3/5.- Algérie - Azawad - et le Maroc -...!
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هل تدخل رياح الربيع العربي الى الجزائر من بوابات إيليزي وتامنرست؟
دعا تنظيم القاعدة ببلاد المغرب الإسلامي الجزائريين للثورة على النخبة الحاكمة ومقاطعة الانتخابات البرلمانية التي تجرى الشهر المقبل واصفا الانتخابات بأنها "إصلاحات شكلية" وذلك في رسالة صوتية نشرت على مواقع اسلاموية الكترونية. والجزائر هي البلد الوحيد في منطقة شمال افريقيا الذي لم يشهد مظاهر انتفاضات الربيع العربي والتي أسفرت في المنطقة عن الإطاحة بزعماء كل من تونس ومصر وليبيا .للتذكير، فقد حاول الجانب الواعي من الشعب الجزائري مواكبة الإنتفاضات العربية، لكنه وُوجهَ بقمعٍ مَوضعي،(أي بالتنقيط) إن صحَّ هذا التعبير، خاصة في العاصمة الجزئر و تيزي أوزُو٠فرفض البعض ان يموت من أجل أن يحي الآخرون٠٠٠٠؟
واتخذت الحكومة بعض الخطوات للحد من القيود السياسية ورفعت حالة الطوارئ المستمرة منذ 19 عاما وسمحت بتشكيل أحزاب سياسية جديدة للمرة الأولى منذ اكثر من عشر سنوات ودعت مراقبي الاتحاد الأوروبي للإشراف على الانتخابات التي تجرى في العاشر من مايو.
لكن زعيم القاعدة ببلاد المغرب الإسلامي قال إن هذه الإصلاحات وغيرها لا تعدو كونها إصلاحات خارجية تقوم بها "شرذمة فاسدة" من الحكام تستميت للبقاء في السلطة في تسجيل بعنوان "قاطعوا مهزلة الانتخابات"."هذه الانتخابات لن تأتي بالتغيير الحقيقي المنشود بل ستكون بمثابة عملية تجميلية الهدف منها إضفاء شرعية زائفة على حكم هذه الشرذمة الفاسدة المفسدة".
إن الحكومة ستلجأ إلى كل وسيلة بما في ذلك "التزوير" لاحتواء أثر الإسلاميين الجزائريين الذين من المفترض أن يبلوا بلاء حسنا يدعمهم في ذلك مكاسب حققها إسلاميون في دول أخرى بشمال افريقيا بعد الانتفاضات الشعبية.
الجزائرومهزلة 10ماي المقبل: الحكم للأخطبوط الجنرال،محمد مديَن، الملقَّب ب:السي توفيق
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الأحزاب المتصارعة اليوم في الجزائر للظفر بالحكم تعيش في وهم كبير وتحلم وتكذب على نفسها وعلى الشعب الجزائري المُغفَّل، فالحركي الحاكم في الجزائرالسي توفيق,اختار بنية النظام البوليسي في السيطرة على الدولة ، نظام يجمع ما بين الصرامة النازية ومكر وخبث الشيوعية الألمانية الشرقية المتغلغلة في كل دواليب الدولة وأجهزتها العسكرية والمدنية ، وسياسة الأخطبوط الخانقة .
، لا يختف إثنان على أن في الجزائر؛ نظام عسكري استبدادي مخابراتي بوليسي على استعداد أن يذبح شعبه من أول طفل إلى آخر شيخ من أجل البقاء في السلطة ، وقد سجل التاريخ مذابح العشرية السوداء في الجزائر على يد العسكر .
