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  • III.- Périple de Mr.Christopher Ross II ?

                                                                                                                       

                              

                                                                             L'hypocrisie officielle de l'Algérie 

    Conclusion :

    La leçon qu’on peut en tirer de la nouvelle tournée de ce qu'on dénomme désormais, Mr.Christoper Ross II dans la médiation Onusienne au dossier du Sahara serait, peut-être, positive loin de son jeu trouble qui a marqué la précédente. C’est du moins ce que nous souhaitons au Maroc, même si cela  va accentuer  la haine des algériens et déclenchera, comme à l’accoutumée, les abois de l’Algérie et les adversaires du Maroc. Sachant que malgré la bonne volonté Onusienne dans ce conflit,le règlement du problème doit passer impérativement par des négociations directes entre le Maroc et l'Algérie, le Polisario étant une organisation "dépassée et en déliquescence " et ne disposant que d'instruments de propagande mis à sa disposition par les renseignements algériens qui ont la mainmise sur les habitants des camps de Tindouf et qui en profitent des aides humanitaire destinées à ces camps pour s’enrichir au détriment des souffrances des populations séquestrées.

    Se rendant à l’ONU dans cette affaire, le Royaume du Maroc, tend toujours à préserver  son image, aux yeux des pays amis, en tant qu'Etat crédible ayant décolonisé juridiquement et légalement une partie de ses territoires. En tant qu’organisation internationale la plus politisée au monde, l’Organisation des Nations Unies se doit en parallèle, de rester neutre et de se garder d’utiliser tout langage susceptible de préjuger du statut juridique du Sahara Marocain. Il n’est donc pas surprenant si on apprend par le biais de l'expert US, Mr.Yonah Alexander, Directeur du Centre International pour les Études contre le Terrorisme (ICTS), relevant du Potomac Institut à Washington. que le nombre de Marocains aux différents départements des Nations Unies atteint le chiffre de 120 fonctionnaires environ, qui ne sont pas impliqués dans l’affaire du Sahara, soit  un chiffre inférieur à celui de l’Algérie qui a beaucoup plus d’agents, en particulier dans les départements de décolonisation, des départements où se trouvent, malheureusement, pas mal d’agents Onusiens corrompus, surtout à la 4ème commission, qui participent constamment, sous la pression du pétrodollars algérien, à la production de rapports annuels contre les intérêts du Maroc.

    Or, Le Maroc qui a des possibilités aux Nations Unies, au même titre que d’autres pays, évite toute ingérence dans les sillages de l’ONU, pas par faiblesse ou par manque d’intéllegence, mais par respect de la communauté internationale qui forme l'organisation. Sa diplomatie silencieuse a assez de représentants, à des postes clés aux Nations Unies et au Conseil de sécurité qui seraient susceptibles d’informer l’ambassadeur permanent du Maroc à l'ONU Mr. Mohamed Loulichki, bien avant qu’un rapport impliquant notre pays, dans n’importe quel domaine, ne voie le jour. Le Maroc a toujours considéré que la bataille du Sahara ne se gagnera pas par les déclarations de tel ou tel responsable étranger, mais à travers une politique désignée à gagner la sympathie de l’opinion publique internationale. Cette diplomatie a aussi, de quoi faire des «insiders» (des initiés) substituts en la matière. C’est d’ailleurs de cette manière que d’autre pays arrivent à obtenir des informations sur des rapports les concernant avant qu’ils ne soient finalisés et rendus publics.

    Notre pays était toujours conscient et il est encore, de ses revendications de décoloniser ses territoires occupés, depuis les années cinquante, tels que la libération de Tarfaya, de Sidi Ifni et du Sahara Marocain, sous domination Espagnole, dans l'attente de libérer Ceuta et Melila et le Sahara Marocain oriental spolié par l"Algérie. Mais le dossier épineux du Sahara est devenu aussi brûlant que crucial sur son agenda, auquel il n’a jamais cessé de garder une veille stratégique consacrée à la recherche de tout document, analyse ou publication portant atteinte à la souveraineté marocaine sur ses provinces du sud et les contrer d’une manière ou d’une autre. A noter à cet effet,que la valse diplomatique Marocaine s'intensifie silencieusement en vue de convaincre les pays nageant encore dans la boue algérienne, les invitant à regarder la vérité en face et renoncer à la reconnaissance d'un mirage algésario!  Le résultat enregisré à présent était positif, c'est que 56 sur 82 pays qui ont reconnu, à tort la pseudo Rasd,  se sont revenus à la raison et ont retiré leurs reconnaissances ou suspendu tout aventure dans ce sens.

