2/4.-Le peuple Algérien aurait du mal à s'organiser, face à une forte machine de repression(*)
Spécial Libye: Bienvenus dans le guêpier,du plus fou!! (Suite..)
في اللوحة: يخرب بيت اللي يحكم بعد كده..
التبرعات بالدولار لوسمحتو ..
Une semaine après leur entrée en guerre en Libye aux cotés des rebelles de Benghazi, sous prétexte de protéger la population civile grâce à un mandat de l’ONU, force est de reconnaitre que les forces occidentales ont plutôt un autre objectif non moindre, celui d’aider les rebelles à récupérer le contrôle des zones pétrolières. Le golf de Syrte, c’est une zone de production journalière de près 155 000 barils de pétrole brut, qui vient de tomber dans les mains des rebelles, appuyés par les forces aériennes et maritimes de la coalition occidentale.
Maintenant, on comprend bien l’engouement et la précipitation de Sarkozy pour forcer la communauté internationale à entrer en guerre en Libye, d’autant plus qu’après l’Italie (32%) la France serait le deuxième importateur du pétrole libyen qui représente un peu plus de 15% des importations françaises de pétrole brut. A ce rythme, on avance tout droit vers le cas d'Irak, qui rappelle sans doute à tout le monde, la stratégie de « Pétrole contre les armes » au vu et au su d’une ONU impuissante, dirigée à l'époque par un certain Kofi Aânane. La Ligue arabe enroulée qui avait voté à l’unanimité la création d’une zone d’exclusion aérienne en Libye pour protéger la population civile, et qui était enroulée par la précipitation de Sarkozy, semble aujourd’hui comprendre que la seule règle qui vaille un conflit armé pour l’occident est celle de : « diviser, diriger et prendre le pétrole » Pour l'Arabie Saoudite c’est trop beau, une occasion parfaite pour Ryad de se débarrasser, non seulement de Kaddafi avec qui le différend est légendaire depuis 2002, mais aussi l’occasion parfaite pour la dynastie Saoudite, de prêter main forte à un "Washington étourdi".
En reconnaissant que les dignitaires arabes détiennent des fortunes mal acquises à l’étranger, les capitales occidentales qui ont décidé unilatéralement de geler les avoirs de ces dirigeants dans le sillage des révolutions populaires, avouent publiquement leur complicité aux côtés des pouvoirs corrompus. Voilà un fait marquant dans ce sens, qui s'inscrit dans une guerre de déclarations entre Sarkozy et Kaddafi : Sarkozy vient de reconnaître le CNTL (Conseil National de Transition Libyen à Benghazi) La riposte de Tripoli ne s'est pas fait attendre : Kaddafi a affirmé via son agence officielle et son Seif, que la révélation d'un « grave secret » allait entraîner la chute du président français Nicolas Sarkozy, voire son jugement en lien avec le financement de sa campagne électorale.. Si la démarche procédait réellement d’une bonne intention, pourquoi n’a-t-on pas dénoncé et balancé ces détrousseurs de l’argent des peuples lorsqu’ils étaient au pouvoir ? Et pourquoi leur a-t-on permis de jouir en toute impunité de fortunes qui ne leur appartiennent pas ? En règle de droit, cela équivaut à la non-dénonciation d’association de malfaiteurs.
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L'Algérie sort de l’état d’urgence, mais pas sa capitale. Alger est placée sous "l'état de siège". Ses espaces publics demeurent hermétiquement fermés à toute manifestation publique. Les autorités ont mobilisé une armada de policiers pour empêcher les marches. Surtout si cette manifestation est initiée par l’opposition.La Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD), qui a déclenché les marches, à Alger, l’a vérifié encore une fois à ses dépens. La décision de lever l’état d’urgence, qui était en vigueur depuis 1992, n’a finalement rien changé. En effet, les autorités ont, pour toutes les marches, mobilisé une armada de policiers pour empêcher les marches de la CNCD, du RCD et du FFS..
