Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Algérie: Quel genre de putsch faut-il appliquer à Alger par Gaid Salah..?

     Pour connaitre la vraie Algérie,cliquer sur ce lien: (les Algériens parlent d'eux-même..les Français témoignent) https://www.youtube.com/watch?v=mrMzMqUuvcg

                                                                     

              

    Les généraux Toufik et Gaid Salah  

    Alerte aux urgences-Gaid...Incroyable, mais vrais, tout est possible. Alors que le Maroc marche à pas surs pour devenir une superpuissance Africaine et réaffirmer son leadership. En Algérie, contrairement, tout peut arriver dans ce pays livré à lui même ces dernières semaines de soulèvement populaire pacifiques, où une guerre de clans mafieux  est livrée sans merci pour le pouvoir.

    Le futur Maréchal Algérien Gaid Salah qui est d'ailleurs bien placé à bord du clan présidentiel et qui emboîte les pas d'Al-Sissi aurait procédé, si on croit - l'Algériatimes - qui rapporte l'information à l'arrestation de Said et Nacer Bouteflika et le général à la retraite Toufik, ex-patron du DRS pour avoir organisé et assisté, à son insu, à une réunion secrète avec le Chef des services secrets Français à la résidence présidentielle de Zeralda dans les hauteurs d'Alger.

    Ce qui est étrange, c’est que cette réunion ressemble au scénario ayant précédé la décennie noire des années 90, qui a été élaboré à l'époque par les généraux «Amari, Toufik, Nizar, Touati et Ghazil» avec les services de renseignement Français, sans que le président Chadli l’ait connu.

    Faut-il rappeler dans ce sens que la France considère toujours l'Algérie comme un de ses départements d'outre mer et que la décision algérienne reste soumise à son approbation car c'est elle qui a amené ces généraux au pouvoir à l'ère de l'Algérie Française y compris ce Gaid Salah qui était au grade de caporal de mules dans l'armée Française.

    Propos prudents-fr..Peu importe, ce qu'il faut tenir en l'objet, c'est qu'après le lâchage de l’armée, Boutefika vient-il de perdre le soutien de Paris ? En déplacement à New York, Mr. Le Drian, ministre français aux Affaires étrangères, a tenu des propos, certes prudents, qui ressemblent à un début de lâchage du président algérien.La France aurait refusé à cet effet, à Ramdane Lahmamra d'appuyer les mesures de répression de la rue que propose le pouvoir Algérien, évitant d'ouvrir, en parallèle, une porte d'enfer en France.

    A mon sens, malgré son ingérence inacceptable dans le domaine politique, soucieux que le pouvoir pourra lui échapper face à la détermination du peuple algérien et à des acteurs rebelles qui commencent à s'organiser contre l'arbre à came stabilisateur du pays qui n'est qu'une armée de lâches.

    Profitant du vide des champs des personnalités concurrentes authentifiées et des préconisations émises par les uns et les autres, devant aider à sortir de la crise sur un plan légal, il me parait que le général Gaid Salah dépasse ses prérogatives constitutionnelles par des initiatives non calculées, mordant ainsi la main que lui tendaient les frères Bouteflika, qui rappelons-le, ont fait de lui ce qu'il n'aurait pu même rêvé de devenir d'un caporal illettré à un chef des armées et vice ministre de la défense en Algérie?

    Cela démontre que le fait de trahir est une option simple pour les Algériens. Ce bougre-général est décidé de passer à la vitesse supérieurs pour préserver son avenir d'homme fort actuel de l'Algérie et que rien ne peut lui entraver son plan de maréchal ou d'y lâcher la leste, baisser les mains et de retourner à la caserne.             

    Coup d’Etat imminent..Le putsch militaire en Algérie se précise et le général Gaïd Salah va prendre officiellement le pouvoir.Il aurait reçu le feu vert de son cabinet et des principaux chefs militaires réunis en urgence pour se consulter et étudier par quelle porte faudra-t-il sortir de la crise.

    Selon des sources à Alger, le patron des armées, âgé de 83, est sur le point de faire sortir les chars dans la rue pour prendre le pouvoir.Il attend seulement s'il fera parti, ou non, du gouvernement Bedoui pour agir à la manière d'Al-Sissi et enfermer ses adversaires.

    L'Étau se serre donc autour du coup des Bouteflika..Alors qu'au sein des chancelleries occidentales, notamment chez les Américains et les Français, c’est la panique générale, non seulement pour la poignée d’étrangers qui vivent en Algérie, mais surtout pour ce saut dans l’inconnu.Les prémices de ce putsch ont commencé à se manifester depuis plusieurs jours avec le vide qui se fait autour de la présidence.

