Maroc-Algérie : Peut-on faire du neuf avec du vieux dans une indépendance confisquée.?
Abdelmajid Tebboune vers le sort Bouteflika
L'avant propos...Sitôt installé officiellement à la tête de la nouvelle instance dirigeante Abdelmajid Tebboune, le soi-disant président banni "non-élu" de l'Algérie, prend déjà le taureau par les cornes et s’attaque à sa nouvelle mission qu’il sait difficile : réunifier les rangs des Algériens, plus que jamais divisés.
Le nouvel homme disant "fort" face à une nouvelle junte militaire farouche, conduite par le général Said Chengriha, lance une série de consultations internes dans l’optique de l’installation d'un exécutif , dont le but, pas de diriger l'Algérie vers une sortie du tunnel, mais pour en légitimer son séjours imposé au palais d'AlMoradia d'Alger qui a été décidée au lendemain de l’officialisation du départ du général Gaid Ahmed Salah.
Premières personnalités avec lesquelles a pris langue, des personnes-déchets, destituées à travers les temps de l'Algérie, jetées à la poubelles de l'histoire d'exécutifs depuis la confiscation en 1962 de l'indépendance Algérienne par l'armée de Ben Bella et de Boumediane, son ministre de la défense.
Des caciques de gouvernements qui se sont succédé en temps de Boutef qui, faut-il le souligner, sont les représentants de la vieille garde et ses non moins vielles pratiques et qui ont eu à guerroyer avec les deux derniers du cercle de décisions d'Alger (Bouteflika - Gaid Salah), avec moins de fracas!
A l’évidence, ce vieux membre de la bande que conteste la rue Algérienne veut faire taire un tant soit peu les divergences entre les différents courants algériens et fermer à jamais la peu reluisante parenthèse des guerres fratricides qui faisaient rage entre le pouvoir et ses sujets et qui ont fortement terni l'image de l'Algérie.
«On n’est pas pressés dit-on en Algérie, ce qui intéresse les Algérien, parait-il, c’est de bien préparer le départ de tout le système, duquel en naitera une nouvelle direction de bandits qui incarnera encore plus le pouvoir. «On va reprendre le pouvoir démocratiquement par les urnes, même si cela nous prendra plus de temps dans la rue en l'absence des élites politiques qui dorment dans les velours du passé », a assuré, il y a quelques jours, une source à TSA arabi (Tout Sur l'Algérie).
Les élites Algériennes
Novice,dites-vous...Ainsi, le tout nouveau patron de l'Algérie fait dans l’apaisement et s’échine à réunifier les rangs d’un peuple en lambeaux pour pouvoir aborder dans des conditions ses futures échéances politiques et organiques.
Novice, sans pédigrée et surtout sans légitimité (il n’a pas été élu correctement, mais désigné par les urnes militaires sous la pression de son ex-ami le général Gaid Salah. Il sait fort bien qu’adopter une autre démarche plus pacifique avec la main tendue du Maroc, et en parallèle, avec autres pas vers les vieux dinosaures militaires, ne sera pas payante pour lui si elle ne lui coûte pas son nouveau trône qu’il a intérêt à garder et s’il cultive bien l’ambition de peser sur le cours des événements de la rue Algérienne.
Il a besoin donc de sérénité et surtout de temps et la bonne foi pour dégoupiller toutes les bombes installées par ses prédécesseurs contre le Maroc (ce n’est pas çà qui manque dans ce champ de mines qu’est devenu l'Algérie) qui peuvent à tout moment lui exploser à la figure, déjouer les intrigues et autres petites combines et renforcer son emprise sur les rouages de l'Etat.
A condition, bien sur, qu'il ne se contente pas d’une si petite victoire tactique qu’il n’a pas encore remporté, loin s’en faut, mais s’emploiera à remporter la bataille stratégique avec ce Grand Maroc qui dérange : au lieu d'accentuer davantage la haine et l'hostilité contre son voisin de l'ouest pour plaire à ses parrains militaires, avec une profession de mauvaise foi qu’il a lui-même exprimé le jour de son intronisation, mais aussi par d’autres têtes émergentes du sérail, à l’image de la très farouche junte, à qui doit-il tout le succès pour séjourner, gratuitement, au palais d'AlMouradia.
