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  • Maroc-Algérie : Mais à quoi joue une veuve profanée,(Algérie) en faisant du Maroc le bouc émissaire et l'ennemi de toujours?

     

                                                                                                         drapeau-du-maroc-image-animee-0008

                                                                                                     

                                                                                                   Mentalité de chasse-poussières 

    Introduction hors note...Tout d'abord, comme il fallait s’y attendre, la divulgation de l'information de la présence Royale au sommet arabe d'Alger, constitue du -pain béni- pour les "journaleux" Algériens qui  préconisaient que la présence de Sa Majesté le Roi volerait la "Star-vedette" à leur président Teboune. Mais l'intelligence silencieuse du Maroc lui en procurerait davantage de belles rentrées et acquis politiques partout dans le monde.Il réussit à pousser la geoge diplomatique au plus haut.

    Nous officieux, Marocains, souhaiterons, sincèrement, que Sidna n'ira pas à ce sommet à cause de l'insécurité et le désordre protocolaire qui pourraient en accompagner ce genre de rencontre, et aussi pour augmenter le degrés d'isolement, apparent de l'Algérie, en la laissant se préoccuper de futilités et de confusion autour des crânes (dits de martyrs) à restituer de France.

    Or, des signes d'échec de ce sommet, avant même sa tenue, après que 4 pays arabes dont (Arabie Saoudite, Bahreine, Liban et Saltanat d'Oman) ont déjà confirmé l'absence de leurs dirigeants et ce nombre augmentera certes. En parallèle, il est probable que le sommet n'aura pas lieu, et y sera reporté ou annulé une fois pour toutes, vu que sa tenue était sanctionnée depuis le début par le report, et ce pour des raisons d'insécurité et de panique, vu que l'Algérie est à l'heure de règlement de comptes et de présidence mitigée.

    L’algérie s’apprête à organiser le Sommet-échec et se vante de veiller à consacrer « la solidarité arabe ». Or, la réalité montre le contraire. Notamment, à travers son hostilité démesurée envers le Maroc qui releve que cette même Algérie qui prétend vouloir agir pour soi-disant promouvoir et dynamiser les mécanismes de la Ligue arabe, a rompu ses relations diplomatiques avec le Maroc et persiste à garder les frontières terrestres fermées, « faisant fi des appels renouvelés de Sa Majesté le Roi.

    Quant à nous, nous continuons voir, avec satisfaction M.Bourita faire de grands élans plus constructifs, combattant tout air réaction irresponsable en provenance des "dix en une cervelle"d'Alger.D'autant plus un témoignage cinglant  vient de s'épanouir en espace-internet. Un ex-ministre Algérien qualifiait le régime de son pays de (–voyoucratie-), et que la nouvelle Algérie de Teboune en tant qu'Etat de raison et de responsabilité est incertaine. Il s'agit de M.Noureddine Boukrouh, l'opposant farouche (un Kabyle parait-il) qui confirmait cette vérité. et toutes vérités s'engrènant avec l'état actuel dominant  à Alger. Pour ses sorties médiatiques, très franches qui dérangent le régime en place, il s'est exilé.

                                                                                        -:-                                        

    L'objet...L’entêtement des gouvernants Algériens n'est en fait rien d'autres que leur incapacité, à penser, à se comporter correctement en tant qu'hommes d'Etat avec le Maroc. Je doute fort qu'il s'agisse vraiment à Alger que de «voyou contre voyou» que l’on ne veut pas voir ailleurs, panne d'idéologie, crise d'élites, extinction d'opposition avec une conviction fallacieuse pour gérer, ce qui génère un discours lénifiant. Pour camoufler toutes ses faiblesses, le régime d'Alger fait appel à tout mensonge portant préjudice à ses adversaires, dont figure le Maroc en premier lieu. L’occasion est véritable chemin de croix pour les Hirakiste Algériens de renouer de nouveau avec leur soulèvement et briser le règne de l’impunité dans leur pays, et de rendre justice à eux-meme en tant que victimes . 

