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  • L'Algérie veut jouer aux enchères des Zaouia Marocaines

     LE PETRO-DINAR ALGERIEN VEUT S'ENQUERIRE AUSSI DE L'ESPACE SPIRITUEL MAROCAIN

    L'algérie tourne, ou plutôt coincée dans une spirale,aprés avoir été trop enragée, à cause de la superiorité et la grandeur de son voisin de l'ouest, le royaume du Maroc. Par une presse pré-payée, mobilisée pour la circonstance,les algériens disaient avec beaucoup de haine, de jalousie,et de tristesse, que :  "Le Maroc paraît décidé à faire du moindre fait, en rapport avec l’Algérie,aussi sur  "la tariqa tijania" cette fois-ci..?? selon la thèse officielle du ministère algérien des affaires religieuses.

                                 Mr.Bouabdellah Ghlamallah, ministre Algérien des Affaires religieuses, se gardait de prendre dernièrement des raccourcis politiques, lors d’un regroupement de religieux à Alger. pour dire que le Maroc entend imposer au monde que.   < La Tariqa Tijania fondée par le cheikh Sidi Ahmed Tijani, est née à Fes au Maroc >  Celà dit que le ministre algérien ait décidé d'aller plus loin encore pour défigurer la réalité ,et d'ajouter sans avoir honte que,

     DEBUT CITATION :

     a- Le Maroc, à travers une virulente campagne médiatique, veut vendre l’idée, selon laquelle la tariqa tijania est bel et bien une propriété privée marocaine, relaçant le « débat » sur une question tranchée par l’ensemble des pays de la région où s’exerce l’influence de cette confrérie.

    b- Rabat remet au goût du jour l’ancienne politique coloniale basée sur le principe de « diviser pour régner ». en faisant imposer une lecture politique à un différend rituel minime. Cette action malencontreuse disait-il, aurait été sans importance, si un facteur d’ordre politique n’était venu bouleverser la donne.

    c- Le maroc, n’a également pas hésité à utiliser et à raviver les divergences tribales pour diviser ce mouvement soufi. Mais, ses manoeuvres n’ont pas réussi à empêcher le triomphe de la tarika tijania dans toute l'Algérie depuis la naissance  de Sid Ahmed tijani à Ain Madhi prés de Laghouat en l'an 1150 de l'hégire..ce qui permettait à cette confrérie d'avoir ,à partir de l'algérie, dès les années 1930, des dizaines de milliers d’adeptes dans toute la région de l’Afrique de l’Ouest : ( Mauritanie, au Niger, au Mali, au Sénégal, en Côte d’Ivoire, en Guinée), et  les archives les plus anciennes,disait encore, confirment que Sid Ahmed Tijani est né à Aïn Madhi en algérie, pas à Fes au Maroc, comme veulent en officialiser les Marocains. 

    e-on s’interroge alors sur le pourquoi de cette hystérie marocaine et principalement celle de ses médias, domestiqués par le Palais royal, qui sont allés jusqu’à qualifier la dernière rencontre internationale sur la tariqa tijania, organisée à Laghouat, région natale de Sid Ahmed Tijani, d’« un hold-up algérien ».

    f- Malheureusement, c'est une nouvelle dérive marocaine. Le Maroc veut, paraît-il, miner tous les chemins qui mènent à Alger. Pourtant, cette question ne relève pas du politique, seule l’histoire est en mesure de mettre les choses au clair. Après avoir tenté d’impliquer l’Algérie dans son conflit avec le Polisario, le torchon brûle de nouveau entre Rabat et Alger, à la faveur de cette nouvelle controverse.

    FIN DE CITATION.

                                                                                                    -=-=-=-=-

                          Ce Blabla officiel honteux, d'un ministre algérien aux affaires islamiques,me donne l'occasion de développer davantage la question du Sahara Marocain Oriental,pas seulement de son coté politique,mais aussi de son attachement spirituel à la principauté marocaine de croyants   -EMARAT EL MOUMINNE-.  Pour les besoins de rappeler que l'histoire contemporaine du Maroc, archives à l'appui, attestent que le Sultan Alaouite Moulay Ismail avait, durant son ère forte, organisé le domaine spirituel et religieux dans le pays,par la création,le financement par  "Beit mal dar Lmakhzen ", des confréries religieuses  " les zaouya "  à travers tout le territoire marocain,pour bien encadrer et initier à ses sujets les pratiques de la religion musulmane d'une manièrre abondante,et correcte.

