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Ce que je crois - Page 18

  • Maroc-Algérie : Le «clan d'Oujda» ou ceux par qui arrivait tout le mal Algérien..!

                                                                                                                                                                                                                                                                   drapeau-du-maroc-image-animee-0008                                                          
     
                                    Mohamed V le Roi des algériens Bbbbbb11                                                                                                        Kaddour ben Ghabrit, le premier à gauche

    Introduction..Boukharouba qui sera évoqué dans le courant de la note, a pris comme "nom de guerre" celui d'un soi-disant célèbre mystique soufi qui s'appelait «Sidhom Boumédiène», un jongleur Algérien,certes, transformé unilatéralement, en "saint et savant", dont un sanctuaire  se trouvant à Tlemcen perpétuait la mémoire des dingues de l'ouest Algérien.
     
    Par stupidité, le meilleur intelligent des Algériens croit facilement à tout-venant de la spiritualité et du soufisme, même si faux et y est mémorisé,pour considérer tout Marocain de "sorcier". Et c'était le cordon sur lequel Boukharouba que la malédiction divine soit toujours sur lui, -tapait fort- pour anesthésier l'opinion publique algérienne, disant de hauteur galvanisée, aux moments de ses vanités: «C'est à moi ou à Hassan II». La volonté divine prouvait, que c'était lui, mort empoisonné, pas Hassan II.
     
    Tandis que les Algériens, en tant que dingues, ne chigneront jamais d'attitude envers le Marocain. Ils sont mémorisés ainsi le voyant moins valeureux que l’être Algérien.(النفخة والنفحة ولعقل الله ايجيب Sachant que l'envier habite, de nature, toute mentalité Algérienne, même si honnête ou pieuse, détestant le Maroc, pour trois aspects.. Pour le leadership Royal,  la grandeur de son peuple et son histoire ancestrale.
     
    Que les ennemis Algériens sachent : Si Nicolas Machiavel disait : «On fait la guerre quand on veut et on l’arrête quand on peut». Nous autres Marocains, disons autrement : «Si on est contraint de l'affronter, on l’arrête quand on veut».(guerre des sables 1963 en témoigne.Et c'est l'origine de la grandeur du Maroc, face à une sale Algérie de salauds et de corvées, tombée subitement du plafond en 1962. Une contrée à totalité pleine de haine, de traîtrise et d'ingratitude. 

    Concernant la photo, on a toujours gardé dans la mémoire d'adolescent des années 50/60, cette photo de feu Mohamed V, accrochée dans les salons de simples individus Marocains, avec celles de Bourguiba et de Ferhat Abbes.Personne ne pourra nier la belle époque de fraternité, dont on parlait, partout, du rôle joué en ère fraternelle, par trois personnalités d'origine algérienne (Maâmeri, Mokri et Ben Ghabrit) qui auraient fait tout de leur mieux, pour éventuellement éviter au Maroc incidences et dommages qui pourraient en découler à cause de l'appui qu'il apportait à la révolution de l'Algérie. 

    Au contraire, la réalité nous démontrait autres attitudes néfastes, de la part des Algériens, en ce moment de tension, où le ton montait et le torchon brûlait entre le Maroc et la France à cause de l'appui Marocain à la guerre d'Algérie, ayant provoqué, pour un certain moment, la rupture des relations diplomatiques avec la France De Gaulle. 

    Et avant de passer au vif du sujet, je m’arrêterais à la malveillance de certains Algériens qui mordaient la main Marocaine qui les caressait pendant leurs peines de libération, pour en prouver au lectorat la traitrise de l'Algérien, qu'il soit des simples ou d'élites. En l'occurrence : Deux d'entre eux, grimpaient les échelles comme auxiliaires de l'Administration Marocaine.

    -Mohamed Maâmeri ou Kaddour Ben Ghabrit (!). je ne sais pas exactement de qui s'agit-il, mais l'un d'eux, probablement Maâmeri, avait même vécu le confort du palais Royal,  ayant accompagné 4 sultans du Maroc pendant le protectorat (My Abdelaziz, My Abdelhafid, My youssef et Mohamed Ben Youssef (Med V) occupant le poste de chambellan ( حاجب ملكي). Il servait le Roi et son entourage avec un respect apparemment décent, mais il cachait "en parallèle" sa mauvaise foi pour le Maroc après avoir découvert de prés sa grandeur et son influence régionale.