لنفترض أن هذه المهزلة قد تنجح في كل مراحلها، فإنها ستفتح الطريق واسعا الى ما يسمى بالبرلمان الجزائري «لسلالة الخميني». حيث كشفت تقارير إعلامية وأخرى رسمية، أن قبة البرلمان الجزائري قد تكون مفتوحة هذه المرة إلى بعض من أتباع الخميني، الذين عقدوا العزم على ولوجها وبدعم لا يمكن للجهات الجزائرية الرسمية ان تنسبه للمجهول وتقول، دعم خارجي للتبرير،، بل هومن إيران تحديدا التي صنعت لنفسها في الجزائر مواطئ اقدام اقتصادية ثقيلة من جهة ، وتشجيع شيعي من جهة أخرى، حيث تنتمي هذه الفئة العازمة إلى المذهب الشيعي المستورد الدخيل على الشعب الجزائري السني المغلوب على أمره ، وهي في الأساس فئة مرتدة كانت تنتمي إلى المذهب السني
...au Niger
Au lendemain de l’indépendance, le sort des régions touarègues demeurait incertain. Plusieurs chefs coutumiers touaregs avaient manifesté leur désaccord sur l’avenir qui leur était imposé par l’administration coloniale. Cette contestation a été vite étouffée par Hamani Diori, premier président du Niger, qui a fait appel à un Touareg, Mouddour Zakara, pour qui il a créé un ministère des "affaires sahariennes et nomades" destiné à rassurer les Touaregs sur les intentions du gouvernement et surtout à faciliter leur intégration au Niger.
Les années 1970 et 1980 ont été marquées par l’implacable dictature de Seyni Kountché dont les Touaregs furent les premières victimes. La répression poussa beaucoup de cadres Touaregs à s’exiler en Algérie et en Libye où ils ont trouvé une forte communauté touarègue d’origine nigérienne et malienne. Une opposition en exil s’est constituée contre le régime militaire au Niger. A la mort de Seyni Kountché en 1987, son successeur, Ali Saïbou, se rendit à Tripoli pour convaincre les responsables Touaregs installés là bas de rentrer au pays. Malheureusement la décrispation annoncée et la réconciliation nationale n’ont pas empêché la poursuite de la répression contre la communauté touarègue.
En effet, dès leur retour les exilés ont commencé à être arrêtés sans autre motif que leur séjour en Algérie et en Libye. Cette répression a atteint son paroxysme avec les massacres de « Tchen-Tabar den » en mai-juin 1990. Le gouvernement nigérien prétextant un incident entre un groupe de jeunes Touaregs et les gardiens d’une prison, envoya son armée dans toute la région pour saccager des campements touaregs, assassinant aveuglément enfants, femmes, vieillards...La répression se poursuit avec son lot d’arrestations arbitraires, de tortures et d’exécutions publiques :-A Tahoua, plusieurs centaines de Touaregs ont été arrêtés, exécutés ou torturés puis achevés, -A Abalak, quinze fonctionnaires ont été arrêtés, deux sont morts à la suite de tortures,. –A Tassara, 25 Touaregs ont été arrêtés et 24 ont été pendus.-A Tillia, des adolescents ont été exécutés publiquement. –A Kao, des campements entiers ont été anéantis,
Une Conférence Nationale devant amener le pays à la démocratie se tient peu de temps après. Au cours de celle-ci, un débat contradictoire a lieu sur les événements de Tchin-Tabaraden avec des témoignages de victimes et des militaires. Un officier, Maliki Boureima a été applaudi par la salle représentant l’ensemble de la nation nigérienne quand il a raconté comment il avait achevé lui-même un vieillard agonisant. La Conférence Nationale n’a pas voulu prendre les décisions de justice qui s’imposaient envers les responsables des massacres. Un parti politique, l’UDPS (Union pour le Développement et le Progrès Social), bien implanté dans les régions touarègues, avait défendu l’idée d’un système fédéral pour désamorcer la situation explosive qui prévalait dans le pays. Cette proposition fut rejetée par la Conférence Nationale. A la suite des événements de Tchin-Tabaraden et surtout de l’échec de la Conférence Nationale, des jeunes Touaregs, habités par un sentiment d’injustice, décidèrent d’engager une résistance armée contre le pouvoir central.
Le gouvernement de transition issu de la Conférence Nationale mena une campagne destinée à soulever les autres communautés contre les Touaregs et à transformer le problème en conflit inter-ethnique. Les arrestations arbitraires et les tortures se sont intensifiées dans les régions touarègues. En mars 1992, le gouvernement instaure l’état d’urgence dans le Nord et donne les pleins pouvoirs à l’armée. Le 25 mai 1992, 28 Touaregs sont arrêtés à Arlit. Le 27 Août 1992, l’armée procéda à l’arrestation de plus de 300 cadres et responsables touaregs sur l’ensemble du territoire national. Toutes ces personnes ont été arrêtées sur le seul critère de leur appartenance à la communauté touarègue. Ces arrestations arbitraires ont été cautionnées par presque toute la classe politique nigérienne.
