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  • En Algérie les voix cassées ne changent en rien..! (1)

    Des voix cassées se lèvent en Algérie pour crier au voleur!. Mais le changement par du pacifique ne fait pas bouger les choses devant la férocité de l'appareil répressif du pouvoir, étant donné que toute manifestation du genre est une monnaie qui ne vaut rien au marché de l'hypocrisie du pouvoir... il leur en  faut du plomb et de la chevrotine pour faire sortir le sanglier..! si non la fin du tunnel restera encore loin..

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                                                                                         Khaoula Taleb-Ibrahimi..

    Une jeune Algérienne gâtée,  une figure universitaire et intellectuelle, décrit le système de son pays, de sa chère Algérie!. Son père, l'ex-ministre de l'éducation et des affaires étrangères aux époques de Boukharouba et de Chadli, lui étale, en pêle-mêle, ses mémoires partout, il dévoile des secrets d'état que personne ne pouvait s'en approcher à un certain moment, surtout le coté ayant trait avec l’ennemi potentiel et éternel de l'Algérie -La Monarchie au Royaume  Chérifien du Maroc-, la maladie et l’inefficacité de la médecine Soviétique qui, malgré son évolution scientifique, n'a pas sauvé le maudit Boumédiane. Le système qui a mené le pays à l’impasse disait-elle en substance.  Khaoula Taleb-Ibrahimi pleure sur les ruines du système politique mis en place dans son pays depuis 1962,  ce système qui a construit son pouvoir autoritaire sur «le mépris total de la société Algérienne».

    En assumant son rôle de «Vigie Algérienne», voire de «Jeanne-d'Arc Algérienne», elle lance un appel pour faire sortir rapidement le pays de l’impasse dans laquelle il est enfermé afin de lui éviter d’autres drames. Elle parlait en tant qu’intellectuelle impulsivement engagée. Son père de son coté, jetait ses mémoires à travers tous les égouts pour marquer, parait-il, son utilité et ses expériences, "inexploitées" en scène politique Algérienne  et pleurer en parallèle avec sa fille Khaoula. 

    Apparemment, je crois, selon ma propre conviction, que par cette double-sortie médiatique Ibrahimi, l'impulsive Algérienne veut venger l'écartement de son père du pourvoir actuel, et rappeler aux algériens, son idéal qui était, l'homme saint influent de l'Algérie, qui veut demeurer encore, tant qu'il croit que les Algériens sont toujours les adeptes de la sale confrérie de ses racines. Je reproduis cette sortie, telle quelle, sans retouches ni commentaire, jugez-en  :

    Début citation : Il faut bien, un jour, se poser la question : pourquoi l’Algérie est arrivée là ? Pourquoi ce pays, à la fois riche par la nature et par la qualité de ses ressources humaines, vit-il cette situation ? Pourquoi n’arrive-t-il pas à décoller ? C’est une question éminemment politique et les algériens ont le droit de la poser. Je pense qu’il faut avoir le courage de dire que c’est le système politique, mis en place à l’indépendance qui continue encore sous des formes plus au moins remaniées, qui nous a menés à cette impasse.

    Que faudrait-il faire pour sortir de cette impasse ? Nous n’avons pas de baguette magique, mais notre société est travaillée depuis des années par une volonté de changement. C’est une société qui bouge et qui recèle des forces formidables, si l’on s’appuyait sur elles. Et si on accordait de l’attention à toutes ces forces créatrices qui existent partout, on pourrait proposer, faire un changement qui permettrait à ce pays de sortir de l’impasse. Et quand nous ne lui proposons pas des solutions, c’est elle-même qui va les chercher et se crée ses propres solutions. L’Algérie a d’énormes potentialités, des possibilités de sortir de l’impasse, de devenir un pays où les Algériens vivront de manière digne et décente, et qu’on ne verra plus des milliers de jeunes mourir dans les flots de la Méditerranée pour aller chercher un paradis ailleurs.

    Le système politique est autiste. Il n’écoute pas sa société et ses pulsations. C’est un système qui en train de tourner en rond ; il navigue à vue et gère ce pays au jour le jour. Cela fait des années qu’on nous a promis un million de logements et, chaque année, des Algériens manifestent pour avoir un toit. Avec les possibilités qu’a l’Algérie actuellement, nous n’arrivons pas à résoudre ce problème ! Le problème réside dans cette navigation à vue et dans la mauvaise gestion. Dans la corruption et dans la mal gouvernance. Nous sommes dans un régime autoritaire.