    Nonobstant des manoeuvres désespérées de nos adversaires, le Maroc avait toujours réaffirmé sa volonté de faire avancer ce processus sur la base des constantes et des objectifs des négociations, tels que définis par le Conseil de sécurité et tels qu'ils ont été confirmés par le Secrétaire général des Nations Unies.C'est pourquoi le Maroc tient à souligner la nécessité de s'astreindre aux paramètres de recherche d'un règlement, et surtout, de faire preuve de réalisme et d'esprit de consensus positif, tel qu'incarné par l'Initiative marocaine d'autonomie qui jouit d'un soutien croissant de la part de la communauté internationale, selon les axes contenus à ce sujet dans dernier discours Royal  du 6/11/2012 à l'occasion du 37ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte.                                                                                                                   

    C’est la troisième visite de ce genre de Mr. Christopher Ross depuis sa nomination en Janvier 2009, par laquelle il s'efforce de ressusciter les négociations entre les parties au conflit, le Maroc, l’Algérie et le Polisario, sous les auspices de l'Organisation des Nations Unies.Durant son périple d'Alger Mr.Ross a constaté que «le peuple algérien n'est pas intéressé par  cette affaire», puisque, malgré sa demande, il n'a pas eu l'occasion d'écouter la société civile algérienne par l'intermédiaire de ses ONGs! contrairement au peuple Marocain qui la défend avec rigueur, en tant que «cause  nationale primordiale». A l’issu de sa visite à Algér Mr. Christopher Ross, aurait demandé au  président algérien Abdelaziz Bouteflika «pleine coopération» avec les Nations Unies afin de trouver une solution politique pour mettre fin au conflit du Sahara. Il a aussi  laissé entendre qu'il avait eu avec le président algérien et ses conseillers "des entretiens approfondis", traitant plusieurs sujets liés au Sahara. L'Algérie en tant que voisin du Maroc, est invitée à coopérer avec les Nations Unies, disait-il, pour parvenir à une solution politique en conformité avec les principes des Nations Unies et les résolutions du Conseil de sécurité, et qu'il était optimiste pour atteindre, un de ces jours, une solution optimale pour la région, tant en termes de sécurité, qu'en plan humain.

    De son coté Sa Majesté le Roi Mohamed VI que Dieu l'assiste aurait annoncé, lors de la réception royale de Mr.Ross, le rejet péremptoire du Royaume de l’option d'un référendum d'autodétermination pour l'indépendance de nos provinces du sud, «Position inchangeable  et indiscutable». Par contre, l'Algérie tient vachement à soutenir officiellement la proposition d’un référendum «irréalisable» pour décider du sort, de ce qu’elle appelle le "peuple sahraoui" et déclare publiquement son soutien têtu à l’indépendance d'une république fantôche qu'elle a créée de ses propres mains, ce qui fait que cette affaire perdurera sûrement quelques années encore.

    Par ailleurs, nous dénoncons les pratiques provocatrices menées par une poignée de séparatistes de l'intérieur en vue de perturber la visite de Ross dans les provinces du Sud et ses rencontres avec les véritables représentants de la population du Sahara marocain.La rencontre qui a réuni l’Envoyé spécial de l’ONU au Sahara, Christopher Ross, avec le « Polisario de l’intérieur » à Laâyoune, et plus précisément au siège de la Minurso, n’aurait pu se tenir sans le feu vert et l'amont des autorités marocaines ; cela représente une indication de l’évolution de «l’esprit sécuritaire» de l’Etat dans l’élaboration d’une approche politique plus intelligente dans la gestion de la question du Sahara, loin de toute autre considération sécuritaire « nationaliste  rigide».