Le capitaine Maliki Boureima, qui avait reconnu lors de la Conférence Nationale avoir massacré lui-même des civils touaregs, est considéré aujourd’hui comme un véritable héros national. Mais le personnage qui s’est le plus illustré pour son attitude ouvertement anti-touareg, est le ministre de l’intérieur de l’époque (1990) Tanja Mamadou, que les Touaregs considèrent comme le véritable instigateur des massacres de Tchin-Tabaraden. Rappelons seulement qu’il connaît bien la région dont il fut préfet auparavant.
Toutes les consultations électorales, qui ont eu lieu pendant la période de transition, ont ignoré la communauté touarègue qui vivait sous état d’urgence et directement administrée par l’armée. Comme au Mali, le "processus démocratique" au Niger se déroule sans la participation de la communauté touarègue qui vit constamment dans une psychose intenable depuis les événements de Tchin-Tabaraden.
La résistance touarègue, continue à revendiquer une autonomie pour les régions touarègues. Les négociations entre les autorités nigériennes et la résistance touarègue ont commencé après plus de deux ans de tergiversations obscures destinées à étouffer le problème. La France, l’Algérie et le Burkina Faso ont assuré la médiation entre les deux parties. Un accord de paix a été signé en avril 1995. Cet accord prévoit une décentralisation des pouvoirs au profit des régions mais son application reste très limitée aux considérations sécuritaires.
Quel avenir ?
La crise que connaissent les régions du nord du Mali et du Niger aujourd’hui résulte non seulement du caractère artificiel des frontières héritées de la colonisation, mais surtout de la politique désastreuse menée dans ces pays depuis les indépendances et qui a toujours refusé de considérer les Touaregs comme des citoyens à part entière.
Les pouvoirs claniques qui se sont succédé dans ces pays depuis les indépendances ont tous eu une coloration ethnique. Ceci s’est traduit, comme partout en Afrique, par la domination de certaines ethnies qui se sont accaparé l’appareil de l’État dont elles ont fait leur propriété.
Depuis des siècles, les ethnies qui composent aujourd’hui ces pays ont su cohabiter et gérer tant bien que mal leur complémentarité. Les responsables politiques ne se sont jamais souciés d’un quelconque intérêt général pour s’atteler à construire une unité basée sur les réalités locales. Ils se sont enfermés, au contraire, dans des idéologies inadaptées aux réalités africaines et dont l’erreur principale a été d’occulter la spécificité des États africains en voulant leur plaquer des schémas conçus pour des nations qui ont plusieurs siècles d’existence.
On oublie que ces pays sont encore à construire et que seule la volonté des différentes communautés qui les forment peut garantir leur stabilité et leur développement. Ces pays dont la viabilité économique est très loin d’être acquise, continuent à être sous la tutelle internationale de la France qui les maintient encore sous "perfusion économique".
Aujourd’hui, dans un contexte international difficile, le Peuple touareg s’interroge sur son devenir. Il est à la recherche d’une solution qui lui permette de surmonter les mutations de la société, de retrouver sa dignité et d’assurer son existence. En tant que communauté linguistique et culturelle, le Peuple touareg demande que lui soit reconnu le droit de vivre sur son territoire et de gérer son propre développement.
La géographie du chaos..
Cet espace terriblement vaste, terriblement vide, qu’est le Sahel”. C’est ainsi que, dans la panique totale des gouvernants algérien, que le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, vient de décrire la région du Sahel dans laquelle est en train de se jouer une des plus chaotiques partitions de la répartition.Citant avec une certaine nervesité extrême, ce qui se dit dans les coulisses du palais d'El Moradia d'alger. Ouyahya exprime ainsi le point de vue de son président-patron A.Bouteflika qui se voit trop préoccupé par le jeu de ses législatives, plus que autre chose. La crise du Mali pour alger n'est qu'un surplus qui vient de s'ajouter aux problèmes chroniques internes que connait l'algérie depuis le complot électoral du 11 janvier 1991 qui a écarté le FIS de la scène politique algérienne, pour ensuite perpetrer librement en algérie des crimes contre l'humanité et veiller sauvagement à l'extermination de tout un peuple.
