00.-L''attaque de l'avion royal BOENG 747(16.8.72)
-L''attaque de l'avion royal BOENG 747(16.8.72) |
||
|
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
LES MOUVEMENTS SANGLANTS DE 1973 MENES PAR LES ELEMENTS EXTREMISTES DE LA GAUCHE MAROCAINE AVEC LA COMPLICITE DE LEURS PARRAINS : L'ALGERIE ETLA LYBIE. "(( L'AVANT DERNIER ("JEU AU FEU ") DU POUVOIR ALGECHIEN,ET CELUI DE KADDAFI CONTRE LE REGIME ROYAL MAROCAIN QUI, SURVIT ENCORE,ET POUR TOUJOURS, HAUT ET FORT DANS UN MAROC MULTIPLE,JOUISSANT DE LA GRANDEUR,,GRACE AU SOUTIEN ET ATTACHEMENT INDEFECTIBLES DES MAROCAINS AU TRONE ALAOUIT, ET AU COMMANDEUR DES CROYANTS. ))"" اخلاصا للثلاثي المقدس شعار المملكة الذي يدمع عيون خصوم البلاد؛ الله الوطن الملك " Après l'échec des deux putschs militaires de 1971 et 1972 et la sauvegarde du régime marocain de l'imbattable HASSAN II ,les algéchiens se sentaient trahis par le hasard qui les a encaissé des défaites successives dans leur attitude haineuse contre le Maroc ,les UNFPISTES eux,errants entre Alger et Tripoli-west qui traversent une période d'attente dégoûtante,et infructueuse, décidaient en fin compte,de passer à une autre action pour se libérer, une fois pour toutes de leur situation incertaine,et de jouer leur dernière carte contre leur pays,en soutenant la thèse "" ça passe ou ça casse "".après avoir suffisamment préparé -selon leur fausse conviction- l'opinion publique nationale, à accepter d'autre frappe,cette fois victorieuse, éliminant ainsi la monarchie marocaine ,croyant à l'efficacité et à l'influence de l'émission anti-nationale,qu'ils émettaient respectivement sur les ondes de la radiodiffusion algérienne d'Oran,et libyenne de tripoli.,sous le titre de " مغرب الشعوب " dont les frais de production fuent supportés par le fournisseur généreux libyen, et la réalisation de Mohamed Basri ,alias fkih Basri,porteur de passeports Irakien,algérien,libyen,lui permettant de circuler librement,dans tous les sens, pour bien superviser et exécuter, ce qu'on lui dicte ,contre la monarchie marocaine de son pays ! une dure monarchie, qui dérange,vue par le mauvais oeil de ces pays se disant progressistes, et qui croyaient à tort, que HASSAN II était facile à dévorer, comme c'était le cas de DRISS Snoussi, le roi bédouin de la libye, écarté facilement par un coup d'état blanc mené par Kaddafi,et téléguidé par le révolutionnaire pharaon, Lbakbachi Jamal Abdenasser.(1/9/1969) Une émission tant attendue tous les soirs par les réveurs Barkawi,et qui a vraiment enregistré ,tout au long du Maroc, une large audition,surtout par ceux qui croyaient au miracle,qui rêvaient avec certitude aveuglante au mirage de changement,et à la disparition pure et simple du régime royal du feu HASSAN II ! Ceux qui durant toute cette campagne médiatique,dont le réalisateur et rédacteur en chef n'était qu'un simple ingénieur nommé Ait Kaddour,n'ont pas manqué d'alimenter régulièrement et avec beaucoup d'assiduité cette émission en informations mensongères fourbues, sur la complicité quotidienne de certains fonctionnaires du pouvoir public, et sur le comportement des forces de l'ordre, face aux militants unfpistes en cavale dans le pays. Pour y arriver,les algéchiens et les unfpistes ,ont réussi à rallier à leur coté le nouveau fou-tiers mondiste Kaddafi pour en profiter de sa poussée infantile, de son ignorance politique و سداجته البينة tapant sur le cordon qui capte sa cervelle d'un nouveau venu au pouvoir, qui veut frivolement changer le monde, un jeune colonel agité en soi-même,et l'utiliser comme -fer de lance- pour mener un autre coup au corps marocain,déjà criblé de balles.étant donné que la volonté de ce militaire révolutionnair anti-impérialisme,et à tendance anti-monarques , carractères qui planent en leur début dans son esprit jeune de montagnard,..! ,et que le pétro-dinar, en n'en manque ,ni à Alger ni à tripoli. Une décision tri-partite est prise pour agir cette fois-ci sur terrain,et dès le début de l'année 1973 le Maroc qui traverse encore une période de choc,issue des deux coups d'état militaires avortés, ayant laissé des retombées psychologiques néfastes dans tout le pays.Un pays épuisé,qui se réveille une fois de plus,en face d'un autre cauchemar marqué par des actions armées dirigées contre des points névralgiques de l'état, visés dans certaines villes et campagnes. par les trois -soit-disant- militants et le fkih. Au début du mois de mars 1973(Le 3 mars,jour de la fête du trône), des militants-opposants de l'UNFP traversent la frontière algéro-marocaine au niveau de la ville de FIGUIG, via KSAR ZENAGA, fief des UNFPISTES (?), et rejoignent l'Atlas,passant par la province de Ksar Es Souk, pour mener une action armée d'envergure contre le régime marocain. Ils seront encerclés ce 3 mars 1973 par les forces de l'ordre, de police,de gendarmerie royale,des forces auxiliaires, et de contingents d'élite des F.A.R.(Forces Armées Royales),à Goulmima, et à Aghbalou n'Kerdouss où Mr.le Gouverneur de la province de Ksar Es Souk ( M'hamed Kifani) a transféré et implanté son bureau pour diriger de prés l'opération " chasse à l'homme", aussi à Aguelmouss et à Moulay Bouaaza dans les environs de Khénifra,dépendant administrativement de la province de Meknes. Plusieurs d'entre eux dont Mahmoud Bennouna, Assekour Mohamed, Brahim Tizniti vont périr. D'autres militants risqueront leur vie en tentant de rejoindre l'Algérie.Le nommé LOUZI haddou élément instigateur ,originaire de Goulmima a réussi avec la complicité du nommé Mohamed Benhida de Talsint, à s'échapper par la petite porte du village de Ain chouatter(Figuig) Suite à ces évènements un grand nombre des Ittihadiyne seront arrêtés et huit d'entre eux, condamnés à mort, furent exécutés le 1er novembre 1973, jour de la fête du A3id Lakbir(jour de sacrifice du mouton). Il s'agit de : Omar Dahkoun, Abdellah Ben Mohamed, Aît Lahcen, Barou M'Barek, Bouchakouk Mohamed, Hassan El Idrissi, Moha Nait Berri, Taghjite Lahcen.Les tombes de Mohamed Benouna et Moulay Slimane Alaoui ont été découvertes dans un cimetière au quartier El Massira( éx-Hay agunane-Lahdeb) à Errachidia dans le Tafilalet, au sud-est du royaume. Un travail qui a permis la découverte des tombes de certaines victimes des mouvements sociaux des années 1965 menés par les chars du Général DRISS Ben Omar, alors Gouverneur de Casablanca, de 1981, 1984 et 1990 supervisés par DRISS Basri,ministre de l'intérieur. La localisation des tombes de Mohamed Bennouna et Slimane Alaoui servira à lever le voile sur une partie de l'histoire récente du Maroc encore méconnue et qui soulève bien des interrogations. Malgré tous les coups douloureux qu'a encaissé le régime marocain durant trois années successives,le Maroc se lève haut et fort,sain et sauf sous l'égide éclairée de son souverain,et continu à bâtir son fief comme si c'est rien passé,et badigeonner sa monarchie constitutionnelle,et veiller aussi sur sa pépinière d'institutions et de démocratie. Dans ce contexte,Le royaume du Maroc reste toujours une terre clémente et miséricordieuse,une terre de pardon et de réconciliation pour tous les sujets de Sa Majesté le roi. Considérant que " ان الوطن غفور رحيم " tous ceux qui ont porté les armes,d'une façon ou d'une autre, contre leur pays le Maroc,ont bénéficie de grâces royales (de S.M.feu HASSAN II ,que Dieu ait son âme, et de S.M.Le roi MOHAMED VI que Dieu le glorifie) et des pardons de notre patrie généreuse.., et ont regagné successivement le pays -têtes basses,et sans condition aucune, pour vivre dans l'ambiance de la grande marge de liberté et de démocratie qui prévaut au Maroc ..Ils occupent actuellement dans cette nouvelle ère-Mohamadia, des grands postes dans les sillages de l'Etat, et sussent tranquillement le biberon, c'est du moins qu'on puisse faire pour eux,après avoir été passés par ( سوق الكلام Instance d'Equité et de Réconciliation ) de DRISS Benzakri et de AHMED Harzni...