    -Ali Kafi était un haut responsable respecté au ministère des affaires étrangères de trois gouvernements Marocains. (M'Barek L'Bekai, Abdallah Ibrahim et le Prince héritier My Hassan, devenant le Roi Hassan II). Mais ce Ali Kafi était infidèle de comportement et de manière, il s'est avéré extrêmement mal intentionné, abusant de la confiance Marocaine qui le couverait. Il volait, d'une manière ou d'une autre, des archives de ce ministère qui l'abritait des documents importants traitant la question Sahara Marocain oriental et ses territoires amputés par la France pour y êtres ajoutés au ventre de l'Algérie Française où les Français croyaient rester à l'infini à l'Algérie comme territoire Français d'outre mer. 

    En tout cas, le Royaume du Maroc, restera malgré tout, le leader fort au niveaux régional, continental et pourquoi pas Mondial, pour sa crédibilité, son allure majestueuse et l’honnêteté de sa Monarchie.Que cela plaira ou non nos ennemis Algériens, ça nous est totalement égal.Les Marocains se battront davantage et sans relâche pour préserver leur dignité et leur Souveraineté, malgré les rancunes haineuses de cette voisine de mal l’Algérie. 

    Il y a lieu de clarifier une chose qui fait défaut aux médias Algériens. Le mot «Makhzen» que les plumes de haine croyaient "humiliant", au contraire c'est le terme d'autorité qui fait honneur à nous tous et la force de grandeur Marocaine,imbattable, ressemblant à la forte crue et qui stabilise le pays à travers tous les temps. Cela étant effrayerait naturellement l'ennemi Algérien.

    Il serait souhaitable que le lecteur gardera à la mémoire que le "Makhzen" est aussi algérien", tant que les Algériens l'appellent "LBailek" (terme Turc). Mais ce Makhzen est plus criminel, plus atroce, en preuve.. Boumedienne qui avait mangé beaucoup de pain au Maroc surtout à Nador et à Figuig, et qui demeure encore endetté jusqu'à nos jour par des sommes dû aux commerçants Z'nagui, la première chose qu'il a fait, c'était d'attaquer la ville de Figuig en 1963 sous la délinquance de son commanditaire et président  Ben Bella!.

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    L'historique, faits et contes..Cette-fois-ci la rédaction du blog se lance dans la saleté historique Algérienne pro-indépendance, fouillant, en quelque sorte, dans la petite histoire Algérienne ayant accompagné la sale guerre d'Algérie  dans la perspective de déceler les moments de révolution vécus "en veilleuse" par les opportunistes Algériens qui se sont accaparés des différents centes du pouvoir présidentiel en Algérie après leur indépendance.  

    Et je ne trouverais pas mieux de commencer par ce qu'on appelle, le «clan d'Oujda». Ce clan, rappelons-le regroupait les faignants, les opportunistes, et les peureux de l'arme, reculés en bases arrières, dont le maudit Boukharouba et son gamin Bouteflika qui ont passé leur révolution en jouant au hasard, aux cartes et dominos, dans les cafés maures de Nador, sans pour autant pouvoir  parfois payer leurs consommations.

    Il me regaint à l'esprit , dans ce sens, un moment humiliant, où Boukharouba ne trouvait de quoi payer le cumul consommé, laissant au cafetier de Nador «son permis de conduire» en preuve d'hypothèque. Ce permis-chiffon, se trouve encore, parait-il, jusqu'à nos jours chez le cafetier. (le terme chiffon, c'était Boukharouba qui l’avait inventé autour d'un accord frontalier (6/7/1961) entre Maroc et Algérie).

