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Mes écrits

  • Maroc-Algérie : Avec son hostilité au Maroc,l'Algérie s'enfonce davantage dans ses labyrinthes frivoles ..!

                                                                                    drapeau-du-maroc-image-animee-0008

                                                                 
                                                                                         Gravure prise d'un site electronique Algérien                                        
     

    Une déclaration intime...Créée par la France, l’Algérie est devenue un Etat à part entière, mais spécialisée en arrogance, en déclin et en déni, pas de paroles-sûres ni de crédibilité de la part des gouvernants. Un sentiment amère ressenti par les Algériens d'autrefois, dont Mr.Ferhat Abbas (1899-1985), le premier chef du Gouvernement provisoire de la Révolution Algérienne (GPRA), qui s'exprimait lui-même en 1936, comme s'il était en train de s'exonérer de l'Algérianisation, je cite :

    «Si j’avais découvert la nation algérienne, je serais nationaliste. Je ne mourrai pas pour la patrie algérienne parce que cette patrie n’existe pas. Je ne l’ai pas découverte. J’ai interrogé l’histoire, j’ai interrogé les morts et les vivants, j’ai visité les cimetières: personne ne m’en a parlé»

    Mr.Ferhat était un Algérien, pas des moindres, il parlait avec toute franchise et sérénité. C'était quelqu'un qui faisait partie de l'élite politique ayant obligé la France de De Gaulle à se mettre à table pour négocier les mesures de l'indépendance d'une Algérie Française. Son témoignage constituait un aveux et une vérité qui ne pourraient devoir être acceptés, s'ils émanaient d'un autre, du Marocain surtout.

    Voilà ce qui fit dire au général de Gaulle dans une de ces paroles explicites de réel et d'humour, les plus choquants, dont il avait le secret sur l'Algérie. Pour se distraire et vexer davantage nos frères ennemis d'à côté, visioner la vidéo y afférente en bas de la note. 

    Si les dirigeants Algériens en avaient un minimum de mémoire, au lieu de ressasser leur détestation de la France, ils devraient tout au contraire crier «Vive l’Algérie française!». Leur pays doit en effet tout à la France. Jusqu’à son nom, qui lui fut donné par elle en 1838…d'autant plus, que son drapeau-chiffon fut cousu, pas par leur icône -Jamila Bouheider-, mais par une dame qui s'appelait dans son vivant Mme.Emilie Busquant, une militante anarcho-syndicaliste Française qui fut aussi la compagne de Messali L'haj, le père de l'illusion algérienne?.

    Au moment de l’indépendance de l'Algérie en 1962, tout ce qui existait en Algérie avait été construit par la France à partir du néant, dans un pays qui n’avait jamais existé, puisqu’il était directement passé de la colonisation Turque à la colonisation française; devenant l'héritier qui, sans le moindre remords, a conservé le legs exorbitant fait par la France aux dépens du Maroc. Une Algérie que la France ouvrit vers le sud en lui offrant en plus «le Sahara Marocain oriental» qu’elle n’avait, et par définition, jamais possédé, puisqu’elle n’avait jamais existé.

    Clignote de Spiritualité.. Ce fut toujours la France qui créa l’Algérie en rassemblant ses régions et ses populations multicolores qui n’avaient jamais été unies. En 1831, dans une lettre à sa famille, le général Louis de Lamoricière (!) (1806-1865) parlait des attaches spirituelles et politiques, des habitants de la toute récente conquête française dans les termes suivants :

    «À Oran, ils font (la prière) pour le Roi du Maroc; à Constantine, pour le sultan de Constantinople, à Alger, afin de ne pas se compromettre, pour celui qui marche dans la bonne voie». -- «Quant au Constantinois, il était pour sa part tourné vers Istanbul. Résultat, dans la Régence turque, la prière n’était donc nulle part dite au nom d’un chef «algérien». «Rien de plus normal, car, à l’époque, et comme l’a dit -l'historien français, professeur d'histoire contemporaine à l'université Paris- Pierre Vermeren, «la nation algérienne était alors un «non concept».