                          Je ne peux, par ce résumé couvrir toutes les Zaouya et les rites traditionnellement religieuses du pays,  mais j'éssaierai,  quand même de me limiter uniquement, -par obligation- aux confréries religieuses dans le sud-Est du Maroc,en particulier dans le Sahara Marocain Oriental,pour démentire les faux propos avancés par ce haut responsable algérien dans ce sens.

                          La terre d'Algérie, qui était toujours une terre stérile à carractère sauvage, n'abritant en général, que les barbares,!! et pas les saints, ni même les moines,terre qui n'a jamais été en  mesure de se transformer en espaces fertiles, à des semences, ou à des cultures de soufisme.contrairement à la terre marocaine, d'où les imams du soufisme et les grands saveurs de la sunna ,ont vu le jour, par centaines,si je n'ose dire par milliers ,depuis la venue de l'islam à cette éxtreme partie ouest du monde arabo-musulman.

                           La tariq tijania,la voie fidèle au rituel dans notre pays (wadifa arrohya), n'était pas la seule confrérie, qu'ont connu les marocains,durant leur parcours et éxistance, dans le sud-est marocain,il y avaient d'autres confréries, de même valeur, qui furent dirigées,conservées, supervisées, sans relâche, depuis l'époque du sultan alaouite Moulay Ismail,passant par l'occupaion coloniale française de tout le Touat et la Saoura,et même aprés  l'indépendance du Maroc, par la haute instance d'EMARAT EL MOUMININE dans cette région du Maroc. je citerai ci-aprés les càs de quelques unes, qu'ayant une renommée trés répendue au Maroc comme en algérie.

                                                                                                -=-=-=-=-

                       La localité de Kenadsa située à 20 km à l'ouest de Colomb-Béchar est considérée comme un véritable carrefour des zaouïas ; en plus des zaouïas locales d tout l'oued saoura, les grandes zaouïas du nord afrique et les zaouïas saharienne y sont représentées.:

                       - La zaouïa Taïbia, dont l'origine est ouazane.province de Sidi Kacem au Maroc.
                       - La  zaouia El-kadiria, issue du nom de  sidi Abdel kader  El-jilani, est connue dans tout le Maroc et l'Algérie.
                       - La Darquaouia dont l'origine est M'daghra-Sidi Abou Abdellah,un ksar des chorfa alaouite situé à Errachidia dans le Tafilalet au Maroc.
                       - La Kerzazia, connue aussi sous le nom de zaouïa Ahmed  Ben Moussa dont l'origine est de  Taroudant  au Souss-massa-Dar3a  wilaya  d'Agadir au Maroc.


                       - La Ziania  de Kenadsa dont l'origine est issu du nom  de sidi M'hamed Ben Bouziane El Merrakchi, éduqué par si M'Barek Ben gharri Sijjilmassi. A noter que cette confrérie est démantelée par le Front de Libération Algérienne, son chef si Abderrahmane ben M'hamed ben Bouziane fut asiègé durant la guerre de libération pour ne pas lui permettre de garder les liens avec Emarat El Mouminine au Maroc,dans le but d'éviter tout dialogue sur la marocanité du sahara oriental avec le palais royal.déporté forcèmment ensuite à Alger aprés l'indépendance de l'Algérie en 1962.Tandis que ses fils Lhilali Bouziane et Lhilali El Mamoune ont pu regagner la mère patrie le Maroc.Si Bouziane nommé khalifa de caid à Errachidia.Si El Mamoune a préféré de gérer  en privé  jusqu'à nos jours, une station service à Salé (StationTotal sur la route vers la ville de Kénitra). 