    Oui le Maroc avait toujours misé sur les liens du sang et du voisinage avec les Algériens, comme il le faisait avec beaucoup d'autres pays frères arabes et Africains., Mais l'entêtement, de part et d'autre, continuait de faire tache d'huile, jusqu'au point de rupture de relations diplomatiques avec la France à cause de l'Algérie.  

    Le sinistre clan d'Oujda était appelé parfois le «groupe de Tlemcen», c'était le groupe politico-militaire ayant opéré dans l'ombre durant la guerre d'Algérie. Le clan s'est bâti sur la première communauté algérienne installée au Maroc depuis 1850, composé de la petite bourgeoisie, de propriétaires terriens, d'auxiliaires de l'administration Marocaine ou d'étudiants et des cadres, tous encadrés par les combattants de l'Armée de libération Algérienne, repliés derrière la frontière Marocaine dès le début de l'insurrection de 1954.

    Ils étaient plus organisés, lourdement armés et fortement politisés. Le clan dont les liens se sont noués en 1956 autour d'un tandem formé par le colonel Boussouf, chef du service de renseignements du MALG, (Ministère de l'Armement et des Liaisons générales) et son adjoint le colonel Boukharouba, chef d'État-major général de l'armée des frontières, secondé par quatre hommes : Gaïd Ahmed Salah, Krim Belkacem, Ahmed M'deghri et Abdelaziz Boutefrika, qui attendaient leur heure et très opposés aux négociations de paix avec la France à Évian par peur d'en êtres liquidés physiquement, ou du moins exclus après l'indépendance du pays.

    La base arrière de la révolution Algérienne était implantée à Oujda. C’est ce qu'on appellera plus tard le «clan d'Oujda» et qui était à l'origine de plusieurs assassinats dont l’activiste féroce, un certain Abane Ramdane au Maroc en 1957, le colonel Kabyle Amirouche en 1959 dans une embuscade, et des opposants politiques après l'indépendance et de la prise du pouvoir par les militaires de l'armée des frontières à sa tête le maudit Boukharouba (alias Houari Boumédiéne). .

    Et ce n'était pas tout, cela provoquait une crise Algérienne en l’été 1962 par laquelle, les influents révolutionnaires menaient et remportaient une offensive guerrière contre les maquisards des wilayas qui se sont opposés militairement aux hommes du clan d'Oujda visant directement ce duo de mal, Boukharouba et Bouteflika. qui commençaient à avoir des supports sympathisants et des détracteurs.

    Tout observateur avait à dire un mot de ces deux groupes engagés dans la compétition. Avec des alliances qui fluctuaient en permanence, il y avait, en gros, d’un côté Ben Bella qui s’appuyait sur l’état-major et  de certaines Wilayas  et qui bénéficiait, en outre, du puissant soutien militaire, de l’Égypte d'El Bakbachi Jamal Abdenacer qui a réussi à le manipuler à sa guise, visant atteindre au-delà de l'Algérie la cote atlantique, et, de l’autre côté un soutien sous réserves des deux leaders de la révolution Krim Belkacem et Mohamed Boudiaf, le GPRA  (Gouvernement Provisoire de la Révolution Algérienne),la Fédération de France et la Zone autonome d’Alger.Politiquement, Ben Bella se définissait, aux yeux des dingues Algériens, comme “le restaurateur arabo-musulman”.

    Les Algériens n’oseraient dire, comme le faisaient certains d'eux, que, face à Krim Belkacem et Mohamed Boudiaf, Ben Bella incarnait l’unité de l'Algérie. Ils lui devraient, au moins en partie d’avoir fait voler en éclats le CNRA (Conseil National Algérien, le parlement et et le GPRA, institutions qui auraient mené à bon port le peule algérien durant la guerre.

    Dans son livre, l’ancien ministre Saâd Dahlab en démissionnait au moment de la crise, loin d’être le plus acharné contre  Ben Bella, n’en brosse pas moins le portrait peu flatteur suivant : “Après avoir détruit la confiance, Ben Bella se mit en devoir de briser l’unité du peuple Algérien forgée en sept ans et demi de guerre et d’immense sacrifices.”

