'Algérie n'a plus qu'une chose, chercher le leadership introuvable par ingérence dans les affaires d'autrui ou violation de frontières des pays voisins en difficulté, en particulier (Libye, Tunisie, Mauritanie et Maroc)

Sans honte ni honte, bien que ses dirigeants se vantent que leur papier-chiffon dit "constitution"  empêche leurs armées de quitter les terres algériennes, c'est le même mensonge ... l'armée algérienne est libérée et amusante sur les terres frontalières avec le Mali, le Niger, la Libye, la Tunisie et la bande tampon entre l'Algérie et Mauritanie d'une part le Sahara marocain, d'autre part.

La révolution de la révolution du 1er novembre 1954 a apporté aux Algériens l'esprit d'appartenance au Maghreb, et cela nous a été confirmé avant cette révolution de 1954 et constaté que la nations maghrébines étaient une nation, mais l'éclatement de cette révolution a entraîné des conflits au sein des composantes d'elle-même, et les différences reflétaient et influençaient sur les relations entre l'Algérie et les peuples des pays du Maghreb particulièrement avec le Maroc...

Si nous entrons dans les crimes que Boumediene a perpétré, nous y arrivons jusqu'aux assassinats pour citer malheureusement quelques uns : Aban Ramadan,Mohamed Khemisti, Mohamed Kheider, Krim Belkacem et Mohamed Chaabani,et bien d'autres assassinés dans des circonstances mystérieuses par les agents de Boumediene. Sans pas oublier aussi les massacres d'octobre 1988 dirigé par les chars du général Khaled Nizar,alors ministre de la défense et nous ne pourrons pas oublier le complot électoral d janvier 1992 ayant provoqué la décennie noire en Algérie, qui restera la plus grande stigmatisation de l'histoire humaine en Algérie.

C'était une guerre de positions, d'injustice et d'agression ... pour ne citer que ceux-ci des hommes politiques de FLN pour épierrer le champ aux militaires leur permettant de s'accaparer du pouvoir et gouverner même s'ils n'arriveront jamais à extirper l'Algérie de l'anarchie autocratique et arbitraire des casernes vers la démocratie et l'Etat de loi et de droit, Dieu merci comme le meilleurs cas que nous vivons nous Marocains sous les ailes ombragées de la Monarchie.

Un fait à part..Une anecdote concernant la détermination française  de dissuader  les insurgés de la guerre d'Algérie me revient à l'esprit. En octobre 1955 j'avais quelque part une petite amie Française à l'école primaire communale. Elle s'appelait Jeanie Martin. Nous avions même âge, même orientation et nous étions les plus brillants de la classe. Son père était un capitaine, chef du bureau arabe d'indigènes.Sa mère lui interdisait de fréquenter n'importe qui de la masse d'élèves indigènes. Une fois à la récréation, elle me disait que son papa aurait reçu l'ordre de pulvériser à balles réelles, pas nous l'école avec une petite grimace!, mais "ces" insectes arabes qui ne veulent pas de notre présence parmi eux.

Elle me parlait à cœur ouvert avec une innocence extrême, sans pour autant se faire de distinction aux insectes. Elle ignorait de bonne fois que les insectes en général auxquels faisait allusion, c'étaient moi, mon père, les parents d'élèves et les autres qui meublaient, par force d'occupation ou de protectorat, le département d'autorité de son papa.Bonne lecture.

                                                             Cordialement,Chihab25