    C'es vrai au Sahara évoluent des unionistes et des séparatistes… des Sahraouis d’esprit et de cœur avec le Maroc et d’autres, leurs pensées et leurs sentiments allant vers le Polisario. Quelle est la proportion des uns et des autres dans la population totale de ces régions ? Nul ne le sait avec exactitude. Et malgré l’échec dans l’organisation d’un référendum au Sahara pour des raisons aussi bien politiques que juridiques ou encore tribales de natures diverses, on peut affirmer qu’il y a des Sahraouis, au Sud, qui pensent que «marcher en terrain connu est meilleur que l’aventure», et qu’il en existe d’autres qui n’ont pas encore arrêté leur choix ; une troisième catégorie se contente de rêver de stabilité, attendant, espérant une fin prochaine de ce conflit qui a séparé les proches, les familles et les amis durant près de 40 ans.

    Pendant le séjours de Mr.ross dans nos provinces du sud, des séparatistes sont sortis dans les rues de Laâyoune pour manifester et demander l’indépendance de ce territoire Marocain, brandissant des drapeaux de l’Etat fantôche autoproclamé à partir des terres algériennes ; et le même jour, d’autres manifestations ont été organisées, demandant exactement l’inverse, levant haut les drapeaux marocains et les portraits de Sa Majesté le roi Mohamed VI, et réclamant le rattachement  défénitive et une fois pour toute, du Sahara au Maroc.

    Mr.Ross est un diplomate intelligent qui a acquis une grande expérience et qui connaît très bien cette question du Sahara dont il a reçu la charge en 2009 afin de mettre au point une solution ; il sait donc parfaitement que le conflit n’oppose pas le Maroc au Polisario, mais d’abord Rabat et Alger, accessoirement  et accidentellement,le Maroc et le Polisario. Cela n’empêche pas qu’il existe à Laâyoune, Smara, Tindouf, Dakhla, Zouerate des Sahraouis qui rêvent de voir ce territoire indépendant du Maroc ; la plupart continue de voir le Maroc de Mohamed VI avec le même regard que celui de son père feu Hassan II que Dieu ait son âme, seulement voilà, aujourd’hui, beaucoup d’eau est passée sous les ponts, et les Sahraouis ont aujourd’hui ont plus d’un espace pour contribuer à édifier un Maroc démocratique, tant pour eux que pour leurs enfants et leurs petits-enfants.

    Mr.Christopher Ross notera sans aucun doute un point positif pour le Maroc lors de cette tournée ; il aura eu la possibilité de rencontrer Aminatou Haidar, Tamek, Moutawakkil et d’autres encore. Les séparatistes auront pu manifester et se manifester, pacifiquement, en dépit de quelques dérapages sécuritaires ici et là. Aujourd’hui, la balle se trouve dans le camp de M. Mohamed Abdelaziz, le chef du Polisario… Permettra-t-il, à son tour, aux Sahraouis des camps de Tindouf d’exprimer leurs opinions si elles sont différentes des thèses officielles dictées par l’algérie consistant à rejeter le plan d’autonomie présenté par le Maroc et qui a emporté l’adhésion de l’ONU, de la France, des USA et de bien d’autres pays encore ? Accordera-t-il à Ross l’autorisation de rencontrer des personnalités opposantes au groupe dirigeant du Polisario et en place depuis des dizaines d’années ? Ainsi, par exemple, Ross pourra-t-il avoir des entretiens avec Bachir Sayed, le frère d'un fondateur du Front, El Ouali Mustapha Sayed, et de recueillir leur avis en dehors de toute surveillance ou contrôle des services algériens ?

    Nombreux sont les pays aujourd’hui qui gèrent leurs problèmes «séparatistes» dans le respect des droits de l’Homme et des principes démocratiques, tant que les revendications s’effectuent de manière pacifique, dans le rejet total de toute forme de violence. Alors donc, bienvenue au Polisario de l’Intérieur s’il accepte de se comporter en groupe non armé, car ces gens connaissent au moins le Maroc, du dedans, ses évolutions et ses structures, nettement mieux que les chefs du polisario qui se trouvent aujourd’hui comme des otages aux mains des services algériens, qui ne leur laissent absolument aucune marge de manœuvre. Et qui sait… peut-être que demain, ou plus tard, ce courant du Polisario, celui qui vit au Maroc, s’apercevra-t-il que la solution politique est viable, si bien entendu il est convaincu que le Maroc avance sur la bonne voie, dans la bonne direction de la démocratie et de la transition résolue vers un État de droit, de l’égalité et du développement. Il est par ailleurs nettement préférable pour le Maroc d’avoir comme interlocuteur un séparatiste qui affiche clairement ses positions et ses objectifs, que de se mettre autour d’une table avec des notables sahraouis aux opinions changeantes en fonction de l’air du temps et selon les intérêts bien compris de leur parrain algérien.