    L’été de discorde.. Certes, Ben Bella affirmait aussi, par ailleurs, sa volonté de ne pas tirer sur d’autres Algériens et assurait que “les canons des chars seront encapuchonnés”. Mais on savait que cette “expédition d’Alger”, expression utilisée par le journal Le Monde, fit mille morts dont la plupart sont des maquisards innocents.

    Les mémoires de nombreux Algériens encore vivants ayant vécu ces événements tragiques suffiraient à opposer un démenti éloquent à cette affirmation. Mais laissons la parole à un communiqué commun des belligérants en septembre 1962 repris par le journal Le Monde :

    L’opinion algérienne savait que l’armement utilisé par les forces agressives provenaient des dons des pays frères et amis, dont principalement le Maroc pour mener le combat libérateur. Un don détenu aux frontières par l’ex-état-major, il n’a été introduit en territoire Algérien qu’après l’indépendance.Un témoignage émanant du camp adverse confirme précisément ces combats.

    Le criminel général Khaled Nezzar, alors jeune officier de l’armée des frontières, écrivait dans ses mémoires, je cite : ‘‘Malheureusement, l’intensité des combats qui s’en étaient suivis, jamais je n’en ai vu d’égale, pas même durant la guerre de libération […] La riposte le lendemain fut sans merci.’’D’autres combats menés à l’ouest d’Alger affrontant les forces de l’état major qui provenaient du Maroc ne sont pas moins meurtriers.

    Concernant l’armement lourd dont fait état un communiqué donne la liste établie par Boukharouba et présentée par Ben Bella à Abdenacer en avril 1962, donc après le cessez-le-feu et dans la perspective de mater les troupes de l’ALN de l’intérieur qui avaient libéré le pays. Et lorsque Ben Bella se félicitait de l’arrivée de l'armée à Alger et du triomphe du bureau politique qu’il attribuait “au peuple dingue” un démenti : “Le Bureau politique a triomphé grâce aux troupes de l’état-major. Et si Ben Bella voulait l’ignorer, la réalité viendra sans cesse frapper à sa porte pour le lui rappeler, jusqu’au jour fatidique du 19 juin 1965.”

    Aujourd’hui, les sages de l'Algérie se trouvaient de nouveau sur un chemin de crête. L’étendue des dégâts causés par la gestion mise par le clan d'Oujda sur les rails en 1962 était considérable ; une gestion brutale, injuste, dominée par une idéologie rétrograde et sectaire qui a séquestré  l'histoire Algérienne, nié leur identité. À présent, ils en ont bien moins d’atouts qu’en 1962.

    Pour les historiens Algériennes, le coup de force militaire de l'armée des frontières à sa tête Boukharouba durant l'été 1962, c'était l'été de «l'indépendance confisquée» par le clan d'Oujda qui a scellé le destin politique de l'Algérie post-indépendante où l'armée occupait toujours une place centrale dans les décisions politiques depuis le coup d'État du 19 juin 1965, au terme duquel Ahmed Ben Bella fut renversé par son colonel Boukharouba, devenu l'étrangleur des Algériens.

    Le clan d'Oujda s'est effrité en 1979 après la mort de Boukharouba, supplanté par un nouveau clan, le «Clan de l'Est» dirigé par l’inhumé général Gaid Ahmed Salah et son gamin Said Chengriha, dont tous ses hommes qui le composaient étaient tous originaires du triangle géographique de l'Est de l'Algérie : (Batna-Tébessa- Souk Ahras),  villes qui étaient les plus sur-représentées aux sillages du pouvoir central.

    Beaucoup d'Algériens sont installés au Maroc dès 1848 après la défaite de Abdelkader Old Mouhyeddine qu'ils dénommaient en "Émir Abdelkader", puis la défaite des soulèvements de la tribu Ouled Sid Cheikh à l'Ouest d'Algérie et leur Cheikh Bouâmama face à l'armée française. Une autre génération d'Algériens a quant à elle rejoint le Maroc, après l'insurrection du 1er novembre 1954 par crainte des représailles de l'armée française. Le colonel Ben cherif estimait que le nombre d'Algériens rentrés du Maroc en 1962 dès le cessez-le-feu en Algérie dépasse les 10 000 hommes

    Dès le début de l'insurrection de 1954, le Maroc oriental avait servi de base logistique pour d'éventuelles opérations. A 80 klm à l'ouest d'Oran, sur la plage de Turgot, dans la région d'Aïn T'mouchent en Algérie, avait lieu une tentative de débarquement au moyen de petits bateaux partis la veille du Nord Marocain.

