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  • L'Islam politique ne sert qu'à manifester et pas à gouverner..

    هل سيفلح "الاستقلال" في قيادة المعارضة بعد انسحابه من الحكومة؟

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

                                                                                     L'ouragan Chabat a ravagé tout à son passage


    Et si notre navire coule?..Si vous voulez mon avis, le navire politique Marocain prend l'eau, et celles et ceux qui ne veulent pas écoper mettent les voiles vers des pâturages politiques plus verdoyants.

    Je comprends qu'avec les apprentis-PJD nous allons certainemeny vivre un mandat électoral tout à fait "blanc", comme à l'université, quand les étudiants ou professeurs se mettent en grève plorlongée qui dépasse les normes acceptables. mais je me demande jusqu'à quel point les Pjistes sont-ils responsables au naufrage, sans compter que si le navire coule, ils pourront toujours continuer à la nage, à cause de leur patronymique commun généralisé en Tunisie et en Egypte.

    Alors, «limogez-les», un slogan de syndicaliste cycliste féroce, Chabat et ses pairs veulent bien. Déjà, ça leur permet de se faire connaître  en cette 2°phase du printemps arabe, qui dans un ton correctif, il deviendrait bientôt un printemps militaire. Mais les motifs invoqués par le mémorandum Istiqlalien me semblent un peu légers ne dépassant pas les doléances d'une masse ouvrière, dont le délégué vient d'être mandaté : s'il fallait virer, n'épargnez pas aussi tous les ivronnes, ceux qui, ministres-PPS, critiquent, avec une certaine flatterie, depuis plus d'un an le bateau gouvernemental d'où il prennent place. Ce ne serait pas un navire qui coule, mais de l'incompétence. Ce sont eux qui ont choisi le dessous de leur tâche dans un art subtil de la flatterie ?

    Pas d'arbitrage. Chabat revient à l'art.47..Après 60 jours d’attente, Hamid Chabat a enfin reçu le feu vert pour mettre à exécution la décision de son Conseil national de se retirer du gouvernement Benkirane. Selon certains sources du parti de l’Istiqlal, le Secrétaire général istiqlalien a reçu un appel direct du Roi¹(!),qui lui a dit en substance : « Le parti de l’Istiqlal est libre et souverain dans la prise des décisions qu’ils jugent adéquates, et qui ne le concernent donc que lui ». A partir de là, les espoirs nourris par les istiqlaliens de voir le palais arbitrer le conflit entre le PJD et l’Istiqlal se sont évaporés, le souverain ayant décidé de ne pas s’immiscer dans ces affaires partisanes d'apprentis politiques.

    Je n'ai pas  de notions en droit constitutionnnels, mais selon ma modeste opinion «l’idée de recourir à l’article 42 de la constitution était une erreur politique commise par les conseillers cyclistes de Chabat, que le Roi a bien relevée en refusant de s’impliquer dans ce conflit entre deux partis du gouvernement». Et donc, les ministres istiqlaliens et leur hiérarchie au sein du parti ont-ils décidé, en plein gré et sans aune contrainte, de revenir à l’article 47, en présentant leurs démissions au chef du gouvernement, qui devra à son tour les soumettre au Roi, la réponse est affirmative.

    Aussitôt après le pseudo-coup de fil royal, Chabat a réuni son Comité exécutif, auquel étaient absents les ministres, à l’exception d’Abdessamad Qayyouh, en charge de l’Artisanat. Personne d’autre que les proches du SG ne connaissait l’ordre du jour. Chabat a donc informé ses pairs de la teneur du message royal, et a exposé la suite des évènements, tels qu’il la voit.

    Ainsi, les ministres devaient adresser leurs démissions à Abdelilah Benkirane, pour qu’il les remette au Roi. Ensuite, une réunion avec les groupes parlementaires était programmée afin de mettre au point le passage des députés des deux chambres à l’opposition.

    Par la suite, les ministres – à l’exception de Louafa, le ministre de l’Education nationale – se sont tous retrouvés chez Karim Ghellab pour matérialiser cette fameuse démission. Les membres du gouvernement se sont accordés sur des démissions individuelles, qu’ils ont ensuite signées sous l’œil de Chabat, laissant le Comité exécutif se charger d’informer Louafa des décisions prises et de l’avancement des choses. Le même Louafa avait d’ailleurs lancé au SG du parti, quelque temps avant la réunion : « Ce n’est pas toi qui m’a nommé, et ce n’est donc pas à toi de me demander de démissionner² !