    Ces hommes et ces femmes qui se sont battus pour l’indépendance du pays, nous ne pouvons que les respecter. C’est grâce à eux que nous sommes ce que nous sommes aujourd’hui. Ceci dit, ces gens-là nous gouvernent depuis combien de temps ! Ils ne sont pas capables de réviser, de se remettre en question, de se dire qu’avons-nous fait ? Le système est en panne déjà depuis longtemps.

    Va-t-on continuer cette fuite en avant parce que nous avons de l’argent, parce que le pays est riche et qu’il le distribue pour avoir la paix sociale ? Jusqu’à quand ? Et pourquoi, en tant que citoyens, nous n’aurions pas le droit de savoir comment l’argent de l’Algérie est dépensé et pourquoi il est dilapidé ? Pourquoi les gens qui dilapident ne rendent pas de comptes, alors qu’on met en prison un petit jeune qui a volé un portable – ce qui par ailleurs est condamnable –, alors que ceux qui ont dilapidé des milliards ne sont pas inquiétés ? Quelle image donnons-nous de notre société au monde qui nous regarde ? Qu’allons-nous laisser aux générations montantes ? Nous allons continuer à jouer à l’autruche et attendre de voir surgir une nouvelle crise semblable à celle que nous avons vécue dans les années quatre-vingt-dix. Que le pays soit de nouveau au bord de la faillite et qu’on fasse de nouveau appel au FMI et aux plans d’ajustement structurels ! Est-ce qu’on ne peut pas retenir les leçons du passé ?

    Mon pays est en grand danger. Évitons-lui d’autres drames. Ayons le courage d’affronter la réalité de ce qui s’est passé à différentes étapes de notre histoire, de la regarder avec lucidité ! Regardons l’histoire récente et cette décennie de grande violence que d’aucuns voudraient appeler guerre civile ; moi je dis que c’est une guerre civile. Jamais plus cela ! Nous ne voulons pas la revivre et que des Algériens soient sacrifiés sur l’autel du pouvoir.

    - Le chef de l’État était hospitalisé depuis 82 jours. Quel commentaire cela vous inspire-t-il ?
    Déjà, la gestion de cette affaire montre que nous sommes dans une impasse. Le Président est un être humain, il peut tomber malade et nous devons lui souhaiter un prompt rétablissement. Je respecte l’intimité et la vie de famille de chaque Algérien, mais il se trouve qu’il est le premier magistrat du pays et que, dans le système politique dans lequel nous vivons, c’est le Président qui concentre les pouvoirs de décision.

    Il me semble que chaque Algérienne et chaque Algérien sont en droit de se poser la question de savoir ce que devient notre Président. Parce que justement cette mauvaise gestion de la maladie du Président ne faisait qu’alimenter les rumeurs. Quand M. Sellal nous disait de ne pas nous focaliser sur la santé du Président, je lui réponds de quel droit vous nous l’interdisez ? Je n’ai pas à me préoccuper des présidents du Chili, du Gabon ou du Vietnam qui se font soigner en France ou aux USA. Un président, un Premier ministre, un ministre sont des personnages publics engagés par la responsabilité pour l’avenir du pays. Et, de ce fait, nous sommes en droit de demander de quoi il en retourne.

    Si le Président va bien, tant mieux.. Moi je m’inquiète pour mon pays, je m’inquiète du fait qu’avec tous les problèmes que nous avons, on considère que le peuple algérien n’a pas le droit de savoir ! C’est énorme. On continue à considérer ce peuple immature qui, de ce fait, n’a pas le droit de savoir ce qui se passe à la tête du pays. 

    C’est absolument étrange qu’en 2013, un responsable algérien demande aux Algériens de ne pas se poser de question, de ne pas s’intéresser à une question fondamentale qui engage l’avenir du pays. Je suis sidérée. Je suis en droit de me dire que va devenir l’Algérie dans les mois qui viennent. C’est mon pays, je n’en ai pas d’autre, c’est là que je vais vivre et que mes enfants vivront. On ne peut pas continuer à avoir ces attitudes méprisantes de tous les responsables qui nous serinent, depuis des mois, que le Président va bien et qu’il dirige convenablement le pays alors qu’il est implanté sur une chaise roulante.