    S'agissant du Maroc et de son leadership, le pouvoir d'Alger se met aux règles physiologiques féminines, souffrant douloureusement de ses menstruations politiques irrégulières, faisant échouer sa tirelire contre tout ce qui est Marocain ou pro-Marocain, attirant, en parallèle, l'attention des siens à y croire au suspens de ses (chasse-sables et poussières) anti-Maroc.

    Ainsi, beaucoup de mensonges préjudiciables au Royaume, sur lesquels repose la défiguration de réalités par l'Algérie. Ses illustrations n’ont jamais été aussi vraies ! Et ce n’est pas une caricature non plus ! Un vieux mulet est de retour, en l'occurrence Ramdane Lahmamra à la tête de la diplomatie Algérienne de mensonges. Si d’aucuns expriment leur surprise, d’autres en revanche y voient comme son durcissement eu égard à la seule et essentielle question qui motive le pouvoir d'Alger : le Royaume du Maroc. Cependant, pour vaincre, il faudra que ce régime fournisse davantage d’explications quant à la causalité qu’il avance pour séduire plus ses pauvres sujets Algériens.

    Voici donc une fausse découverte avec deux vieux haineux, Teboune et Lahmamra. Tous deux partagent l’irascible volonté de faire front au Maroc, de reprendre l’héritage de Boukharouba, source nourricière d’une méprise qui en finira par devenir une «guerre de 100 ans ou plus!» contre leur maitre le Royaume Chérifien du Maroc…Au mois de février dernier, Lahmamra est revenu à la scène Algérienne en tant que pompier de secours, pour redémarrer le projet Algérien «faiblir davantage le leadership Marocain» sur le continent africain, produit une contribution sur le thème de «reprendre l’envie destructive, déshonorant le Maroc».

    Lahmamra, ne cesse de ruer dans les brancards de défaites diplomatiques en cultivant sa vocation principale : la fixation sur le Maroc ! Que Tebboune et ses supports militaires fassent appel à lui signifie, ni plus ni moins, que la diplomatie algérienne, se trouve en perte de vitesse sur ses principales visées, dont la force Marocaine. Ces deux connards, venus "accidentellement", du jour au lendemain, occuper le palais présidentiel d'AlMouradia d'Alger ont besoin de renouer avec de vieux démons comme ceux d’inventer les postures d’antan.

    Mais, le principal objectif de ce retour tenait à mon avis, au contexte de l’affaire du Sahara Marocain, à apaiser l'effet de choc de la reconnaissance réitérée des Etats-Unis de la Marocanité du Sahara et les ouvertures successives de plus de trente consulats à Dakhla et à Laâyoune, ce qui a révélé un nouveau Maroc fort plus que jamais, pugnace et déterminé, à l’exclusion de l’Algérie, à sa marginalisation en Afrique et dans le monde arabe…

    La preuve, en fait, c'est que les pays arabes du Golf sont à l'écoute et suivent attentivement les pas constructifs du Maroc, face de la folie Algérienne. Lahmamra est revenu pour rejouer le rôle de "Pape pontife َAlgérien" sur ses diplomates à l'étranger. Il était parti, rappelons-le, sur une simple note de fin de règne de Bouteflia, chassé par le Hirak populaire d'Algériens. Il n’a jamais avalé son limogeage, parce que tout simplement il était en pleine guerre contre le Maroc. Il était remplacé par un autre voyou dit -Sabri Boukaddoum qui, aux yeux de son président, n’a pu faire face au tenace du faucon Marocain Nacer Bourita dans tous les enjeux de la diplomatie.

    Concernant Tebboune, avons-nous dit, fait du Maroc, par procuration, sa fixation. Un vieillard Marocain, parait-il de Figuig, est apparu récemment quelque part en internet, donnant à ses interlocuteurs l'origine de Teboune, disant qu'il était issue d'une famille à tendance Amazigh, de Bni Semghoune à l'ouest Algérien. Celui-là parlait l'accent Marocain de Figuig, parait-il, tout en assurant son interlocuteur, qu'il a même était présent le jour de son baptême à Oran.

