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  • Les vivants et les fantômes en Algérie racontent les vérités du système du maudit Boukharouba!

                                                                                                 
                                                                                                             drapeau-du-maroc-image-animee-0008

                   

                           

                                                                                           la sale gueule de Boukharouba
     
    Le témoignage brulant...dans ses «Mémoires-2021», Mohamed Harbi  ancien membre du GPRA et négociateur des accords d’Évian, livre les origines du Système, un témoignage de première main sur le coup d’État, sur cette période charnière qui a posé les bases du «Système mafieux » ayant précipité la domination militaire sur le pouvoir civil, une démocratie de vitrine qui dure toujours en Algérie. 
     
    Le coup d’État de Boumediene en 1962 contre son sponsor Ben Bella a marqué l’instauration de ce que les Algériens désignent encore aujourd’hui sous le nom de «Système du clan d'Oujda»: une structure militaro-politique à la fois opaque et autoritaire, où l’armée s’arroge un contrôle absolu sur les rouages de l’État. Harbi  fut prisonnier de 1965 à 1971, avant de s’évader et de trouver refuge en France revient sur les moments clés de cette prise de pouvoir. Celle-ci débute lorsque Boumediene engageait un conflit ouvert, dès 1956, avec la classe politique civile du gouvernement provisoire algérien (GPRA) :«L’une des principales revendications de l’état-major, à savoir de Boumediene, était adressée au GPRA   
     
    c’était de mettre les wilayas sous la dépendance de son état-major»Six wilayas, étaient placées sous l’autorité directe du GPRA, constituaient des zones administratives autonomes du FLN. Chacune disposait d’une armée secrète et menait la véritable guerre interne sur le territoire algérien. Ce zones ont arraché l'indépendance. Boumediene, cependant, voulait les remplacer par son armée des frontières qu'il montait en Tunisie, dont les officiers n’avaient jamais porté armes contre la France, par contre  «Le GPRA ne pouvait pas accepter cette proposition. Et s’il l’acceptait, il perdait la base de son pouvoir.».
     
    Le coup d’État des frontières. Les idéaux de liberté et de justice, portés par des figures civiles, furent rapidement étouffés par les ambitions militaires. À Alger, on dansait, on faisait la fête, on se congratulait pendant trois jours. Benyoucef Benkhedda, le président légitime de l’Algérie, visite les quartiers et se joignait avec bonheur à la foule. Puis au quatrième jour, il décrète la fin des réjouissances et la reprise du travail.«Il faut que le pays continue de tourner», dit-il dans les hautparleurs. Tous les Algériens l’ont écouté. Tous, femmes et hommes, se sont remis à l’ouvrage. Mais c’était sans compter sur Boumediene qui va prendre par la force, ce qu’il a été incapable de conquérir par la voie démocratique en Algérie 
     
    L’été 1962, marqué par l’euphorie de l’indépendance, fut également le théâtre d’une tragédie silencieuse qui allait sceller le destin de l’Algérie naissante.Alors que le peuple célébrait la fin d’un siècle et quart de colonisation, les ombres des armées des frontières, commandées par Boumediene, s’étendaient sur les territoires libérés. Parties des bases arrière établies au Maroc et en Tunisie, «ces forces, lourdement armées et disciplinées, n’avaient jamais combattu directement sur le sol algérien durant la guerre d’indépendance», dit ce témoin direct des évènements.
     
    Leur entrée fut «brutale». Sous couvert de restaurer l’ordre, elles avancèrent sur les grandes villes du pays —Constantine, Oran et Alger— comme une marée implacable. Les colonnes de blindés et de camions transportant des hommes en uniformes kaki déferlèrent sur ces bastions urbains encore marqués par les stigmates de la guerre contre la France. Mais ce n’était pas la paix qu’elles apportaient: c’était la peur et la domination.
     
    À Alger, «la Kasbah, cœur palpitant de la résistance, fut encerclée». Les troupes de Boumediene s’emparèrent des «ministères et des bâtiments officiels sous la menace des armes». Les mitrailleuses montées sur les jeeps patrouillaient dans les rues étroites, imposant un climat de terreur. Dans cette Algérie postindépendance, les armées des frontières ne venaient pas en libératrices. Elles venaient en conquérantes.
     