(?). instance qui organisait librement en première, des auditions publiques à Figuig,Errachidia,et à Khénifra,pour revivre par les récits,leurs expériences durant, ce qu'ils appelaient ouvertement " les années de plomb ". C'est la qualité grandiose de notre MAROC. Une option singulière, qui n'existe pas ailleurs,et que les algéchiens n'ont pas pu en faire copier et coller,malgré les agissements frivoles, et les tentatives malencontreuses,échoués jusque-là d'un certain nain dit BOUTEFLIKA,qui annonce,sans honte, devant une assistance sélectionnée,et à travers les ondes de la radio et de la télévision Algériennes, le càs de "Si abdallah avec la vigne et le chien du colon français" !(Pour en savoir plus sur cette annonce:demandez à notre confrère.NOUNOURSS,un marocain qui vit à ISTUNBUL en Turquie,administrateur à la room: DIFA3 A3N MOKADDASSAT AL WATANE en paltalk, de vous faire entendre l'intégralité de l'enregistrement de cette plaisenterie d'un chef d'état -يا حسرتاه- ) pour en juger la grand différence qui le sépare des vrais chefs d'état dignes de ce nom.(c'est l'éducation d'un clochard à part entière) Pour cette anecdote ,et fort probable pour d'autres, personne en l'Algérie,ne veut entendre parler de sa plaisanterie, et de son " Zabour" mort-né, intitulé " الوئام المدني "..? surtout par les familles des victimes, et des disparus de ce qu'on appele en algérie, la décennie noire !!. Je termine par dire aux Algéchiens ,et aux BOUTAFLIKAT qui suiveront en la qualité de futurs locataires du palais d'El Moradia ,en particulier que : (IMITER LA MARCHE DU CORBEAU,SERAIT BEL ET BIEN DE VOTRE STYLE, ET DE VOS INGREDIENTS ?? MAIS MARCHER AUX PAS DE GALA DES ROIS ,ET D'UN JEUNE MONARQUE SURTOUT.? C'EST PAS FACILE A IMITER,ET SI L'INSISTANCE PERSISTE ? VOUS NE FAITES QUE GALOPPER VOTRE MULE DANS LA BOUE.?CAR CONTINUER A SEMER LA TERREUR CHEZ LE VOISIN,C'EST RECOLTER, SUBSTANTIELLEMENT EN CONTRE PARTIE, UNE TEMPETE TOURBIANTE CHEZ SOI.! ET C'EST VOTRE SORT PERMANENT QU' ON EST ENTRAIN DE VOIR QUOTIDIENNEMENT CHEZ VOUS SUR LE PLAN SECURITAIRE (L'INSECURITE TOTALE DES PERSONNES ET DES BIENS),ET QUI DURERA POUR TOUJOURS INCHA ALLAH !! ( ان الله يمهل ولا يهمل !) Avant de conclure cette note,je dois signaler d'autre part, aux visiteurs internautes, que les événements de mars 1973 qu'on vient de développer ci-dessus, en étaient la seule cause, qui a conduit la haute autorité du pays à la refonte réctificative,ou plutot à la révision positive du découpagne administratif du royaume, par la création dans les zones contaminées par ce fléau destabilisateur,de nouvelles approches administratives, pour un encadrement sécuritaire et administratif de proximité.il s'agit de nouvelles provinces à Figuig,à Missour,et à Khénifra. Cette création qui a vu le jour depuis le 14 Janvier 1974, était nécéssaire,car ces trois nouvelles administrations territoriales,dépendaient respectivement auparavant, des provinces mères d'Oujda,Fes,et Meknes.dont la situatioin lointaine des sièges provinciaux,et des résidences des gouverneurs, rendait la rigueur de controle, pas assez éfficace,si on ne dit pas inéxistante du tout. Et le résultat néfaste, comme en l'on voyait enregistré, était maleureusement, l'infiltration des armes et de faux billets entachés par les sals pétro-dinars algériens et libyens. Cordialement,Chihab-25 ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
في الصورة عدد من المشاركين في الأحداث كعبد الله المالكي، إبراهيم أوشلح، البشير الزين قبل 41 سنة بالتمام والكمال غاب السكون عن المغرب وتحوّلت العديد من مناطقه، سواء القروية أو الحضرية، إلى ساحة لمطاردة مجموعة من المقاتلين الراغبين في إسقاط النظام وإقامة جمهورية مغربية. لعلع الرصاص وحلقت الهيلوكبترات وأُعْلِنت حالة استنفار في صفوف القوات العمومية، فلو نجح ما تمّ التخطيط له آنذاك من لدن الجناح الراديكالي للاتحاد الوطني للقوات الشعبية لتغيّرت الكثير من المعالم في مغرب اليوم، ولأخذ الزمن مجرى معاكسا تماما لما يقع حاليا. في مولاي بوعزة بخنيفرة بدأت المواجهات، واستمرت المطادرات لقرابة 6 أشهر حتى إلقاء القبض على آخر المحكومين بالإعدام. السياق لم يكن عاديا، وإنما يتعلق بصراع امتد لسنوات طويلة بين القصر الملكي ومعارضيه، خاصة الجناح الثوري للحزب الاتحادي بقيادة الفقيه البصري، والنتائج لم تكن هي الأخرى عادية، ما دام النصر الذي حققته القوات العمومية، أدى إلى إنهاء العمل المسلح في تاريخ المغرب الحديث، وأصاب في مقتل آخر الثورات المسلحة. هسبريس تعود لثورة منسية انتهت قبل أن تبدأ.. هي لمقاتلين تباينت مساراتهم بين القتل والإعدام والهروب والجلوس على كراسي الدولة.. تلك القصص مؤلمة أراد لها المغرب الرسمي أن تُمحى من الوجود.. سند استذكارنا هو من لقاءات مع بعض المشاركين كعبد الله المالكي وإبراهيم أوشلح، وبعض الباحثين كأحمد ويحمان، وبعض المراجع كـ"الثورة الموءودة" لمحمد لومة و"أبطال بلا مجد" للمهدي بنونة، زيادة على مصادر أخرى قدمت لنا الكثير من المعلومات المفيدة. لا ثورة دون سياق للثورة شروط ولو كانت فاشلة، لذلك يمكن أن يعاد سياق هذه الأحداث إلى سنوات الخمسينيات، وبالضبط إلى حركة المقاومة المسلحة وجيش التحرير اللذان قاتلا من أجل استقلال المغرب ومنهما تكوّن عدد من المشاركين في هذه الثورة. إنهاء الدولة لهما بعد الاستقلال، دون تحرير بقية الأراضي المحتلة، والتشنج السياسي الواقع بين الأحزاب الوطنية والحسن الثاني، ثم الاعتقالات التي همّت بعض قياديي هذه الحركة وهذا الجيش جعلت عددا منهم يختار الرحيل نحو خارج البلاد، عاقدا العزم على العودة يوما ما وتحرير المغرب ممّا كان يراه مستعمرا جديدا. حزب الاتحاد الوطني للقوات الشعبية كان يعمل في هذه الفترة بمنطق "شِي يْكْوِي وْشِي يْبُخْ"، أي أن هناك أفرادا ينشغلون بالعمل السياسي كعبد الرحيم بوعبيد، وآخرون يخططون للعمل الثوري بقيادة البصري وسعيد بونعيلات وعبد الرحمان اليوسفي، دون نسيان كون المغرب قد عرف قبل 1973 محاكمات انتهت بإصدار أحكام بالإعدام، كمحاكمة مراكش سنة 1971، الشيء الذي زاد من حنق عدد من القيادات داخل التنظيم السري الذي ساعد في إرسال مجموعة من المغاربة إلى معسكرات تدريبية في الشرق العربي، ومن أشهرها مخيم الزبداني بسوريا الذي ضمّ العشرات من المغاربة الراغبين من جهة في القيام بالعمليات الفدائية ضد المصالح الإسرائيلية، ومن جهة أخرى العودة إلى المغرب من أجل التخلص ممّا عرّفوه بالنظام الرجعي. أخطاء في التنسيق أنتجت ثورة معطوبة حسب ما يحكيه عبد الله المالكي، أحد العائدين من أحكام الإعدام، فإن تسلل المقاتلين المغاربة القادمين من الشرق العربي كان في يناير 1973 عبر مدينة فكيك، كانوا حوالي 16 عنصرا تقريبا ركبوا على متن أربع سيارات، كل واحد منهم كان يمتلك رشاش كلاشينكوف مع أربعة خزان للذخيرة، ومن بين هؤلاء كان محمد بنونة وعبد الله المالكي والبشير الزين وسليمان العلوي وآخرون. سبب الدخول قد يكون تنسيقا ميدانيا بين قادة التنظيم في الجزائر، ومنهم الفقيه البصري ومحمد بنيحيى ومحمد التوزاني، حسب ما تشير إليه عدد من المصادر، إلا أن محمد لومة، الباحث في الجماعات المسلحة، يضيف سببا آخر هو الضغط الكبير الذي مارسته السلطات الجزائرية على المقاتلين المغاربة من أجل الخروج من أراضيها، مشيرا إلى أن الجزائر كانت تريد آنذاك التعاون مع المغرب أمنيا، وذلك من خلال التنسيق ما بين الكولونيل المغربي أحمد الدليمي ومدير الأمن العسكري الجزائري قصدي مرباح. حجم المقاتلين لم يتوقف فقط على القادمين من الجزائر، بل كذلك على عدد من العناصر المحلية، كعائلة أمزيان وموحا أولحاج بخنفيرة، ليتم الاتفاق على التقسيم إلى أربع مجموعات: الخاصة بخنيفرة يتزعمها إبراهيم التيزنيتي، والخاصة بتنغير يقودها المقاوم سيدي حمو عبد العليم، والتي بكلميمة بقيادة محمد بنونة، وفكيك بزعامة محمد ساعة، وستعمل على التنسيق مع خلايا أخرى موجودة في المدن كالدار البيضاء والرباط ووجدة وآسفي. وعكس ما يعتقده الكثيرون، فالهجمات لم تبدأ خلال شهر مارس وإنما في فبراير 1973، عندما هاجمت خلية وجدة حارس أمن في 2 فبراير، ثم قتلت حارسا آخر في الخامس منه، لتأتي بداية شهر مارس وتعرف وضع قنبلة تحت