    La police judiciaire française découvrirait des dépôts de bombes de fabrication artisanale (tubes de fonte bourrés d'explosif et de grenaille) qui devaient servir à l'exécution d'attentats dans les villes et les campagnes de l'Oranais.C'est dans l'ex-zone espagnole du Rif, que les nationalistes Algériens ont implanté leurs bases d'instruction des troupes et cadres de la future Armée de libération Algérienne.Le PC s'installe à Nador. 

    Un an plus tard Boussouf se fut nommé en septembre 1958, ministre du MALG et de l'Armement du GPRA, son successeur à la tête de ce poste serait-il son ex-adjoint Boukharouba devenu par hypocrisie le nouveau commandant en Oranie.Remarquable et puissant, il dirigeait depuis son P.C. d'Oujda Boukharouba était nommé colonel et chef du commandement opérationnel de l'Ouest et chef de d'État-major général, il n'a pas cessé de prendre, au sein de l'armée des frontières des responsabilités de plus en plus lourdes.

    Boukharouba réclamait au GPRA les moyens matériels et financiers nécessaires pour atteindre, au moins partiellement, ses objectifs, ses demandes sont importantes, car la tâche qu'il se proposait d'accomplir était lourde.En février 1960, en effet, l'armée des frontières de Tunisie et du Maroc ne compte que 12000 hommes, dont 4000 seulement pouvaient combattre avec des moyens modernes, les autres ne disposant que d'un armement hétéroclite ou démodé.

    Pour redresser la situation, Boukharouba devint rétablir l'unité Algérienne et faire régner, à tous les échelons, une discipline rigoureuse et aussi augmenter la «force de frappe» de l'armée en gonflant ses effectifs, grâce au recrutement intensif de jeunes dingues Algériens vivant hors des frontières de leur pays, en dotant ces nouvelles recrues d'un armement équivalant à celui de l'adversaire et en assurant enfin la promotion de cadres, surtout de cadres moyens compétents et qualifiés.

    Il se lançait, farouchement avec une volonté de fer, dans une rude entreprise : transformer un conglomérat de combattants éparpillés sur les territoires Tunisien et Marocain en une armée digne de ce nom. Pour commencer, il transformait les P.C. opérationnels assez légers de l'armée des frontières à Oujda et à Ghardimaou à la frontière algéro-tunisienne en véritables quartiers généraux. À Oujda il constitue une équipe où l'on trouve déjà Cherif Belkacem, Ahmed M'deghri, Gaïd Ahmed Salah et Abdelaziz Bouteflika, (futur ministre des Affaires étrangères de l'Algérie indépendante), qui devait tous jouer un rôle important auprès de lui, ce qui est devenu plus tard le «clan d'Oujda».

    Les «DAF» (déserteurs de l’armée française) étaient des groupes d'officiers et de sous-officiers, en majorité des descendants de notables, de caïds et de Bach-aghas (le Bach-agha en Turquie, c'est l'équivalent au Super-Caid, chef de cercle) ayant prêté allégeance à la France durant la colonisation de l'Algérie.Ils ont déserté l'armée française entre 1956 à 1961, durant la guerre d'Algérie. Ils ont ensuite rejoint par vagues successives les bases de l'Armée de libération Algérienne, de l'armée des frontières situées derrière les frontières de Tunisie et du Maroc.

