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  • Algérie: Mais pas que...?

                                                          Maroc

     La rédaction : En général, j'écris mes notes dans un intervalle de temps allant de dix à quinze-vingt jours. Parfois je pars très tôt...pour ne pas perdre l’importance et le chaud de l'événement qui surgisse, espérant faire une description convenable et prendre le meilleur ton de conte qui me pèse déjà. Je sais que chacun de vous comprend, donc je me contenterai -pour l'instant- de vous envoyer «les couleurs» via Internet et vous m’excuserez pour ce terme militaire qui signifie le Salut du drapeau.

    Sur ce blog il y aura aussi de la tambouille algérienne, des échanges de points de vue, des infos sur l'évolution d'un  grand Maroc, des mises au point de sites racailles errants au sud Marocain, du partage et de la résistance à, la Marocaine, face à un pouvoir têtu d'à côté , sans négliger la générosité Marocaine habituelle de compassion et de convivialité envers la société d'à côté, une société dingue bourrée de surconsommation de mensonges "made in Alegria"!. Si je dis "surconsommation de mensonges", je ne parle pas du vide..  

    Lisez ce commentaire signé algérien, que j'ai découvert quelque part, au passage dans la presse électronique algérienne et vous en verrez la stupidité de l'être algérien. Un commentaire anodin qui reflète vivement la pression et l'effet des leçons de déformation apprises aux générations algériennes par leur pouvoir en place depuis leur accession à l'indépendance en 1962. 

    Début citation ..C'est de l'Intox ou de l'ignorance. Les écrits de certains disant que la monarchie marocaine est bien disposée vis à vis de l'Algérie. De tout temps la monarchie marocaine a nourri des desseins inavouables vis à vis de l'Algérie. Ne parlant pas de l'époque de -l'Emir Abdelkader trahit par le Roi fainéant de l'époque. -Mais plus près de nous, n'est-ce pas Hassan2 qui nous a attaqués en 1963. N'est-ce pas lui toujours qui a dépossédé de leur -terre les marocains d'origine algérienne de la région de Berkane, Nador, Oujda en 1973 suscitant les protestations de l’Algérie à l'époque. Affaire qui n'avait pas fait de bruit à l'époque, Boumedienne ne voulant pas envenimer les relations entre les 2 pays, car sachant Hassan2 aux ordres de la France coloniale revancharde et redoutant les coups fourrés..! fin de citation

    Il est évident que la nécessité de clarifier les choses oblige de travestir la réalité là-dessus, tant que les conditions sont, pour moi, favorables à une immersion en eau de sauge ! en l'occurrence..

    a) Abdelkader old Mohyeddine, alias émir Abdelkader (1808-1883), dont le pouvoir succéda en 1832 à la domination turque dans l’Ouest algérien, constitua, dit-on, le plus redoutable adversaire de la conquête française. Selon les faits que raconte l'histoire contemporaine du Maroc. Il s’est réfugié au Maroc et plus précisément à d'Oued Isly au niveau de la localité de N'aîma dans la région d'Oujda après avoir enfuit, voire était chassé par les Français. Il a été soutenu par les Marocains dans une guerre qui n'était pas la leur.

    Après plusieurs années d’affrontements interrompues, un conflit inexpiable éclata dans les alentours d'Oujda, où même avec l'appui des Marocains, il perd contre les Français dans la bataille d'Oued Isly le 4/8/1844 et s'enfuit. Perdre ça ne veut pas dire trahison, comme cela est appris aux générations algériennes, auxquelles en leur taille une histoire à la mesure de l'arrogance algérienne. C'est vrai il menait en vengeance à partir des terres Marocaines, des affrontements déséquilibrés contre ceux qui l'ont chassé d'Algérie. Les algériens niaient totalement le soutien des Marocains et disent qu’il était capable de mener, sans se décourager, en l’absence de tout appui de l’extérieur, une guerre de plus en plus désespérée. 

    b) Ce n'est pas du tout Feu Hassan II qui a attaqué l'Algérie, C'est l’Adjudant Ben Bella qui la faite, pour désorienter l'opinion Algérienne de la guerre interne (algéro-algérienne) qui éclata autour du pouvoir entre les armée de frontières qui venaient d'entrer de Tunisie et le clan d'Oujda.  Ben Bella qui, rappelant-le est un Marocain de la région de Marrakech (Sidi Rahal Boudali), attaquait le Maroc au niveau des points d'eau Marocains de Hassi Beida et de Tinjoub dans la province d'Ouarzazat et provoqua ce qu'on appelle «la Guerre sables en octobre 1963», avec l’appui politique et logistique de l'Egypte d’Abdenaceur. Cette guerre constitue malheureusement chez l'Algérien le pole molaire de sa haine contre le Maroc et ce en vertu de l'effet de la déformation officielle dont il est soumis?