    Par frottement avec ses pairs mafieux Algériens, Teboune aurait perdu toute l'honnêteté, ne portant aucune des valeurs, de dignité et de crédibilité de sa famille. Une famille décrite de sérénité et de respect, par des termes peu-cyniques de ce vieillard Figuigi qui se voyait sûr de lui. Mais selon toutes les convictions, Teboune du genre a vécu dans les sillages de l'hypocrisie qui entache toute l'Algérie et il a l’art que de couper les cheveux en quatre.

    Mais l’ère de l’insulte ignominieuse Algérienne est toujours de rigueur ! On peut considérer à juste titre que le rappel de Lahmamra à la tête de la diplomatie Algérienne de mensonges n’est pas plus une innovation que la confirmation d’une tendance, celle d’élever d’un cran la confrontation avec le Royaume. Trois hommes sont passés maîtres de cette surenchère, un général chamarré, un diplomate élevé dans la haine et un président tout autant. Tous les trois incarnant le désespoir d’un régime aux abois que les jeunes algériens rejettent avec force et dont ils réclamaient à chaque vendredi du Hirak leur départ immédiat.

    L'Algérie qui a régné sans partage sur le CPS avant d’être écartée par l'intelligence Marocaine, aura donc mission d’élever davantage le ton de haine et d'hostilité. C’est peu dire que le rappel de Lahmamra signifie que le Royaume entre, malgré lui, avec l'Algérie dans une zone plus sombre de haute tension, et que plus la situation intérieure de l’Algérie se détériore, plus en effet,  la tentation sera grande de faire malencontreusement du Maroc «le bouc émissaire» d'une attitude aveugle.

    La stratégie suicidaire que le «trio d’Alger» fomente pour tenter en vain de construire l’unité d’un peuple et d’un pays désemparés. Suicidaire aussi parce que, par triomphe diplomatique, le Maroc engrange succès après succès, surtout en Afrique Algérienne d'autrefois…Mais quelle mouche a piqué cette mafia d'Alger?. Comment un régime illégitime dédié aux mensongères peut-il être à l’origine d’une hostilité privée hors de portée de ses citoyens Algériens? Il faudra que ce régime fournisse davantage d’explications quant à la causalité qu’il avance au mépris de ses populations.

    Il se croit autorisé à déformer la réalité historique, notamment en invoquant une prétendue théorie éculée depuis belle lurette, d’«intangibilité des frontières héritées du colonialisme», allusion à l'évocation par les Marocains officieux de l'autre Sahara Marocain oriental, passé à l'Algérie, sous table par la France de De Gaules, dont le thème était débattu en 1961-1963 au sein de l’Organisation de l’unité africaine (OUA),  l’actuelle Union africaine).

    Il est à rappeler en fait, que lors du 1er Sommet de l’OUA en 1963 à Adis Abeba , à la fondation de laquelle le Royaume du Maroc avait présidé, notre pays avait par la voix de son ministre des Affaires étrangères, feu Ahmed Balafrej, opposé une fin de non-recevoir, disons imposé et fait adopter dans la Charte constitutive de l’organisation panafricaine une clause majeure. Autrement dit, le «Royaume du Maroc n’ayant pas encore réintégré dans leur totalité les territoires encore sous le joug colonial» (Ses deux Saharas - occidental et oriental, Présides de Sebta, Melilla, les iles Jâafarines, Nekkor et Badis)  il ne pouvait en l’occurrence souscrire entièrement à la charte de l’OUA, encore moins accepter cette notion «d’intangibilité des frontières héritées du colonialisme», et se laisser morceler en son territoire.