    Pour mettre en pratique cette décision de retrait de gouvernement, la solution était le recours à l’article 47 de la constitution, non au 42. Cependant, les nombreuses erreurs commises par les Istiqlaliens dans la gestion de leur décision aura mis à mal l’image du pays, politiquement parlement, donnant par la même occasion toute la latitude nécessaire aux médias étrangers pour impliquer l’institution royale dans ces conflits politiques et pour polémiquer sur ses attributions. Ces erreurs de l’Istiqlal ont aussi perturbé la bonne marche des institutions politiques du Maroc, et semé la confusion dans l’action politique telle quelle devrait être, avec une opposition qui tient le rôle de l’opposition, la majorité qui fait son œuvre, chacun des deux camps se plaçant et se maintenant dans la position qui est la sienne.
     
    A vos places, le spectacle commence..L’évènement n’est pas le retrait de l’Istiqlal du gouvernement et l’effondrement d’une majorité qui a perdu son homogénéité et sa cohésion depuis l’arrivée de Hamid Chabat au secrétariat général de l’Istiqlal en septembre 2012… non, à mon avis, l’évènement est le refus de Sa Majesté Roi de s’impliquer dans la crise de cette majorité et d’arbitrer le conflit entre Benkirane et Chabat ;l’évènement est la retenue du Roi, après, probablement, une mûre réflexion avec les rédacteurs-légistes de la dite constitution, conseillers et attachés au Cabinet Royal, de recourir à l’article 42 de la constitution et de procéder à un arbitrage entre deux partis en délicatesse, puisque la Loi fondamentale confère au chef de l’Etat ce pouvoir d’arbitrage lors des grandes crises institutionnelles et non pour de petits conflits partisans d'apprentis.

    C’est donc cela le véritable évènement à mon sens, nonobstant les calculs effectués par tous à cette phase où a été prise la décision. Et force est de constater que l’attitude royale n’aura pas satisfait le parti de l’Istiqlal, dont les dirigeants ont dû ressentir une certaine amertume, eux qui voulaient instrumentaliser l’influence du palais pour faire (ré)fléchir leur adversaire, même si cela devait tirer le Roi vers l’arrière, vers ces pratiques traditionnalistes que la constitution a essayé, jusqu’à une certaine limite, de réduire. Ceux qui auront lu le long communiqué de l’Istiqlal auront remarqué les références historiques et nationalistes et le rappel du geste de Mhamed Boucetta qui avait refusé dans les années 90 la Primature que lui proposait Hassan II ; ce communiqué envoie des signaux à tous les concernés, Benkirane compris.

    Et donc, aujourd’hui, et après plus d’un mois et demi d’attente, l’Istiqlal est sorti du gouvernement et Benkirane s’est débarrassé d’un mal qui le torturait depuis longtemps. Mais le chef du gouvernement s’engage désormais sur un chemin long, parsemé d’embûches, où il devra conduire les destinées du pays avec une minorité en attendant de trouver une alternative à l’Istiqlal pour retrouver une majorité qui lui permettra de gouverner. Faute de quoi, comme il le disait le mercredi 17/7/13 à la chambre de conseillers, avec un ton de déchaînement Ramandesque, qu'il est prêt à partir aux élections législatives anticipées contre ses adversaires. Techniquement, le seul choix qui s’offre à Abdelilah Benkirane est le RNI, mais il existe deux grands problèmes avant que cette formation ne puisse intégrer le gouvernement, qu’il n’a d’ailleurs jamais vraiment quitté depuis sa création dans les années 70.