    Le Marocain que je suis, doit également souligner à cet effet, que tout règlement de ce conflit artificiel ne peut se faire au détriment de l'intégrité territoriale du Royaume, relevant que l'initiative marocaine d'autonomie constitue la seule  et l'unique solution réaliste à ce différend. Nous simples Marocains, nous considérons  que toute résolution ou recommandation Onusienne ne tenant pas compte de nos droits légitimes concernant l’intégrité territoriale nationale et la souveraineté du Maroc est « nulle et non avenue ».

    Ne nous voulons pas à cette effet êtres contraints de défier la communauté internationale, ni de mettre non plus,  notre pays dans la liste des États maudits comme Israël. L'État Hebreux qui se considère unilatéralement «terre promise» a toujours rejeté à la largeur du mur -mille et une résolution de l'ONU (!)- qu'il jugeait inopportunes, portant atteinte à ses intérêts expansionnistes depuis 1948, défiant ainsi toute la communauté internationale.! et  pourtant il continue à siéger au bâtiment Onusien à New York, en tant qu’Etat à part entière. Quoi qu'il en soit,  et ça sera le dernier mot Marocain dans cette affaire. Mr.Christopher Ross devra mettre dans sa "Cabeza" et dans son rapport aussi, que «le Drapeau national Marocain flotte depuis toujours, y flottera et restera hissé à l'éternel, sur l'étendu de l'ensemble du Sahara Marocain», malgré le  sale nez d'Algérie, et pourquoi pas, malgré le Nez des Nations Unis qu'il représente dans cette mission. 

    Mr.Ross : Attention danger !

    Mr.Christopher Ross l'envoyé personnel du secrétaire général pour le Sahara Marocain vient d'entamer dans le cadre de sa mission sa vistie en Espagne. Avec le temps infructueux qui passe, il s'est avèré clairement qu’un «statu quo» concernant le statut final est«insoutenable et  dangereux dans le contexte de la montée de l’extrémisme, du terrorisme et de la criminalité organisée dans la région Sahelo-Saharienne». S’il est tentant pour certains d’affirmer qu’il est trop risqué de relancer les efforts de paix et que le statu quo garantit au moins la stabilité, je suis convaincu que cela serait une erreur grave, particulièrement alors que la région du Sahel qui est montée au craineaux ces jours-ci est menacée plus que jamais.

    Dans le cadre de sa mission, Mr.Ross vient de s’entretenir avec le Maroc, l'Algérie et le Polisario, il s’est rendu également en Mauritanie pour y relancer les pourparlers. A l’issue de ses discussions avec les partis concernées, il fera de même avec Paris, Londres, Washington et Moscou afin de mobiliser le soutien de la communauté internationale. Si la situation est laissée telle qu'elle est, les violences pourraient reprendre avec des conséquences tragiques pour les Marocains séquestrés à Tindouf et pour l’ensemble de l’Afrique du nord.

    Le conflit, à ma propre conviction, en tant que simple observateur intéressé, doit être résolu une fois pour toute et cela est possible s’il existe une volonté réelle à l'autre coté, chez l'Algérie en particulier, d’engager le vrai dialogue et de faire «preuve de compromis» pour trouver une solution acceptable pour tous. Cette situation précaire exhorte toutes les parties prenantes à s’engager au plus vite dans des négociations sérieuses, éxigeant des membres de la communauté internationale qui exercent, d'une manière ou d'une autre, une influence dans la région, de soutenir les efforts de Mr.Christopher Ross II qui parait-il, est trés sérieux en l'objet cette fois-ci,aprés avoir été "giflé" par une souplesse Marocaine.Bonne lecture et bonne navigation sur Chihablog. A très bientôt.

                                                                                  Cordialement,Chihab25 

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    En naviguant sur cette toile d'areignée, j'étais attiré par un arrêt sur image.(à apprécier).Quatre boites dans un mur défectueux, forment un tableau improvisé qui se dessine dans un espace d'art plastique informel, s'exposant volontier quelque part, se moquant de tous les pinceaux de taille et des prix exhorbitants  de galeries.

              Quatre boites.jpg