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Mr.Nicolas Sarkozy, le Marocain et le Sahraoui...!

 
On se réjouit à Alger de qualifier Mr.Nicolas Sarkozy, «de Marocain et Sahraoui en plus..?» telle est la qualification que lui donnait une tribune enragée de la presse algérienne.! Un journaliste algérien bien arrangé, se disant le grand chroniqueur d'Algérie commente : «Il a pris, dit-on, le parti du Maroc contre l'Algérie…ou comment l’Algérie est en train de devenir le cancre du Maghreb». Je reproduis ci-dessous  avec fidèleté et sans commentaire ce que vient d'avancer le savant-analyste de cette tribune qui s’enchaînait contre  le président de l'Union du Mouvement des Républicains Français et ex-président Français Mr. Sarkozy...  
 
Début citation : En critiquant l’Algérie et en encensant le roi Mohamed VI, Nicolas Sarkozy ne commettait pas de lapsus. C’est la troisième fois en deux mois qu’il dresse un réquisitoire réfléchi contre les autorités algériennes qui "ont joué contre une nécessaire intégration maghrébine", qui se sont réfugiés dans une "arrogante obstination" à laisser les frontières fermées, et qui ont bloqué "les nécessaires évolutions dans le pourtour méditerranéen."
 
Pourquoi cette charge de la part d’un homme qui fut chef d'Etat d’une puissance mondiale et dont on peut deviner qu’il connaît les sujets dont il parle pour avoir eu toutes les données en mains, même les plus confidentielles. Mieux, cet ex-président qui postule à la magistrature suprême lors des élections de 2017, n’ignore pas les risques d’un casus belli avec Alger s’il venait à diriger de nouveau la France.

Il y a quelques jours, dans le flot des commentaires saluant unanimement la « sortie réussie » de Sarkozy, j’ai lu ou entendu le propos de je ne sais plus qui, expliquant que Sarkozy allait très vite être regretté. Mon intuition est inverse : je parie que l’étonnant parallèle entre le mandat de Giscard et le mandat de Sarkozy va se poursuivre, et que celui-ci, tout comme celui-là, ne regagnera pas l’affection des Français, qui ne lui rendront jamais vraiment la justice qu’il mérite.

Certes, le cas de Mitterrand et de Chirac, si appréciés rétrospectivement alors qu’ils furent si détestés quand ils étaient au pouvoir, prouve que les Français sont toujours dotés de cette versatilité d’humeur et d’opinion qui était déjà la marque des Gaulois au temps de César. Mais trois facteurs, qui font défaut à Sarkozy, ont facilité cet amour posthume. D'abord, ils ont très vite quitté la scène, Mitterrand en mourant huit mois après la fin de sa présidence, Chirac en se retirant complètement des affaires et en montrant des signes d’affaiblissement sénile.

Or à 57 ans, Sarkozy a sans doute encore de longues années de vitalité devant lui, et on peut s’attendre à ce que la perspective de son retour soit périodiquement agitée, vu qu’on a du mal à imaginer que Copé ou Fillon s’impose en chef incontesté de l’UMP et candidat rassembleur pour 2017. 

Or s’il est à craindre qu’Hollande montre une passivité toute corrézienne dans la conduite des affaires, il ne paraît pas affligé d’une grande tare personnelle qui puisse être ressentie comme plus insupportable encore que celles de Sarkozy.

Enfin, il y a dans la personnalité de celui-ci quelque chose qui ne colle pas avec la représentation traditionnelle que les Français se font de leurs dirigeants : il n’a pas cet ancrage provincial, ce sens de la continuité historique, cet art de compter avec le temps, qui les inscrit tout naturellement dans le paysage. Au bout de cinq ans, cet homme au patronyme barbare reste une pièce rapportée. Il a tenté de nous montrer qu’un président moderne devait être un manageur, et la greffe n’a pas pris.

C’est un « néoconservateur Français à passeport Marocain », selon l’heureuse formule de certain de chez nous. Il est donc plus probable que son avenir s’apparente à celui de Bush junior : tous les deux risquent d’être associés à une page honteuse de leur pays qu’on ne relira pas sans un immense malaise, et l’adulation dont ils ont à un moment bénéficié restera comme un remords dont on voudra se débarrasser en l’enfouissant le plus loin possible dans l’oubli.