Il doit se salue au disparu..
Un immense chantier qui l'attend, il exige de lui, parait-il, engagement, persévérance, convictions, idées novatrices, voire même une nouvelle culture politique d'apaisement avec ce Maroc qu'il considère lui et ses parrains militaires l'ennemi de toujours de l'Algérie.
L'émergence de ce président contesté est une énième création à l'Algérienne pour faire couler du temps dans la perspective de voir l'Algérie sortir de son cauchemar d'instabilité politique. Cela constituait, à mon avis, un des fragments de la monnaie courante en politique d’inintelligencia Algérienne.
Laissant de coté cet épisode qui va dans le sens de faire plonger l'Algérie dans son avenir incertain. Pour compléter mon article, je préfère, en tant qu'admin, de retourner , un peu en arrière et éplucher dans les racines de la chose Algérienne, et ce pour y répondre, au minimum, aux exclamations exprimées au sujet pro-indépendance Algérienne. C'est-à-dire, relire dans l'histoire de la révolution algérienne et de son indépendance confisquée..!
Une indépendance confisquée
Rappel en bref...Ce jour-là, 20 septembre 1962, il y a environ 60 ans, le monde a officiellement entendu parler de la formation du premier gouvernement dans l'histoire de l'Algérie moderne, de son groupe d'Oujda et les débuts du régime militaire, même si la poudre à canon remplissait encore le ciel Algérien.
La France, qui a pris le relais après l'Empire Ottman, a envahi et colonisé l'Algérie en 1830, abolissant l'Algérie après avoir annexé son territoire à la France, puis au début du 20ème siècle, vers 1903, par gourmandise, et par faiblesse du Sultanat Marocain qui était alors menacé d'occupation ou de protectorat Français, elle a amputé du Maroc son Sahara Marocain Oriental, représentant alors, un gigantesque territoire d'un million de Km2 ou presque, constitué de Colomb-Béchar-Kenadsa-Oued Saoura-Touat, jusqu'à Ain Salah à l'est, pour l'ajouter froidement à ses territoires d'Outre-mer, au compte de l'Algérie Française, cela étant constituait un différent frontalier en suspend entre l'Algérie et le Maroc
Mais la révolution Algérienne de novembre 1954, qui a culminé en plus de cent ans de résistance parfois et de résilience dans la plupart des cas, a rétabli, chez l'Algérien l'espoir de se libérer du gouffre colonial. Il y avait, depuis la Tunisie, la capitale de la révolution à l'étranger, l'annonce et la mise en œuvre de toute une série de mesures allant à la rébellion contre l'occupant Français.
Et si les Algériens se réjouissaient et se vantaient du bilan de cette révolution qui, dit-on, soldé par un "million et demi" de martyrs, ils niaient en contre partie au Maroc sa participation massive à cette révolution par le sacrifice dans ce chiffre présumé d'un "demi million" de martyrs Marocains, originaires du Sahara Marocain Oriental, amputé vachement par le colon Français et passé aux Algériens sous-table par les fâcheux accords d'Evian?
Faut-il signaler dans ce sens que les stratèges Français marquaient la participation Marocaine à l'insurrection d'Algériens comme une trahison et acte "suspect" et prenaient bien en compte le «chiffre 500 milles» à la stratégie dissuasive Française contre la révolution Algérienne.
Tentative de représailles...Le général Charles De Gaulle, alors président de la France qui combattait la révolution Algérienne aurait proposé au Roi Mohamed V de restituer au Maroc son Sahara Oriental sans condition aucune, s'il veut bien chasser les " fellagas "Algériens et fermer leurs bases-arrières d territoires Marocain. Sa Majesté le Roi feu Mohamed V, par sa caractère de pieux, de bonne foi et d'homme de valeurs, refusa la proposition Gaulliste pour ne pas, croyait-il, poignarder au dos la révolution de ses "frères Algériens".