Intrusion des pro-Bouteflika. Durant une marche à Alger, le leader RCD, Me Ali Yahia Abdennour , un ténor de lutte pour les droits de l'homme en Algérie, a été vite contraint par la police de descendre l’escalier qui mène vers la pêcherie.Cette violation lui a donné l'occasion de se déchaîner au visage des policiers: «Nous serons toujours dans la rue. -Les rassemblements dans des salles fermées sont dépassés. -C’est le peuple Algérien qui est dans la rue et qui doit désigner ses représentants pour assumer la période de transition (…) -Quand il y a confusion des pouvoirs, il y a dictature. -Nous vivons dans une dictature en Algérie». Avec le même manège, les policiers ont également contraint Saïd Sadi à rejoindre Ali Yahia Abdennour. Les manifestants sont ainsi divisés en petits groupes. Entre-temps, quelques dizaines de jeunes, qui se présentaient comme des partisans du président Bouteflika, font leur apparition dans la rue. Leur présence étant tolérée par la police, ils commencent à narguer les manifestants en balançant, parfois, des obscénités. Mais la police ne bronche pas.
Ils joueront la durée.La scène continue...! «Je crois que certains responsables Algériens ont oublié d’engager la guerre contre l'ennemi capital du pays, qu'est la précarité de la majorité des Algériens. Après l'échec de toutes leurs tentatives haineuses contre le Maroc, ils veulent avoir leur grade contre leurs propres citoyens, comme le fait Kaddafi avec atrocité . Le régime se trompe. Les dirigeants Algériens aussi, eux se sont des prédateurs, les manifestant Algériens sont des militants. Ils jouent l’usure, ils jouerons la durée. Ils seront dans la rue autant de fois qu’il faudra jusqu’à ce que le peuple algérien puisse marcher librement dans son pays et faire en sorte qu’il puisse choisir librement et démocratiquement ses dirigeants»,. Mr. Saïd Sadi, le chef du RCD qui a été empêché plusieurs fois de marcher, a ajouté en l'objet: «La levée de l’état d’urgence pour monsieur Bouteflika signifie l’état de siège. Monsieur Bouteflika qui prétend avoir 90% des suffrages du peuple algérien, de quoi a-t-il peur ?» dénonçant le recours du pouvoir à la violence pour mater des manifestations pacifiques, et se dit déterminée à poursuivre son combat et donne rendez-vous aux citoyens chaque samedi .
Un président qui se confie facilement aux autres, mais pas à son peuple inquiet et agité. Que pense le président Bouteflika des révolutions populaires de Tunisie, d'Égypte, et des révoltes en cours e, Libye, au Yémen, à Bahreïn, en Syrie, et surtout du quasi génocide qu’orchestre à présent le fou Kaddafi à l’encontre de son peuple ? Nul ne le sait. Les citoyens Algériens en sont réduits à des supputations. Ils s‘efforcent en vain de décrypter les intentions « secrètes » de leur président et se demandent ce qui motive ses silences inexpliqués face à des évènements aussi graves que ceux de la Libye, évènements dont les retombées pourraient avoir des conséquences dangereuses sur la sécurité de l'Algérie!.Le vide que laisserait son ami le dictateur Kaddafi en Libye n'a pas manqué de tenter les puissances étrangères de le combler en intervenant directement pour faire main basse sur les richesses pétrolières que recèle ce pays en proie à l’anarchie. Sous le motif fallacieux de protéger le peuple libyen du génocide, des puissances étrangères comme les États-Unis et certains pays de l’Europe de l’Ouest, la Grande Bretagne, la France et l’Italie, par exemple, n’ont pas hésité à investir « militairement » la Libye au nom de la défense des « droits de l’homme », de la « démocratie » et du droit à « l’ingérence humanitaire » Et ils ont réussi d'ailleurs à le faire avec l'aval de Ban Ki Moon.Se taire dans ces conditions, comme le fait Bouteflika, équivaut à se dessaisir de la parole et des actes au profit des acteurs politiques étrangers, c’est leur donner l’occasion et la possibilité de parler et d’intervenir directement dans une région qui concerne les Maghrébins au premier chef.