Un autre facteur va jouer un rôle décisif dans la vie posthume de Sarkozy : les multiples révélations qui vont tomber dans l'année à venir. Et je ne parle pas seulement des trois affaires pour lesquelles il risque d'avoir à rendre des comptes à la justice : l'affaire Karachi, l'affaire Woerth-Bettencourt, les liens de financement de sa campagne électorale pour les présidentielles avec Kadhafi. Je parle des éclairages inattendus que ses proches et ses collaborateurs vont nous donner sur sa vie privée et son "mode de gouvernance", selon l'expression à la mode.

Comme il est inévitable aujourdhui, les langues vont très vite se délier, des livres vont paraître en rafale, et la face cachée de Sarkozy ne va pas tarder à apparaître en pleine lumière. J’en aperçois deux petits exemples, dès les mois à venir. Ainsi dans ce contexte, qui fait état de liens pour le moins troubles entre Sarkozy et le Maroc, où il possède maintenant un palais de 700 m² dans une « enclave VIP » près de Marrakech, offerte par un richissime et mystérieux homme d’affaires des Émirats Arabes Unis. De quoi ce somptueux cadeau a-t-il été la contrepartie ? Ce que nous constatons dès maintenant, le soutien inconditionnel de Sarkozy à la thèse Marocaine concernant le conflit du Sahara.

On espère n’avoir jamais à apprendre qu’en même temps qu’ils achetaient le Paris.Saint.Germain., les Qatariens achetaient aussi l'ex-Président de la République Française…! Sarkozy a eu le culot de faire campagne sur le thème des frontières, mais il n’hésite jamais à les franchir, lui, quand il s’agit de profiter du soleil et du luxe, et de s’offrir toutes les jouissances que permet l’argent du Golf arabic qu’on ne compte pas.

Ceux qui, pendant cinq ans, ont travaillé plus pour gagner moins apprécieront… On a en tout cas une preuve supplémentaire que cet homme qui a réussi (en 2007) à se faire passer pour le candidat de la France laborieuse et patriote (avant d’échouer dans la même imposture cinq ans plus tard), est en réalité un parfait représentant du petit cercle médiatico-politico-financier qui a imposé sa « pensée unique » à la France depuis trente ans, en stigmatisant les voix nationales au nom du droidlomisme.

Pierre Bergé, BHL, DSK et Anne Sinclair, Thierry de Beaucé, Jamel Debbouze, Jean-René Fourtou (patron de Vivendi), Alain Carignon : tout ce petit monde réside une partie de l’année à Marrakech et s’y côtoie, ainsi que l’explique le journaliste marocain Ali Amar dans un article de Slate, Sarkozy séjournait déjà au milieu de ses pairs, il pourra les fréquenter là-bas encore plus commodément.

Le second contexte confirme cette collusion profonde de Sarkozy avec les bobos droidlomistes, de façon peut-être encore plus accablante : le toujours modeste Alain Minc nous révèle qu’il a été, dans l’ombre, l’homme-clef du quinquennat. Je n’ai pas besoin de dire qu’Alain Minc, pseudo-financier et pseudo-intellectuel, est l’un des hommes les plus détestables de notre époque. C’est à la fois une nullité et un nuiseur : une nullité car il s’est à peu près toujours trompé dans son propre domaine, et n’a produit que des essais des plus médiocres, dont un a même été condamné pour plagiat.

Comparé à lui, Jacques Attali (autre énarque, autre libéral de gauche, autre touche-à-tout creux et faussement brillant, autre financier raté, autre plagiaire) pourrait passer pour un penseur profond et original ! L’importance prise par ce personnage (qui est commandeur de la Légion d’honneur), symbole par excellence de l’énarchie conformiste et incapable, doit s’expliquer par son entregent, et constitue un des symptômes les plus évidents de la médiocrité généralisée de notre époque. Mais c’est aussi un nuiseur, car ce libéral de gauche, parangon du droidlomisme boursier, n’aura jamais répandu que des idées directement contraires à l’intérêt national

Qu’il suffise de dire qu’un de ses livres s’appelle La Mondialisation heureuse… Eh bien ! c’est cet agent des ploutocrates cosmopolites dont Sarkozy a fait un de ses plus proches conseillers ! Écoutez-le se vanter : «J'ai pesé pour qu'il choisisse Bernard Kouchner plutôt qu'Hubert Védrine au ministère des affaires étrangères et qu'il nomme la Marocaine Rachida Dati au poste de garde des sceaux.» Ces deux catastrophes donnent la mesure du personnage et des petit conseils qu’il monnaye (fort cher) aux dirigeants politiques, économiques et médiatiques.