    Sans vouloir stigmatiser les universitaires et les intellectuels algériens, il est évident qu’ils ont grandement failli dans leur rôle d’être des guides, des éclaireurs pour le peuple. Hormis quelques voix inaudibles, nous avons l’impression que les universitaires ont peur de se mouiller la culotte dans le politique, comme si la politique était le mal absolu ou bien qu’elle est réservée uniquement aux imposteurs et aux arrivistes et aux opportunistes de l'armée et du parti unique du pouvoir.

    L’universitaire c’est quelqu’un qui voit clair, quelqu’un de lucide, de scientifique, c’est lui qui diagnostique où réside le mal ou le dysfonctionnement d’un rouage. Pourquoi nos universitaires ont-ils laissé le champ libre aux imposteurs et aux saboteurs ? La peur  bien sûr?

    Quel que soit son bord, un universitaire a la capacité de faire la part des choses, de déterminer les priorités, d’être juste et honnête, de dénoncer le mal là où il existe sans complaisance et sans parti-pris. Mais pour faire tout cela il ne suffit pas de faire des constats ou des recommandations, il faut agir intelligemment et sans égoïsme : mettre l’intérêt du pays avant toute chose.Tant pis si ma réflexion devait paraître à certains, un peu ringarde en 2013… mais il y a trois concepts – fondamentaux dans une société qui se respecte – l’éducation, la morale et la sanction qui semblent avoir littéralement «disparu» aujourd’hui, du champ du comportement, tant individuel que collectif ; aussi bien au plan familial qu’au plan social.

    Ainsi, à la faveur de l’indifférence d’un régime politique illégitime et corrompu, préoccupé par la consolidation de sa propre pérennité et de la démission des familles, on a vu apparaître une génération de citoyens quasi mutants, dont une grande majorité se trouvent totalement «décalés» par rapport à leurs aînés, c’est-à-dire dépourvus de ces vertus de force morale, de dignité et de patriotisme qui faisaient la fierté des algériens d’antan.
    Les préjudices humains, les dégâts socio-psychologiques et culturels, ainsi que les pertes matérielles infligées au pays par la longévité de ce régime criminel sont incommensurables.

    Je ne sais pas si mon poste sera «fi mantikouhou» comme disent les puristes bien que je suis loin d’en être un a l’insu de mon plein gré, mais s’il «dérape» un peu du sujet j’en fais appel a l’indulgence de notre ami Dr Sidhoum pour le laisse passer, disons que ce soir j’ai un peu abusé du fumage de thé. Donc je vais rentrer «Fi leb el mawdhouee» j’ai envie de dire a ceux qui ont orchestré les images de Mr Bouteflika aux invalides recevant non pas le 2eme et 3eme personnage de l’État protocolairement mais 2 personnages hors classement dans les pays qui se respectent, président de la faune et la flore et encore!! si nos oliviers, palmiers ou fennecs pour ne citer que cela l’agrée, j’ai juste envie de leur dire et pour puiser au fin fond de notre terroir  » Ech del aar alikoum »

    Histoire de paraphraser un  «ami» de longue date de notre chère Algerie, Mr François Hollande pour ne pas le nommer : toutes les justifications du monde… ne saurait justifier que l’on livre un «vieillard» à la face du monde et ce au crépuscule de sa vie et dans un tel état de santé dégradée.
    En disant ceci, je m’adresse aux deux camps: DRSband et Boutefband a leur tête son petit frère.
    N’avez vous pas honte de montrer un homme malade et grabataire juste histoire de pérenniser vos privilèges et votre main mise sur l’Algérie, finalement les seuls gens qui ont le plus compatis ce sont ces opposants, moi le premier en lui souhaitant un prompt rétablissement non pas pour revenir au pouvoir ou sauver le pouvoir occulte de certains mais pour revenir mourir en  «paix» au milieu des siens quel que soit son passé.

    Ech del aar aalikoum vraiment!..Lors de sa conférence de presse lors de son élection par le quatuor français qui détenaient le pays à l’époque ( Khaled Nezzar, Mohamed Médiane(tewfik), Smain Lamari et Larbi Belkheir) un proche m’avait dit ceci sur Boutef et  comment il regarde froidement les journalistes. Il sait que: ces journalistes savent qu’il n’a pas été élu, toute sa famille sait qu’il n’a pas été élu, tous les algériens savent qu’il n’a pas été élu , le monde entier sait qu’il n’a pas été élu et regarde comment il les affronte. Ce gars va causer énormément de problèmes aux généraux. Je lui dis pourquoi: il me répond. Parce que c’est quelqu’un "li mayahchamch" ( rien ne lui fait honte).