Naguère loquace, volubile et éloquent, et sachant s’adresser directement à son peuple avec la clarté qui est la sienne, Bouteflika se fait de plus en plus étrangement avare en paroles, et publiquement discret comme si ses forces l’avaient abandonné sous l’effet de l’usure du pouvoir ou de l’accumulation écrasante de ses charges politiques. On ne sait. Mais des indices indiquent que ses forces s’épuisent mais non la conviction qui l’anime. Aussi se confie-t-il à Jean-Pierre Raffarin en ces termes «J’ai plus de conviction que de force» lui dit-il. Il réserve ainsi la primeur de ses états d’âme non pas à son peuple en attente d’être instruit et informé des intentions et de la santé de leur président, et de ce pourquoi ses « forces » l’abandonnent, mais il réserve ses secrètes pensées « en exclusivité » à des hôtes étrangers par l’entremise desquels le peuple Algérien apprend le déclin de la force du président. Par absence de force, qu’entend-t-il ? Faiblesse physique ou faiblesse morale ? face aux résistances qui s’opposeraient à ses « convictions » présumées encore intactes ? Mais de quel type de conviction Bouteflika se trouve-t-il encore armé ? La question reste suspendue à une indétermination absolue, à la manière d’une équation mathématique.
Si les officiels étrangers qui se succèdent à Alger savent tout ce que pense Bouteflika de tous les problèmes auxquels sont confrontés les Algériens, et des motifs qui ont poussé les jeunes à se révolter depuis janvier dernier dans de nombreuses villes du pays, les Algériens, eux, ne connaissent de la pensée de leur président que ce que leur rapportent, via les médias, ses interlocuteurs étrangers auxquels il accorde le privilège de ses révélations.Je crois que, et croyez-moi. Bouteflika est affaibli par la fumée de remèdes traditionnels de sorcellerie, que lui prodiguait son bras droit et son représentant personnel, le charlatan politique, Abdelaziz Belkhadem, de façon à ce qu'il n'a pas pu distinguer entre les manifestants de la rue, et les "Sit In" de 90 milles gardes d'autodéfence civile.
Quel rang l’Algérie occupe-t-elle dans l’échiquier politique mondial ? Outre le silence observé sur les massacres dont fait l’objet le peuple libyen de la part d’un dictateur repris de plus belle par une folie meurtrière qui équivaut à un manquement manifeste au devoir de solidarité et d’ « ingérence humanitaire » qui incombe à l'Algérie, il y a aussi ce renoncement de l’Algérie à son rang de puissance régionale et qui s’abstient curieusement à dire son mot sur ce qui se passe sur le flancs sud-est de ses frontières ; au lieu de hausser le ton afin de marquer à la fois une borne à ne pas dépasser de la part du dictateur libyen dans son entreprise génocidaire, et à tous de ceux qui seraient tenter de transformer la Libye en chasse gardée, elle préfère s’enfermer dans un silence épais. Sur toutes ces questions sensibles, Bouteflika ne s’est point prononcé comme s’il voulait laisser le soin au président Barak Obama et à ses consorts occidentaux d’éteindre à la place des Algériens, l’incendie déclarée en Libye et qui menace d’embraser de vastes régions du Maghreb qui ne serait nullement épargnée par la colère des peuples sevrés de liberté de manifestations et de revendications légitimes.
Je repose la question d'une autre façon...Quel rang occupe l’Algérie dans l’échiquier politique régional et international ? A-t-elle une stratégie politique clairement affirmée en la matière ? Au vu de l’absence des débats à ce sujet, de l’indigence de la communication politique non encore affranchie des non-dits et de la langue de bois héritée du parti unique au pouvoir, et en raison aussi de l’opacité qui conditionne les réflexes du système politique Algérien, il est difficile de savoir exactement le rang occupé par l'Algérie dans le concert des nations qui évoluent au fils du jour. Ce qui est certain, c’est qu'elle rempli de plus en plus un rôle effacé dans la dynamique des relations internationales, et en dehors de la lutte anti-terroriste qui lui confère un rôle positif, notamment aux yeux des siens, elle demeure un pays presque marginal en ce qui concerne la gestion des crises internationale et régionale, sauf dans son rôle de soutien au Polisario en détriment de notre pays le Maroc. Aux yeux de l’occident, le « poids politique » de l’Algérie réside non pas dans son rôle de puissance « moyenne », voire de faible puissance régionale, mais dans sa position géo- stratégique qui prolonge et complète les efforts entrepris par l’occident pour « pacifier » les régions investies ou contaminées par le virus intégriste. L’Algérie qui s’est fait reconnaître comme le mauvais gendarme inefficace de la lutte anti-terroriste interne, et qui en tire une fausse fierté politique, possède entre autre, des réserves pétrolières notables qui la rendent acceptable et politiquement « fréquentable » par tous les États nantis, assoiffés de pétrole et de vengeance contre l’hydre intégriste.