خشبة مسرح محمد الخامس بالرباط، وقنبلة أخرى في "دار أمريكا" بالدار البيضاء تمهيدا لانفجارهما في عيد العرش الذي يوافق الثالث من مارس، ولم يتم ذلك لضعف شحنة التفجير، إلا أن هذه الأحداث لم تكن لتجعل الخلايا المسلحة في الأطلس والصحراء الشرقية تباشر هجومها لولا تسرع خلية خنيفرة، لأن الأوامر الميدانية كانت متمثلة في انتظار التعليمات من القيادة المستقرة بالجزائر، والتركيز على تعبئة الساكنة. حسب محمد لومة، فإن المقاتليْن محمد أومدة وأمهروق أمزيان هما من كان يصران على بدء الهجوم، مشيرا إلى أن قائدهم الميداني التيزنيتي أرسل مقاتلا إلى كليميمة للتشاور مع قائدها الميداني، إلا أنه عاد بجواب مشوش لا يعكس رفض القائد بنونة للهجوم، كما أن المهدي بنونة يتحدث في كتابه بأن جواب سيدي حمو عبد العليم من تنغير، كان كذلك رفض الهجوم. لذلك قرر التيزنيتي ورفاقه بدء الهجوم معتقدين أن بقية الخلايا سترافقهم، لتكون ليلة الثاني من مارس، بداية الأحداث المؤلمة. من خنيفرة إلى مولاي بوعزة، الهدف مهاجمة ملحقة للقوات المساعدة، كانت الأمور لتسير في كثير من السرية لولا إجهاز المقاتل أيت عمي لحسن على الحارس. بعد دقائق من البحث تعود المجموعة المقاتلة من حيث أتت دون أي غنيمة، بعدما لم تجد أية أسلحة. عنما وصلت الأخبار إلى بنونة بأملاكو نواحي كلميمة، تأكد أن الخلايا فقدت أهم عنصر في حربها، وهو المفاجأة، وبالتالي قسم وحداته إلى قسمين، أرسل واحدا منها إلى إملشيل (منهم البشير الزين ومحمد بلقاضي)، بينما اختار أن يُبقي الثاني الذي يترأسه في أملاكو داخل منزل ل"مقدم" متعاون معهم هو عدي شان، كما أرسل في نفس الوقت عنصرين من أجل جلب بعض الأسلحة المخبأة، ومن بين هاذين العنصرين، كان يتواجد "بيّاع" اسمه حدو أومهرير قرر أن يخبر قائد المنطقة بوجود رجال مسلحين يبتغون الثورة. هزيمة المقاتلين أمام القوات العمومية أُعلنت حالة من الاستنفار في مختلف المناطق الأربع حتى في تنغير وفكيك التي انتشرت فيها القوات العمومية بشكل مكثف. وفي مشهد درامي مؤثر، القوات العمومية تهجم على منزل عدي شان بأملاكو، في الداخل لم يكن سوى بنونة وزميليه فريكس وسليمان بعد إلقاء القبض على صاحب المنزل، المعركة الدامية تستمر لساعات، استبسل فيها المقاتلون، غير أن وصول تعزيزات جديدة خاصة من هيلوكبتر حاصرت المكان، عجّل بمقتل بنونة وسليمان، بينما تم إلقاء القبض على فريكس المُصاب. بقية القصة غاية في التراجيديا لأصحاب الثورة، فبالنسبة لخلية تنغير تم قتل وتوقيف عدد من المقاتلين، أولا قُتِل الحسين أيت زايد وعدد من رفاقه، وبعد أسبوع تم إلقاء القبض على أخيه عمر، وفي شهر أبريل تم إلقاء القبض على دحمان سعيد موحا نايت بري في قرية 'تيكلفت" بأزيلال بعدما قام شيخ القبيلة بعمل مقلب لهما، محمد بوشاكوك ولحسن التغجيجتي أعتقلا في منطقة تونفيت، عبد الله المالكي يصمد حتى شهر شتنبر الذي اعتقل فيه ببني ملال. في خنفيرة، أول من ألقي عليه القبض هو موحا أولحاج، صهر الملك الحسن الثاني، الذي نال تعذيبا خطيرا أمام أنظار أسرته، التزينني ورفاقه الهاربين قاوموا ببسالة واستمر هروبهم إلى غاية السادس من ماي، حيث مات أولاً محمد أسكور في أجدير الذي دافع ببسالة عن رفاقه وسمح لهم بالهروب قبل يفرغ رشاشه من الرصاص، ليتناول حبة من السم عجّلت بنهايته. وفي الثامن من مارس، وبالضبط في مدينة ميسور، يتنازل التيزنيتي ومحمد بن الحسين نفس الحبة بعدما وقعا في حصار من القوات العمومية، تمّ نقلهما على وجه السرعة إلى مستشفى قريب من أجل إنقاذهما، فلم ينجُ سوى بن الحسين بعدما قاموا بغسيل لمعدته من آثار السم. وفي أواخر الشهر، أيت عمي لحسن وامبارك برو، يُعتقلان في تالسينت على بعد 40 كيلومترا من الحدود الجزائرية. في الدار البيضاء، تم إلقاء القبض على عمر دهكون في ال22 من مارس، وفي تلك الأيام، يتم اعتقال 13 محاميا من المنتسبين إلى الحزب الاتحادي، من بينهم عمر بنجلون، توفيق الإدريسي، ومحمد اليازغي. حاول بعض القياديين إنقاذ الثورة خلال التاسع من مارس، إذ إن مصطفى الجدايني، قائد خلية وجدة توصل بحزمة من الأسلحة، إلا أن الخيانة لعبت دورها وتم إلقاء القبض على عدد من أعضاء التنظيم بمختلف المدن المغربية، وفي وجدة خلال ال20 من مارس، انفجرت أربع قنابل جديدة ضد بنايات إدارية، وبعدها بيومين يقع انفجاران في الناظور، غير أن هذه التفجيرات الجديدة، لم تكن سوى إعلانا عن اليأس وعن الهزيمة. الهاربون إلى الجزائر الأمر الذي أعطاه بنونة لأربع من رفاقه بالتوجه إلى إملشيل، كان سببا في إنقاذ اثنين منهم وهما البشير الزين ومحمد بلقاضي، فبعد مسار طويل من الهرب المتواصل، يستطيعان الوصول إلى الجزائر ولا زالا على قيد الحياة لحد الآن. كما استطاع أحد المقاتلين من كلميمة، وهو مرزوق، أن يهرب باتباع طريقة غاية في الغرابة، فقد عاش لمدة 14 سنة في قبو دون علم أحد باسثتناء زوجته، وقد اعتقد الجميع أنه مات أو هرب إلى الجزائر، إلى أن خرج من مخبئه سنة 1987. من خلية تنغير، استطاع سيدي حمو عبد العليم ومحمد نايت الهاشمي الهرب بعد أن تعذر الاشتباه فيهما نظرا لكبرهما في السن ولانتحالها مجموعة من الصفات 'تاجرا عطارة'، ليلحقا بحدو اللوزي الذي هرب هو الآخر بطريقته الخاصة. أما من خلية خنيفرة، فقد كُتب الهرب لأربعة عناصر بقيادة محمد أومدة، مع العلم أن النجاة كانت لتكتب لعدد آخر من مقاتلي خنيفرة، لولا التعذيب الذي لحق بأسرهم، وهو ما أجبرهم على العودة، وكمثال على ذلك أمهروق أمزيان الذي قرر تسليم نفسه بعدما علم بمقدار التعذيب الذي لحق أسرته. نهاية زمن المقاتلين ستعرف محكمة القنيطرة في الـ26 من يونيو سنة 1973 محاكمة 149 مشاركا في هذه الأحداث وذلك من خلال ما يُعْرف ب"محاكمة عمر دهكون ومن معه"، لم تكن تلك المحاكمة عادية أبداً، لأن المعتقلين تحدثوا عن وسائل غريبة للتعذيب من أجل انتزاع اعترافاتهم على يد عدد من رجال السلطة كالكولونيل ختوش بكلميمة، أرزاز بخنيفرة، الكوميسير الحمياني بالرباط، والكوميسير قدور اليوسفي في الدار البيضاء وغيرهم. وحسب ما حكاه مصدر لهسبريس، فإن أحد المقاتلين المصابين الذين سقطوا في يد القوات العمومية بخنفيرة، تمّ جره من رجله المصابة شبه المقطوعة، ولم تنفع صرخات استجدائه في بث القليل من الشفقة في قلوب من كانوا يجرونه. طالب وكيل الملك من كل متهم أن يقدم رأيه في المؤسسة الملكية، فقام عدد من المتابعين الاتحاديين بتأكيد ولائهم للملك قصد نيل عقوبة مخففة، كما حاول محامو المعتقلين، الدفاع عنهم بالحديث عن أن الأسلحة كانت لغرض التدريب من أجل السفر إلى فلسطين، إلا أن سعيد أوخيا، أحد المقاتلين، وعندما حان موعد شهادته، ابتسم بشكل واضح وقال:" الأسلحة كانت لغرض تحرير بلدي من الاستبداد، ولو تبقّت طلقة واحدة في رشاشي، لمّا وجدتموني هنا بينكم". بعد تسعة أسابيع على انطلاق أشغال المحاكمة، نطقت المحكمة بأحكام الإعدام في حق 16 متهما، والمؤبد في حق 16 آخرا، بينما نال أربعة ثلاثين سنة سجنا نافذا، خمس وعشرون سنة لاثنين، عشرون سنة ل28 واحدا، عشر سنوات لخمسة، خمس سنوات لثمانية، سنتين لمتهم واحد، سنة موقوفة التنفيذ لثمانية، والبقية نالوا البراءة. نُفذ الإعدام صبيحة يونيو من نفس السنة، واعتقد أحد المعتقلين وهو محمد المهتدي أن توريطه لآخرين سيمكّن من إنقاذه من حكم الإعدام الذي صدر بحقه، إلا أن السلطة أخذت ما أرادت منه من اعترافات، وأعدمته هو الآخر لتتحقق نبوءة بنجلون عندما قال له إنهم سيعدمونه سواء تعاون معهم أم لم يتعاون. أما بقية المعتقلين، فقد تم الإفراج عنهم سنة 1980 بعفو ملكي. ثورة قتلها المخزن ودفنها بعض صناعها في وصية تلخص الكثير من الأوضاع، قال عمر دهكون للراحل عمر الخطابي في السجن:" عندما تخرج من هنا، كن شاهدا على ما وقع، فمسؤولينا وقياديينا سيتحولون من الاعتقال إلى الوزارات..وعلى الرفاق أن يفهموا أن العدو موجود داخلنا". ما قاله دهكون تحقق بعد ذلك، فعدد من الوجوه الاتحادية المشاركة في الأحداث جلست فوق كراسي الوزارات، وانتقل الكثير منهم من العمل الثوري إلى العمل داخل مناصب الدولة، بل أن منهم من أنكر فيما بعد أي علاقة له بالاحداث، ومنهم من تنكر لرفاقه الراحلين بشكل تام. انتهت أحداث 3 مارس، وانطفأ لهيب العمل المسلح الاشتراكي بالمغرب، ومن نتائج هذه الثورة المجهضة، أن قرر الاتحاد الوطني للقوات الشعبية القطع نهائيا مع العمل المسلح خاصة بعد تفجر الخلافات بين قيادات التنظيم الثوري في أرض المهجر، فتم تشكيل حزب جديد غير كلمة "الوطني" ب"الاشتراكي"، وحوّل أسلوبه من مواجهة النظام، إلى متحالف معه بكثير من المبررات، من بينها الإجماع على قضية الصحراء، كما أن هذه الأحداث ساهمت في الحد من جبروت الدولة للعودة إلى نظام المؤسسات اعتبارا من 1977. انتهت القصة إذن، وانتهى معها مسار مقاتلين قد لا يعلم بهم الكثيرون، بعدما تمّ تغييبهم قسرا من كتب التاريخ الرسمي، من تبقّى منهم حاولت الدولة أن تتصالح معهم بإنشاء هيئة الإنصاف والمصالحة، لكن الجرح الكامن في أعماق عدد ممّن التقت هسبريس بهم، لم يندمل بعد..جُرح سنوات من الهروب ومن الاعتقال ومن التعذيب..جُرح أصدقاء لهم رحلوا برصاص السلطة..جُرح ثورة موءودة قتلها المخزن..ودفنها واقع سياسي غاية في الرداءة.