Le plus étonnant est qu'il semble ne s'être même pas rendu compte que ces deux nominations ont été calamiteuses, de telle sorte que s'il en est à l'origine, il aurait dû tout faire pour qu'on ne le sût jamais. Ce type doit vivre dans sa bulle, et si Sarkozy l'écoutait et le suivait, c'est qu'il vivait dans la même bulle. Dire que la droite a cru être représentée par Sarkozy, dire que des électeurs nationalistes lui ont donné leur voix.

Il faudra s’habituer à ce que, sur tout ce qui focalise l’attention des médias, nous ayons toujours des petits malins nous expliquant que nous n’avons pas été assez attentifs à tel ou tel indice trahissant une manipulation... de telle sorte qu’une autre lecture de l’affaire sera toujours plausible et que nous resterons à jamais dans le doute. Plus nous serons informés et moins nous aurons de certitudes sur le monde qui nous entoure.Fin de citation.

Et pourtant une allure-dz..De même dans la contradiction algérienne, pour la première fois une allure de raisonnement et de crédibilité s'enregistre en grand plan dans le domaine du journalisme en Algérie, elle émane d'un autre journal algérien en l'occurrence " le Matin Algérie" qui décrit avec une certaine amertume la situation catastrophique en Algérie par rapport à celle prometteuse du Maroc.

Je cite encore..Aussi, plutôt que des propos incontrôlés, nous avons bien affaire à un verdict sans nuances : après 17 ans d’immobilisme, notre pays n’est plus dans le "tempo" des nations qui avancent. Il est largué. Méprisé. Sa voix ne porte plus, son aura s’est éteinte, son influence est nulle, ses stratégies absentes, bref, l’Algérie à la 17è année de Bouteflika, est un cancre à l’avenir sombre, un Etat d’un autre âge, qui vivait sur sa rente et son arrogance jusqu’à cette année 2015 où il se découvre sans le sou. Et nous y voilà ! L’Algérie sans l’argent du pétrole, ce n’est pas le Maroc ; c’est un pays bien au-dessous du Maroc, qui doit tout réapprendre, réapprendre à produire, réapprendre à manager, réapprendre à prévoir et réapprendre à marcher convenablement comme les autres….

Pendant qu’on comptait les milliards de dollars rapportés par la pétrole, le Maroc, qui ne compte que sur les bras et l’intelligence de ses fils, poursuivait une stratégie basée essentiellement sur l’expansion de la demande intérieure, soutenue par une forte augmentation des investissements publics. Le ratio d’investissement total par rapport au PIB, avec une progression moyenne passant de 2,9% à 8,3% entre 1990-2009, a augmenté de cinq points de pourcentage entre ces deux périodes pour s’élever en moyenne à 30% du PIB durant la décennie 2000 et à près de 36% en 2009, niveau autour duquel il s’est stabilisé jusqu’en 2013. L’Algérie est loin de ces chiffres (sauf si l’on inclut les investissements dans les hydrocarbures). Les recettes pétrolières servaient à gonfler les importations. Le Maroc, lui, édifiait un patient dispositif industriel. Là où l’Algérie crée cinq entreprises (!), le Maroc en crée trente !

L’augmentation de la demande intérieure a été également soutenue par des hausses de salaires liées à l’ajustement du salaire minimum. Cette stratégie a permis au pays de croître à un taux proche de son taux potentiel. Entre 1990 et 2013, le PIB réel par habitant a crû d’environ 12 500 dirhams à près de 21 300 dirhams. Selon la classification de la Banque mondiale, le Maroc fait donc maintenant partie des pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure. Les investissements de ces quinze dernières années ont amélioré l’accès aux services d’infrastructure de base, baissé la pauvreté, augmenté l’espérance de vie à la naissance – qui est passée en moyenne de 65 ans en 1987 à 75 ans en 2010.

Les Algériens auraient pu contribuer à ce processus et en profiter, dans le cadre d’une intégration maghrébine. Ils ne l’ont pas fait. Aujourd’hui, qu’ils parlent de relancer la production nationale pour compenser, sur le pouce, l’érosion des recettes pétrolières, c'est-à-dire de faire ce qu’il y avait lieu de faire dans les années 90, il est trop tard.