La démocratie, produit de luxe inaccessible pour l’Algérie ?Les occidentaux le pensent profondément en leur for intérieur, même si par ailleurs ils affectent quelquefois de militer en faveur des réformes démocratiques, et d’en appeler à la levée des contraintes qui pèsent sur les libertés individuelles et collectives des Algériens .Ainsi en est-il de Philip Crowley, porte-parole du département d’Etat Américain qui feint de saluer comme positive l’annonce faite par le conseil des ministres Algérien de lever l’Etat d’urgence décrété il y a dix neuf ans : «La décision du gouvernement Algérien de lever l’état d’urgence est positive, dit Crowley, mais elle doit se traduire pratiquement par une extension des libertés et un véritable changement». Et la visite que vient d’effectuer à Alger Mr. William J. Burns, sous secrétaire d’Etat Américain aux affaires politiques, s’inscrit justement dans une démarche politique calculée et visant à éviter au régime Algérien de connaître le même sort que les régimes Tunisien, Egyptien et Libyen.ou éventuellement Syrien et Yéménite.
C’est pourquoi ils demandent encore au régime Algérien de faire plus de concessions à son peuple qu’il n’a fait jusqu’à présent afin de lui épargner des surprises, et de lui éviter d’être pris au dépourvu par des évènements qu’il ne saura contrôler. Les précédents Tunisien, Égyptien , Libyen, et Yéménite, hantent encore la mémoire des occidentaux, et le soulèvement incroyable qui secoue en ce moment la Libye, et qui avait déjoué, avant les mesures occidentales d'exclusion aérienne, toutes les prévisions de leurs experts « en géopolitique », les incite désormais à la prudence consistant à ménager " la chèvre et le choux "en affectant d’être à la fois compréhensifs envers les revendications « sociales » Algériennes et envers la politique du régime qu’ils trouvent, disant« acceptable », voire plus que conforme à leurs visions de l’ordre et de la « sécurité régionale ».
Le régime Algérien dont il ménage les susceptibilités leur apparaît en effet comme étant le mieux indiqué pour jouer au gardien de la sécurité de l’ordre régional dans les pays du sahel surtout.Dans ce sens, je pense que les Américains (les gens de la CIA) auraient fait de mauvais calculs, et se trompent, tant qu'ils croient que l'Algérie pourra relever ce défi...(?) Non oncle Sam !, l'Algérie est actuellement un état en carton, un État "mourant politiquement", puisqu'elle écarte sa vrais matière grise politique. Ses meilleurs politiques sur lesquels, elle devait compter pour être crédible, ont fuient le pays, et se sont exilés volontairement, par la lâcheté du pouvoir en place, qui maîtrise bien, par sa "machine à explorer la mort" la liquidation physique de toute âme, qui peut présenter des signes de compétence et de bonne gouvernance, et devenir une âme d'État, hors bien sûr, de la mauvaise combinaison de figures qui résident aux alentours du palais d'Al-Moradia, et qui constituent les fausses cartes perdantes au jeu de Bouteflika.