هذه الأخطاء حكمت على ثورة مارس 1973 بالفشل
خَبِر محمد لومة الكثير من المنعرجات العسكرية، فقد تخلّى عن مهنته كأستاذ للصف الابتدائي وانتقل إلى سوريا حيث تدرب في معسكر الصاعقة نهاية سنوات الستينيات من القرن الماضي، قبل أن يلج الكلية الحربية السورية ويتخرج منها سنة 1971، ثم يشارك في عدة عمليات فدائية ضد الكيان الإسرائيلي، فينتهي مساره العسكري في يوغوسلافيا التي دخلها كلاجئ سياسي، ليكون على موعد مع العودة إلى المغرب سنة 1976، ويقطع مع ماضيه باشتغاله كإطار في وزارة الشباب والرياضة. ولأن أحداث مارس 1973 كانت قريبة منه بما أنه تدرب في سوريا مع الكثير من المشاركين فيها، بل إنه كان ليتواجد معهم في المغرب لولا خلافه العميق مع الفقيه البصري الذي جعله يفضل في المشرق العربي، لذلك فقد ركز لومة في الكثير من أبحاثه، على استنطاق هذه الحركة، وتبيان معالم ضعفها التي عجّلت بنهايتها. في لقاء مع هسبريس، عددّ لومة أسباب فشل هذه الثورة، وذلك بداية بالسقف الثوري، فقيادتها لم تعد قادرة على المواكبة بعد نهاية الستينيات، خاصة وأن الدولة المغربية طوّرت من أساليبها وصارت لها شراكات أمنية قوية مع دول أخرى، زيادة على أنه في الوقت الذي كان فيه الكثير من الشباب المتدرب في المعسكرات السورية يريد القيام بالثورة، كانت القيادات الاتحادية بمن فيها "الراديكالية" تناور فقط، معتبرة أن النظام قد يتراجع عن مواقفه ويتصالح معها، ومن الأدلة على ذلك حسب قوله، أن القنابل التي تمّ زرعها في الرباط والدار البيضاء، لم تنفجر بشكل متعمد، أي أنها كانت محاولة لإخافة الدولة دون الوصول إلى التنفيذ. ويزيد لومة أن المجموعات المسلحة التي تسلّلت من الجزائر، توزعت على نقاط جد متباعدة (فكيك، خنيفرة، كلميمة، تنغير)، الأمر الذي صعّب من عملية التواصل بينها، إضافة إلى غياب القيادة الحقيقية داخل المغرب، بما أن غالبية زعماء التنظيم الثوري كانوا في خارج أرض الوطن خلال تلك السنوات. غير أن الخطأ القاتل، هو هجوم خلية خنيفرة على مُلحقة القوات المساعدة، فلم يكن هناك أي تنسيق لبداية العمليات المسلحة بما أن الاتفاق كان على توزيع المناشير السرية وتعبئة السكان فقط، يقول لومة، مستطردا أن المقاتلين كانوا عبارة عن خليط غير متجانس، فهناك من تدرب في المشرق العربي لفترة كافية، وهناك من كان من المدنيين الذين لا يملكون أي تجربة قتالية ودون أي تدريب كافٍ. ويضيف لومة أن الراحل محمد بنونة ارتكب عدة أخطاء جسيمة، فعندما قسّم مجموعته إلى قسمين، أرسل القسم الأكثر خبرة بتقنيات الحرب إلى إملشيل مقارنة مع من تبقى معه، كما أن عدد أفراد مجموعته لم يكن كافيا لكثرة المهام الملقاة على عاتقهم، فضلا عن أن منزل المقدم "عدي شان" لم يكن بالمكان الاستراتيجي لوجوده في أسفل الجبال، وبالتالي لا يمكّن من الاستطلاع الجيد، زيادة على ثقته ب"مخبر" أكد له أصحابه أنه مشكوك في أمره في الكثير من المرات. تلك كانت بعض الأخطاء التي حكمت على آخر الثورات المغربية المسلحة بالفشل، زيادة على خطأ استراتيجي آخر تحدث عنه لنا عبد الله المالكي، أحد المشاركين في الأحداث، وهو المبالغة في تقدير الأوضاع، والاعتقاد أن مجرد إطلاق أول رصاصة، ستجعل الشعب ينضم للحركة المسلحة، في حين أن غالبيو المغاربة لم يكونوا آنذاك أبداً على استعداد للمساهمة في عمل مسلح ضد الدولة، وهو ما يؤكده تحالف عدد من القبائل مع قوات المخزن من أجل إلقاء القبض على المسلحين الهاربينعائد من الإعدام ومن جحيم ثورة 1973 الموءُودةلم تستطع السنوات الطويلة التي قضاها بعيداً عن معارك القتل أن تمحو كبريائه، ولم يستطع عمله كموظف في مطبعة جريدة الاتحاد الاشتراكي أن يقتل فيه عزة المحارب الشرس الذي لم يتخلّ عن مبادئه. استقبلنا في شقته البسيطة بحي السالمية 2 بالدار البيضاء بكثير من الترحاب، وقَبِل الحديث عن جزء من الذاكرة المؤلمة كي يفتح صفحات أراد لها البعض أن تندثر من تاريخ المغرب الحديث، حتى ولو كانت استعادته للأحداث عملية مؤلمة تجعله يسترجع وجوهَ رفاقٍ أعدمتهم طلقات الرصاص، وآخرين أعدمتهم المناصب الحكومية. في الذكرى ال41 لاندلاع أحداث 3 مارس 1973، كان لهسبريس لقاء مع عبد الله المالكي، الرجل الذي لم ينجح الموت الذي أرادته له الدولة في خطفه سواء عبر محاولاتها قتله في جبال الأطلس وفيافي الصحراء الشرقية، أو عبر قرارها ليّ حبل المنشقة على رقبته. هو واحد من خزانات ذاكرة الثورة الفاشلة، أو المُجهضة، ممّن عايشوا حسرة واقع دولة تحوّلت إلى الحكم الفردي بعدما ناضلوا من أجل استقلالها وعودة رمزها محمد الخامس من المنفى، وهو واحد من أولئك الذين نذروا حياتهم للتغيير في المغرب حتى ولو كان الثمن: اندلاع ثورة مسلحة تؤدي إلى جمهورية مغربية. من أسرة مقاتلة.. من قبيلة أيت سيدي عبد العالي نواحي تنغير بالصحراء الشرقية، قدم إلى الوجود ذات يوم من سنة 1946، تشرّب النضال من أنفة آبائه وأجداده الذين خاضوا معارك ضد المُستعمر الفرنسي قبل أن ينتصر هذا الأخير المعزز بترسانة عسكرية من الطراز العالي، ورغم هذا التراجع، فقد استمرت عائلته في العمل من أجل استقلال المغرب، حيث صارت مُكوّناً أساسياً من الحركة الوطنية بتلك المنطقة، وعادت مرة أخرى إلى العمل المسلح بعد اندلاع المقاومة المسلحة، فقد ترأس خاله سيدي حمو عبد العليم خلايا تنغير، واعْتقل لثلاث سنوات قبل أن يُطلَق سراحهم مع عودة الملك محمد الخامس من المنفى. غير أن واقع ما بعد الاستقلال لم يتماشَ نهائياً مع تطلعاتهم، يتذكر المالكي ما وقع سنة 1963 إبّان الانتخابات الجماعية:" فاز خالي في دائرته وهو المحسوب على الاتحاد الوطني للقوات الشعبية، إلا أن السلطات اختارت أن تُزوّر النتائج وبالتالي أعطت الرتبة الأولى لمرشح الحركة الشعبية. كان القمع شرساً في تلك السنوات، وتساءلنا كيف حاربنا الاستعمار بضراوة لنفاجئ أن رجاله يشاركون في الحكم، وكيف بادلت الدولة تضحياتنا بالنكران ليكون مصيرنا السجون". توالت الأحداث المؤلمة، المئات يُقتلون في مارس 1965، بنبركة يُغتال في ظروف غامضة، قياديون في جيش التحرير يُحاكمون بالإعدام، إعلان حالة الاستثناء..وأتت الهزيمة العربية في يونيو 1967 على يد إسرائيل لتؤكد أن الوضع في غاية القتامة، وما زاد من حقد المالكي ورفاقه على السلطات المغربية أنها منعتهم من التوجه للعمل الفدائي بفلسطين، لتتبلور لدى المالكي فكرة واحدة: "هذه أنظمة رجعية مستبدة خذلت حتى دورها في حماية الشعوب العربية والمسلمة". ثورة انتهت قبل أن تبدأ شتنبر 1967، يغادر المالكي التراب المغربي كلاجئ سياسي بالجزائر، ثم في السنة الموالية إلى سوريا للتدريب على الأسلحة في معسكر الزبداني. كان مقاتلاً قوياً حسب شهادات أصدقائه، اشْتهر بعمله في فرقة الضفادع المدربة على عمليات عسكرية في المياه، ولمّا اشتد عوده العسكري شارك في مجموعة من العمليات الفدائية ضد الوحدات الإسرائيلية، ولأن قَدر المقاتل هو التضحية في سبيل قضيته العُليا، فقد سافر إلى ليبيا سنة 1972، ومنها إلى الجزائر حيث كان يستعد رفقة رفاقه إلى الدخول للمغرب من أجل مباشرة الثورة المسلحة، قبل أن يأتي القرار بالدخول عبر فكيك شهر يناير 1973، تفرقوا من خلالها إلى أربع مجموعات، واحدة بقيت في فكيك، والثلاث المتبقية اتجهت إلى خنيفرة، كلميمة، تنغير، وذلك في تنسيق مع مجموعات أخرى في وجدة، أكادير، الدار البيضاء، مراكش، آسفي.. من كان يرأس مجموعة تنغير التي انتمى إليها لم يكن سوى سيدي حمو عبد العليم، خاله الذي حارب في جيش التحرير وأجْبِر على الرحيل إلى الجزائر بعد انتخابات 1963، كانوا في انتظار تعليمات من قيادة "التنظيم الثوري" الذي كان من بين من أشرف عليه الفقيه البصري وعبد الرحمن اليوسفي، قبل أن يعلموا أن الهجوم بدأ دون تنسيق مسبق في مولاي بوعزة بخنيفرة، وأن القوات المساعدة ورجال الدرك الملكي ووحدات من الجيش في طريقها لاقتفاء آثر جميع الثوار، فقرر رفاق المالكي الصعود إلى الجبل بغية عدم الزج بقراهم في حمامات دماء. رحلة الهروب من الموت على سطح مضايق تودغا، تم اعتقال ثلاث من رفاقهم بعد اشتباكات دامية مع القوات العمومية، وبعد ذلك تم اعتقال رفيقين لهما كانا قد توجها إلى أزيلال من أجل مهمة هناك، فلم يبقَ من "كوموندو" تنغير سوى أربعة مقاتلين: عبد الله المالكي، خاله سيدي حمو، لحسن التاغجيجتي، ومحمد بوشاكوك. لتبدأ مرحلة طويلة من العذاب والقهر. لم تكن مضايق تودغا تحفل بعدد كبير من الساكنة، لذلك كان لزاماً على المقاتلين النزول إلى القرى القريبة من أجل البحث عن الماء والخبز بعدما هدّهم التعب والجوع، ورغم محاولات القوات العمومية استمالة الساكنة من أجل عدم التعاون مع المقاتلين، إلا أنهم كانوا يساعدونهم بكل ما يملكون، مع استثناء ما يُعرف ب"الحياحة"، وهي مجموعة من القبائل التي قررت التعاون مع رجال المخزن طمعاً في الامتيازات. مع الهروب المستمر للمقاتلين