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Nos affaires - Page 23

  • IV.A l'ombre du trône Marocain (Conciliations et réconciliations PI/PJD)

    Suite ..

    رصيف الصحافة: شباط يتنازل عن التعديل الحكومي باتفاق مع بنكيران








     

     


     


                                                   Les averses de conciliation et réconciliation entre Chabat et Benkirane  

    Le PAM, aussi présent à la vacation Pjdiste..Abdelaziz Aftati l'un des fossoyeurs et convoyeurs des principes du gouvernement, dans une rencontre organisée dans un douar se trouvant à la province de Moulay Yacoub, aurait mis à la ligne de mire Mr.Elias Lamari, l'enfant mouchard du PAM (Parti d'Authenticité et de Modernité), aux yeux des Pjdistes, l'accusant d’intervenir, sans aucun droit, dans les affaires de l'État, et par son manque de respect à ses institutionsquand il a dévancé les autorités avant le démantèlement camp "Gdim Izik". En revenant au mois d'octobre 2010,une année bien avant l'arrrivée du PJD au gouvernement, Abdelaziz Aftati, ce nouveau rêcteur politique du PJD, a pris la peine pour se demander.., qui l'a autorisé pour négocier avec les manifestants?, et pourquoi marginalisait et défiait-il le rôle du gouvernement de l'époque en l'objet?

    Aftati ajoutait dans son allocution que «ce comportement, même s’il rend hommage à certaines figures politiques nationales du passé, (allusion à Mr. Abderrahman Youssoufi), porte préjudice à l'unité des Marocains! et conduit le pays dans l'inconnu!,ce qui entrave, selon la conviction d’Aftati, l’intérêt général du pays et le processus démocratique en cours..,tel que.. des  impressions, comme ça à la légère, vagues et disperçées, dans le temps et le lieu, qui sont à mon sens, apolitiques et totalement gratuites.

    Dilapidation de derniers publics, riposte indigente du PJD..C'est une première dans le dictionnaire politique Marocain, il y a aussi la «rente législative!». Dans une sortie médiatique qui  a soulevé beaucoup de controverse. Mr.Habib Choubani, le ministre chargé des relations avec le parlement et de la société civile, disait à Rabat que les sprites de Benkirane habitent au parlement, faisant référence à la controverse menée par l'opposition, ajoutant que la rente n'existe pas seulement dans les partis politiques et dans les sillages de l'Etat, mais aussi au Parlement.

    Il a souligné que le gouvernement a pris toutes les mesures pour lutter contre ces gobelins et la rente législative.Cette déclaration a créé des réactions de colère parmi les parlementaires, en particulier dans les rangs de l'opposition, s'ajoutant à sa déclaration antérieure sur la non constitutionnalisation de la chambre de conseillers suivie, à l'époque, d'une vague de protestations soulevée au Conseil constitutionnel qui la réjetée.

    Ce ministres Pjdiste, député d'Errachidia,décrit la poursuite du gouvernement des plans de réforme et de lutter contre la corruption, et soutient au niveau national  la bataille contre les corrompus, et tout ce qui pourrait entraver la jouissance des institutions crédibles du Maroc et de développement réel. Tant que le gouvernement Abdelilah Benkirane est venu principalement, selon le dicton, pour éliminer la corruption et la réforme de la justice.

    C'est ce que dit Mr.Choubani, "pour éliminer la corruption!", et rien sur la dilapidation de fond public? Mr. Nour Eddine Bensouda, le trésorier général du Royaume vient de rejeter la demande de Choubani concernant l'achat de deux luxueuses voitures. Une Audi A4 au prix de 44 millions de centimes, pour Madame et pour les déplacements purement personnels du ministre, puisqu'il roule déjà avec une autre luxueuse de service immatriculée 99, une officielle afféctée à son ministère. L'autre Honda, au prix dépassant les 35 millions de centimes, pour accueillir confortablement son ami Abdelhamid Ezzoubaâ  qui vient d'être nommé Secrétaire Général du ministère, malgré que le parc de ce ministère grogne de voitures luxueuses depuis son prédécésseur Saâd El Alami, l'ex-ministre et député malheureux PI de Chaouen.