    Mais aussi par une institution militaire qui ne cache plus ses velléités. Gaid salah serait passé en force par ce qu'il craint le retour le général Toufik. Il a préféré donc sacrifier les Bouteflika et s’imposer à la rue comme le seul interlocuteur légitime afin de protéger ses arrières contre une transition politique conduite par des lobbys ou des personnalités proches du général Toufik.

    Mais le duel entre le chef d’Etat-Major et l’ex-patron du DRS n’est pas encore scellé, il ne fait que commencer, car rien n’indique encore que la rue et ses composantes accepteront de se plier à la feuille de route de Gaïd Salah. Attention, le match n’est pas encore fini.
                                                              
    En toute état de cause, si l'information d'arrestation n'est pas vraie, cela provoquera certes au site électronique algérien (algériatimes) un grand désavouement auprès de son lectorat qui à partir de là, sera contraint de se méfier et de prendre éventuellement toute information par des pincettes.
     
    Il serait plausible aux teneurs de ficelles de cette "fourre-tout" de ne pas rétrécir le ton crédible ni de bafouiller la déontologie et de ne plus jeter davantage d'huile sur le feu Algérien, surtout en ce moment crucial de transition…respectant ce que disaient les joueurs de poker aux casinos, «il faut savoir à quel moment se lever de la table».

    Les règnes des illusions..Seul problème, pour le régime algérien et pour son Gaid Salah est qu'ils sont contraints de se disposer d'un soutien forcé de Paris et des Émirats Arabes Unis. Ces derniers font de l'Algérie leur fief et leur proie facile de toujours, profitant de l'ère Bouteflika en compensation de la générosité du feu Cheikh Zayed qui l'entourait durant sa pénible traversée du désert.

    Faut-il notifier enfin à mon lectorat que Gaid Salah a les mains attachées, liées au regard farouche Emarati Il ne peut pas agir à sa guise comme on croyait, tant qu'il est encerclé par les rayons (x) des services secrets Emarati qui l'engagent et le suivent derrière les coulisses.

    Ce bougre de son temps, ce pseudo-général de galons-dz en vrac..Gaid «gheir» Salah se trouve en situation pas enviable, il a le coup entre le marteau et l'enclume Emarati.  Visiblement, par son plan de futur maréchal d'Algérie il aura du plomb dans les ailes et aussi du convulsion au corps et au cœur, pour appliquer à la lettre et sans aucune réserve, les diktats du démon Emarati.

    Ce démon qui lui sort quelque part de Souss-Massa du sud Marocain, le menaçant de pires scandales au cas de recule, sous peine de dévoiler des dossiers de corruption qu'il détient contre lui, en particulier le récent vol de 3 tonnes d'or qu'il perpétrait à l'arrachée, à la première heure du hirak algérien de Tamanrasset au sud Algérien, dont la valeur de tous ses transferts "illicites" en Emarat est évaluée à 5 milliards de dollars, entassés dans des banques à Dubaï en son nom et aux noms de ses fils.

                            IMG_87461-1300x866

    Rappelons que les diktat des Oulad Cheikh Zayed s'articulent autour du maintien de Bouteflika au pouvoir et du statu quo et de la répression de la rue Algérienne s'il le faut.

    Les Émiratis par leur stupidité Golfique veulent recopier et imposer à Alger le même scénario que celui du Soudan d'Omar Al-Bachir soutenu à mille points par le pouvoir Égyptien d'Al-Sissi au détriment du hirak Soudanais qui durait y a des mois  revendiquant le départ sans conditions du président Omar Al-Bachir, sans que ce dernier prenne la peine d'écouter ou de céder d'un grain de sable, même si  le risque  d'effondrement de son pourvoir demeure réel.

    Dans le but d’être plus crédible que possible dans mes pronostiques, je suppose que les Emaratis auraient envoyé, d'une manière ou d'une autre, quelques étincelles d’ingérence indirecte, au palais présidentiel au sujet de la formation du nouveau exécutif de Bedoui.

    Les menaces Emaraties à Gaid Salah commencent déjà à donner leurs premières récoltes et ce par "Un gouvernement Bedoui" qui vient de naître d'opération césarienne.Un exécutif qui ne convaincre déjà personne est exposé au refus par la rue Algérienne du fait qu'il se constituait des mêmes figues corrompues du système. 