    Leur violence ne se limitait pas aux balles et aux baïonnettes; elle s’exerçait aussi à travers la propagande, les menaces voilées et la mise au pas des opposants  Boumediene, en maitre d’œuvre, imposa un régime de fer qui transforma l’idéal révolutionnaire en une dictature militaire. Ce fut là l’acte fondateur du «Système» où les armes priment sur les urnes.  Une sorte de démocrature bâtarde. Les fusils de Boumediene n’ont pas seulement pris les villes; ils ont pris en otage l’espoir de tout un peuple qui a souffert de la colonisation espérant respirer de l'air de liberté.
     
    La perturbation d’État perpétrée par Boumediene en 1965, pour prendre définitivement le pouvoir en Algérie, était un continuum du coup d’État de 1962 qui a permis d’éliminer le premier gouvernement civil Algérien. Le dessein initial du colonel était d’imposer une république à l'Egyptienne du maudit Abdel Nasser, son héros, inspirée du modèle soviétique, et dont il serait le maitre absolu. Après avoir utilisé Ahmed ben Bella pour renverser le GPRA, liquider les wilayas et éliminer les séditions, travaux de basse besogne, il se prépara dès 1964 à le renverser.
     
    Selon Harbi «contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce coup d’État de 1965 n’a pas du tout été quelque chose de décidé brutalement, il a été muri pendant longtemps, et préparé lors de réunions à Genève sous la houlette de Cherif Belkacem et Ahmed Medeghri.»Boumediene, soutenu par l’armée, planifie minutieusement le renversement de Ben Bella. Emprisonné pendant des années, Boumediene va le libérer en 1980 et le placer en résidence surveillée,  veillant à le marier à une trotskiste, Zahra Sellami, qui allait l’espionner et le surveiller du lit au Water-Close. Le matin du 19 juin, Mohamed Harbi était réveillé par un camarade apprenant que «des tanks sont entrés à Alger». Beaucoup d’Algérois, dit-il, «ont confondu ce jour-là ces véhicules avec ceux du film «La bataille d’Alger» qui était en cours de tournage en Algérie.
     
    Mohamed Harbi décrit une Algérie qui a résolument pris position pour le GPRA et son président Ferhat Abbes: «En décembre 1960, les gens sont sortis par milliers dans les rues pour crier: «vive le GPRA, vive Ferhat Abbes». Ce fut un moment déterminant pour l’évolution de la question algérienne. Jusque-là, l’Algérie se dirigeait vers un état de droit et de liberté d'expression et une indépendance, sans crise de relève politique. Le GPRA dès l’année suivante sera approché par De Gaulle pour préparer des négociations secrètes qui aboutiront aux accords d’Évian.
     
    Ces accords prévoyaient un référendum sur l’indépendance de l’Algérie qui fut organisé le 1er juillet 1962, menant à l’indépendance le 5 juillet. Tout ce temps, Boumediene a été maintenu hors des tractations avec la France et il mijotait sa revanche, qui sera cruelle, et s’abattrait sur tous les Algériens accusés de soutenir le mauvais camp GPRA.
     
    À l’indépendance, le pouvoir civil temporaire du GPRA rentre triomphalement à Alger, le 6 juillet, provenant de France, de Tunisie, du Maroc: «On est rentrés juste après le référendum, tout le gouvernement et les cabinets sont rentrés dans des avions», mais l’inquiétude était palpable, précisait Harbi : «Le souci du GPRA était d’organiser les choses en amont, avant la catastrophe du coup d’État». Le président du GPRA, Benyoucef Benkhedda, qui a remplacé en 1961 Ferhat Abbes, craint la réaction de Boumediene, dont le bruit courait qu’il souhaiterait effectuer un «redressement de la Révolution»
     
    «D’autant plus qu’il y avait une rumeur qui circulait, les gars du FLN sont venus dire à Azzedine (chef de la wilaya 4 englobant Alger) que la Kasbah était minée, qu’on allait la faire sauter. C’était uniquement qu'une guerre psychologique, et Azzedine a fini par céder, malgré qu'il savait, qu'il y avait un tas de choses qui n’étaient pas claires.»
     