Face à ce refus impardonnable et pour affaiblir l'élan Algérien en l'objet, briser l'épine de la révolution Algérienne et casser sa faim de vengeance, le général De Gaulle décida de frapper fort. Il aurait chargé ses services de sécurité militaire à la base militaire Française, se trouvant encore au sud-est du Royaume, à Boudenib dans le Tafilalet précisément, de chercher et d'engager des personnes reconnues hostiles, voire non fidèles au palais Royal pour convoiter une micro-république au sud Marocain pour ennuyer, bafouiller la quiétude du Roi Mohamed V qui, par son "Non" exprime son ingratitude à la France.
Le général projetait à créer, à cet effet, une république anti-royaliste dans le Tafilalet au Maroc, et mettre en quelque sorte, une pierre au soulier de la Monarchie Marocaine, groupant, entre autres, avec la région de Tindouf, rattachée à l'Algérie Française en 1953, les provinces de Tafilalet et de Ouarzazat.
Le choix Français pour présider cette nouvelle entité est tombé sur un certain Addi Ou Bihi,une personnalité notable, influente des tribus Ait Seghrouchen dans la région de Rich, le premier gouverneur de Tafilalet, avec la complicité d'un autre ténor des tribus Marmoucha au moyen Atlas, en l'occurrence Lahcen L'youssi, alors ministre de l'intérieur sous le gouvernement M'Barek L'Bekkai, post-indépendance après celui de Abdallah Ibrahim.
Il est à noter en parallèle que le Parti Istiqlal de Allal El Fassi dominait à l'époque tout le champs politique national en parti «unique» qui a droit de gouverner et commander le pays à sa guise nationaliste.Il imposait même au palais royal ses diktat et limogeait les hauts fonctionnaires de l'État, selon sa propre conviction partisane, issue d’idéologie libératrice.
Dans la foulée des failles que commettaient ses ténors les plus influents en l'occurrence Abdekhaleq Tourriss, Abdallah Ibrahim et Mehdi Ben barka,(avant la grande scission de septembre 1959 et la création de l'UNFP), le parti de la balance accusait publiquement Addi ou Bihi et Lhacen L'Youssi de trahison, hospitalisant le premier, à des fins de punition (!) limogeant le second avec assignation à résidence surveillée à Sefrou, son patelin d'origine.Les rumeurs qui circulaient à l'époque en coulisses faisaient état d'une mort suspecte de Addi ou Bihi, qui serait empoisonné dans sont lit à l’hôpital de Ksar Es souk, siège de la province de Tafilalet (actuel Errachidia).
Je termine ce volet inapproprié qui m'a plongé dans la boue de l'histoire mouvementée du sud-est Marocain, lieu qui avait abrité, en parallèle, les réfugiés Algériens et leurs rebelles en bases arrières de la révolution Algérienne dans le Tafilalet à (Boudenib-Ksar Es Souk-Erfoud et Rissani).
Imitation aveugle...Cela me donnerait l'opportunité de rappeler à mon lectorat que Houari Boumediane, alors président Algérien profitait de l'intelligence Française et projetait d'imiter, pratiquement, l'idée du général De Gaulle qui prévoyait vainement au sud du Maroc d'une entité fantoche. Âpres avoir dominé le pouvoir en Algérie Boumediane se disait : Pourquoi pas user de sa haine anti-royaliste et créer cette république-fantoche?. Il tenait farouchement, très au sérieux, l'idée pour l’exécuter à son compte hostile au Maroc par l'actuel problème artificiel du Sahara Marocain.
Une affaire créée artificiellement, en toutes pièces, comme en l'on sait, laissée en héritage épineux aux Algériens. Abdelmajid Tebboune, faisant en l'objet, une énième fuite en avant, insistait à l'ouverture de ses discours sur le Maroc, sur le maintien de la ligne tracée par ses prédécesseurs dans ce sens, avec toutes ses conséquences affreuses portant préjudice directe à l'ex-alliance fraternelle Maroco-Algérienne d'autrefois.
Pour en attirer la faveur des anti-Maroc, Tebboune, dans son état paniqué devant les flasheurs, se tenait à répéter le vieux disque compressé, contenant la thèse officielle Algérienne sur l'affaire, d'hôtel Asni de Marrakech, faisant allusion, avec une certaine suspicion, au pouvoir central Marocain, qui, avançait-il, opprimait les Algériens résident au Maroc, confondant le nombre à (350 milles Marocains) déportés d'Algérie en 1975, tout en distribuant, en contre partie, ses éloges gratuits au peuple Marocain..