    Pour sa part, et à la même époque, le lieutenant de Lamoricière confirmait que l’Oranie reconnaissait l’autorité spirituelle du sultan du Maroc, qui avait d’ailleurs un représentant, un Khalifa, dans la région, une fonction qui a été occupée par le dénommé «Mohyeddine», un Marocain de la région de Fès, le propre père, parait-il, de celui que les Algériens appelaient «Emir Abdelkader».

    Le terme Émir ç'est un mot fortement palpitant, donnant le prestige qui serait trop pour un simple originaire de quelque part, venant du Maroc. Une réalité que les Algériens cachent amèrement et évitent de l'enseigner à leurs générations futures. Une vérité qui ne pourrait devoir être acceptée par l'arrogance naturelle de l'Algérien, dans la foulée de sa tendance et s'armer de déclin et de déni et piétiner le peu de dignité qu'il pourrait en avoir.

    Notons bien particulièrement en exemple : En janvier 2021, et dans une folie totale "à l'Algérienne" et l’ignorance bétonnée par l’idéologie, complaisamment relayé par les médias officiels Algériens, un journaleux Algérien déclencha une polémique en exigeant de la France un dédommagement pour le «pillage» du fer algérien qui, selon lui, aurait servi à fabriquer la Tour Eiffel!.

    Pour le corriger, la rédaction du blog, malgré sa modeste connaissance du domaine, pourrait lui tirer l'oreille, en lui disant que le minerai de fer ayant servi à édifier l’emblématique monument fut extrait d'une mine Française située aux environs de «Lurdres en Lorraine». Quant aux pièces métalliques composant la Tour sont, comme ses visiteurs peuvent le constater, estampillées à la marque des aciéries de Pompey, également en Lorraine, là où elles furent fondues.

    Or, il faut bien voir que la prétention aussi exorbitante que surréaliste de ce journaliste stipendié par le «Système» algérien n’était pas le coup de folie d’un illuminé. Elle illustrait tout au contraire le complexe quasi existentiel que nourrissent nombre d’intellectuels algériens. Un complexe qui se retrouve dans tous les domaines, et d’abord dans celui de la petite histoire de l'Algérie que les élites Algériennes  de culture sont en train d'écrire (sous table), falsification oblige, en l'exposant aux rayons du soleil de leur vérité douteuse.    

    Chronique algérienne..  Ainsi où en est-il avec l’historienne Kabyle Fatima-Zohra Oufriha¹. Dans une de ses déclarations, faite le 22/5/2016, cette dernière affirmait, je cite :«C’est le rôle du Maghreb central! que je cherchais à réapprécier par rapport à une lecture, partiale et biaisée, une interprétation de l’histoire qui, pour moi, est coloniale, dans la mesure où systématiquement, le rôle du Maghreb central qui deviendra l’Algérie est escamoté au profit de l'autre Maghreb extrême qui deviendra le Maroc (…)

    Derrière cette lecture, il y a la thèse coloniale, qui pose que l’Algérie et le Maghreb central n’ont jamais existé, n’ont jamais rien fait de bon dans l’histoire. C’est toujours le Maroc que l’on met en exergue». En écrivant que «l’histoire est l’enfer et le paradis des Algériens», Mohamed Harbi² a bien résumé le complexe existentiel Algérien.

    «Le régime Tebboune disparaîtrait-il?». Aussi abrupte qu’elle soit, cette question semble tarauder l’opinion Algérienne depuis qu’une dépêche de la très officielle APS (Algérie Presse Services) portant un titre révélateur sur la nécessité d’assurer une «autonomie stratégique de l’Algérie» à tous points de vue est mise en évidence et posée comme un postulat impératif.

    L’inquiétude voire la peur guide en sous-main ce texte qui, comme le permet une lecture sémantique poussée, révèle le grand malaise de l’Algérie, un échec patent en définitive. Une agence officielle offre en somme, malgré elle, l’envers du décor propagandiste qui a caractérisé le premier mandat de Tebboune : Inflation continue, chômage en hausse, pénurie aggravée, longueur de fils d'attente pour de simples futilités alimentaire (poudre de lait et la semoule) absence totale d’investissements et de projets, conflits successifs en Afrique avec le Mali, le Niger et tutti quanti.

    Cela dit, les soubresauts de la politique Algérienne portant à conséquence : il n’est pas jusqu’aux relations avec la Mauritanie qui n’aient subi les assauts violents du pouvoir algérien avec cette provocante pression pour punir des journalistes Mauritaniens, accusés de s’être simplement interrogés sur la nature de la dictatoriale posture Algérienne envers la presse de Nouakchott.