    ZAOUIA DE KERZAZ

                      - Dérivant de l'école des CHADILIYA., la Zaouïa de KERZAZ fut fondée dans la deuxième moitié du 15ème Siècle par un pieux personnage Sidi AHMED OU MOUSSA EL HASSANI,descendant de ALI et FATIMA ZOHRA, fille du prophète sidna MOHAMMED(saws)
    Il s'était acquis une grande influence sur les fidèles de l'Oued SAOURA et le nord du TOUAT. Il était disciple de.
    Si Mohamed Ben Abderrahmane ( Ksar Sahli-Boudenib au sud-Est du Maroc)
    Si Ahmed Laroussi (Saqia El Hamra)
    Si Moussa Ou messaoud (Touat)
    Ils furent adeptes de SIDI AHMED BEN YOUCEF MELIANI de la confrérie
     La tradition fait revenir la direction spirituelle au plus âgé des chorfa descendant de Si ABDE¬RAHMANE BEN BOUFELJA, un des premiers Chioukh de la Zaouïa. Les seules familles susceptibles d'accéder au Mecheiakha sont les BOUHASSOUN - les ALAOUITES- et les  ABOU ABDELLAOUI.

    --  ZAOUIA DITE " EL FOUKANIA" DANS L'OUED SAOURA -- 

     HISTORIQUE de la Zaouia:
                       Au 16ème Siécle, un Chérif  dit Sidi BRHIM BEN MOHAMMED, se fixa à TAGHIT à 60 kms au sud-est de Colomb-Béchar, venant de la SEGUIAT EL HAMRA. Les autochtones avaient pour lui beaucoup de respect et l'influence d'allah l'en grandissant. A sa mort, son fils, Sidi BOUBEKEUR hérita de ses traditions de charité. Aucune Zaouia n'existait encore. Néanmoins, les gens venaient souvent le solliciter afin qu'il les initie aux pratiques de la religion. C'est son successeur Sidi ABDELMALEK BOUNEGAB qui fonda la Zaouia FOUKANIA A sa mort, ses enfants étaient trop jeunes pour. pouvoir lui succèder. C'est donc son oncle Si TAHAR qui devint Cheikh de la Zaouïa.
                       A cette époque le Sultan du maroc Moulay Ismail passa aux ksours de Taghit-Beni Goumi-et Berrbi. Il fit une visite à la Zaouia FOUQANIA et décida d'emmener avec lui les enfants de feu Si ABDELMALEK afin qu'ils puissent survivre et poursuivre leurs études à FIGUIG. Lorsqu'ils eurent terminé leurs études, ils revinrent au pays et dirigèrent eux-mêmes la Zaouia. Dès lors, la Zaouia ne fut plus administrée par un seul Cheikh, mais par une Djemâa de pieux. Ce procédé est toujours en vigueur actuellement; la Zaouia est aux mains du cheikh et de sa Djemâa.


    DOGME DOCTRINE:
                       Les doctrines de Zaouia FOUQANIA sont identiquement les mêmes que celles de la KERZAZIA et ZIANIA et par extension de la CHADELYA. On y observe les mêmes principes fondamentaux; renoncement aux biens de ce monde, retraite .
    Sidi ABDELMALEK fondateur de Zaouia FOUQANIA avait un
    un Dikr spécial. Mais il mourut laissant de très jeunes enfants, et ce "Dikr" Il disparut avec lui. Ses adeptes prirent donc celui de la KERZAZIA. Il en fut de même pour l'"Ouerd".
                     - PARENTE et RELATIONS avec d'AUTRES CONFRERIES:FOUQANIA est étroitement liée à. la ZIANIA. En effet, Sidi ABDERRAHMANE BEN BOUZIANE, père de DE SIDI MHAMMED BEN BOUZIANE, fondateur de cette confrérie, s'était fixé à Taghit pour y gérer des biens. C'est là que naquit MOULAY MHAMMED BEN ABDERRAHMANE- .
    SIDI ABDERRAHMANE était l'ami intime de Sidi ABDELMA LEK, s'occupa d'instruire lui-même MOULAY BOUZIANE. Il l'envoya ensuite a Sjilmassa pour qu'il poursuive ses études . Plus tard, quand MOULAY BOUZIANE fonda la ZIANIA, il s'inspira beaucoup de l'enseignement de son ancien maître Sidi ABDELMALEK dans les formules et prières qu'il ajouta au  "Dikr" des CHADELYA.
    Zaouia FOUQANIA est étroitement liée aussi à la KERZAZIA puisqu'elle a adopté son "dikr " et son  "Ouerd".