    1/ Le RNI a d’abord et avant tout besoin d’obtenir le feu vert du pouvoir, tant il est vrai que les Bleus sont historiquement un parti du palais, une formation réunissant des riches qui font tourner la roue de l'économie nationale, des notables et autres gens d’influence qui ne sont liés par aucune appartenance idéologique connue, qui ne disposent pas d’une pensée politique fondée et dont le seul point commun se trouve être l’allégeance et la totale soumission à l'Etat d’une part, et la défense des intérêts des hommes d’affaires, RNIstes d’autre part, ceux qui paient et font tourner la machine du parti, qui lui procurent une base électorale et des sièges au parlement, le tout obtenu par leur comptes bancaires et leur puissance financière. Le retour du RNI au gouvernement, donc, signifie que l’Etat a toujours l’usage de ce parti que le PAM, après sa création, avait voulu dissoudre dans ses rangs en l’y diluant avec d’autres formations, mais l’ancienne direction des Bleus, conduite alors par Mansouri, avait refusé le deal. Et donc, il est possible et envisageable que ce dernier revienne aux commandes de son parti car sa vision était la bonne, ses idées étaient justes et pour cela, il avait payé le prix fort.

    2/ L’entrée du RNI au gouvernement se heurtera à un obstacle de nature « psychologique », liée à la personne de son chef, Salaheddine Mezouar, qui avait été voué aux gémonies par le PJD, sa direction, ses cadres et ses bases, suite à l’affaire des primes qui est actuellement entre les mains de la justice et qui avait failli emporter le parti tout entier. Mais cette affaire pourrait néanmoins être réglée si le ministère des Finances retire sa plainte contre ses deux fonctionnaires accusés d’avoir violé le secret professionnel.

    Si donc le RNI intègre le gouvernement dans cette très difficile conjoncture que traverse un Benkirane désormais privé de majorité, un Benkirane dont les amis en Egypte ont été évincés suite à coup de force applaudi par  – ou, au moins, non condamné par le Maroc– Mezouar sera alors en position d’imposer ses conditions au chef du gouvernement, des conditions qui pourraient prendre la forme de portefeuilles encore plus importants que ceux que détenait l’Istiqlal. Mais ce n’est pas là le plus important. En effet, ce qui prime dans cette histoire est que Benkirane restera pour le reste de son mandat reconnaissant, puis tributaire au pouvoir pour ce cadeau qui lui aura été fait et qui aura sauvé son gouvernement de l’effondrement en lui offrant un parti entier qui attendait, attendait, n’en finissait pas d’attendre…

    Or, on sait bien qu’en politique, il n’existe pas de cadeaux gratuits : tout le monde attend un retour de ses actions et prises de position, et tout le monde veut gagner quelque chose. Quel sera donc le prix à payer par Benkirane en échange de ce solide coup de main qui lui serait donné ? Et quel est le coût pour un gouvernement tel que le nôtre pour rester en place, à une époque où les autres gouvernements issus du printemps arabe s’effondrent, avec la bénédiction de l’Amérique et de ses alliés qui avaient pourtant donné leur chance aux islamistes, histoire de les tester ? Tout le monde sait à présent que Benkirane n’aura pas l’audace d’aller vers de nouvelles élections, anticipées, et donc qu’il entamera un long et éprouvant parcours de négociations… restez donc à l’écoute, ne vous éloignez pas de vos télés, le film vient de commencer, après le prélude…que les affaires courantes marcheront normalement jusqu'aprés Aid Elfitr!, ou nous ne verrons certainement le "The End" qu'avec la rentrée politique en septembre prochain.

    Le Parti de Chabat s'en fut..Deux ans de printemps marocain, une nouvelle constitution, des élections non contestées (ou si peu), un gouvernement populaire (bien que peu téméraire)… pour en arriver à ça ! Ça, c’est le n’importe quoi de Chabat et l’incommensurable indifférence de Benkirane. La crise est là, politique avec les tensions et dissensions de la majorité, économique avec le déficit budgétaire et les carences monétaires, sociale avec les clivages sur la présence de la religion et la préséance de l’arabité et l'Amazighité.

    La crise est là, oui, mais ceux qui en sont en charge, ou qui au moins devraient l’être, sont ailleurs. Chabat tire à boulets rouges sur le gouvernement en général et Benkirane en particulier, lequel Benkirane fait donner de la voix par ses faucons, mais reste prudemment en arrière. Et les autres comptent les coups, numérotent les abattis et multiplient les coups bas.

    Maintenant, nous y sommes. L’Istiqlal s’en va. Et alors ? Le Maroc devrait-il s’arrêter pour autant ? L’Istiqlal a-t-il déjà fait quelque chose pour ce pays, sérieusement, efficacement, durablement ? Non. Pas plus d’ailleurs que n’importe quel autre parti politique local, USFP de Abderrahman Youssoufi compris. Aujourd’hui, donc, avec cette nouvelle donne, deux cas de figure sont envisageables : le guignol et le « Maâqol ».