    Patinage de l'éxecutif..Chabat, à l’inverse et en réalité, veut être ce bâton dans la roue de l’attelage gouvernemental, un bâton qui empêche les grandes réformes (Caisse de compensation, Caisses de retraite, justice, lutte contre la corruption,la rente, les lois organiques et l'emploi…). Il sait, Chabat, que si Benkirane parachève ses cinq années au gouvernement, sans véritable opposition, il creusera encore davantage l’écart avec ses adversaires, électoralement parlant, pas parce que le PJD est un gestionnaire public chevronné et abouti, mais uniquement parce que ses adversaires n’en sont pas, qu’il sont fables, et aussi parce que sa communication avec les foules n’a pas d’égale sur la scène politique nationale, et que son organisation et que son appareil n’ont pas de véritable concurrent… Et tout cela se produit simultanément aux grandes évolutions de la culture politique de la rue en raison du printemps arabe et de la révolution technologique des moyens de communication. Ces deux éléments favoriseront l’émergence d’un vote plus politique que ceux d’avant, un vote où seront réduits les achats massifs de voix, les pressions de l’autorité et la prééminence des notables.

    Si Benkirane ne montre pas le courage politique voulu pour régler ses différends avec Chabat, c’est l’intérêt national qui en paiera le prix. Connaissez-vous un pays dans le monde conduit par une telle coalition, avec des membres qui s’échangent de telles insultes et qui s’évertuent autant à décrédibiliser et à entraver ceux qui sont supposés être les alliés ? L’opinion publique vous observe, et se montre de plus en plus affligée par sa classe politique et par ses manœuvres. Il ne s’agit plus là d’une particularité marocaine… mais bel et bien d’une absurdité politique qui vaudra au Maroc de figurer sur les recueils d’histoire, ou de politique, ou des deux, qui classeront et décortiqueront les modèles politiques les plus sous-développés que le monde ait connus.

    Le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, semble être arrivé au point de rupture avec le  parti de l’Istiqlal, Hamid Chabat, un homme qui «dispose » de cinq ministres au gouvernement, qui détient la présidence de la Chambre des Représentants et qui contrôle 109 élus parlementaires dans les deux Chambres… un homme qui est compté comme le principal allié du PJD au pouvoir.

    Techniquement, le Maroc aujourd’hui ne peut plus dire qu’il a un gouvernement politique. Les ministres sont bien là, mais il manque une coalition gouvernementale cohérente, homogène et solidaire, surtout après que Chabat eut obtenu l’onction de son Conseil national pour le mémorandum qu’il avait adressé au chef du gouvernement, un Conseil national qui était marqué par la présence de Nizar Baraka, le ministre des Finances…

    Si le PJD ne parvient pas à dépasser cet écueil, les gens d’affaires qui travaillent avec l’Etat dans le cadre des marchés publics commenceront à douter dans la capacité de ce parti à lancer et réaliser les réformes requises… Quant aux pauvres, vers lesquels vont les calculs de Benkirane à chaque élection, ils attendent une contrepartie à leur soutien au gouvernement, mais jusqu’à présent ils attendent encore et toujours ce à quoi ils avaient rêvé en portant Benkirane au pouvoir. Oh, ils ne voteront pas pour autant pour les adversaires du PJD, mais se contenteront de s’abstenir d’aller voter à des élections dont ils n’attendront plus rien.

    Ce qui se produit aujourd’hui en termes de blocage politique doit servir de leçon pour les élections à venir… afin d’éviter un scrutin qui aboutit à une configuration politique balkanisée qui ne permet à aucune formation de gouverner seule et qui donc paralyse l’ensemble des institutions suite aux dissensions qui naissent entre alliés..

    Pas d'efficace politique publique à l'horizon..C’est là la plus grande ornière dans laquelle pouvait tomber ce gouvernement, un mariage forcé entre le PJD et l’Istiqlal, tout en haines, tout en manœuvres, rythmé par les coups portés sous la ceinture, par les uns aux autres, et inversement. Une telle alliance ne peut absolument pas ouvrir sur de grandes et efficaces politiques publiques, pas plus que sur les réformes nécessaires et requises, et encore moins sur un gouvernement fort ; une telle coalition ressemble plus à un ring de boxe entre les deux principaux participants, et c’est là l’objectif même recherché par les «démons, les crocodiles» et tous les autres pourfendeurs de l’actuelle expérience gouvernementale.

    Si vous ne pouvez pas faire tomber le gouvernement, alors le moins qu’il resterait à faire est de créer des dissensions et des clivages entre ses membres afin de l’entraver et de l’empêcher de prendre toute initiative heureuse qui pourrait être portée au crédit du parti de la lampe. Mais les concepteurs de cette stratégie oublient que le grand perdant final n’est autre que l’intérêt général du pays, dans l’attente de l’érosion de la popularité du PJD auprès des électeurs, un processus qui sera long et qui paralysera pour les quatre années à venir, l’avance et le progrès du pays tout entier.