    Le Maroc fortement Algérianisé..C'est en partie grâce aux réseaux militants que les ateliers de fabrication d'armes ont vu le jour au Maroc. Une vingtaine pas plus d'ouvriers spécialisés pour la plupart, ils sont venus de leurs pays d'asile : de France, de Grande-Bretagne, de Grèce, des Pays-Bas, d'Allemagne ou d'Argentine qui ont fait le même choix de rejoindre l'armée des frontières Algérienne stationnée au Maroc. Au total, ils étaient 250 à 300 hommes qui travaillaient au Maroc enfermés dans des fermes-usines clandestines, jusqu'à l'indépendance de l'Algérie, en juillet 1962.

    Les villes citées ci-dessous se sont transformées en villes Algériennes où les Algériens étaient à l'aise,  devenus plus que des habitants de 2ème rang. Mais en parallèle, la grande majorité des autres simples réfugiés Algériens s'est implantée, à l'oriental, à Nador, Benkane,Oujda, Bouarfa et Figuig, où elle trouvait le bon accueil, y était bien respectée par les familles Marocaines comme des hôtes du Maroc et du Roi.

    Selon le témoignage d'un latino-américain, six ateliers furent implantés successivement à Meknes; Bouznika, Témara, Souk-El-Arba, Skhirat et Mohamédia. D'un atelier à l'autre, selon les époques, les conditions de vie étaient plus ou moins dures. Ainsi, à Témara, «pour des raisons de sécurité et de confidentialité», les ouvriers de l'armée de libération Algérienne ne voyaient «jamais le soleil» : enfermés 24/24h, derrière les murs aveugles de l'atelier, ils n'ont l'autorisation de sortir qu'à la nuit tombée, pour prendre l'air sur la terrasse. Il était prioritaire qu'aucun de ces ateliers ne soit repéré par l'ennemi - c'est-à-dire par l'armée française. La police Marocaine,elle, sur instructions du palais Royal fermait les yeux.

    C'est à Bouznika en 1959 Fabrication des bombes, grenades et armes blanches et de son atelier que 10 000 mitraillettes étaient essayées à l'intérieur d'un gigantesque tunnel sous la terre, avant d'être envoyée aux maquis. -Tétouan, en 1958. Fabrication de grenades. -Souk El Arbaa, en 1958. Fabrication de bombes, grenades, torpille Bangalore.-Skhirat en 1960. Fabrication de mortiers de 45 et d'explosifs. -Témara en 1960. Fabrication de MAT49 et armes blanches.-Mohamadia en 1960. Fabrication de mortiers.

    Crise,hypocrisie et Silence d'armes..À partir de la fin de l'année 1959, l'État-major général était accusé par les chefs combattants de l'intérieur de l'Algérie Française de ne pas respecter son engagement pour ravitailler les maquisards de wilayas en armes et munitions.Les rebelles qui se battaient à l’intérieur du pays, aguerris mais durement éprouvés par le choc frontal avec l'armée française durant les grandes opérations ne cachaient pas leur amertume et désespoir face à l'anéantissement de leur armée de libération.La crise éclata ouvertement entre le «Clan d'Oujda» et le Gouvernement Provisoire de la République Algérienne qui était une instance civile et qui chercha alors à s'appuyer sur les willayas de l'intérieur, tellement délaissées pendant la guerre.

    Quelques mois avant la proclamation de l'indépendance de l'Algérie, sous la houlette de Krim Belkacem le GPRA demandait l'entrée de l'EMG en Algérie avant le 31 mars 1961 et que  Boukharouba et ses compagnons soient relevés de leurs fonctions et affectés à quelques postes subalternes. La crise était donc ouverte. L'EMG refuse d'obtempérer, remettant sa démission le 15 juillet 1961, et installa lui-même une direction intérimaire, à part, qui entrait en dissidence avec armes et bagages.

    Le 19 mars 1962,une étape hypocrite bannie commence. Un cessez-le-feu a été signé entre le gouvernement français présidé par le général Charles De Gaules et Krim Belkacem, chef de la délégation Algérienne aux sinistres accords d'Évian qui conduisaient, le 3 juillet 1962, à un référendum populaire se prononçant massivement pour l'indépendance de l'Algérie.A noter dans ce sens que les habitants de Tindouf refusèrent de participer clairement à ce référendum, «étant purement et simplement des Marocains».