    Le guignol serait d’intégrer les gens du RNI et ceux de l’UC au sein de la majorité, assurant ainsi le compte pour voter des lois que personne d’ailleurs ne voit venir. Quelle signification aurait le fait de compléter une majorité avec des formations de tous temps qualifiées d’administratives, de béni oui oui, de cocotte-minute ?… Cela ne sert ni la démocratie naissante dans ce pays aprés le printemps Royal, ni même l’intelligence que nous nous prêtons allégrement en nous autoproclamant toujours « pays d’exception ». Qu’on l’accepte ou pas, qu’on le veuille ou non, Benkirane, Chabat, Laenser et Benabdallah sont des chefs légitimes de leurs partis, élus à la régulière enfin, presque… et ne traînant pas trop de casseroles judiciaires et surtout morales. Ce n’est pas le cas de Mezouar, contesté par les siens, chahuté par tous les autres, un homme qui perçoit résolument des indemnités et qui bombe le torse avec fierté. Quant à l’UC, c’est qui déjà son chef ?… Nous ne parlons pas du PAM car une entrée de ce parti au gouvernement de Benkirane sonnerait le glas d’une politique déjà moribonde ; comment allier au sein d’un même Exécutif deux partis dont les chefs se tournent le dos, dont les cadres se détestent et dont les bases se traitent de tous les noms ?

    Le « Maâqol», qu’on le veuille ou non, que cela soit risqué ou pas, que cela soit recommandé ou déconseillé, serait de convoquer des élections anticipées… des élections qui se tiendraient rapidement, efficacement, pour dégager une nouvelle carte politique qui devrait gérer les choses durablement. Pour cela, et pour éviter la réédition de cette situation de goulot constitutionnel dans laquelle le Maroc se trouve aujourd’hui, il serait utile que les partis annoncent des programmes de crise, puis s’organisent en coalitions préélectorales, avec candidatures communes si possible…

    Le PJD n’est pas une fatalité, quoiqu’en dise Abdelilah Benkirane. L’Egypte est là, la Tunisie aussi, et on voit bien dans ces pays quels peuvent être, quels sont les travers des islamistes, et leurs limites, et leurs erreurs. D’autres partis que le PJD pourraient créer la surprise et se placer en pole position.

    Et après, qui sera aux commandes ? Qui sera utilement, sérieusement, et efficacement aux commandes du gouvernement ? Nul ne le sait, mais ce que l’on sait, en revanche, c’est que la loi de Finances point à l’horizon, que le FMI nous attend au tournant et que l’économie est en situation fort délicate ! Il serait temps d’être sérieux, Mesdames Messieurs les politiques.

    Une décision qui a bien tardé..La décision prise par le parti de Chabat consistant à demander à ses ministres de présenter leur démission aurait dû intervenir dès le départ, en faisant ainsi l’économie de tout ce vacarme et ce tumulte qui aura duré plus de mois. Les prétextes invoqués par les Istiqlaliens, comme celui de laisser du temps à son allié pour trouver une alternative ou pour réfléchir au bien de la nation n’ont aucune valeur : en effet, le PJD n’a jamais demandé ou quémandé un délai de grâce, pas plus que l’Istiqlal n’a jamais pensé en termes d’intérêt national, lui qui a bousculé tous les principes contenus dans la charte de la majorité.

    Aujourd’hui, nous sommes face à une situation tout à fait ordinaire, puisant son fondement dans la constitution qui a prévu toutes les mesures et précautions pour la bonne marche des institutions et la préservation de l’option démocratique qui se reflète dans le maintien d’un gouvernement issu des urnes. Il appartient donc à la majorité actuelle de trouver une alternative au parti démissionnaire en entamant les négociations nécessaires pour cela ; à défaut d’en trouver un ou plus, un retour aux élections et à consultation de la volonté populaire deviendra obligatoire.