En fait, l’occident n’a que faire de la démocratie, des droits de l’homme et de l’ouverture du champ politique Algérien, tant que ses intérêts économiques, mais aussi politiques, sont garantis. On peut s’accommoder avec des régimes dictatoriaux, autoritaires et corrompus, comme cela a été le cas avec Hosni Moubarak, Zine El Abidine Ben Ali, El Kaddafi, et Ali Abdallah salah, et encore Bechar El Assed, dont on flattait hypocritement le « libéralisme économique », mais guère avec un régime réellement démocratique issu du « Tiers Monde » et se trouvant en phase avec son peuple. Pour eux, la démocratie est « un produit de luxe » destiné aux peuples « civilisés » ayant atteint une certaine maturité intellectuelle et politique, et non à des peuples, comme le peuple Algérien, encore englué dans les ornières de l’esprit patriarcal et tribal ou régionaliste. Certes l’Algérie n’est pas la Libye, ni le Yémen, où l’esprit tribal imprègne profondément les imaginaires sociaux et politique locaux, mais il n’en reste pas moins qu'elle reste largement tributaire d’une certaine représentation patriarcale de l’autorité qui trouve son point d’application dans l’ordre politique.
L'occident face au réveil des peuples « endormis » Ces occidentaux pensaient pareillement à propos de la Tunisie, l'Égypte et de Libye avant que ne se produisent les trois révolutions en leur sein. Ils misaient plus sur les régimes en place pour préserver leurs intérêts que sur les peuples dont ils faisaient fi de leurs revendications « sociales » et politiques. Ce n’est qu’après s’être définitivement assurés que ces peuples étaient résolus à en finir avec leurs régimes honnis que les occidentaux s’étaient mis à l’évidence qu’il fallait se rattraper en déclarant "in extremis" reconnaître le caractère légitime de ces soulèvements qui ont mis à bas ces régimes corrompus et inféodés depuis des lustres à leur volonté de domination et de puissance.
Comme l’écrit à juste titre l’universitaire Algérien Kaddour Chouicha, il convient de remonter dans le temps pour saisir l’ambigüité et la complicité de l’occident avec ce type de régimes complètement « exogènes » à leurs peuples « on doit revenir en arrière, écrit-il, et tenir compte du fait que pendant très longtemps, ils étaient complices, et l’indice le plus criant est la déclaration de la ministre des Affaires étrangères française Mme MAM, qui a proposé à Ben Ali d’aider l’appareil répressif. Il ne faut pas oublier ce qui se passe en Irak, en Afghanistan où aucune solution n’a été trouvée malgré les sommes colossales englouties et où, au contraire, on va vers le chaos. Aujourd’hui, les intérêts de ces pays commandent qu’il y ait une autre approche. Il n’est plus question d’intervenir directement- c'est la position que prenait les USA dans le conflit Libyen- laissant la coalition occidentale et l'OTAN s'en charger, donc il faut composer avec les populations.
Mme Hilary Clinton , secrétaire d'Etat Américaine aux affaires étrangères, négociait dans ce sens, quand elle a visité dernièrement le Caire et Tunis. Pour les cas de Yémen et de Syrie, le rôle sera confié, à mon avis, aux alliés traditionnels des Américains et des occidentaux, probablement aux héritiers de feu roi "Faycal Ben Abdelaziz" qui a laissé un héritage à régler avec Abdallah Sellal qui a renversé le roi Mohamed El Badr, pour Sanaâ, et aux héritiers de " Mustapha Atatürk" pour Damascus. Écartant l'État hébreu de tout ça!.du moins pour l'instant.
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Contrairement, chez nous au Maroc, malgré les réformes politiques récemment annoncées par Sa Majesté le roi dans le discours du 9 mars, ils étaient plusieurs milliers (35.000 selon le ministère de l'intérieur) à manifester calmement un peu partout au Maroc le 20 mars, dans l'absence presque totale des forces de sécurité autour des espaces et des esplanades. Objectif : dénoncer librement les injustices sociales et économiques, demander plus de liberté et réclamer le maintien d'une vraie "monarchie constitutionnelle" « L'hiver est fini, Kaddafi aussi ! tel est le slogan le plus rigolo! dans les manifestations de ce 20 mars 2011». C'était presque le temps des cerises dans les grandes villes du Maroc. Après le coup d'essai du 20 février, qui avait vu plusieurs dizaines de milliers de personnes défiler pour réclamer davantage de « justice, de dignité et d'égalité », le printemps et son cortège d'espoirs démocratiques se sont invités à Rabat, Casablanca, Marrakech, Agadir, Fès, Tanger et Errachidia. pour dire à haute voix: « Non à l'économie de rente!, oui à la souveraineté au peuple, tous citoyens, aucun sujet!, assez d'injustices et de passe-droits, la démocratie est un droit, et n'est pas un luxe »...