الأربعة، تمكنوا من الوصول إلى تونفيت بجبال الأطلس، هدفهم من هذا الهروب هو اللقاء مع أفراد آخرين محتمل أن يكونوا قد هربوا من بطش القوات العمومية، طول المسافة من تنغير حتى تونفيت أدى إلى استنزاف طاقة المقاتلين خاصة مع تتبعهم من طرف وحدات خاصة من الجيش تعاونت مع "الحياحة". "كنا نقاتل وندافع عن أنفسها في وجه القوات التي تتبعنا، لكننا لم نستطع يوماً توجيه رصاصة واحدة إلى الساكنة المتعاونة معهم، فقد كانت مبادئنا تمنعنا من قتل أي مدني حتى ولو كان غرضه إلقاء القبض علينا" يتذكر المالكي، مسترجعاً كيف أن حتى أفراداً من القوات العمومية، كانوا يترددون كثيراً في مهاجمتهم تعاطفاً معهم ومع قضيتهم. من المعارك التي لا زالت تستعمر ذهن المالكي، ذلك اليوم الذي حاصرتهم فيه حوالي 14 سيارة عسكرية تشمل كل واحدة منها على سبعة أفراد من الجيش، معززين بهيلكوبتر ترصد المكان، ومع ذلك استطاع المقاتلون الأربعة فك الحصار بعدما قهروا بشجاعتهم خصومهم، مستخدمين في ذلك بنادق الكلاشينكوف والقنابل اليدوية ثم خبرتهم مع التضاريس القاسية. إن لم تنتهِ المغامرة بالقتل.. فستنتهي بالوشاية ذات يوم بارد من شهر أبريل، راح المالكي يجوب القرى المحيطة من أجل البحث عن خبز لرفاقه، في طريق عودته، سمع صوت طلقات رصاص، التقى بعبد العليم الذي أخبره أن بوشاكوك والتغجيجتي لم يستطيعا الهرب، سأله هل من الممكن إنقاذها، فأخبره عبد العليم أن الوضع صعب للغاية وأن كل محاولة منهما للاقتراب من تلك المنطقة ستؤدي إلى اعتقالهما.
صورة للمسار الذي قطعه المالكي هروبا من تنغير حتى بني ملالمن تونفيت إلى زاوية أيت إسحاق، ثم زاوية سيدي الشيخ، فبني ملال، هناك توقفت رحلة المالكي وعبد العليم عند بعض أصدقائهم بعد حوالي أربعة أشهر من الهرب المتواصل، لم يستطع المالكي اتقاء اعتقال الدرك الملكي له بسبب عدم امتلاكه البطاقة الوطنية، إلا أنهم أطلقوا سراحه أربعة أيام بعد ذلك بعدما لم يتبيّنوا حقيقته، وخلال شهريْ يوليوز وغشت من تلك السنة، كان المالكي يعمل من أجل اختطاف طائرة ينقذ بها رفاقه من السجن، ونسّق بداية شهر شتنبر مع رجل من الحركة الوطنية للغرض ذاته، إلا أنه لم يكن يعلم أن هذا الرجل ليس سوى مخبر للقوات العمومية، الأمر الذي تسبب في اعتقال المالكي في السابع من شتنبر، في وقت لم يلتقِ فيه مجدداً بخاله عبد العليم الذي استطاع الهرب إلى الجزائر، قبل أن يعود إلى المغرب سنوات التسعينيات، ويرحل عن الوجود سنة 1996. ثورة تأكل أبناءها اقتِيد المالكي إلى درب مولاي الشريف، المعتقل السري السيئ الذكر، حيث نال نصيبه من التعذيب على يد اليوسفي القدوري وزبانيته من أكل الكشف عن كل ما يتعلق بهذا التنظيم السري المسلح، ورغم هذا الاعتقال، فقد كان المالكي محظوظاً لأنه لم يزج به في السجن قبل ذلك، لأنه في شهر يونيو من تلك السنة، بدأت محاكمة عدد من رفاقه في التنظيم، وفي يوم 30 غشت، تم إصدار أحكام الإعدام في حق 15 شخصا متابعا في هذه الأحداث، من بينهم رفيقيه في خلية تينغير ويتعلق الأمر بكل من محمد بوشاكوك ولحسن التاغجيجتي، وهي الأحكام التي تم تنفيذها في نونبر 1973. بعد ثمانية أشهر من التعذيب، تمّ نقل المالكي إلى سجن القنيطرة وذلك في انتظار محاكمته بعدما رفض الإمضاء –ولو تحت التعذيب- على قرار الإعدام دون محاكمة، رغم أنه كان متأكداً أن قرار المحكمة لن يخرج أبداً عن هذه العقوبة، لتأتي سنة 1976، أي بعد ثلاث سنوات من اعتقاله، ويصدر الحكم عن القاضي: إعدام آخر مقاتل في أحداث 1973، في وقت تمّ فيه منح حكم البراءة لستة معتقلين بسبب الأحداث نفسها. يتذكر المالكي:" لم تستطع ابتسامتي أن تفارقني في تلك اللحظات التي أعقبت إصدار القاضي لحكم الإعدام، ممّا حذا بدركي إلى نهري مُحاولاً ثنيي عن الابتسام، فأجبته: نحن الثوار لا نبكي أبداً، ونستقبل الموت بكل فرح. في تلك اللحظات كان أحد المحكومين بالبراءة يبكي حزنا عليّ، فهدأته وقلتُ له إن الأعمار بيد الله". الناجي الوحيد من إعدامات الثورة الموءودة بفضل تنظيم الحسن الثاني للمسيرة الخضراء ومحاولته التقرب من حزب الاتحاد الوطني للقوات الشعبية، كُتبت للمالكي حياة جديدة، فقد انشغلت الدولة كثيراً بالقضية الوطنية وحاولت بناء إجماع مع باقي القوى السياسية مستخدمة في ذلك قرار العفو عن المعتقلين السياسيين تحت إصرار زعامات الحزب الاتحادي، لذلك وبعد أربع سنوات من إصدار حكم الإعدام، وبالضبط في 17 يوليوز، أتَى العفو الملكي عن المالكي. كان المالكي حياً-ميتاً طوال أربع سنوات في سجن القنيطرة، لذلك فقد كان أول ما قال له محمد بركاش المندوب العام لإدارة السجون في لحظة لقائه معه:" هل كنت تدري أنك كنت ميتاً طوال السنوات الأربع الماضية؟" يسترجع المالكي تلك اللحظات:" نادى عليّ الحارس من أجل التوجه معه إلى مكان ما..في طريقنا فتح 11 باباً كانوا يفصلون مكان اعتقالي عن مبنى الإدارة، بعد وصولي عند 'بركاش'، تحدث معي ضابط بالأمازيغية بأن الخير قادم، ليتم إشعاري بنيلي العفو الملكي، فكانت إجابتي: 'الشكر لله'، فقال لي 'بركاش': الشكر لله وكذلك لجلالة الملك الحسن الثاني". تمّ العفو عن حوالي 90 مُعتقلاً بمن فيهم بعض المحكومين بالإعدام في قضايا أخرى، وذلك بمناسبة عيد الشباب. بعد ساعات، كان المالكي خارج السجن، وللمرة الأولى منذ أن دخل إلى المغرب سنة 1973، لم يكن يخشى أن يعتقله أحد، إحساس الحرية أنساه ولو إلى حين فظاعة ما مرّ به من مِحن، والهواء الطلق الذي استنشقه أكد له أنه عاد فعلاً من الموت، لينطلق في اتجاه قريته بتينغير، حيث اسْتُقبل استقبال الأبطال، وعانقته والدته بدموع تغسل وجهها، فرغم ما قيل عن مقتل ولدها، فقد كانت أعماقها تؤكد لها أنه سيعود ذات يوم. ماذا تغيّر بعد العودة من الموت؟ رغم خروجه من السجن وافتتاحه لمحل تجاري صغير، فرجال الدرك كانوا يتتبعون تحركاته على الدوام، فقد كانوا غير متأكدين من انتقال هذا المقاتل إلى تاجر بسيط رغم أنه تزوج وأنجب أبناءً، لذلك لم يجد المالكي بُداً من الانتقال إلى الدار البيضاء وبدء حياة جديدة، حيث اشتغل في البداية كمساعد للحارس العام بثانوية وذلك إلى حدود 1988، التي انتقل فيها إلى مطبعة الجريدة الاتحادية. لم يقطع عبد الله نهائياً مع ماضيه، بل قرر أن يمنح أحد أبنائه اسم واحد من أهم رفاق العمل المسلح ويتعلق الأمر باسم "محمود" الذي كان يطلق على محمد بنونة المقتول في تلك الأحداث، كما قرر الترشح سنة 1992 في الدار البيضاء تحت يافطة الاتحاد الاشتراكي للقوات الشعبية، زيادة على لقاءاته المتكررة مع زملاء الثورة المسلحة ممّن هربوا من ولم يشملهم جحيم الاعتقال. يُقر المالكي أن الكثير من الأمور تغيّرت في مغرب محمد السادس، ويعترف أن حقوق الإنسان لم تَعدْ بنفس الانتهاك السابق، إلا أن ما يحز في قلبه، هو الأسلوب الذي لا زالت الإدارة المغربية تجتره منذ عقود الستينيات، والمشاكل الاجتماعية الكبيرة التي يتخبط فيها المواطنون:"أكيد أن معالم التغيير السياسي واضحة..لكن الأوضاع الاجتماعية لا زالت سيئة، وكثيرا ما أتألم على واقعٍ ناضلنا كثيراً من أجل تغيير ملامحه". نهاية الحديث الذي دام أزيد من أربع ساعات، لم يكن سهلاً أن يخرج المالكي من ذكرياته الأليمة، في غمره حديثه، كانت أجساد رفاقه القتلى تظهر أمامه، وسياط التعذيب تهوى على ظهره، ورصاص الجيش ينطلق وراءه..في حديثه هناك ملامح عزة وأنفة وشموخ رجال لم يقبلوا الموت إلا على شاكلة الأبطال..وفي جسده النحيل، يُختزل وطن من الألم..ومساحات معاركٍ من أجل الكرامة..والكرامة وحدها. IL ETAIT UNE FOIS A SKHIRAT