    Le transfert des responsabilités de l'État français à l'exécutif provisoire s'opère après le 19 mars dans une situation chaotique, marquée par la tentative de sabotage des accords par l'OAS-, (Organisation Française de l'Armée Secrète) et l'interprétation que le FLN en avait, se préparant à prendre le pouvoir dans une désunion croissante, les rivalités de tendances, de clans, de personne se renforçant du fait de la libération des 5 membres du GPRA emprisonnés en France.Boukharouba qui disposait de l'«armée des frontières» qui venait de Tunisie et du Maroc refusa de reconnaître toute légitimité du GPRA et ses accords d'Évian. La signature des accords d'Évian par le GPRA a été vivement critiquée par l'EMG parce qu'ils visaient, selon une fausse conviction, à établir en Algérie un système néocolonial après l'indépendance.

    La crise devenait inévitable entre les représentants du GPRA et le courant radical du «clan d'Oujda», intransigeant et puissamment armé. Les antagonismes deviendraient, de plus en plus, des conflits de sujets de l'orientation générale de la révolution algérienne et sur les options de l'avenir : conservatrices ou, contraire socialistes.Entre les politiques eux-mêmes, la dissension s'était d'ailleurs déclarée : alliés à la majorité du GPRA restée fidèle à son président Ben youcef Ben khedda, Mohamed Boudiaf et Krim Belkacem entraient en lutte contre Ben Bella, qui s'est retranché à Tlemcen avec Boukharouba. Ce grand règlement de comptes de la guerre, Boukharouba et ses compagnons l'ont arbitré en faveur de Ben Bella, qui leur paraît le plus attaché aux options socialistes qu'ils ont choisies.

    Conquête du pouvoir..À l'exception du colonel Boussouf qui au cours du mois d'aout 1962 était écarté par Boukharouba, ce dernier avait conclu un pacte avec Ben Bella ce qui lui permettait de franchir en été 1962 la frontière Marocaine avec son armée de frontières et qui n'avait jamais utilisé son matériel lourd contre les Français, il alla cette-fois, l'employer contre ses frères Algériens de l'intérieur en affrontant les troupes des maquisards qui voulaient le stopper, mais il ouvrait, dans le sang, la route d'Alger avec plus de mille morts.

    Le peuple d'Alger descendait dans la rue pour exiger la paix au cri de : « Sebaâ Snine..BarakaFerhat Abbas, l'ex-président du GPRA écrira plus tard : «Semant des cadavres sur sa route, Boumédiàne faisait la conquête de l'Algérie, et c'était sa seule guerre qu'il fit.». S’appuyant sur l'étouffement de l'armée des frontières venant du Maroc et de Tunisie, il entra Alger le 9 septembre 1962, entraînant une intensification des tractations politiques pour renverser les alliances à son profit choisissant certes des responsables amis de son genre.

    Et c'est le «clan d'Oujda» qu'émanerait le pouvoir en Algérie. Sa nature était clairement politico-militaire même si, sous l'effet de la pression de la rue, un semblant de consensus politique a été réalisé par l'intégration de quelques opposants, comme les deux ex-présidents du GPRA : Ferhat Abbas et Ben Youssef Ben Khadda. Sur le fond, la victoire de Ben Bella et de l'armée des frontières tranchait définitivement la question de la primauté du militaire sur le civil en Algérie.

    Il ne me reste enfin qu'à clarifier une opaque mal interprétée par les médias Algeriens et qui leur échappe forcément. Le mot «Makhzen» que les plumes de haine croyaient " humiliant" n'est absolument pas un grenier. Il est au contraire la force d'autorité qui fait honneur à nous tous et la grandeur Marocaine, imbattable, ressemblant à la forte crue, redressant les irrégularités humaines et qui stabilise, le pays par les règles d'autorité , faisant peur, bien sûr, à toutes adversités ennemies, surtout aux Algériens. Bonne lecture.

                                                              Cordialement,Chihab25 

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                                                                                  1-Bouteflika. 2-Boukharouba. 3-Ali Kafi. 4-Boussouf.