    c) Pour ce qui est des prétendues terres, dépossédées à leurs propriétaires Maroco-Algériens à Berkane, Nador et Oujda, je vais pas aller plus loin et dire n'importe quoi. Les Marocains d'origine algérienne se sont vus trahis par les leurs, emportés par la propagande de la "terre promise" qui les invitait à regagner la prospérité et le bonheur en terre algérienne d’ancêtres et sans trop réfléchir ils ont, à leur gré, vendu à bas prix leurs propriétés (maisons et terres) pour regagner la misère en Algérie.

    d) C'est simple de dire que "Boumedienne ne voulant pas envenimer les relations entre les 2 pays". C'est dégoûtant de rappeler que ce Boukharouba voulait aller plus loin que ça pour se venger de l'éclat et du succès qu’enregistrait la Marche verte du 20° siècle, innovée par un Roi génie de son temps qui s’appelait Hsassan Ibn Mohamed Ibn Youssef Allah walyouh.

    Pour satisfaire sa haine aiguë, il procéda à la déportation et l’expulsion de 47.000 familles Marocaines, déjà installées en Algérie depuis les colons Français, soit 360 milles âmes innocentes de familles pauvres et non influentes pour créer des difficultés au Maroc et se préparait en parallèle à la réciprocité du Maroc, rassemblant aux portes de la localité de Meghnia une colonne de camions semi-remorque d'une longueur de 2500 mètres environ. Mais feu Hassan II n’était pas par générosité et clairvoyance, au niveau de l'esprit du berger de Chaouia d'Algérie, et faire souffrir des familles algériennes installées au Maroc à cause de l'infantilisme des autres gouvernants algériens.

    En effet, Boumédiane qui était membre du clan Oujda et un des pionniers des cafés-maure de Nador, prononçait un discours pour la circonstance, dans lequel il jurait devant une assistance de dingues qui l'applaudissait, qu'il mettra un caillou aux souliers de Hassan II. Un Roi qui le défiait en décolonisant, sans le consentement de quiconque, son Sahara de l'occupant Espagnol. en vertu du traité tripartite de Madrid du 14 Novembre 1975.

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    En réalité le simple algérien doit s'interroger dans son fond, où sont les réalités que lui cache le pouvoir algérien depuis 1962? A sa place on s'interroge beaucoup plus ailleurs...Des médias internationaux majeurs, parmi lesquels le New York Times, le Financial Times et le Washington Post, ont tour à tour publié ces derniers jours des articles dans lesquels ils s’interrogent sur l’avenir de l’Algérie.

    Le Financial Times …Un autre paru le 14 janvier sur ce quotidien économique britannique évoque, quant à lui, les risques que présentent les difficultés économiques de l’Algérie sur sa stabilité. Dans cet article,  la vice-présidente de la Région Afrique du Nord et Moyen-Orient au Fonds monétaire international (FMI), estime notamment que l’économie algérienne fait face « à un grand choc externe qui pourrait potentiellement durer plusieurs années » et requiert des réductions de dépenses soutenues et de vastes réformes. Néanmoins, « de nombreux observateurs doutent que le gouvernement algérien ait pris la pleine mesure de l’ampleur du problème », écrit Financial Times.  

    Le Washington Post..C’est au tour de l’autre grand journal américain, , de publier un article dans lequel on se penche sur l’avant-projet de révision de la Constitution en Algérie. « Une lecture attentive du document et un examen des politiques contestées entourant sa composition, sa consultation et son contenu suggèrent que la Constitution amendée ne promeut pas l’État de droit et ne codifie pas les principes démocratiques fondamentaux », écrit John P. Entelis, professeur de sciences politiques à l’Université Fordham.

    L’auteur de l’article estime que la nouvelle Constitution « sert plutôt à renforcer l’autorité de l’État aux dépens de la société civile. L’ingénierie constitutionnelle en Algérie n’est qu’un autre instrument avec lequel un complexe militaro-industriel intégré construit un échafaudage juridique pour maintenir et pérenniser l’autorité de l’État ».

    L’article du Washington Post considère enfin qu’ « étant donné la réduction drastique des revenus générés par les hydrocarbures, le régime aura des difficultés à maintenir son mode de contrôle sociétal coercitif et sa stratégie de soudoyer toute opposition à travers l’infusion rapide de deniers publics sur des biens et des services basiques incluant la hausse des salaires des fonctionnaires et l’expansion des projets de construction de logements publics »,

    L’urgence est de faire face à deux risques imminents, la désintégration totale du pouvoir de l’État et la délégitimation de l’ensemble de la représentation politique et sociale,  conclut-il.

                                     ... Et depuis la caravane passe et les autres aboient...! Bonne lecture,

                                                                             Cordialement,Chihab25