Il oubliait, ou faisant le semblant, que par cette sortie médiatique impromptue, qui n'a aucun sens, par laquelle il s'engageait, sans mesurer les retombées, à préserver cette mauvaise affaire du siècle Algérien, avec toutes se séquelles, qui ternissent davantage la réputation de l'Algérie.
Feu Ferhat Abbas, un geste de respect...
La rectitude d'un destin...Je titrais l'homme Ferhat Abbas par respect, car c'était l'homme le plus crédible des Algériens de la révolution et d'après. Il a tenu paroles après avoir signé avec feu Hassan II un protocole d'accord, le 06 juillet 1961 au sujet des frontières par lequel l'Algérie s'engage à restituer au Maroc l'ensemble des territoires de son Sahara Marocain Oriental, amputé en 1903 par la France au profit de l'Algérie Française.
C'est-là où craquent les Algériens d'aujourd'hui...! qui prenaient au sérieux ce que leur disait Boumédiane à ce sujet : Ce protocole d'accord passé avec le GPRA, n'est à son sens, qu'«un chiffon de papier !»(sic).
Le contenu de cet accord est publié ici même par la rédaction et se trouve quelque part aux archives du blog, pour éventuellement le consulter.(voir note intitulée : Un chiffon de papier, est-ce-que vous l'avez entendu du 6/8/18)
Les Algériens, les opportunistes et les thuriféraires, en particulier, de la pseudo-force régionale l'Algérie évitent de revoir ou de relire ou d'en parler de cette page douloureuse de leur histoire contemporaine au quelle n'ont pas eu l'honneur d'y participer.
Le premier gouvernement Algérien en exil était dirigé, à deux reprises entre 58 et 61 ans, par le pharmacien Farhat Abbas , un des visages les plus en vue du mouvement national Algérien dans les années 30 et 40, et un ami de Massali Lhaj• malgré leurs divergences politiques.Faut-il noter que ce Messali Lhaj était le premier Algérien qui pratiquait politique, créant un parti politique à lui sous l'occupation Française( Etoile nord-africaine), il agissait dans la légalité, luttant contre l'émergence du FLN .
Il a présidé le Conseil national, c'est-à-dire le Parlement en 1963, lorsque Farhat Abbas, avec le groupe d'Oujda, qui deviendra plus tard le groupe du Royaume de Tlemcen, différait quant à la rédaction de la constitution, alors Ben Bella l'a soumis à une assignation à résidence en 64 et 65, et Boumediane l'a fait aussi en 76.
Décédé à Paris, où il a passé ses dernières années, à l'âge de 86 ans. Il a écrit des centaines d'articles à partir de la fin des années vingt du siècle dernier et trois livres, dont le plus célèbre est "Demain se lèvera le jour".
Épopée d’un homme politique de mesure face à la démesure d’une histoire falsifiée, malveillante, écrite à la mesure d'un régime mafieux qui coupait le souffle aux Algériens durant plus d'un demi siècle, créant en confusion deux termes qui divisent le peuple Algérien en deux portions, Novembristes et Badistes.
Les Novembristes sont ceux qui ont fait ou vécu la révolution54 - Les Badisistes sont les adeptes d'un vieux Souffiste (Abdehamid Ben Badiss•) qui était une figure emblématique du mouvement réformiste musulman en Algérie Française. Il marque le seul jalon existent de l'histoire d'Algérie, à qui, les Algériens reviennent souvent quand ils veulent se vanter ou parler histoire et authenticité.
Sachant que l'authenticité de Numidia n'a jamais été l'Algérie actuelle. C'était un autre empire à part entière, comme de chez nous, les anciennes dynasties et Etas-empires qui se sont succédé au Maroc : l'Adarissa, l"Morabitine, l'Mowahidine wa l'Aâlawyine.
L'Algérie d'aujourd'hui s'est construite en progressivité, comme disait le dicton au Maroc,de goûtes d'eau, qui tombaient du plafond des républiques Françaises.(4 et 5).Son nom qui désigne "les ilots - جزائر = جمع جزيرة" en prouve le mélange de dispersion et de disparité de guêtos d'Arabes, d'amazighs, et pourquoi pas de juifs et de chrétiens, selon certains critères, apparus ici et là (!), visant en particulier la ministre du temps de Bouteflika (Benghebrit) et l'ami d'enfance et pair de la chancelière Allemande Angela Merkkel (le charlatan, mort et vivant Ould Abbas!).