    ZAOUIA  DITE "TAHTANIA" DANS L'OUED SAOURA

    1.- HISTORIQUE
                       Le Chérif Sidi OTHMANE se fixa à TIMIMOUN venant de SEGUIET EL HAMRA . Il laissa quatre fils: Sidi AHMED (resta à TIMIMOUN - Sidi SAID ( partit à MEKNES au Maroc et y demeura - Sidi OTHMANE ELGHERIB ( demeura à BENI-ABBES) - Sidi M'HAMMED (demeura à IGLI). Ce dernier vint un jour aux Béni-Goumi. Précédé d'une réputation flatteuse, les populations lui demandèrent de s'y fixer. Tout d'abord il refusa. Les Chorfas lui proposèrent alors de se marier chez eux. Il accepta et eut deux foyers: l'un à IGLI, le second dans un Ksar qu'il fit construire à côté de BAKHTI et qui prit nom Zaouia TAHTANIA par opposition à Zaoua FOUQANIA qui existait déjà.-

    2.- DOGME - DOCTRINE:
                        Sidi M'HAMMED n'avait pas de " dikr C'est un de ses descendants, Sidi MBAREK, qui alla à OUEZZANE et en rapporta le Dirk" de la zaouia  TAYBIA.
    La doctrine de Zaouia TAHTANIA est celle des TAYBIA qui préche l'élévation de l'âme. vers Dieu, la justice et l'équité.


    3.- PARENTE et RELATION avec d'AUTRES CONFRERIES:
    Zaouia Tijania est en bons termes avec toutes les confréries. Elle n'est en relations suivies qu'avec KERZAZ , KENADSA et OUEZZANE.

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                                              ZAOUIA SID CHEIKH (la seule Zaouia,reconnue algérienne) 

                      Fondée en 1615. Les Oulad Sidi Cheikh d'Al Ain Sefra (N'a3ma actuel) descendant d'Abou Beker essedik; ils vénèrent leur ancêtre Sidi Cheikh, saint personnage qui est mort au commencement du 17ème siècle.
    Sidi Cheikh avait acquis une grande réputation de sainteté. Son corps reposait à la zaouïa d'el-Abied, qui était devenue un lieu de pèlerinage très fréquenté. La zaouïa était administrée par les tributs, descendants d'esclaves affranchis par Sidi Cheikh, dont le dévouement à la famille est sans bornes, et dont le fanatisme dépasse celui de leurs maîtres. Ce sont eux qui parcourent les tribus pour recueillir les ziaras.
    Les tribus payent les ziara par respect religieux qu'ils inspirent est tel qu'elles se soumettent à tout ce qu'ils exigent d'elles.
                     Bou Amama,(l'homme au turban), surnom autrefois donné déjà à Sidi Cheikh lui-même, appartient à la famille algérienne des Cheraga. Il est de la postérité de Sidi Taj, l'un des dix-huit fils de Sid Cheikh. Il est né à Figuig au Maroc vers 1840. Il est venu s'établir vers 1875, avec sa famille, à Moug'rar Tahtani, où il fonda une zaouïa. d'une grande ferveur religieuse, il acquit rapidement un certain prestige l
                     Ses émissaires, parcourèrent les tribus du Sud pour préparer le soulèvement qui éclata contre les Français en 1881. Il cherchait à réunir, pour un but commun, les tribus de H'miane, de Doui-Menia, des Ouleds Djerir, de La3mour,des Beni Guil.

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                                                               LA TARIQA TIJANIA

                       Les adeptes de la Tarika Tijania se retrouvent à Fès du 27 au 30 juin 2008 pour un Forum organisé par le ministère des Habous et des affaires islamiques, sous le Haut patronage de S.M. le Roi Mohammed VI.

                      Cette manifestation, qui se tiendra au sanctuaire et mausolée du cheikh pieux et érudit Sidi Ahmed Tijani, regroupera les maîtres soufis, les savants et les disciples, adeptes de la Tarika Tijania en provenance d'une quarantaine de pays.