    Benkirane pense être plus intelligent que Chabat¹ et estime qu’en l’ignorant et en ignorant ses revendications, il règlera ainsi le problème qu’il a avec lui ; en effet, le chef du gouvernement considère son adversaire comme un politicien populiste qui ne reflète pas la conscience profonde de son parti, alors tant que le groupe parlementaire de l’Istiqlal vote bien, et que ses ministres au gouvernement se conduisent convenablement, il n’y a aucun mal, pense Benkirane, à laisser l’homme assurer le spectacle et remuer, tant qu’il ne gêne pas vraiment…

    Cela est une mauvaise appréciation et une erreur de jugement. Chabat sait ce qu’il veut, et il ne souhaite pas encore basculer dans l’opposition car cela signifie aller au-devant d’élections anticipées à un moment où la popularité du PJD est encore à son zénith comme cela a été montré par les scrutins partiels remportés haut la main par les barbus, avec une grande avance de voix sur les suivants RNI et PAM.

    Les vraies raisons de l'hostilité..Un soir de Janvier, Hamid Chabat, le Secrétaire général du parti de l’Istiqlal devait rencontrer, au siège du parti, ses ministres, ses députés et ses pairs au Comité exécutif ; tout ce monde devait parler des vraies raisons des désaccords et divergences de Chabat avec le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, ainsi que du Conseil national d’avril prochain, dont l’ordre du jour devrait comporter un seul et unique point, à savoir le maintien du parti au sein de la coalition gouvernementale ou le passage à l’opposition.

    Selon certaines de sources, le conflit entre les deux leaders politiques est devenu d’abord et avant tout une affaire personnelle, aucun des deux hommes n’acceptant de faire des concessions au bénéfice de la majorité. L’hostilité entre Benkirane et Chabat, toujours selon ces mêmes sources, revient à quatre points essentiels qui ont fait d’une petite inimitié une grande hostilité, menaçant d’emporter l’ensemble du gouvernement.

    Primo : Suite à son élection à la tête de l’Istiqlal, Chabat avait reçu les félicitations de tout le microcosme politique, à l’exception du chef du gouvernement. Le nouveau patron des Istiqlaliens avait commenté la chose par les propos suivants : « Le roi Mohammed VI m’a reçu, m’a félicité et s’est entretenu avec moi des affaires du parti ; Benkirane lui, et bien que nous soyons alliés dans le même gouvernement, ne s’est même pas donné la peine de me présenter ses félicitations ». L’orgueil de Chabat n’aura pas supporté l’outrage et l’homme avait promis une suite à cela. Tout le monde pensait que l’animosité ne concernait que les deux leaders, mais voilà que suite à tout cela, Taoufiq Hjira avait été élu à la tête du Conseil national de l’Istiqlal, et là encore, Benkirane avait fait le mort, suggérant cette fois-ci que son hostilité allait au parti tout entier et non seulement à ses chefs.

    Secondo : Lors de la première et dernière réunion de la majorité, suite à l’élection de Chabat, Benkirane l’avait raillé, lui disant en substance que « j’ai perdu le sommeil à l’instant même où tu as été élu à la tête de l’Istiqlal »… puis le chef du gouvernement avait pris de haut le chef de l’Istiqlal quand, en référence aux déclarations de ce dernier dans les médias, Benkirane lui avait dit « va écrire tout cela sur un bout de papier et apporte-le moi ». Après cela, piqué au vif, Chabat a rompu les canaux de discussion et refusait désormais de s’asseoir à la même table que son rival, et les choses se sont envenimées de plus en plus, de jour en jour…

    Tercio: Prenant son adversaire à la lettre, Chabat avait rédigé un mémorandum, le fameux mémorandum, comprenant toutes les revendications et les griefs de l’Istiqlal, et l’avait remis à la présidence du gouvernement. Pour ce dirigeant de l’Istiqlal, « Benkirane pense à tort que c’est le peuple qui l’a placé à la tête du gouvernement, ce qui est une grave erreur : le peuple lui a simplement conféré la première position, mais c’est la coalition qui lui a permis d’occuper la fonction qui est la sienne aujourd’hui ». Toujours est-il que le mémorandum a creusé encore plus le fossé séparant le n°1 et le n°2 du gouvernement.

    Quatro:Abdelilah Benkirane avait adressé des invitations aux chefs des groupes parlementaires pour s’entretenir de choses et d’autres, ce qui a suscité la colère de Chabat qui a interdit à ses deux responsables d’aller à ces réunions, deux fois de suite, estimant que les discussions, tractations et négociations devaient se tenir entre les chefs des partis et non les chefs des groupes parlementaires.