    S'agissant d'une énième manœuvre du pouvoir algérien.censée apaiser la contestation inédite auquel il fait face depuis plus d'un mois et dont disparaissent comme promis la plupart de ses connards. Il aura certes du plomb dans l'aile.On a jamais cru un démantèlement aussi rapide et humiliant d'un pouvoir qui se croyait éternel et fort marquant dans l'imaginaire arrogant et orgueilleux un faux leadership jumelant une force régionale granulée.

    Le point le plus marquant dans cet exécutif de secours est le maintien du général Gaid Salah, suite, dit-on à Alger, à un compromis entre le cercle présidentiel et l’armée après l’insistance de cette dernière sur l’application de l’article 102. Et le plus surprenant aussi, est l'écartement du maudit Ramdane Lahmamra, hué par la rue Algérienne et banni par le pouvoir après avoir échoué de récolter les soutiens des puissances étrangères dans la perspective de réprimer éventuellement la rue Algérienne.

    Nommé il y a vingt jours à peine vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères, pour vendre l’ultime projet de transition de Bouteflika, il a été viré comme un malpropre du nouveau gouvernement algérien.

    Ce premier résultat est dû évidemment à l'intelligence du Souss-Marocain, car la mère de la majorité des fils de feu Cheikh Zayed est une Marocaine de Souss, une intelligence Soussya épaulée par l'abondance du pétrodollars Golfique. qui est apparemment le nerf de cette guerre de positionnement leadership Emarati que mènent les Ait N'hyane à Alger et probablement ailleurs.(Allah yarhem Cheikh Zayed.) 

    Revenant au concret..! Que Bouteflika dégage ou pas, ça nous est totalement égal. Seulement en appelant à déclarer inapte à exercer le pouvoir, Gaïd Salah tente de sortir de l’impasse, entre le dégagisme du peuple et la forclusion butée du palais d'Al Moradia d'Alger.

    On a rarement vu une Algérie aussi divisée avec une majorité éteinte, une opposition qui a du mal à se reconstituer et une rue bien organisée qui se renforce. L'entêtement à l’algérienne menace, a le vent en poupe, et le pouvoir poursuit son chemin sans écouter les revendications de la rue.

    L'éventuel renoncement de Bouteflika serait loin de répondre aux revendications de la population algérienne. Dans le contexte actuel, l'application de l'article 102 (par lequel le président de la République est empêché pour cause de maladie "grave et durable") est déjà dépassée.

    La population, le peuple qui descend dans la rue par millions revendique un changement radical du système, et non pas seulement la fin de la présidence Bouteflika. Le peuple algérien ne veut pas d'une manière de faire perdurer le pouvoir avec les mêmes figures.

    Ce que je crois, l’histoire contemporaine montre trois types de transitions démocratiques.

     1) violente –ce que le peuple algérien refuse par son pacifisme hors pair-.

    2) octroyée par la mansuétude de la dictature du pouvoir algérien -ce que refuse aussi la rue algérienne.

    3) la troisième voie est celle de la négociation telle qu’elle a eu lieu dans les démocraties populaires, et dont l’exemple de la révolution de velours tchèque constitue le cas d’école adéquate à intégrer. 

    Cette voie moyenne serait étroite, le bilan des transitions de ce type étant pour le moins contrasté. Pourtant, c’est cette voie-là qui s’impose au destin algérien.

    Pour autant, quelle porte de sortie la rue est-elle prête à laisser au pouvoir ? Auquel cas, le régime est-il prêt à la prendre ? Doit-on redouter un avenir violent pour l’Algérie ? le prochains jours, voire le prochain vendredi le dira certes..!

    On aurait pu penser que le cas chaotique "économiquement" de l'Algérie dû à la baisse drastique du cours du pétrole eût invité le pouvoir algerien à plus de prudence. Il n’a plus les moyens, comme il l’avait fait en 2012, de redistribuer la manne pétrolière pour éteindre le feu de la contestation, sous forme de ce qu'on appelle "paix sociale corruptible" en finançant des politiques de redistribution clientéliste.
     
    Le peuple algérien aspire à la fin d’une économie mono-productive. Or, c’est bien la seule bête sur laquelle l’oligarchie algérienne peut se nourrir en ce moment de panne étant que le pouvoir est devenu chauve, les dents de son peigne ne s’arrêteront pas de tomber l'un après l'autre. Bonne lecture.(à suivre.) 
     
                                                                        Très cordialement,Chihab25