                       Le grand mystique musulman, né dans le Ksar de Ain Mâdhi prés de Laghouat en Algérie, est originaire de la tribu berbère Tijân de la région de Tlemcen en Algérie. Venu s'installer à Fès en 1789 où il a vécu jusqu'à sa mort en l'an 1230h /1814, le Cheikh a construit en 1215H/1801 le sanctuaire soit vingt ans après la fondation de la Tariqa Tijaniya.

                       Situé dans un quartier stratégique qui réunit l'ensemble de l'activité commerciale, la zaouiya se trouve à proximité de la mosquée Al Qaraouiyine et non loin du mausolée de Moulay Idriss Al Azhar. D'allure simple comme c'est le cas pour les autres zaouiyas, la zaouiya Tijania est d'une sobriété architecturale et décorative qui la distingue et rehausse son éclat et son rayonnement spirituels.

                      Sa construction, qui ne s'est pas faite sans difficultés, était devenue indispensable en raison du nombre grandissant des disciples que le Cheikh avait commencé par recevoir dans sa maison et dans certaines mosquées de la médina.

                      Plusieurs fois restaurée notamment en 1302, 1307 et 1316, la zaouiya, connue depuis le 19-ème siècle, demeure bien discrète dans son apparence extérieure. Les récents travaux de sa restauration réalisés entre 1999 et 2006 et financés par les membres de la petite et grande famille de Sidi Ahmed Tijani ont fait fi des temps modernes. Fonctionnelle dans ses équipements en latrines et en bassins linéaires pour ablutions, elle n'a jamais disposé ni de vasques ni de fontaines en marbre, sauf d'un puits imposant et connu pour son eau naturelle et purifiée. Son plafond est constitué de près de trente coupoles en bois ciselé, ses murs sont en zellige. Quant au sol, il est recouvert de tapis rendant sereins le recueillement et la méditation spirituelle des fidèles.

                      Lieu de culte et de prière, le sanctuaire de Sidi Ahmed Tijani à ceci de particulier qu'il incite au détachement du monde matériel conduisant à une spiritualité qui dépasse tout entendement. Comme toutes les maisons de Dieu, il est ouvert à tout un chacun et surtout aux adeptes de la zaouiya, qui viennent pratiquer le rituel du Dikr : "le wird" après chaque prière d'Assobh, la "Wadéfa" après la prière d'Al Asr et "Hailala" le vendredi.

                      La Zaouiya où repose le corps de Cheikh Soufi, est connue, explique-t-on, pour ses mérites supraterrestres, son rituel et son recrutement rhétorique.

                      D'obédience élitiste, de nombreux ouvrages attestent qu'elle compte parmi ses disciples la classe des aristocrates et des savants de renommée ainsi que des hauts dignitaires. Et l'histoire rappelle que certains sultans alaouites, dont Moulay Slimane (1792-1822) et Moulay Abdelhafid ont été les fervents adeptes de cette Tariqa, la soutenant fermement jusqu'à son apogée.

                      Des écrits révèlent encore que le Sultan Alaouite Moulay Slimane fut le premier à adhérer à la confrérie Tijaniyah et des membres de la famille de Sidi Ahmed Tijani le rappellent avec fierté. Le Cheikh, qui était venu pour la première fois à Fès à l'âge de 21 ans pour parfaire sa formation théologique à l'université Al Qaraouiyine et rencontrer des maîtres du soufisme dans la ville caractérisée par sa sainteté et ses nombreuses zaouiyas, fut reçu avec honneur par le Sultan Moulay Slimane lorsqu'il a fondé sa voie soufie.

                      Et, c'est ainsi que cette célèbre et éclectique voie spirituelle a marqué l'histoire du Maghreb et de l'Afrique.La zaouiya-mère est le sanctuaire de Sidi Ahmed Tijanimais d'autres secondaires existent notamment à Salé, Casablanca, dans les régions du Souss et du Rif de même qu'en dehors du Royaume, en Egypte, en Mauritanie, au Sénégal, au Nigeria et au Soudan.

                      C'est toute l'histoire que veulent les algérienne hériter,comme ils sont entain d'hériter l'étendu  du sahara marocain oriental avec tout son patrimoine historique et spirituel.

                                                         Cordialemente ,Chihab-25