Le 10 juillet 1971, plus de 1000 invités se rendent au palais royal de Skhirat pour célébrer le 42ème anniversaire de Hassan II. Parmi eux des personnalités de tous bords, politiciens, sécuritaires, hommes d’affaires, artistes, etc. La fête est gâchée par… une tentative de coup d’Etat, fomentée par un militaire de 36 ans, le lieutenant-colonel M’hamed Ababou. Bilan de la journée : plus de 500 morts, 8 tonnes de munitions utilisées, des blessés par centaines, 10 condamnations à mort, plusieurs exécutions sommaires, etc. Et une grosse frayeur pour Hassan II, qui a failli y laisser son trône. je vais m'éffocer pour reconstituer les faits, dans le détail, d’une journée exceptionnelle. 11h20.Le convoi arrive enfin au point de ralliement : la forêt de la Maâmora. Il fait chaud, très chaud, les soldats dégoulinent de sueur. Ababou donne l’ordre de débarquement, c’est l’heure du casse-croûte. Au menu : boîtes de sardines, barres chocolatées et une bonne ration d’amphétamine. "Les hommes reçoivent, comme à chaque départ en longue manœuvre, une dose de benzédrine. C’est le produit qu’utilisaient pendant les guerres, les commandos anglais pour maintenir leurs nerfs en bon état pendant leurs opérations", raconte Claude Clément, dans Oufkir, (1975, éditions Jean Dullis). M’hamed Ababou, accompagné de son frère aîné Mohamed, rassemble les chefs de commandos. "Il nous demanda de nous approcher de lui et de former un demi-cercle, puis il commença son speech d’une voix calme, rassurante, et d’un sang-froid remarquable", écrit Raïss. "Il s’agit d’encercler deux bâtiments à Skhirat, occupés par des éléments subversifs", lance Ababou, d’après plusieurs témoignages. Une version contredite par les PV de l’époque : "Le lieutenant-colonel Ababou M’hamed nous tint les propos suivants : messieurs, vous êtes des officiers jeunes, vous connaissez tous la condition de l’officier dans notre armée. Le haut commandement a décidé de faire un coup d’Etat, déclare notamment Aziz Binebine lors de l’interrogatoire militaire. Nous devons attaquer le palais de Skhirat. Nous devons intervenir à 13 heures. Sa Majesté le roi feu Hassan II reçoit pour son anniversaire plus de mille invités lorsque font irruption deux colonnes de cadets commandés par quelques dizaines d'officiers. Ils tirent sur la foule des invités. Le souverain échappe miraculeusement à la mort Il est hâve, mal rasé, taciturne. Sa casquette Bigeard le distingue à peine des dignitaires qui se bousculent derrière le roi. Le général Mohamed Oufkir n'a pas dormi depuis deux nuits. Mais il est venu. Car les quatre généraux qui reposent ce lundi, parmi vingt cercueils d'officiers alignés face à la mer devant Rabat la blanche, étaient ses camarades. Ils ont péri stupidement l'avant-veille, dans la tuerie du palais d'été de Skhirat, qui a failli coûter à Hassan II son trône et peut-être la vie. Sur le drapeau rouge à l'étoile verte qui recouvre chaque bière, le roi, ému, appose les mains. Voilà longtemps que le souverain ne faisait plus confiance qu'à l'armée: il a perdu là, d'un coup, quatre de ses meilleurs soutiens. Le roi regarde l'exécution à la jumelle :Mais si le général Oufkir a veillé si tard, c'est qu'il a lui-même interrogé, toute la nuit, les officiers du putsch. Parmi eux, quatre autres généraux. Il les verra fusiller le lendemain, dans les dunes d'un champ de tir précité, tandis que le roi, d'une terrasse, observera leur agonie à la jumelle. Ceux-là aussi étaient des camarades d'Oufkir. Ils étaient sortis des mêmes écoles. Ils avaient servi, parfois ensemble, dans les mêmes unités françaises. Mais le général Oufkir ne montrera aucune émotion, même quand les pelotons s'entendront ordonner de cracher sur les cadavres. Epuration :Et, soudain, tout le Maroc a peur. Peur de ce connétable au profil d'aigle, dont la puissance paraît s'enfler à mesure qu'il fait le vide. Il est depuis onze ans grand maître de la police, depuis sept ans ministre de l'Intérieur. Il a muselé les politiciens, décapité la gauche et brisé les émeutes. Et voilà qu'au soir du putsch de Skhirat, le roi, d'un mot, lui donne pleins pouvoirs pour épurer la seule véritable force de droite: l'armée. Du putsch à la répression, celle-ci a perdu, en trois jours, 9 généraux sur 14. L'inquiétude s'installe dans chaque caserne. Livrée à Oufkir au moins pour un temps, l'armée, comme tout le pays, peut se demander quels secrets terribles cachent ses lunettes noires. «Oufkir, dit-on, garde à 51 ans les nerfs les plus solides du Maroc.» Cet algérien d'origine dont la famille était éparpllée entre son patelin "Ain Chaier" Bouanane et Boudenib dans la province de Ksar Es Souk (Errachidia actuelle), au seigneurial mépris pour la racaille des villes, est homme de ruse subtile, d'étonnant courage, et de loyautés simples. L'affaire Ben Barka les a simplifiées encore. Insouciant de politique comme de droit, Oufkir était passé, directement, du lycée à l'armée - française. Il a, presque toute sa vie, identifié le Maroc à la France. La France pouvait lui demander n'importe quoi: de porter ses couleurs à Rome quand, en juin 1944, la I're armée y entrait dans l'éclatante fanfare de ses tabors. D'aller se battre en Indochine. De convaincre, en 1955, le sultan fantoche Ben Arafat de rendre son trône au roi Mohammed V, de retour d'exil pour proclamer l'indépendance de son pays. Oufkir, l'homme aux fidélités sans frontières, semble n'avoir jamais bien compris pourquoi le général de Gaules le laissait condamner " in absentia " à la prison à vie, en 1966, pour avoir, avec l'aide des services français, supprimé l'adversaire le plus redoutable de la monarchie marocaine: Mehdi Ben Barka, chef de la gauche, dont les projets de «république populaire Marocaine» ne pouvaient, aux yeux d'Oufkir, faire l'affaire de personne. Effervescence : La France le rejetait. Restait le Maroc. Et le roi: pour Oufkir, c'est la même chose. Le roi, seul, peut tout exiger de lui: d'écraser sous le napalm, comme en 1958, les rebelles berbères du Rif. D'ouvrir le feu, comme en mars 1965, sur la «racaille»: les étudiants et les chômeurs de Casablanca, dont l'effervescence menaçait d'embraser tout le Maroc. D'interroger lui-même, sous la torture, les meneurs de gauche accusés de complot avec la complicité de l'Algérie, comme en 1963, comme en 1971 à Marrakech. De fusiller, comme mardi, ses camarades berbères de l'armée royale: entre «roi» et «nation», ceux-là commencent à voir une différence. Trente et un ans après la tentative de putsch sanglante de Skhirat Jawad Kerdoudi, rescapé de ces douloureux événements,Soldats impliqués dans la mutinerie de juillet 1971 contre feu Hassan II au Palais de Skhirat Dans un récit passionnant, il relate l'attaque du Palais de Skhirat par des éléments des FAR (Forces Armées Royales) le 10 juillet 1971. Le soir avant le jour de l’invitation, je suis retourné à mon appartement qui se situait juste en face de l’OCE (30 Rue Sidi Belyout) où mes parents se trouvaient, pour quelques jours de repos. Palais : La nuit du 9 Juillet 1971, j’étais tout excité par l’invitation royale, et ne dormis que peu. Le 10 juillet 1971 à 10H00, mon jeune frère me conduisit à SKHIRAT, devant se rendre de Casablanca à Rabat. J’étais habillé comme l’avait exigé le Protocole Royal, d’une petite chemise à manches courtes, et un pantalon bleu ciel. J’avais comme seul document dans ma poche, mon permis de conduire. Beauté : Les invités étaient dessiminés autour de la piscine, près de la tente caïdale, sur le Golf, et même à la plage, qui se trouvait en contrebas de la baie vitrée. Courage : Deux réactions se présentaient aux invités qui ne voyaient pas ce qui se passait. La première consistait à passer par la petite porte, pour gagner le parking de voitures, et fuir. Cette réaction fut fatale, car les mutins ayant franchi la porte d’entrée du Palais, tiraient dans tous les sens, et s’approchaient du Palais. Egoïsme : La tuerie a duré au moins une bonne heure, à la suite de laquelle le feu cessa aux environs de 15H00. Sous la menace des armes, nous avons marché en dehors du Palais, à proximité du Golf, où on nous a ordonné de nous coucher, face contre terre, et mains derrière le dos. Regardez le sort des comploteurs, ils payeront de leurs vies..........................!http://youtu.be/rnbjFD_aESw Cordialement,Chihab-25 ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------- |
ntielle algérienne de 2014.