    De plus en plus peine-t-on à comprendre ce qui se passe en Algérie et le peu d’informations officielles qui filtrent ne aident pas ou très peu à entrevoir une réalité apparemment fumeuse. Et personne en Algérie ne semble autorisé à en parler, la presse comme d’habitude étant muselée. Tout ce que l’on sait est que les élections présidentielles prévues pour le mois de décembre prochain risquent ou sont peut-être déjà en train d’être reportées.

    Le secret ici est qu’il n’y a pas de secret. Le pouvoir Algérien est lancé dans une infernale fuite en avant. Il ne sait pas à quel saint se vouer, empêtré qu’il est dans une tourmente institutionnelle, politique, diplomatique, économique et sociale. Poussé à ses derniers retranchements après avoir été victime de ses propres dénis et ses sempiternels mensonges, il n’a de cesse de fourvoyer toujours son peuple dans les songes abracadabrants, dilapidant dans la foulée les ressources du peuple Algérien.

    On aura compris, dans ce contexte inédit, que la succession de Tebboune, prévue en principe en décembre, pose problème et place les militaires qui l’avaient placé en 2019 à la tête de l’Etat dans une inextricable posture. Est-ce à dire, dans ces conditions, que son remplacement n’ira pas de soi, et que lui trouver un remplaçant relève d’un exercice à tout le moins difficile, voire périlleux. Gaïd Salah, général de son état, «décédé» ou assassiné subitement en 2019 avait certes préparé et même imposé l’arrivée et la désignation de Tebboune selon une culture qui remonte à l’après Boumediene !

    Pourtant, dès son arrivée au pouvoir dans les fourgons de l’armée, Tebboune n’a pas attendu une minute pour s’attaquer au Royaume du Maroc et cultivant une langue de vipère s’est lancé dans le procès de ce dernier, bavant à tout bout de champ avec un pitoyable arsenal de mensonges, que ses propagandistes et sycophantes n’ont cessé de relayer jusqu’à la caricature.

    Evidemment, toute honte bue Tebboune a accusé le Maroc à tours de bras de tous les échecs que son pays subit, aux plans diplomatique, économique et j’en passe. Toute initiative prise indépendamment par le Maroc est considérée comme une provocation voire une menace contre la stabilité de l’Algérie, son existence même au point que celle-ci, dans un déchaînement sans nom et gratuitement, a rompu ses relations diplomatiques ou ses relations tout court avec le Maroc en août 2021, bloqué toute activité commerciale, empêché les entreprises algériennes à travailler avec celles du Maroc, et pis que pendre.

    Du chantage victimaire au désespoir résigné Maroc diplomatique. Charles Péguy³ écrivait dans ses «Cahiers de la Quinzaine» : « Il y a quelque chose de pire que d’avoir une mauvaise âme et même de se faire une mauvaise âme. C’est d’avoir une âme toute faite. Il y a quelque chose de pire que d’avoir une âme même perverse » Nous y sommes de plain-pied. Jamais au grand jamais la junte militaire d’Algérie qui règne sur le pays depuis 1962, n’a été aussi acculée au désespoir qu’aujourd’hui.

    On se prend à regretter l’époque de Boumediene, Chadli et Bouteflika, même si avec lesquels, le Maroc croisait le fer et confronté à des adversaires à tout le moins dignes, à la limite respectables dans leur adversité et leur «loyauté» guerrière. A présent nous faisons face à une lie, ni plus ni moins, une lie de l’humanité comme l’on dit.

    Depuis juillet 1962 et l’indépendance de l’Algérie, à laquelle le Maroc a apporté son précieux et inestimable soutien, notre relation avec ce pays n’a jamais connu de paix réelle, encore moins le voisinage qui sied à des pays frontaliers. L’accalmie a duré en tout et pour tout à peine une dizaine d’années diffractés sur un demi siècle de guerre froide , avec des points culminants de tension et de crises, notamment depuis août 1994 lorsque les services secrets algériens ont, en pleine détente soi-disant, fomenté l’attaque terroriste contre l’hôtel Asni à Marrakech.