Les Marocains sont passés à autre chose : accélérer la transition vers le haut de la frontière technologique mondiale – selon les normes des pays les plus avancés –, trouver une place dans la compétition mondiale, s’aguerrir à la concurrence sur les marchés internationaux, repenser la politique de croissance en fonction des nouvelles tendances de l’économie mondiale, des bouleversements de la division internationale du travail marqués par l’irruption de la Chine comme deuxième économie du monde et dont les investissements massifs en Afrique subsaharienne au cours de ces dernières années ont provoqué des pertes de marchés potentiels pour le Maroc. Par ailleurs, le royaume, dans l’optique 2025, réfléchit à se libérer de la prédominance de l’Europe, quasi seule importatrice, et qui n’est plus l’Europe rassurante d’autrefois.

Pendant que l’Algérie, réveillée à la nécessité des temps, se demande comment faire pour relancer la production, le Maroc, lui, réfléchit à mieux tirer parti du nouvel environnement international, à élever la qualité de la main d’œuvre, à pénétrer le monde des nouvelles technologies, à favoriser l’innovation, à délocaliser graduellement vers les pays francophones d’Afrique subsaharienne, les activités manufacturières légères qui étaient celles du Maroc d’autrefois. Le pays, aujourd’hui, est plus compétitif et plus ambitieux. L’Algérie est dépassée. En 2009, selon le magazine Jeune Afrique, dans le «top 500» des entreprises du continent 75 étaient marocaines, 26 tunisiennes et 22 algériennes ; la même année le Maroc plaçait 19 nouvelles entreprises dans le classement.

Rivaliser avec la Chine au sein des pays francophones d’Afrique subsaharienne ? Le Maroc y songe. Il peut compter, pour cela, sur une présence bien établie dans nombre de secteurs – dont celui financier. Pendant que les dirigeants algériens tournaient le dos à l’Afrique, se contentant des "pèlerinages", à l’Elysée, on s’occupait de les y remplacer. Les investissements privés marocains en Afrique subsaharienne sont nombreux et variés depuis quelques années : banques et organismes financiers, télécommunications, cimenteries, mines, transport et habitat, moyennant des prises de participation au capital des entreprises locales et/ou le montage de filiales (Direction des études et des prévisions financières, 2010 et 2012).

Du côté des investissements bancaires et financiers, Attijariwafa bank et BMCE Bank sont les premiers groupes à avoir conquis le marché international, en particulier africain. La première est présente au Sénégal (rachat de 66,67% du capital de la banque sénégalo-tunisienne BST) et au Mali (acquisition de 51% des actions de la Banque internationale du Mali pour près de 60 millions d’euros). En 2009, l’opérateur a renforcé sa présence en Afrique subsaharienne avec l’acquisition de cinq filiales du Crédit agricole en Côte d’Ivoire, au Sénégal, au Gabon et au Congo. A cela s’ajoute le fait que l’aide publique du Maroc intervienne dans divers pays d'Afrique aux moments de crises ou de catastrophes naturelles.

En dépit d'une conjoncture internationale très morose, le Maroc conserve sa note A4, la meilleure du continent africain. Parmi ses points forts, l'équilibre de la balance commerciale, de plus grosses recettes budgétaires et des exportations au top. 

En 2016, la conjoncture économique du Maroc ne sera pas meilleure que l'année écoulée. Lorsqu'elle a dévoilé ses prévisions annuelles, le 26 janvier, à Paris, Coface a annoncé une croissance mondiale limitée à 2,7%. En cause, le ralentissement chinois et la chute vertigineuse du cours du pétrole, sans compter les risques politiques. Ainsi, sans surprise, l'assureur-crédit a revu à la baisse la note d'un certain nombre de pays, souligne L'Economiste dans son édition du 27 janvier.

Au beau milieu de ce marasme, le Maroc tire plutôt bien son épingle du jeu. En effet, le royaume conserve sa note A4, la meilleure notation parmi les grandes économies africaines. Fragilisés par la baisse du cours du pétrole, le Nigéria et l'Algérie, par exemple, sont notés respectivement B et C, tandis que la note de l'Afrique du Sud a été rétrogradée à B.