Les présidents Algériens; de Gauche à Droite : Ben Bella, Boukharouba, Ferhat Abbas, Chadli Benjdid et Mohamed Boudiaf. Les deux premiers sont les maudits ennemis du Maroc. Les 3 autres sont modérés et respectés par les Algériens eux-même et hors frontière . Mais celui qu'on salut au fond de la gravure, fait honte aux algériens.
Bouteflika ment et ne veut pas du bien au peuple algérien?.. Comme de tradition, un conseiller à la présidence algérienne a lu un message au nom du chef de l’État algérien à l’occasion de ce que les algériens appellent, "journée du chahid". Dans l’adresse de l’année passée, selon la presse algérienne, il était question de réformes. Même si, pour Bouteflika, celles-ci ne devaient, alors, pas être hâtives et irréfléchies, elles étaient encore à l’ordre du jour. Ces réformes étaient alors salutaires. Elles devaient tendre à faire admettre les postulats qui consacrent le processus démocratique, consolident les institutions constitutionnelles, rétablir la suprématie de la loi et protéger les libertés individuelles et collectives, autant d’objectifs nobles auxquels aspiraient vos soi-disant "chouha-da”.
Une année plus tard, “les réformes artificielles” sont déjà accomplies ! Un peu comme si elles s’étaient réalisées sans même que les algériens en apercevront : “L’Algérie, qui avance à pas sûrs selon les inventions spectaculaires de celui qui disait un jour à Setif "Tab Jnanou", elle connaît, de grandes mutations, à tous les niveaux et dans tous les domaines, depuis plus d’une décennie, sous une direction qui a pris la responsabilité de traduire la réforme dans les faits disait-il.” Bouteflika se réjouit ainsi de créer le mensonge et de s'inviter lui même et les siens à le croire!, d'autant plus qu'aucune considération n'est donnée au peuple algérien qui se trouve à six mois du rendez-vous de la prochaine présidentielle pour s'assurer de la réalité de ces réformes fantoches. Mais rien ne donne à penser que c’est le cas, en l'absence de vision, de dynamique et de débat politique entre les hommes et les partis en lice. Tout le monde attend de voir un signe qui lui indiquerait la direction à pendre ou essayerait cette vulnérabilité.
Nous Marocains observateurs, de même que les algériens, ne nous avons pas vu, “des grandes mutations”. Tant on continuait en Algérie à vivre de pétrole exporté, de farine et pommes de terre porcine importées… tant rien n’a changé, “depuis l'arrivée de Bouteflika à la magistrature suprême de l'Algérie, au contraire, le pays est dans une économie en panne, face à une administration plus bureaucratique que jamais, une justice injuste qui frappe à tort et travers, et attend sa libération, un nombre croissant de problèmes sociaux, de disparus forcés, de mal-logés, de Hitistes, de chômeurs et de grande humiliation "La Hogra" qui tue l'ambition populaire, en particulier chez les opprimés et déprimés.
Seule activité à avoir cependant connu une progression palpable : la corruption, rien que la corruption et l'anarchie totale. Et malgré, Bouteflika, son entourage, les thuriféraires, les opportunistes et les hypocrites algériens s'en vantent encore et se réjouissent de clamer "tabarak allah a3lik ya Jazaer", terre de fièreté, de dignité et de justice sociale.!
L'Algérie se trouve au point mort sur une tôle chaude bien laminée par le désespoir collectif, sans conviction aucune, sans fournir d'efforts et sans le moindre égard pour l'opinion, la volonté du peuple, les espoirs de la jeune génération et son aspiration pour le changement via un choix libre, démocratique et en toute responsabilité de celui qui succédera à Bouteflika et présidera aux destinés de l'Algérie.
Ferhat Abbas : est le premier président du gouvernement provisoire de la république algérienne GPRA de 1958 à 1961. Homme de culture et de la science, il sera sollicité par Abane Ramdane* dés 1955, pour composer le noyau politique de la révolution. Par son rayonnement personnel, par la coalition politique qu’il a rassemblée autour de lui, il a donné à la révolution un rôle qu’elle n’avait encore jamais tenu et qu’elle a conservé jusqu’aux accords d’Evian, en 1962. Il sera écarté et placé en résidence surveillée après l’indépendance, jusqu’à sa mort.
Ben Youcef Benkhedda : fut le successeur de Ferhat Abbas (1961-1962). Ce pharmacien de formation, fut décapité comme son prédécesseur, alors que son apport à la cause Algérienne reste majeur. Sans doute a-t-il eu des lacunes, des illusions et des échecs. Mais, par son style, ses méthodes et ses idées, l’insurrection du 1er novembre 1954 a pris une dimension internationale. Humilié et sali pour avoir soutenu l'engagement de l'Algérie dans l'accord passé avec le Maroc le 6/7/61 par le GPRA de Ferhat Abbas sur les frontières, il sera écarté de la vie politique et assigné à résidence surveillée jusqu’à la fin de sa vie. Une réclusion de laquelle il ne se relèvera plus.
Ahmed Ben Bella : premier président algérien, ne termine pas son mandat suite au complot du 19 juin 1965, redressant, dit-on en Algérie, la trajectoire tordue de l'Algérie, putsch mené par le colonel Houari Boumédiane, alors ministre de la défense. Cette mule blanche "Marrakchi", était sur le point de déclarer l'Algérie "Mohafadha Misria", car il fut emporté aveuglement par le socialisme Naceriste, exécutant sans réserve les orientations de son parrain égyptien Abdenaceur contre le Maroc. Bekbachi Abdebaceur projetait à républicaniser les monarchies et Émirats arabes, en essayant après le Yémen de jouer avec le feu contre l'authenticité du Royaume Chérifien du Maroc, un pays ancré dans l'histoire, doté depuis des siècles d'une monarchie constitutionnelle stable. Il voulait éliminer tout simplement, le Roi feu Hassan II, après avoir réussi de comploter facilement le roi Mohamed El Badr du Yémen, en recasant son pion Yéménite Abdallah Sellal.
Le tyran Bekbachi créa ainsi, avec la complicité de l’adjudant Ben Bella, comme moyen d'intervention au Maroc, la «guerre des sables en octobre 1963», où l'alliance Égypto-Algérienne fut déjouée en 4 jours par l'Armée Royale Marocaine. La volonté divine de sa part, a bien voulu dévoiler le plan logistique Égyptien contre le Maroc, par la capture inattendue, d'un gros poisson Égyptien en terre Marocaine. De simples citoyens Marocains de la localité de Ain Chouater, actuellement dans la province de Figuig, ont capturé un hélicoptère Algérien qui avait perdu la boussole, avec à bord 5 officiers Algériens et 4 autres officiers Égyptiens, en mission de prospection logistique à la base militaire algérienne de "Hamaguir" dans la région d'Abadla, au delta d'Oued Guir. Cet appareil était ce jour-là en tournée de reconnaissance à la frontière algéroc-Marocaine en plein guerre. Le pilote Algérien s'est trompé, au lieu d'aller vers l'amont d'Oued Guir il a pris la direction de son aval pour atterrir, à son gré et pas en catastrophe, dans une localité Marocaine frontalière loin du front de bataille. (Pour en savoir plus, voir en blog la catégorie "La guerre des sables 1963").