Une histoire qui ne se rappelle de Ferhat Abbas qu’une mauvaise interprétation et hors contexte d’une phrase écrite à ses mémoires : “Si j’avais découvert la nation algérienne, je serais nationaliste, et je n’en rougirais pas comme d’un crime. Les hommes morts pour l’idéal patriotique sont journellement honorés et respectés. Ma vie ne vaut pas plus que la leur".fin de citation.
Et cependant, un autre Algérien se déchaînait avec amertume : "Je ne mourrai pas pour la patrie algérienne, parce que cette patrie n’existe pas. Je ne l’ai pas découverte. J’ai interrogé l’histoire, j’ai interrogé les vivants et les morts, j’ai visité les cimetières, personne ne m’en a parlé…On ne bâtit pas sur du vent. Nous avons écarté, une fois pour toute, les nuées et les chimères pour lier définitivement notre avenir à celui de l’œuvre française en Algérie…”.
Quand même bien le destin aux voies insondables fit de lui le premier président de cette même l’Algérie, indépendante et souveraine, le 20 Septembre 1962.Parmi les membres les plus importants du premier gouvernement intérimaire figuraient :
Les forces adverses du coup d'État 62, ainsi que le régime de Ben Bella puis le régime de Boumediene, ont été accusés d'avoir tenté de l'assassiner en le condamnant à mort par contumace. Mais enfin de compte, les services de renseignements Algériens qui l'ont assassiné par suffocation, dans un hôtel à Francfort, en Allemagne en 1970.
-Ben Youssef ben Khadda, nommé ministre des Affaires sociales, l'un des militants les plus éminents des années cinquante avant la révolution, il dirigeait le troisième gouvernement intérimaire, et il avait également un diplôme universitaire du département de la pharmacie, a été évincé en été 1962, lorsque l'armée des frontières prend le pouvoir par la force, il est complètement retiré des affaires publiques. Il est resté fermement opposé au gouvernement et s'est fermement opposé au coup d'État électoral de de janvier 92 contre le FIS.
Décédé en 2003 à Alger, et il a écrit plusieurs livres, qui sont vraiment l'un des livres les plus vrais et les plus fiables sur la révolution algérienne, y compris ses mémoires privés.
Le gouvernement intérimaire comprenait d'autres personnalités éminentes, qui différaient, contestaient et se heurtaient, dans leur intégralité, au groupe d'Oujda conduit par Boumédiane et son gamin Bouteflika qui a pris le pouvoir par la puissance du char, et a ouvert la voie au régime qui gouvernerait l'Algérie après plus de 50 ans d'indépendance, avec des assassinats, des complots et des coups d'État.
Le régime, qui est officiellement délaissé aujourd'hui, après que Abdelaziz Bouteflika est écarté par la pression de la rue?. Bouteflika, rappelons-le, était l'un des visages les plus éminents du groupe d'Oujda, qui a orchestré le coup d'État de 62 à la faveur de Ben Bella, puis au coup d'État de 65 contre ce même Ben Bella, qui a été emprisonné et assigné en résidence surveillée jusqu'à la mort de Boumedianne en décembre 78.
C'est le destin d'une Algérie qui se vantait, par arrogance de ses gouvernants, être la force régionale dans la région Maghrebine. Mais la vérité dément totalement cet alibi, prouvant qu'elle est la seule veuve de la région, divorcée dès ses premiers jours de noce. C'est une particularité à "l'Algérienne" ayant permis à tout-venant de prendre les commandes. La preuve en était la junte militaire qui s'est accaparé du pouvoir pendant un demi siècle avec la bénédiction Française qui choisissait ses acteurs (des ex-caporaux de l'armée Française) injectés à cette fin par le général De Gaulle pour y préserver les intérêts de France en Algérie indépendante. Bonne lecture.
Très cordialement,Chihab25
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Ferhat •Ben Badiss •Messali Lhaj La conférence de Berlin et l'humiliation de Tebboune