Nos marcheurs, si j'ose dire, sont même arrivés à dénoncer librement, la mauvaise gouvernance des gouvernants Marocains. C'est vrais, quand on voit d'un côté la flambée des prix, et de l'autre, les offices et les entreprises qui ont la charge de la gestion déléguée dans des domaines vitaux, et qui augmentent les prix des services, à leur gré et à leurs profits, on se dit qu'il y a un vrai déficit de gouvernance, et du coup, la population en paie les conséquences.Le discours royal est venu pour apporter des réponses à l'angoisse de ces gens, qui pensent qu'avec ce passe-droit, on ne maîtrise plus rien"
Les manifestants, dont plusieurs brandissaient fièrement le drapeau étoilé national et le portrait de Sa Majesté le roi, avaient également les dents dures contre « l'oligarchie économique » qui détient la réalité des richesses du royaume en partenariat avec les grandes sociétés et entreprises européennes, Françaises et Espagnoles en particulier, sous formes de gestion déléguée ou d'investissement privilégié. D'autre part..certains manifestants se sont même déployés pour protéger les guichets de banques et les commerces se trouvant sur le trajet. Forte mobilisation de volontariat.Les incidents qui ont fait 5 morts le 20 février dernier à El Hoceïma, étaient encore frais dans les mémoires.Les manifestations de ce 20 mars 2011 se sont déroulées dans un grand civisme. Aucun débordement n'a été rapporté dans tout le Royaume. Dieu merci.
Je termine cette partie, sans oublier de rappeler aux Algériens, qu'en ce qui concerne les Marocains, notre pays est sorti indemne de cette vague de changement qui souffle sur le monde arabe avec "un certain avantage" qui le distingue d'autres pays de la région, en ce sens que le pays dispose d'un régime politique pluraliste stable, en l'occurrence la monarchie qui couronne le pays depuis plus de 12 siècles, qui ne fait l'objet d'aucune remise en question par quiconque, et qui constitue un rempart contre toute forme d'extrémisme ou de fondamentalisme grâce au principe "d'Imarat Al Mouminine", (la commanderie de croyants) contrairement à ce que venait de gigoter à l'antenne de de 2M un frivole,-émission" مباشرة معكم "- le charlatan" Abdelhamid Amine" de l'association Marocaine de droits de l'homme, qui prend toujours des positions inverses à l'interlocuteur et à l'objectivité, faisant simplement l'opposition.pour être gratuitement un"opposant malhonnête"
Notre pays est le pays le mieux préparé pour faire face à cette vague de changement et ce pour des raisons intrinsèques au pays et d'autres externes nées de ses relations particulières avec tout le monde. C'est, d'ailleurs, ce qui explique sa particularité par rapport à notre mauvaise voisine l'Algérie, et que le royaume est l'unique pays arabe lié, pour sa stabilité politique et ses potentialités, depuis octobre 2008, à l'Union Européenne, par un "Statut avancé" qui l'inclut dans un espace économique commun.Une situation privilégiée que le pétro-dollars Algérien n'a jamais pu coutoyer de près. D'autant plus que notre pays entretient également "une relation privilégiée" avec les USA, pays avec lequel il partage une zone de libre échange qui lui a permis de signer certains accords de portée stratégique.