    La dissolution du GPRA...Pour Boumediene, nouvel homme fort de l’Algérie, qui prend le pouvoir grâce à un coup d’État opéré dans le tumulte de l’indépendance, il s’agissait «d’abord d’une répression brutale, et ensuite la décapitation de ce principal mouvement révolutionnaire». Le président historique du GPRA, Benyoucef Benkhedda, est sommé de céder la présidence à Ahmed ben Bella soutenu par l’armée des frontières.
     
    Il se retirait du pouvoir au profit de ce dernier pour éviter «un bain de sang fratricide», dira Benkhedda. Le 22 juillet, soit 17 jours après la proclamation de l’indépendance, Ben Bella installa un «bureau politique provisoire», qu’il dirigeait en personne, et se déclarait, unilatéralement, en charge des affaires étatiques.
     
    Ce bureau était dirigé en réalité par Boumediene: «Ce bureau a été créé par un coup de force, il était appuyé par l’état-major de l'armée qi croyait avoir la légitimité décrétée qu’elle avait le plein pouvoir, mais elle ne savait pas, en vérité, que le pouvoir était ailleurs, en mains de Boumediene».
     
    Dès lors, le bureau politique va «éliminer tous ceux qui n’avaient pas pris position pour lui, comme moi personnellement», explique Mohammed Harbi dans ses mémoires, et «beaucoup de gens ont été éliminés définitivement, des ministres du GPRA, le président Benkhedda». Boumediene, bien qu’acclamé pour sa rhétorique révolutionnaire, fut l’architecte tragique d’un État répressif. Sous son règne, les libertés civiles furent sacrifiées. Une Révolution trahie et détournée de ses idéaux originels par ceux qu’elle décrit comme des opportunistes de l’ombre…
     
    Avec des mots incisifs, elle assénait un verdict accablant: «L’Indépendance est une imposture. Elle a été captée par une minorité dont l’ancrage dans la révolution était très faible», allusion au putsch militaire d’aout 1962 de Boumediene, et de l’armée des frontières stationnée en Tunisie qui n’a jamais tiré une balle ni mis les pieds en Algérie durant la guerre effective.
     
    Harbi renverse la perception d’un combat libérateur unanime et appelle à revisiter l’Histoire retoquée de l’Algérie pleine de zones d’ombres, et les prémices spoliées d’une nation en quête de souveraineté. Le chiffre impressionnant d’environ 3.000 détenus politiques dans les prisons algériennes entre 1962 et 1965 reflète une époque passée sous silence dans le récit officiel sur l’histoire de l’indépendance de l’Algérie.
     
    Ces prisonniers étaient pour la plupart des militaires frondeurs et des responsables politiques civils, perçus comme une menace par le pouvoir en place:«On ne peut que donner des chiffres approximatifs, il y avait près de 3.000 détenus à la veille du coup d’État de Boumediene en 1965 contre Ahmed ben Bella», documente Harbi. Boumediene a orchestré une vaste campagne de répression ciblant ceux qui s’opposaient à son autorité, ou dont la loyauté était jugée douteuse: 
     
    Ces arrestations ne concernaient pas les citoyens et les populations, c’était aussi des militaires ou des responsables politiques. À cela, il faut ajouter les personnes arrêtées lors du renversement du président Ahmed ben Bella le 19 juin 1965 et jetées en prison Des centaines de détentions furent menées, incluant des figures emblématiques du régime déchu. Parmi elles, le président Ahmed ben Bella lui même emprisonné de 1965 à 1979, avant d’être assigné à résidence jusqu’en 1980. Un autre hôte de marque des geôles de Boumediene c'était Mohamed Harbi, emprisonné entre 1965 et 1971, puis assigné à résidence jusqu’en 1973.
     
    Cette répression ciblée permit à Boumediene de consolider son pouvoir en éliminant les opposants internes et en établissant une hégémonie militaire sur le système politique algérien. Cependant, elle s’accompagna d’un lourd prix humain et symbolique: l’élimination de toute forme d’opposition démocratique, la marginalisation des esprits critiques, et l’instauration d’un régime autoritaire basé par la centralisation et le contrôle absolu de l’armée.
     