    Il faut reconnaitre au moins à ce régime harki , que cette fois-ci il l’a joué tai tai. Le plus normalement du monde, tab djnanou (ce qui est communément appelé chez nous président ) était tout récemment aux mains des militaire français dans un établissement français dirigé par un ancien harki (collègue de Nezzar, Ahmed Bencherif et compagnie) pendant plusieurs semaines. Et rien n’est fait pour faire de lui quelqu’un du passé.C’est une preuve qu’il n’y a pas d’état et de loi dans ce pays . Après les images qu’a diffusé le DRS du locataire de val de grâce et lors de la visite de Bou marmitta et el Bettia (la marmite et le fût), une question s’impose.

    -Est-ce-que cet individu reflète l'état d'un homme qui peut gérer un pays comme l'Algérie, 12h par jour. Si c'est le cas, qu'on nous explique comment?. Si ce n'est pas le cas, alors pourquoi le maintenir?

    La mission que s’est attelé à accomplir ce régime dit algérien depuis 1962 est de faire regretter aux algériens le jour où il se sont soulever contre l’occupant français.C’est chose faite. Il reste à concrétiser l’humiliation chez les algériens. Ainsi la venue de tab djnanou en 1999 va dans cette voie . Il incarne lui même cette humiliation et dans tout ce qu’il fait va dans ce sens . Le val de grâce fait partie de ces gestes symboliques qui aime toujours faire car sa haine et le mépris qu’il a à l’égard du peuple ne peut pas être ni qualifiés ni quantifiés. Il veut dire aussi qu’il n’est ni Boudiaf ni Zeroual. À la moindre panique je prend la fuite.

    Ce pays est bon pour le sucer jusqu’à la moelle et au moindre signe de danger qu’il aille au diable  -el harba teslik-. Quant à l’armée , c’est le moment de montrer si elle est l’héritière de l’ALN et non pas de l’armée des frontière en évitant d’abord que leurs chefs ne les entrainent dans une guerre civile dans laquelle ils seraient les premiers à payer le prix. Et en deuxième lieu de stopper ces conneries qui durent depuis 1962 en engageant un véritable processus démocratique comme le stipule le congrès de la Soummam². Fin de citation.
                                  
     
                                                                  Un général Algérien sort de son silence ..
    Mohand Tahar Yaâla, 65 ans, ancien patron des forces navales algériennes, compte lancer, avec d’autres militaires et civils, un MNC (Mouvement National pour la Citoyenneté) en Algérie. Une initiative qu’il prépare, dit-on, depuis trois ans afin de poser les jalons d’un changement radical, selon ses déclarations. Un changement que les autres n'ont pas pu l'imposer..! Pourquoi prendre la parole presque 7 ans après sa retraite de l'armée, s'interroge la presse algérienne? Et quelle est sa part d'ancien général et de simple citoyen dans sa démarche rendue publique ?

    Je dirai à la place de ceux qui s'interrogent, qu'il n'est libre que pour choisir son tabac à chiquer-extra, de doubler, voire tripler la dose dans sa sale bouche en toute quiétude, après avoir cumulé et consolidé calmement le butin qu'il aurait acquis de la mer, de l'argent qu'il aurait dilapidé de sa carrière maritime,  sans rendre compte à personne. Quand on est riche, on pense à faire de la politique, à pécher dans les boues, pour se préserver contre les vagues -anticorruption- généralement dévastatrices. Selon l'adage populaire Marocaine: "Quand le ventre se plein, il ordonne à la tête de chanter".