Houari Boumediène (Mohamed Boukharouba, son vrais nom) : Ce maudit président algérien est à l'origine de tous les maux du Maroc les avec l'Algérie. Il jeta à la largeur du mur l'accord Maroco-Algérien du 6/7/1961, passé avec le GPRA sur l'avenir des frontières avec l'Algérie indépendante, en le baptisant "Chiffon de papier". C’est lui qui créa le problème actuel du Sahara Marocain pour étendre sa main gauche vers l'océan atlantique, laissant entendre, qu'avec cela, il mettait la pierre au soulier du défunt S.M.le Roi Hassan II que Dieu ait son âme, le monarque génie qui apparemment, constituait, pour lui et pour ses parrains au Kremlin,"la bête noire de l'occident". Avec la volonté divine, Boumédiane n’achève pas sa mission agressive contre le Maroc et meurt à Alger fin 1978, une mort méritée de chien empoisonné après l'échec de la médecine Soviétique dans son cas.
Chadli Ben Jedid : le président de la décennie quatre-vingt, contraint de démissionner au cours de son second mandat pour avoir instauré, d'une part, le multipartisme, suite aux événements d'octobre 1988, laissant la voie libre aux putschistes de janvier 1999 et d'autre part, pour son rapprochement au Roi feu Hassan II, au point que la junte militaire qui courtise le pouvoir algérien dans les coulisses ne lui pardonnait pas sa participation impulsive aux parties de chasse au sanglier qu'organisait en sa faveur le roi dans la province d'Ifrane au moyen Atlas au Maroc (!). En jetant l'éponge, il meurt calmement en dignité contrairement aux autres présidents. C'est d'ailleurs, le seul président que regrettent les algériens.
Mohamed Boudiaf : prend les rênes du pouvoir 1992. membre fondateur du FLN, un des chefs historiques de la guerre d’indépendance algérienne et membre du (GPRA), au poste de ministre d’État de 1958 à 1961 puis vice-président jusqu’en 1962, il entre en opposition contre le régime militaire qui a pris de force le pouvoir, et s’exile durant près de 28 ans à Kénitra au Maroc. Rappelé en Algérie en pleine crise politique, à la tête de l’État, en tant que président du (HCE) Haut Comité d’État, organe en charge provisoire de la gestion de l’État, du 14 janvier au 29 juin 1992, assassiné à Annaba, lors d'une conférence par les généraux qui l’ont courtisé durant des mois, dont le tueur à gâche n'était que son garde du corps, le lieutenant M'Barek Boumaârafi, un officier commandité par le général Smain Lamari,alors patron du DRS (les services secrets algériens).
Ali Kafi : un court passage, en sa qualité de bouche trou, comblant la vacance, conformément à la loi fondamentale algérienne. Ce vieux ingrat était fonctionnaire à l'époque de la guerre de libération algérienne au ministère Marocain des affaires étrangères, il occupait un poste qui lui permettait d'accéder librement aux archives de ce département, d'où il a pu voler des documents importants justifiant l'engagement du GPRA dans l'affaire des frontières, un engagement non tenu par l'Algérie indépendante qui refuse, à ce jour, de remettre au Maroc son Sahara oriental, un territoire qui n'était jamais algérien.
A noter que ce maudit Ali Kafi était membre actif dans la délégation du GPRA qui négociait avec la France de De Gaules les accords d’Evian ayant permis aux Algériens d'accéder à l'indépendance, il s'est transformé en "leader féroce" qui incitait, à maintes reprises, la délégation Algérienne à claquer la porte, quand les négociateurs Français proposaient de mettre à coté l'avenir des territoires Marocains attachés par la France à l'Algérie Française 1903. La France savait alors de quoi elle parlait aux algériens, faisant allusion à la totalité du Sahara Marocain oriental qui regroupe : Ain Salah, Adrar, Timimoune, Touat, les Ksours de la grande Saoura, Colomb-Béchar,Kénadsa, Abadla et Tindouf.
Liemine Zeroual : est élu en novembre 1995 au suffrage universel parmi quatre candidats. Il se retirera à mi-chemin, en février 1999 et ne terminera pas son mandat à cause de fortes pressions de son chef de cabinet, le général Larbi Belkheir et la junte de Ben Aknoune d'Alger en particulier les généraux Mohamed Lamari,Chef d’État major général de l'armée et Mohamed Mediene (Toufik), le chef de la toute-puissante Sécurité militaire (SM), alors dans un climat de guerre civile, que le président Zeroual, le plus estimé des algériennes et algériens a décidé de mettre un terme à son mandat de chef de l’État. Sa gestion du pays ne convenait non plus au goût de ses pairs de la junte, alors qu'il se préparait de trouver un entente avec les islamistes du FIS pour sortir l'Algérie de l’impasse et remédier à la situation.
Abdelaziz Bouteflika : est sur le point d'achever son troisième mandat,mais il est à bout de souffle et gouverne à partir d'un fauteuil roulant. Y a-t-il une malédiction qui traîne du côté du palais d'El Mouradia ou est-ce le peuple algérien si compliqué et si difficile qui «achève» ses présidents sans pitié ?. Sûrement, c'est la particularité Algérienne qui domine le destin tragique des présidents algériens, Bouteflika, un cas à suivre, ...
Raisonnement, l’armée algérienne reste une institution clandestine au-dessus de la présidence algérienne, elle agit en coulisses, refusant à tout gouvernement l’autorité nécessaire à la direction de l’État et à la gestion du pays, et ce depuis le 1er novembre 1954. Il faut rappeler à cet effet, que tous ceux qui ont cherché une autonomie ou une gestion démocratique des institutions, ont été liquidés physiquement, comme l’indique si bien le sort tragique réservé aux symboles de la révolution algérienne en l’occurrence : Abane Ramdane, Mohamed Kheider, Abou Bekr Belkaid, Mohamed Boudiaf et Kasdi Merbah, tous effacés d’un revers de la main par des caporaux incultes de l'armée Française, seulement soucieux de leur carrière personnelle.
A noter que depuis l'indépendance de l'Algérie en 1962, l'armée a toujours choisi le président: Ahmed Ben Bella (1962-65), Houari Boumediène (1965-1978) Chadli Bendjedid (1978-1992), Mohamed Boudiaf, ramené de son exil marocain pour être assassiné six mois plus tard en juin 1992, Liemine Zeroual (1994-1999) puis Abdelaziz Bouteflika. Le prochain ne sera sûrement en 2014, qu'un lauréat de l'école de la junte militaire du Daly Brahim d'Alger.
Le pouvoir Algérien au croisé du chemin, pas de feuille de route, sauf contre le Maroc.
En conclusion, l'ambiguïté qui règne en Algérie est accompagnée d’une inertie dans de nombreux secteurs. Elle contribue à ralentir le changement et participe au déclin des valeurs et des principes et à l'effondrement de la morale algérienne. Cette situation aura sans aucun doute des conséquences et créera des scissions et des déséquilibres politiques et sociaux, tels que ceux qui se produisent actuellement en Kabylie, Ghardaia, Ouargla, Borj Baji Lmokhtar et dans le grand sud Algérien, en matière de soulèvement et d'insécurité. Compte tenu des désaccords et des mensonges qui règnent au sein des deux partis de la majorité et du gouvernement algérien-même, ainsi que la confusion, l’hésitation et la peur que vivent les autres formations politiques et les associations, en l'absence d'une présidence réelle, dont le silence est devenu sa seule arme pour dissimuler ses intentions et éviter de provoquer des réactions néfastes qui ne seraient pas à son avantage !
Aujourd'hui, il devient évident qu’à partir de son fauteuil roulant, le Président algérien aspire, en vain, à un quatrième et à un cinquième mandat, voire même à la présidence à vie. Il refuse de porter le titre d'ancien président, malgré son absence de la scène politique, son âge avancé, son vieillissement apparent et son incapacité à exercer ses fonctions et à assumer ses responsabilités vis-à-vis de son peuple. Il continue à tirer les ficelles et à prolonger le suspens en utilisant ses proches et ceux qui bénéficieraient de son maintien au pouvoir. Il tire profit du soi-disant respect et de l'estime du peuple et de l’institution militaire, ainsi que de la stabilité sociale forcée qui coûte très cher à l'Algérie, de la patience et la compréhension supposée des algériens, et également de la peur et de l’hypocrisie qui règnent dans les milieux politiques et sociaux.
شقيق بوتفليقة أحد مسؤولي عصابة المافيا الجزائرية
وجه حسين مالطي المسؤول الجزائرى السابق في قطاع البترول وأحد مؤسسي شركة المحروقات الحكومية الجزائرية " سوناطراك" ، الاتهام المباشر لشقيق الرئيس الجزائري عبدالعزيز بوتفليقة، بالتورط في قضايا الفساد التي هزت مجموعة النفط العملاقة سوناطراك المملوكة للدولة,الآمر الذي كان سببا في مرض و شلل بوتفليقةAu même moment, les candidats potentiels attendent de voir l'évolution de l'état de santé du Président, conscients que sa maladie est le facteur principal pour déterminer l’avenir. Ils attendent que d’«autres parties» se mêlent pour déterminer la destinée du pays. Ils sont aux aguets, tout comme l’est la classe politique, car personne n’a le courage et la disposition d'initier le débat et de prendre position, trop conscients que la partie est déjà jouée et que la décision n’émanera pas de la volonté populaire comme à chaque fois. Pour le reste, les conditions sociales et déontologiques ne leur permettent pas de montrer leurs intentions et de dévoiler leurs ambitions, car ils risqueraient de payer un lourd tribut qui a coûté très cher à ceux qui l’ont tenté par le passé...
Tous aspirent à la présidence, observant et attendant sans fournir le moindre effort et sans tenir compte de l’électeur algérien qui ne sera consulté qu’à la dernière minute. En réalité, nul ne se préoccupe du soutien du peuple et du corps électoral en Algérie. Leur souci majeur est d’avoir le support de l’armée, qui semble, comme toujours, ne pas laisser les choses aux mains de la classe politique et du peuple qui devront assumer les responsabilités de leur choix. Ainsi, elle se consacrera à exercer, dans les coulisses bien sûr, ses fonctions constitutionnelle, militaire et sécuritaire et à protéger la légitimité de la corruption et les ressources du pays, qui sont spoliées au quotidien dans l’Algérie de la "fierté, de la dignité et de la justice sociale". Des mots creux, qui ne signifient plus rien aux Algériens. Bonne lecture.