    Lorsque l'Algérie évoque le thème de «l’intangibilité des frontières», elle ignore bien entendu les tenants et aboutissants de cette partie cruciale du dossier, mais feint d’oublier qu’il existe un problème majeur. Celui des territoires Marocains entiers spoliés par l’Algérie, via la français de l’époque qui les lui a «offerts» unilatéralement, arbitrairement que sont entre autres  la Saoura, Tidikelt, le Grand Touat, Tindouf, Gourara, Kenadsa et Colomb-Bechar…Dès son accession à l’indépendance en 1956, le Maroc avait soumis aux Nations unis une revendication ferme pour récupérer son Sahara, occupé jusqu’en 1975 par l’Espagne, alors que l’Algérie actuelle n’existait pas officiellement.

    Le conflit actuel autour du Sahara Marocain, outre sa dimension géopolitique bilatérale avec l’Algérie, comporte une part significative de mensonge, de falsification et de propagande dilatoire. Né sur les décombres d’une décolonisation bel et bien achevée avec l’Accord tripartite de Madrid du 14 novembre 1975,  il a connu un processus de règlement à la fois particulier et complexe. Le Maroc est le seul pays à avoir connu et subi des amputations en trois occupations, voire plus. Française dans le centre et le littoral, espagnole dans le nord et dans le sud, internationale avec le statut spécial conféré à Tanger.

    Et pour peu que l’on se projette dans le temps, ce sont cinq puissances qui, à la faveur de la sinistre conférence d’Algésiras de 1906, s’étaient acharnées à le dépecer : la France, l’Espagne, la Grande Bretagne, l’Allemagne, la Russie même, chacune y allant de son couplet et étalant sur la table ses ambitions impérialistes.

    L’histoire nous tire par la nuque, et personne ne peut démentir cette réalité géopolitique  d’un Etat – le Maroc en l’occurrence – constitué depuis plus de 14 siècles, bien dans ses bottes et sur lequel s’est heurté et s’est cassé le nez l’empire ottoman à Oujda, lequel et d’une seule bouchée, a avalé la Tunisie, l’Algérie et j’en passe. «Empire chérifien du Maroc», comme on l’appelait autrefois, le Royaume du Maroc a résisté à la vague de colonisation jusqu’en 1912 face à la France et en 1934, lorsque la coalition franco-espagnole eut enfin raison de sa résilience. Mais, il est resté digne et insoumis. Le mouvement nationaliste Marocain a démarré son combat déjà dans les années trente, bien avant ceux de l’Algérie Française et de la Tunisie de Bourguiba.

    Cynisme temporel.. En 1955, le Maroc et presqu’en même temps que la Tunisie, a obtenu par une rude négociation son indépendance. Le traité signé en novembre de cette année par feu Mohamed V et le président du Conseil français Antoine Pinay, avait valeur de symbole. Il illustrait, en effet, une décolonisation par le dialogue et la discussion, exigeante et comme on dit aujourd'hui dans un «esprit de compromis».

    En 1962, la France demanda au Roi feu Mohamed V s’il voulait récupérer les territoires du sud-est Marocain, arrachés au moment du protectorat après 1912 et incorporés arbitrairement à l’Algérie française. Le Roi répondit qu’il «préférait attendre que l’Algérie fût libérée pour en discuter avec les frères Algériens!» Et par bonne foi, c'était sa gaffe majeure commise en sa qualité de garant de l'intégrité territoriale du Maroc. Mais hélas, il espérait, comme nous tous, avoir affaire à des hommes honnêtes et crédibles.

    Mohamed Boudiaf – un des fondateurs du FLN, exilé à Kenitra ensuite, éphémère président Algérien assassiné par l’armée à Annaba en juin 1992 –  disait aux Marocains son amertume de ce «manque de parole de Boumediene, Bouteflika et autres» à l’égard du Maroc.  Moyennant quoi, il est juste d’affirmer que c’est l’Algérie qui occupe les territoires Marocains du sud-est, cédés par la France et dont les documents historiques attestent l’appartenance irréversible au Royaume jusqu’en 1962…

    Le réel persistant.. Il convient de rappeler que le 6 juillet 1961, feu Hassan II a reçu à Rabat et en pleine guerre d’Algérie, Farhat Abbas, président du GPRA (Gouvernement provisoire de la République algérienne) avec lequel il signa un accord officiel, bien que secret. Le texte de cet accord stipule, en particulier que «le Gouvernement provisoire Algérien reconnaît que le problème territorial posé par la délimitation imposée arbitrairement par la France entre les deux pays, trouvera sa solution dans des négociations  entre le Royaume du Maroc et l’Algérie indépendante». Il était dit aussi que ce texte ne serait pas renié ni opposable au Maroc.