Parmi les réformes que "le Maroc a eu le courage et le mérite" d'opérer, notamment la "Moudawanat El Ousra" (le statut qui garanti à la femme ses droits, lui donnant en tant qu'être humain à part entière, des chances de partager avec l'homme les potentialités et les responsabilités de la vie, en particulier l'aliéna concernant le droit de ses enfants à la nationalité, qu'il a qualifié de "véritable révolution tranquille dans une société très traditionaliste". La création en 2004 de l'Instance Équité et Réconciliation (IER) constitue, également, "une décision inédite dans le monde arabe, destinée à solder le passif des violations des droits Humains au Maroc et à se réconcilier avec soi-même, une décision purement Marocaine qui a été saluée par la communauté internationale et les instances et défenseurs des droits de l'homme.
Dans la room des services secrets Algériens, un forum de discussion libre en Paltalk. J'ai entendu le recteur Dany_Us, alors qu'il était entrain de lire et expliquer la sentence de ses parrains au sujet du discours royal du 9 mars 2011, par laquelle il minimisait l'importance politique de ce discours, pour faire croire à l'assistance -polisalgérienne- que le Maroc n'échappera pas de la vague du "printemps arabe"!. Or le Maroc dispose d'atouts lui permettant de servir d'exemple pour les pays arabes en matière de transition réformatrice pacifique, grâce surtout à l'unanimité autour de l'institution monarchique, et à la large liberté d'expression qui prévaut au pays. Le discours royal du 9 mars 2011 a mis en exergue les autres acquis et avantages qui prédisposent le Royaume à éclairer la voie au monde arabe, notamment ses élites forgées dans le monde d'entrepreneuriat politique exemplaire, de l'économie d'autosuffisance bien maitrisée, et dans les domaines du social, de la pensée et de la culture.Ce qui explique que la principale préoccupation du roi, est de répondre à l'attente des citoyens qui n'ont plus envie de venir voter et participer à l'action politique, parce qu'ils estiment que la politique n'est pas suffisamment efficace, qu'ils se sentent abandonnés par les politiques, marginalisés, ou en situation de déclassement social, de précarisation.
Un ancien correspondant du journal "El Pais" en Afrique du Nord a relevé, en outre dans ce sens, que la presse marocaine dispose de suffisamment d'acquis pour contribuer à "l'édification d'un Maroc nouveau".Il a aussi mis l'accent sur le rôle que peut jouer la société civile marocaine "aguerrie", dans cette dynamique que connaît actuellement le Royaume à plusieurs niveaux. Un autre journaliste du même niveau soulignait également l'importance de l'appui de l'Union européenne et des États-Unis au processus de réformes lancé par Sa Majesté le Roi..
En concluant cet épisode, l’exemple de la Tunisie, de l'Égypte et de Libye est frappant. Au début, il y avait de l’hésitation, mais au fur et à mesure que les populations exprimaient leurs désirs de ne plus revenir en arrière, les puissances occidentales ont fini par s’y accommoder. Il fallait accompagner pour que cela n’aille pas en leur défaveur, notamment en Égypte, le seul pays arabe important dans la région, qui entretient des relations privilègiées de paix avec Israël. C’est aussi ce qui explique les récentes déclarations des chefs d’Etats et de gouvernements de ces puissances pour le cas de l’Algérie, qui représente pour eux, et à leurs yeux, un rempart stratégique qu'il faut soutenir, face aux pays du Sahel, menacés par Al-Qaïda, autrement dit, il n'est plus question de "ballons-épouvantails" des islamistes qui font peur à l'occident. Pour les occidentaux, c'est l'heure des intérêts pétro-stratégiques, et géo-politiques qu'il faut atteindre dans ce grand casino Africain, dont le "Carré AS et jocker" à la table de jeux, sont entre les mains du Pentagone et de son substitut de pocker, l'OTAN, face à des mauvais joueurs Russes et Chinois, qui ont perdu dès le départ, dans des conditions floues, leurs jetons et leurs mises! pour subir après la lâcheté de videurs. (!).Bonne lecture.
Cordialement,Chihab25
A suivre...
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(*) Le texte n'est pas du genre classique de Montesquieu ou de Victor Hugo, et que si la rédaction ne maitrise pas bien la langue Français!!, elle fait quand même passer ses messages, malgré la modestie. Procédant continuellement à la mise au point textuelle, grammaticale, et à la correction de frappe. La rédaction vous prie d'accepter ses excuses.