Selon ses termes, je cite.. :
-le Mali représente un cas d’école de ce qu’il ne faut jamais faire. Le constat d’échec est collectif. Tous sont responsables. Le tout est de savoir de quoi ? Dans ce palmarès du fiasco, la liste est longue. -On y retrouve les Touaregs du MNLA, qui ont laissé tomber le fameux chèch bleu, pour proclamer une indépendance sur le territoire Azawed, historiquement «l’Adrar des Ifoghas», de manière unilatérale. On peut comprendre la frustration des combattants Touareg, mais faire le jeu des islamistes et exclure à leur tour les autres populations qui vivent dans le Nord malien ne relèvent pas d’une approche acceptable. -On y retrouve aussi Ayad haj Ghaly, ex-consul à Jeddah, qui se retrouve converti en chef de guerre salafiste, opposé à toutes les indépendances, notamment Touareg, et qui a eu l’ingénieuse bêtise de faire d’AQMI un allié dans une quête qui est plus religieuse que géographique !
-On y retrouve également les pays européens et à leur tête la France qui vient de mesurer que son influence dans son ex-pays colonisé est aussi aléatoire qu’un vent de sable. Par son entêtement à entraîner l’Otan dans une guerre injuste en Libye (le prochain pays à diviser), la France a ouvert la boîte à Pandore aussi bien pour les Touareg libyens ayant fui les combats pour se redéployer avec armes et bagages au Sahel que par sa propension à vouloir faire cavalier seul dans le traitement de l’affaire des otages d’Areva et des autres. Conséquence, le cours de la vie d’un otage au Sahel a été multiplié par dix que tous les Européens vont payer, renflouant ainsi les caisses d’AQMI.
-On y retrouve aussi “le big thing” qu’est l’Africom qui, depuis sa création, voit les conflits subsahariens également se multiplier ! Les Américains, longtemps protecteurs zélés du président ATT, semblent partagés entre opportunité d’une intervention militaire qui servirait à expliquer que l’Africom serve au moins à quelque chose et entre l’opportunisme avéré de ses compagnies pétrolières qui verraient dans la partition, un raccourci pour des gisements considérables.
-Et Alger dans tout cela ? On peut se targuer d’une seule chose, c’est d’avoir attiré l’attention sur toutes ces menaces : AQMI, l’amateurisme d’ATT, le non-respect des accords d’Alger entre Bamako et les Touaregs les armes libyennes dispersées, le renforcement du Cemoc, les rançons… Mais au-delà de ces avertissements, il est probablement temps de passer à l’action car le Mali, géographiquement, c’est au sud de… Tamanrasset.Fin de citation
Un État Touareg,un casse-tête pour le pouvoir algérien..
Profitant de la confusion régnant actuellement au Mali, le mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), qui a occupé, avec l’aide du groupe islamiste Ansar Dine et des éléments d’AQMI, les villes de Kidal, Gao et Tombouctou, a déclaré unilatérallement l’indépendance de ce territoire.Une chose que personne ne peut désormais négliger. Surtout par les algériens qui se sont réjouis, pendant presque quatre décennies, de voir le Royaume du Maroc vivre dans ses provinces du sud, un cauchemar pareil.La mémoire populaire Marocaine tient toujours l'anêcdote qui dit "lli hfarchi hofra Etih fiha".Le temps est venu pour que l'algérie tombe dans son propre piège qu'elle a fabriqué elle-même, et ne cesse de le tendre avec entêtement, à notre pays, au nom d'un principe périmé, voire trop dépassé, «l'autodétermination-référendaire» aprés avoir toujours échoué dans ses tentatives politico-militaires dans le dossier du Sahara Marocain,
Rien n’indique, en effet, que l'algérie contrôle effectivement son trançon frontalier confinant le territoire sur lequel les Touareg de Mali affirmaient fonder leur État indépendant d'Azawad. Selon divers témoignages, les islamistes et les groupes terroristes algériens qui sillonnent la région avec toute liberté, auraient pris le dessus sur les forces du MNLA, relativisant ainsi la déclaration unilatérale d’indépendance des rebelles Touareg qui ne semblent pas, de leur coté, en mesure de contrôler “leur territoire", comme ils veulent le faire croire. Le porte-parole Touareg, qui a déclaré que “nous avons proclamé la fin des opérations militaires pour répondre à la communauté internationale”, donne l’impression de vouloir réduire l’importance de la prééminence des islamistes sur le terrain, dont l’objectif est d’imposer la charia islamique.