Malgré cela, cette perspective résulte bien évidemment de l'incidence du facteur climatique sur la production agricole. L'économie marocaine se jouera donc, cette année, sur les secteurs non agricoles. Parmi eux: les télécoms, les services de santé, l'automobile et le BTP (regain des commandes publiques liées à l'année électorale, lutte contre l'habitat insalubre...), qui vivent  un raffermissement.La tendance haussière des investissements devrait, en revanche, se renforcer.

Du côté des finances publiques enfin, l'élargissement de l'assiette fiscale, opéré dans le cadre de la loi de finances 2016, devrait aider à consolider les recettes budgétaires. Le compte courant réduira, quant à lui, son déficit à -3,7%. La baisse de la facture énergétique et la reprise des échanges extérieurs favoriseront la diminution progressive du compte courant. Ainsi, l'équilibre de la balance commerciale devrait également s'améliorer, les exportations des secteurs automobile et aéronautique étant promis à une forte hausse.

au développement de l’Afrique subsaharienne est déjà non négligeable, puisqu’elle représente environ 10% du montant des échanges commerciaux entre les deux entités. A l’opposé, l’Algérie a perdu pied dans le continent.Vingt-deux ans après la fermeture des frontières avec le Maroc, il faut peut-être commencer à se demander qui a perdu dans l’affaire, le Maroc ou l'Algérie? Bien évidemment c'est l'Algérie. Fin de citation.

De mon point de vue..C'est pour cela que les investisseurs étrangers préfèrent le Maroc à l'Algérie. Et je vous dirai pourquoi..je ne suis pas économiste, mais j'essayerai quand même à me rapprocher du thème.. 

Le constructeur automobile -Peugeot-Citroën- a officialisé, le 19 juin 2015, son installation au Maroc. Une usine importante (90 000 véhicules) qui prévoit même la fabrication de moteurs sur place, un élément clé. Le taux d’intégration devrait atteindre dès le départ 60% puis, à terme, les 80%, proche des taux réalisés dans les pays développés. C’est le deuxième projet d’envergure au Maroc après celui de l’autre constructeur français, Renault.  

Cela peut paraître paradoxal au moment où les relations entre le Maroc et la France peinent à se réchauffer depuis la brouille diplomatique de 2014. De l’autre côté, si la lune de miel entre Alger et Paris dure visiblement, mais tarde à porter ses fruits sur le plan économique : les investisseurs français semblent très peu sensibles au contextes politique et diplomatique de l'Algérie.  

Mais au-delà du cas le plus récent de Peugeot, de nombreux investisseurs étrangers – et non seulement français – privilégient le Maroc à l’Algérie. L’Américain "FORD" dans l’automobile, BOUYGUES dans l'aéronautique ou le géant chinois des télécommunications "HUAWEI" sont des exemples sur une longue liste de milliers d'entreprises de différentes nationalités.

L’enjeu est de comprendre pourquoi ces capitaux étrangers s’orientent davantage vers le Maroc?. Les éléments de réponse je les citerai ci-dessous en six points.

1)Stabilité politique..Début 2011, après le vent de révoltes ayant soufflé sur le monde arabe, Sa Majesté le Roi Mohamed VI que Dieu l'assiste avait promis des réformes politiques. Promesse Royale vite tenue, il les a menées très rapidement, avec beaucoup d'efficacité  et de clairvoyance dans le discours Royal du 9 mars 2011 rassurant l'opinion publique nationale : La révision de la Constitution le 1er juillet , élections législatives 25 novembre qui ont porté les islamistes du PJD au pouvoir. Un changement ordonné qui a rassuré sur la stabilité et le bon fonctionnement politique du Royaume et qui a amené de nombreuses réformes sur le plan économique et social, menées par le nouveau gouvernement.  

En face, les réformes politiques tardent à se concrétiser en Algérie. Illustration de ce blocage politique : la révision de la Constitution promise par Bouteflika en même temps que celle du Maroc en 2011, n’a toujours pas vu le jour en temps voulu. On vient, tout juste,de l'annoncer dernièrement par décret dans lequel on se penchera sur son avant-projet. « Une lecture attentive du document et un examen des politiques contestées entourant sa composition, sa consultation et son contenu suggèrent que la Constitution amendée ne promeut pas l’État de droit et ne codifie pas les principes démocratiques fondamentaux », écrit un professeur de sciences politiques à l’Université Américaine privée «Fordham Unversity».