    L’action politique qui a été menée depuis la décision du Conseil national PI de se retirer du gouvernement sans se donner les moyens véritables de le faire aura permis de dégager trois attitudes empreintes de sagesse et d’équilibre : -Celle du palais royal qui a intelligemment refusé de se laisser entraîner dans la boue de lutte opposant deux formations politiques. -Celle des hommes d’Etat qui a été celle des dirigeants du PJD en évitant de répondre aux attaques par des contre-attaques, leur privilégiant le recours à la constitution et, enfin.-Celle des ministres istiqlaliens qui ont choisi de privilégier la solidarité gouvernementale aux clivages partisans.

    Ces trois attitudes montrent bien l’image résolument positive rendue par leurs auteurs et qui fait face à toute cette absurdité politique. Elles indiquent le souci des institutions politiques et constitutionnelles de respecter les règles constitutionnelles, de consolider l’option démocratique, de préserver la stabilité politique et d’assurer la bonne marche des institutions.

    Et donc, on peut d’ores et déjà dire que l’avenir politique du Maroc, au lendemain du retrait effectif de l’Istiqlal, sera tout à fait normal, tant que ces quatre éléments restent dominants. Aussi, un remaniement gouvernemental, et même des élections anticipées – si le cas se présente et qu’elles deviennent incontournables – ne porteront aucune atteinte au processus démocratique que connaît notre pays, pas plus qu’à sa politique de réformes, ou encore à la stabilité du pays. En effet, les règles du jeu sont claires, les grands choix sont clairs, et le dernier mot reviendra d’abord et avant tout aux accords et consensus obtenus, avant de passer à d’autres options. La seule différence sera à inscrire au niveau de la lenteur qui sera imprimée aux réformes, suite aux nouveaux équilibres qui seront mis en place et en raison du temps que cela nécessitera

    Plus le temps va, tout s'en va..chef du gouvernement Abdelilah Benkirane a récemment fait une déclaration d’une nature plutôt philosophique, dans laquelle il admet qu’une année au gouvernement passe très vite. Une analyse simple de ces propos indiquerait qu’ils signifient qu’en réalité, rien de particulier n’a été fait durant cette année. Quelle est la raison qui a fait donc qu’une année au gouvernement dirigé par le PJD n’a donné aucun résultat ou presque ?

    En premier lieu, il faut reconnaître qu’il n’existe pas de projet politique clair, avec des lignes directrices évidentes qui apparaissent au grand public et qui aient défini des objectifs que le gouvernement veut voir réalisés ; aussi, à l’exception du discours sur la lutte contre la corruption – en fait des slogans vagues – aucun autre objectif précis et stratégique n’a été annoncé, qui permettrait une large mobilisation populaire pour le voir concrétisé.

    Ensuite, force est de reconnaître qu’il existe une certaine hésitation, voire de la tergiversation. Ainsi, bien que l’opinion publique eût admis le principe de la lutte contre la corruption, en dépit de son caractère vague, cette lutte s’est limitée à la publication de quelques listes de quelques bénéficiaires de rentes, avant que le chef du gouvernement ne mette un point d’arrêt à toute autre publication et surtout sans qu’il ne développe une politique d’organisation de tous ces secteurs pourvoyeurs de rentes. La raison ? Les protestations qui avaient suivi le dévoilement des premières listes, comme si Benkirane attendait des félicitations et autres youyous de la part des opposants à sa politique.

    Une année est donc passée, et d’autres viendront – si le gouvernement achève, bien entendu, son mandat – et tout passera à la vitesse de l’éclair, surtout que Benkirane est entièrement accaparé par les démons, les crocodiles et autres porcs, laissant les jours, les mois et les années passer. Et à ce moment-là, au terme de la mission du gouvernement, nous évoquerons le fameux discours d’el Youssoufi, à Bruxelles, dans lequel il était revenu sur ses erreurs et sur les poches de résistance.Bonne lecture.

                                                                                           Cordialement,Chihab25


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    1.- Appel à recouper, on disait que le premier était direct du Souverain, mais il s'est avéré aprés qu'il n'y avait pas de contact direct, c'est le conseiller royal Ali Lhimma qui a transmis le message.

    2.- Louafa,le gendre de Ssi Allal, parle au nom de la minorité au sein du PI, son conjoint est la soeur du Dr.Abdelouahed El Fassi, fils de Allal El Fassi, ex-ministre de la Santé et candidat au poste de SG contre Hamid Chabat. Louafa, c'est le seul qui dit 'non' à Chabat.