    Militairement le grade de général, à mon sens, est l’aboutissement d’une carrière linéaire et de formations militaires qui permettent à la personne d’acquérir le processus d’évaluation d’une situation donnée et de prise de décision dans un environnement aussi complexe et difficile lors d’un conflit armé. Un général ne se contente pas de dresser un état des lieux, son esprit est formé pour chercher des solutions et pour agir en vue d’atteindre l’objectif final : le succès et la victoire. S’il réfléchit sans agir, c’est la défaite ! Mais le citoyen actif et patriote, pour sa part, existe avant le général et avant le militaire. Il est animé par l’amour de sa patrie et est disposé à mettre toute son énergie pour contribuer à son apaisement, sa sécurité et son développement. Des qualités qu'aucun des généraux algériens n'en a pas ? contrairement aux faucons généraux de notre glorieuse Armée Royale professionnelle, qui à chaque fois que nécessaire, elle apprenait des leçons de guerre à la sale armée algérienne devenue le domaine privé des généraux algériens opportunistes, Mohamed Lamari et autres et l'actuelle vieille hyène Gaïd Ahmed Salah, "el bettia" selon le terme de Khaoula.

    Pour réussir une telle initiative politique il faut à ce général et à n'importe qui de son genre d'avoir un bon bagage intellectuel et politique. Un général algérien, comme ceux qu'on connait est l'équivalent d'un caporal à deux traits verts à l'épaule chez nous. Après la retraite, il lui faut des années de lectures, d’études, de recherches historiques et de contacts pour évaluer l’état politique des lieux et mesurer l’écart entre lui et un simple politique et de ce qu'il aurait pu devenir,compte tenu de sa carrière militaire et sa programmation unique et mémoration sur une seule ligne de haine contre un ennemi potentiel qui guette l’Algérie de son Ouest.. Et surtout, pour appréhender une victoire jamais acquise contre cet ennemi présumé qu'est le Royaume Chérifien du Maroc. La conclusion, à mon avis, choisir la citoyenneté comme idéologie serait un choix plus grand que la bouche d'un général qui avait le pouvoir de  bouffer le bien public et dilapider le ressources d'une caserne.

    Au début de la retraite d'un membre de la junte militaire de Ben Aknoune d’Alger, il ne pouvait pas prendre la parole, tenu par son devoir de réserve et parce qu'il doit d'abord voir le plafond de ses comptes bancaires et visionner pour élargir son champ de vision sur les défis  à relever. Le concept de citoyenneté, comme il est reconnu partout dans le monde, est une véritable révolution qu'un militaire déguisé en civil ne peut mener avec une mentalité qui porte encore les cicatrices et les ordres militaires. La citoyenneté a toujours un lien juridique commun entre les citoyens, dans une parfaite égalité des droits et des devoirs, basé sur la sauvegarde de la cohésion sociale. Nous constatons nous Marocains que l'algérien, quel qu'il soit, ne peut en finir avec la mentalité de feignant, dont les ressources et revenus des chanceux dépendent forfaitairement des rentes et d'offrandes du "baylek²".

    Les militaires de ce genre ne réussissent jamais en politique, je cite en exemple un cas Marocain parmi d'autres au monde. Le colonel Abdallah Kadiri, président du PDN (Parti Démocratique National, ex-PND), venant des casernes de l'armée royale Marocaine n'a pas su comment imposer son parti dans la scène politique nationale.

    Ce parti qu'il a hérité du feu Arsalane Jdidi, ex-ministre du travail, est désigné par nos autres politiques, comme parti de l'administration, restructuré dans des circonstances mouvementées après les complots militaires qu'a vécu le Maroc au début des années soixante dix, avec la complicité de Moussa Saâdi et Khalihenna Old R'chid, respectivement ex-ministres des mines et de développement des provinces du Sud, regroupant à l'arrivée du Kadiri à sa présidence, que les exclus et les "Aâroubia" du milieu rural, de Doukkala en particulier, selon les termes que lui affichaient ceux qui se considèrent, "des militants politiques de tradition et d'histoire³"

    Cet ancien colonel, jugé "inapte" moralement aux règles militaires, décrit dans une interview publiée, en séries, par un journal marocain, son malheureux parcours dans le putsch de Skhirat (10/7/71), ses défaites et ses échecs dans la farce politique, exposant tous les malheurs de son parti et aussi bien ses amis et ses ennemis. A suivre .Bonne lecture.

                                                                                                       Cordialement,Chihab25

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    1.- Un congrès fondateur de la révolution algérienne, (août 1956), Soummam est un cours d'eau en Kabylie. 2.-Un nom Ottoman (turc) qui signifie "tout est gratuit", l'équivalent du Makhzen au Maroc. 3.-Les Istiqlaliens, les UNFPistes et tous les partis de la gauche Marocaine.