    Le «Système», né des ambitions militaires de Boumediene, a depuis lors maintenu l’Algérie dans une impasse. L’armée, omniprésente, contrôle non seulement la politique, mais également l’économie et les institutions. Les révoltes populaires, comme celles du Hirak en 2019, rappellent l’aspiration persistante des Algériens à une véritable démocratie.
     
    Pourtant, chaque tentative de réforme s'est heurtée à la même réalité: une caste militaire profondément enracinée, prête à tout pour préserver ses privilèges. L’Algérie d’aujourd’hui est donc l’héritière de cette guerre larvée entre pouvoirs civil et militaire. Les rêves d’un pays démocratique promis lors de l’indépendance, semblent toujours hors d’atteinte. Tant que le «Système» ne tombe pas, tenant en otage les libertés civiles et les aspirations démocratiques, la guerre entre ces deux visions de l’Algérie restera une plaie ouverte, empêchant le pays de se relever.
     
    Ingratitude et contrarie aux faits...De ce fait, on a créé une feuille de route porteuse du vrai principe en Algérie: Pour être président, on doit être porteur des symptômes de «haine» contre le Maroc? étant que l’Algérie n'est pas indépendante de la France, l’inverse n’est pas forcément vrai». Cela étant, doit permettre aux assoiffés de la classe d'opportunistes de se perfectionner en violences et en agression et être également issu des puissantes familles de ce royaume, «de la drogue et de l’alcool».
    Le cas du fils de Tebboune, -Libéré dès le premier jour du mandat de son père, sans preuves ni caution règlementaires? - et l’affaire-scandale de 701 kg de cocaïne éclatée à Oran en 2018, dans laquelle était mis en cause principalement Kamel Chikhi, alias «Kamel Boucher».
     
    Comme dans «L’Étrange Lybie d'autrefois», la politique algérienne présente une dualité déconcertante. D’un côté, un discours de respectabilité sur la scène publique martèle le principe de non-ingérence, tandis que, dans l’ombre, des manœuvres insidieuses se déploient, mêlant interventions sournoises dans les affaires intérieures d'autrui. Le Royaume Chérifien où les feignants Algériens ont somptueusement, vécu durant la guerre d'Algérie, dont Boukharouba et son gamin Bouteflika (Nador-Oujda) reste conscient de lui, menant sa stratégique Royale pour y récolter plus de progrès et en profiter de ses bienfaits constructifs.
     
    Par ses visions fortuitement constructives, le Royaume veille sur la préservation de sa quiétude et se défend pour consolider la Souveraineté. Pour que l'autre Sahara Marocain Oriental, sous gouffre Algérien, il faut forcement, la rapatrier, même, si cela pourrait déclencher d'autres guerres de sable. Le général Berri en est toujours en mesures de vigilance et à mettre les bottes à tout moment.  C'est pourquoi, faut-il, honorer nos FAR, leur tirer chapeau de maitre, à la Monarchie dirigeante sacrée et profane et de passer, outre l’impolitesse, l’indélicatesse et la folie, négligeant un voisinage incapable, par vanité, de serrer la main tendue du Maroc, en lice perdante, se détachant pas, d'illusions et frivolités.
     
    Je termine par cette anecdote : -Avec ses actes d'ennui, l'Alger a assemblé, un Cocktail inflammable, provoquant, en permanence, l'hostilité au Maroc, qu'on qualifie, je cite :«Un peuple, déshonoré, ne possédant pas de dignité ni de nez, ayant l'habitude de baiser les mains de ses maitres. Ainsi, les Algériens cependant ignorent, ou faisant le semblant d'ignorer, l'imitation aveugle de leurs concitoyens qu'ayant baisé les mains des présidents Français :
    Emmanuel Macron, visitant l'Algérie en 2006 et d'autres avant lui, faisant de même, avec le général De Gaules et François Hollande
     
    Je dirai à ce propos, qu'on l'admet ou pas en Algérie, «les Marocains, tout au long de leur histoire, baisent la main et l'épaule aussi, pas par hypocrisie, mais par spiritualité et respect des descendants de la Dynastie Chérifienne» Cela étant, prouve leur enracinement dans l'histoire, une qualité rare, que les Algériens ne pourront jamais en posséder. Bonne lecture.
     
                                                L'Admin,Chihab25