    Existe-t-il clause plus explicite que celle-ci ? Pourtant, Ben Bella et Boumediene n’hésiteront pas à la violer et piétinaient allégrement. En désaccord total avec ces deux derniers, Farhat Abbas, l'Algérien, le plus honnête des présidents Algériens se retirera du pouvoir assistant impassiblement à la dégradation de la relation Maroco-algérienne, lui qui fut pourtant un militant ardent de la fraternité entre les deux pays et un chaud partisan de la construction de ce qu'on appellera après le mort-né «grand Maghreb».

    En janvier 1961, fut crée au Maroc par feu Mohamed V le premier Comité fondateur de l’OUA (Organisation de l’Unité Africaine), qui deviendra en 2001 l’Union africaine (UA). Les leaders qui y prirent part sont pour mémoire outre le Roi du Maroc, Kwame Nkrumah du Ghana ; Modibo Keita du Mali ; Ahmed Sékou Touré de la Guinée Conakry ; Habib Bourguiba de Tunisie ; Jamal Abdel Nasser de l’Egypte ; Farhat Abbas du GPRA (Algérie) ainsi qu’un représentant du Roi Idriss premier de Libye. Le Maroc était, bel et bien, membre brillant et fondateur de l’OUA. 

    A Casablanca plus précisément, furent jetées les bases de cette Organisation panafricaine et lorsque fut tenu deux ans plus tard le Sommet officiel à Addis Abeba et adoptée sa Charte constitutive , le Maroc a tenu à introduire une clause fondamentale et irréfragable à ses yeux : il exprima son opposition radicale au principe de «l’intangibilité des frontières héritées du colonialisme» ou de la «décolonisation» que feu Ahmed Balafrej , alors ministre des Affaires étrangères, défendit becs et ongles…Le Maroc s’en tiendra à la défense de ce principe sacro-saint. Les raisons sont que les frontières héritées de la décolonisation, imposées et dénaturées n’étaient plus celles du Maroc lorsqu’il fut occupé respectivement par la France et par l’Espagne.

    Ensuite l’Algérie qui s’était vu octroyer ces territoires Marocains entiers lors de son indépendance, reluquait encore – l’expansionnisme aidant – vers le Sahara Marocain et avoir tenté, avec la complicité du maudit Egyptien Abdenacer, de convoiter la petite localité Marocaine d'«Ich» et la ville de Figuig pendant la guerre des sables en octobre 1963.

    S’appuyant sur le verdict de la Cour de justice internationale de La Haye du 15 octobre 1975,  qui reconnaît sa souveraineté entière sur le  Sahara, feu Hassan II organisa et enclencha la Marche verte le 6 novembre 1975. Celle-ci a abouti à l’accord tripartite de Madrid du 14 novembre et entériné par l’Assemblée générale des Nations unies le 11 décembre suivant en vertu de sa résolution 3458/8.

    Les faits, de jure et de facto sont là ! La propagande algérienne n’y peut rien, l’histoire du Maroc a cette particularité qu’elle est linéaire, quand bien même elle serait aussi marquée par des ruptures et des escarpements. Cependant, elle ne se réduit jamais à la périphrase fantasmatique et des logomachies du pouvoir, algérien ou autres.