Aujourd’hui, le Maroc est perçu par les investisseurs comme un pays stable et sécurisé. C’est un élément primordial pour la confiance des investisseurs et ainsi pour l’attrait d’un pays. Le Maroc jouit d’une meilleure perception et d’une image plus accueillante que l’Algérie. 

2)Incitations fiscales..Les investisseurs étrangers jouissent d’avantages fiscaux et parafiscaux conséquents. À titre d’exemple, le statut «Casablanca Finance City» comprend des incitations fiscales, des facilités de change et des facilités sur l’environnement des affaires. 

Ensuite, les entreprises étrangères peuvent s’installer en zones franches dont Tanger Med, Kenitra et Nouaceur. Ces espaces sont soustraits aux réglementations douanières, de change etc. et surtout, ces zones ouvrent droit à des exemptions d’impôts, taxes et droits de douanes. Par ailleurs, le Maroc jouit d’un partenariat avec l’Union Européenne à un stade plus avancé que l’Algérie. Ainsi, les entreprises européennes qui délocalisent leur production ou s’installent au Maroc, trouveront plus de facilités pour exporter leurs produits vers l’UE. 

3)Des infrastructures.. En ce qui concerne les infrastructures, le Maroc a privilégié la qualité à la quantité des infrastructures bien développées : des lignes de trains performantes sur des axes stratégiques (Tanger-Casablanca), des plateformes portuaires et logistiques comme Tanger Med, dignes des plus importants ports méditerranéens, des services de télécommunication et d’Internet très performants…Ces infrastructures bien pensées permettent au pays de tirer profit de son positionnement stratégique (méditerranée, océan atlantique, Afrique) et  d’être une plateforme d’exportation prisée.

4)Un tissu de PME.Pour développer une industrie automobile (ou autre), le pays est doté d’un tissu performant de petites et moyennes entreprises (PME). Les grands groupes peuvent ainsi développer la sous-traitance dans tous les secteurs de production. Au Maroc, malgré des retards dans le domaine de l’éducation, l’État a misé sur la formation des élites. Celles-ci investissent dans le pays et développent des entreprises compétitives, même à l’International. C’est ainsi que plusieurs entreprises marocaines se sont lancées avec succès à l’assaut des marchés africains, pendant que les entreprises algériennes peinent à être compétitives sur le sol.

5)Une administration efficace  L’administration marocaine dispose, en nombre suffisant, de cadres compétents, formés dans de grandes universités et écoles internationales. Et ils sont mis en valeur à des postes clés.  Ainsi, le pays dispose de sérieuses capacités de négociations, à même de «challenger» les plus grandes multinationales et obtenir de réels projets, bénéfiques pour le Royaume, comme l’illustrent les usines automobiles Renault et Peugeot. En Algérie, les négociateurs sont souvent d’un niveau très faible, de l’aveu même des partenaires étrangers qui s’expriment en privé.

6)Un modèle économique diversifié..Une question de survie. Ne disposant pas de recettes tirées de l’exportation d’hydrocarbures – le Maroc est un importateur d’énergie – le Royaume est forcé de trouver les bons mécanismes et le bon modèle pour diversifier son économie énergétique (Les projets solaires NOOR d'Ouarzazat et Ben Mathar).. Les exports de l’agriculture, le tourisme, les services, télécommunications, finances et l’industrie d'automobile et d'aéronautique figurent parmi les secteurs les plus prometteurs et porteurs de l’économie Nationale.  

Par ailleurs, le secteur bancaire marocain joue pleinement son rôle de financement de l’économie et les banques marocaines, à l’image de l’établissement Attijariwafa Bank, s’internationalisent et sont présentes dans plusieurs pays africains

On ne sais pas de quoi il s’agit..Le gouvernement algérien n’est pas au courant du contenu du projet d’implantation d’une usine Peugeot en Algérie. «Il ne l'a pas traité ni encore vu. Il n’est pas sur sa table. Je ne sais pas du tout de quoi il s’agit», ce sont les termes qu'affirmait un jour de juin 2015 le ministre algérien de commerce (Amara Ben Younes) qui était en visite de travail à Oran à l'ouest du pays. il répondait aux journalistes sur l’annonce faite de ce projet, par le président Français Mr.François Hollande à Alger, puis confirmée à demi-mot par les responsables du groupe automobile français.  