Une chose est sûre, cette déclaration d’indépendance, dans laquelle le MNLA proclame “l’adhésion totale à la charte des Nations unies” et son engagement ferme à créer les conditions de paix durable, à initier les fondements institutionnels de l’État basés sur une Constitution démocratique de l’Azawad indépendant, sera difficile à concrétiser sur le terrain tant que le groupe algérien Ansar Dine et les membres d’AQMI signalés à Tigali, Gao et Tombouctou continuent à faire parler d’eux.
D’ailleurs, en l'absence d'une supervision effective de la situation par les principaux acteurs d'habitude, devant pratiquement diminuer la marge de manoeuvre d'AQMI et éviter éventuellement un tel désordre dans la région du Sahel, en l'occurence les USA et la France qui sont coincidemment, préoccupés par leurs présidentielles 2012, et en analysant les déclarations de part et d'autre, on constate que la région est plongée dans une anarchie totale, devant l'incapacité d'un pouvoir algérien corrompu, qui joue de son coté pour la consommation locale, le calmant législatif, sans pour autant remedier concrétement à la situation.
En réaction à cette déclaration d’indépendance du MNLA, le chef militaire du groupe islamiste, Ansar Dine, qui a pris le contrôle de la ville de Tombouctou dans le nord du Mali, a affirmé «mener une guerre contre l’indépendance et pour l’islam».
Dans une autre déclaration publique contradictoire à Tombouktou Mr. Omar Hamaha, un rival de la faction Ansar Eddine disait: «“Notre guerre, c’est une guerre légale et sainte au nom de l’islam. Nous sommes contre les rebellions, contre les indépendances. Toutes les révolutions qui ne sont pas ainsi, nous en sommes contre. L’indépendance, Ce n’est pas les arabes ou les Touareg, qu'ils soient noirs ou blancs, maures ou bleus qui l'imposeront!. On est venu pour pratiquer l’islam au nom d’Allah”», a-t-il martelé encore.
C’est dire que la situation est loin d’être claire et limpide dans le nord du Mali où une guerre entre MNLA, et ses soutiens, Ansar Dine et membres d’Aqmi n’est guère exclue dans les jours à venir tant les divergences sont nombreuses entre les deux camps.
L'ère de la déstabilisation du Grand Sud commence, cette région sera la plus difficile à sécuriser ! Les Touaregs AQMI et autres éléments ne sont pas les vrais problèmes, ceux-ci ont seulement trouvé un terrain propice et prédisposé à toutes les aventures ! L’Algérie dans l'anesthysie du printemps arabe a oublié ses prérogatives de sauvegarde de son intégrité territorial, laisser-aller l'étendue de ses frontières depuis les soulèvements populaires d'octobre 1988.
Les affaires personnelles de la junte militaire et la corruption qu'y s'accompagne et les frictions internes ont fait passé depuis des décennies l'intérêt général des algériens au second rang ! A mon avis, il n'est pas toujours facile de rattraper le retard consenti en matière de la pseudo défence à l'algérienne, malgré les déclarations spontanées de marchés d'armements, qui se font entendre de temps à autre, de la part des casernes de Ben Aâknoune et Beni Messouss d'Alger. Le simple observateur algérien, constate que la meilleure attitude, étant la prévision et la préparation active à faire face à la menace Touareg! La soit-disante ceinture du grand sud algérien est de même nature que les sables mouvants. Sidi H'bibi Bouteflika, sa junte et ses frivoles conseillers ne sont pas disposés à l'heure de l'anesthysie arabe qui les menance, de penser et mettre en œuvre une "certaine stratégie couvrante" afin d'éviter le gouffre politico-économique constant, que demanderait l'insécurité de l'algérie, et de ses frontières avec l'Azawad du nord-Mali ! Pour dire aux algériens, avec malveillance et hypocrisie, que l'urgence n'est pas dans les élections législatives du 10 mai prochain.Bonne lecture, à vous d'analyser et de développer.
Cordialement,Chihab25
A suivre..
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¹.-Chez les Touaregs, l'amenokal est un chef traditionnel élu par les sages à l'issue des palabres. Il est choisi selon des critères moraux et dans des familles nobles. C'est le chef de guerre, le chef suprême. Il détient le tambour de guerre, en symbole de son pouvoir.