    Sur le pied de guerre, Maroc et Algérie ont cultivé comme l’on dit la dissuasion avec cette particularité qu’après l’arrivée à la tête de la racaille Algérienne (l'armée) de Saïd Chengriha, suite au décès du maudit-général Gaïd Salah en 2019, janissaire en quelque sorte du président Tebboune, la brutalité du langage, la méprisante provocation envers le Maroc ont constitué le modèle du mauvais voisinage avec ce pays de lâches gouvernants.

    Démocratie de vitrine...De profonds désaccords au sein de l'establishment militaire algérien sur le soutien à Tebboune pour un 2ème mandat à la présidence.Ce 2°mandat en surplus sera-t-il contesté?. La décision d'avancer la date des élections présidentielles au mois de septembre prochain suscite de nombreuses spéculations sur les raisons de cette décision, alors que plusieurs experts estiment que cela est dû à la volonté et aux calculs maladroits de l’establishment militaire, alors que la société Algérienne néglige ce droit.

    Les observateurs estiment que l'avance et le retard de la date des élections sont dus à certains calculs du régime suite aux crises internes dont il souffre en plus de ses problèmes dans la région, où les mauvaises politiques du cercle de décision algérien ont provoqué l'indignation de certains généraux, se croyaient influents, refusant s'aligner derrière le copral-pisseur Chengriha.

    La frivolité et la panique de commander, ont poussé à isoler l'Algérie, alors que des informations indiquent que Tebboune et ceux qui sont derrière lui cherchent à faire du Maroc un point d'appui pour cette décision, qui ne jouit pas d'un consensus interne, mais révèle plutôt l'état de division sociétale et de la pagaille entre les généraux qui rejettent en bloc, le mauvais choix,(Tebboune) imposé par l'inhumé Gaid Ahmed Salah qui, dans son vivant, avait choisi d'accompagner Tebboune, et en profiter de sa naïveté en l'utilisant, en président-jeton à l'écurie d'AlMouradia d'Alger. 

    De nombreux journaux internationaux ont rapporté qu'il y avait des désaccords au sein du régime à propos de Tebboune, entre ceux qui voulaient qu'il reste et ceux qui voulaient qu'il se retire après son échec dans des dossiers sensibles liés à la diplomatie mensongère, face surtout aux succès Marocains sur plus d’un dossier, ainsi qu’aux tensions avec les pays du Sahel et aux relations fluctuantes avec Paris.

    Après une période de silence, l'APS (agence officielle algérienne de mensonges) s'est élargie pour promouvoir le dossier des menaces illusoires extérieures, affirmant dans un de ses bluffs : «Les menaces extérieures sont réelles et tangibles, ce qui fait de la réduction du premier mandat une nécessité tactique, car c'est un préalable». 

    Ces craintes ne peuvent être dissociées de la tension qui entache les relations Maroco-Algériennes, et que le capo-général Said Chengriha, a toujours qualifiée  le Maroc «d'ennemi classique de son pays» malgré les efforts déployés par Rabat pour mettre fin à la tonalité de cette guerre médiatique. 

    Les autorités Algériennes accusent le Maroc de pratiquer des «actions hostiles à leur encontre» sans le prouver, mais certains pointent aussi les tensions entre l'Algérie et le Mali, où la médiation au sujet de rebelles Touareg ont échoué. Par contre les autorités Maliennes ont accusé l'Algérie d'adhérer à des mouvements qu'elle qualifie de terroristes, en référence à l'accueil de chefs rebelles, tandis que la partie Algérienne n'arrivait pas de trouver le bout du tunnel et d'apaiser la tension. Bonne lecture.

                                                                     Cordialement,Chihab25

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                                                                       Une vérité qui ne pourrait devoir être acceptée par  l'Algérien.
    ¹Fatima Zohra Oufriha la première femme (Kabyle) à soutenir un doctorat d'Etat en économie en Algérie Française, puis la seule et l'unique universitaire, doublée d'une femme de culture - ².Un historien et universitaire algérien, spécialiste de la vie politique et de l'histoire de l'Algérie. - ³.Charles Pierre Péguy, est un écrivain, poète, essayiste et officier de réserve français. - (!) Louis de Lamoricière, Comte, homme politique, député, ministre et général Français.