Par contre chez nous au Maroc, on est bien conscient, voire trés vigilent.. Les filières de Vendredi, Peugeot et le gouvernement Marocain ont signé un accord pour un projet de grande envergure dans le Royaume. La marque au «Lion» va investir 560 millions d’euros dans ce projet pour la construction d’une véritable usine qui sera implantée dans  la localité «Oulad Bourahma» près de Kenitra, sur la côte ouest du pays. Cette dernière entrera en production en 2019, avec une capacité de production initiale de 90 000 moteurs et véhicules par an. À terme, la production devrait atteindre 200 000 unités par an, avec un taux d’intégration de 80%.

                                                                                            -oOo-  

Par ailleurs, il y aura de l'espoir dans les années à venir sur l’offensive fructueuse de la diplomatie de raison du palais, qui me passionne. Ça nous éviterait de perdre davantage de temps infructueux pour clore le conflit épineux avec l'Algérie avec la bénédiction de la communauté internationale qui découvre de jour en jour les jeux infantilisant de la diplomatie destructive de nos voisins algériens. Combien d’années tiendrai-il encore le monde crédible à ce rythme ?

Agir avec fermeté contre l'hostilité Algérienne nous donnera, nous simples citoyens beaucoup de points de bonification au niveau national s'ajoutant à la particularité sécuritaire de notre pays et à son savoir faire contre le phénomène du terrorisme, ! Ce n’est qu’un fragment de nos rêves  éveillés d’aujourd’hui. où le Maroc, sous la conduite éclairée de Sidna, jouit parfaitement d'un grand respect du monde, preuve à l'appui, la déclaration d'Etat, tout récemment et le témoignage de Madame Margot Wallstrom, la ministre des affaires étrangères Suédoise.

Je crois qu’il faudrait mieux attendre la fin de l'Etat militaire en Algérie avec la mort effective du prince Mario d'Oujda (Bouteflika) comme on le nomme en Algérie, pour écrire le scénario d'un film sur l'ingratitude des Algériens, des gouvernants algériens, je veux dire, dont le héro du film sera bien la mauvaise réputation de l'Algérie, la haire contre la générosité humaine, l'arrogance, et l'orgueil de l'être algérien entachés de mal à l'autrui ! Présentement ce serait une succession de séquences d'hostilité, d'envie et de jalousie de plusieurs années de décadence politique dans la veuve voisine de l'est. 
 
Plus qu'on regarde le films, plus on réalise que la vie de l'être algérien n’est ni un roman, ni un film. Mais une vie fâcheuse de rien où le héro ne réalise pas ses objectifs, tant expansionniste vers l'atlantique selon l'héritage amere laissé par le berger de Chaouia d'Algérie, que politiques vers le consortium d'honneur des Etats respectables . 
Le film serait sûrement un timelapse de plusieurs heures  où l’on prendrait conscience comment la vie façonne le tyran gouvernant en Algérie, comment ses aventures périlleuses, voire sanglantes sont conçues aux yeux pétillants de l'algérien opprimé, comment les algériens sont laissés happés par le train-train quotidien, comment la créative particularité de l'Algérien ne réalise que de pâles copies sans paroles.
 
J’ai un naturel empathique, enfin je le pense, mais je suis sans pitié avec les « alibis mensongères de la diplomatie algérienne, c’est pire de voir instances d'état  et médias algériens s’enchaînent pour rapporter et distribuer gratuitement les bluffs de Ramtane Lamamra en tant que pseudo-ministre d'état qui représente officiellement l'Algérie dans les instances internationales...», secrètement dans mon esprit surgit chacune de ses bêtise est pire!, non seulement ils n’ont pas ma compassion, mais je leur garde le regard noir, empreint de toutes les fois où j’ai serré les dents pour ne point être insolent face à une autre connerie. 
 
((Avant de se quitter, je vous prie de regarder ces deux vidéos : 1) https://www.youtube.com/watch?v=auWek4Vemws. 2)https://youtu.be/HR_YLBo60sU. La première porte un témoignage d'un journaliste Egyptien au profit du Maroc. La Deuxième d'un journaliste algérien dévoilant les fourbies de la presse de son pays contre le Maroc.))Bonne lecture et très bientôt.
                                                                             Cordialement,Chihab25
 
(Regardez en «pièces jointes» à la page d'accueil un petit passage sur l’effet néfaste de la déformation officielle algérienne sur l'esprit du simple algérien intitulé : " Algérie : Mais pas que..")

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