    Conclusion..Notre mémoire est de longue durée, on a pas besoin de graisser le lacet pour qu'il passe. Mais c’est peu connaître le Maroc et c’est ignorer son histoire inscrite dans la lignée des dynasties, les siennes ont plus de 14 siècles, dont la dernière, des Alaouites, en a trois. Dernier grand sultan précolonial, était  Hassan 1er (El assan Eddakhel) qui occupait une place particulière dans la galerie des souverains Chérifiens, par sa personnalité, riche et complexe, par son rôle dans l'ultime sauvegarde du Royaume face aux Européens.

    Quand de grandes nations, sont célébrées aujourd’hui comme de très anciennes civilisations, la Monarchie Alaouite Marocaine peut se prévaloir d’en être l’une des toutes premières et des plus anciennes dans l’histoire. Elle s’inscrit dans cette «longue durée», dont l'historien Français Fernand Braudel a construit son concept fétiche dans son monumental ouvrage, sa thèse en réalité :   La Méditerranée et le Monde méditerranéen à l’époque de Philippe II. Disant  en parallèle que le Maroc à l’époque n’en avait pas besoin de graisser le lacet pour qu'il passe, tant qu'il était un Etat souverain à part entière.

    Et de là à accuser le Royaume de pays "occupant et colonial au Sahara", il n’y a qu’un pas désastreux que les responsables Algériens ont vite fait de franchir… Avant même que la France n’accorde leur indépendance en juillet 1962, le Maroc avait posé officiellement en 1956 sa revendication sur son Sahara. Soit six ans auparavant, devant la 4ème Commission de décolonisation en 1963…Et il y revendiquera sûrement Ceuta, Mellila et le Sahara Marocain oriental.

    Et qu'il aille au diable son «peuple dit sahraoui» fabriqué par l’Algérie qu'en 1973 et encore moins le polisario, crée la même année à Zouérate (Mauritanie) par le DRS Algérien dirigé par (le Maroco-Algérien) Kasdi Merbah, né au demeurant à Fès, homme de main de Boumediène, n’existaient même pas. Il reste que les dirigeants du polisario, potiches et marionnettes Algériennes, sont pour la plupart originaires du Maroc ou, au pire, d’anciens étudiants des facultés du Royaume et qui, jusqu’à leur récupération par les Services de Boukharouba en 1973, menaient des manifestations à Lâayoune notamment pour réclamer la libération du Sahara Marocain par l’Espagne et sa restitution au Royaume du Maroc.

    Jamais leur Marocanité, jusque-là, n’avait été mise en doute ! L’anecdote voulait que, le fou Kadhafi, se rendant impromptu au Maroc un certain mois de Ramadan de 1984 ait rencontré, grâce au Roi Hassan II, les parents de certains membres du polisario, Marocains jusqu’aux ongles et partagé avec eux la table du  ftour, échangé longuement avec et, dans la foulée, découvert la supercherie algérienne ! Il était revenu dans son pays convaincu des mensonges Algériens et décida de mettre fin au soutien qu’il accordait au  « polisario».

    Un tournant était manifestement opéré et l'Algérie s’est vue ainsi contrainte, mais à quel prix, de prendre en charge ce même polisario dont les dépenses et les frais dilapident les richesses du peuple Algérien. Les dirigeants algériens se «foutent le doigt dans l’œil», à coup sûr, en persistant à croire qu’ils sont les dépositaires des «droits des peuples», en particulier celui du Sahara Marocain qui, dans sa quasi-totalité, vit chez soi au Maroc et jouit de sa liberté totale.

    En revanche, les dirigeants Algériens maintiennent des familles de leurs frères dans une détresse abominable, les parquant dans les camps de Tindouf, avec un statut de «réfugiées» alors qu’elles sont séquestrées. Ni plus, ni moins, qui plus est l'Algérie bloque depuis toujours les visites du HCR (Haut-Commissariat aux Réfugiés de l’ONU) dans les camps pour les identifie et recenser...La mascarade du «peuple dit sahraoui» fabriquée à des fins de pure propagande trouve là ses limites. Bonne lecture. 

     

                                                                                         Cordialement, Chihab25