    En plus de cela, un autre point de détail, mais qui a son importance. Ainsi donc, la majorité gouvernementale dispose d’un secrétariat, dirigé par le chef du cabinet de Benkirane, Jamaâ Mouâtassim. Mais ce secrétariat avait besoin d’un coordinateur. Benkirane avait donc envoyé un courrier à l’Istiqlal, un soir vers 18 heures, l’y «enjoignant d’indiquer le nom du coordinateur, demain à la première heure», un style autoritaire qui n’avait pas eu l’heur de plaire à Hamid Chabat… qui lui avait même très fortement déplu. La réunion devait aboutir à des décisions aussi cruciales qui compliqueront encore davantage les choses, bien plus qu’elles ne le sont déjà.

                                                        Que faire donc ?  3 solutions  à envisager.

    1/ Le parti de l’Istiqlal quitte ce gouvernement, puisque rien dans cette équipe n’est plus à son goût. Mais basculer dans l’opposition, pour l’Istiqlal, revient à s’auto-administrer du poison ; ce parti s’est développé, et ses cadres ont prospéré dans les différents gouvernements qui se sont succédé jusque-là. Les Istiqlaliens ont beaucoup pâti de ces brèves périodes qu’ils avaient passées hors de l’Exécutif. La solution consistant à claquer la porte est entre les mains de Chabat, mais il ne peut pas la prendre, pour l’instant du moins.

    2/ De nouvelles élections, anticipées, sont à convoquer, une solution que détient Abdelilah Benkirane de par les pouvoirs conférés au chef du gouvernement par la loi fondamentale. Mais l’homme sait que cette voie, et bien qu’elle satisfasse son parti, est extrêmement sensible, et encore plus dangereuse, et il ne peut décider seul de l’emprunter car il lui faut le blanc-seing du chef de gouvernement de l'ombre(le palais). En effet, dans un tel cas, le PJD pourrait augmenter très fortement son score obtenu lors des élections précédentes de novembre 2011, une chose inadmissible au regard de la politique constante de recherche de l’équilibre politique poursuivie par le système depuis les années 70 et jusqu’à l’avènement de la constitution 2001 qui permet, théoriquement du moins, de dépasser cette contrainte d’équilibre.

    3/ Chabat se calme, rentre dans le rang, se cale au rythme de Benkirane et accepte de se mettre en recherche de solutions intermédiaires qui satisferaient les deux dirigeants. Ce serait une erreur de considérer que l’ambition de Chabat se réduit à placer ses fidèles, enfin, au gouvernement, en lieu et place des derniers «survivants» du clan el Fassi. Ce n’est pas là l’objectif premier du leader des Istiqlaliens, du moins pas tant que celui consistant à accéder au rang de réel «partenaire» dans la direction des affaires exécutives, car il veut absolument éviter de laisser au PJD le privilège de récolter tous les bienfaits des grands chantiers et des non moins grandes réformes. Alors, si d’aventure Chabat comprend qu’il lui est impossible dans tous les cas de figure d’obtenir ce qu’il recherche, alors il n’aura d’autre recours que de gâcher la fête en exerçant une pression très lourde sur Benkirane au gouvernement, au parlement, dans les médias, jusqu’à le conduire à satisfaire à ses demandes…

    Les trois scénarios, ou choix, sont coûteux, et personne parmi, les alliés ne cherche sérieusement à circonscrire la crise… Benkirane ne semble pas vouloir se diriger vers la solution consistant à demander l’aide du palais comme le faisaient et l’ont fait tous ses prédécesseurs. Mais le plus grave, le plus dangereux, est que le gouvernement se retrouve paralysé et qu’il ne puisse plus agir et décider avec la célérité et l’efficacité requise en ces temps de crise pesante, tant sur les plans économique que social. Depuis l’indépendance, nous avons perdu des combats fondamentaux, cruciaux. Mais c’est tout, rien ne s’est produit après. Nous n’avons vu la démission de personne, pas plus que nous n’avons demandé la tête des responsables de ces échecs, ni des joueurs de foot qui avaient failli. Nous nous sommes contentés de nous taire et d’attendre des jours meilleurs.

    Nous avons subi un cuisant revers dans le combat pour le développement, chutant lourdement vers les dernières places des classements mondiaux et des pays qui, jusqu’à une période récente, nous moquions, nous dépassent aujourd’hui dans bien des domaines économiques. Nous avons perdu des points dans le match de la démocratie. Notre parlement s’est vu peuplé de voleurs, de dealers, de vendeurs de mauvaises liqueurs, et de toute une faune de prédateurs de l’argent public. Perdre la démocratie, c’est la défaite la plus grave qui puisse être, mais cela ne nous a pas pour autant conduit à demander aux responsables de cette défaite de se conduire comme des hommes.

    Nous sommes aussi la seule nation qui glorifie la défaite, et c’est pour cette raison qu’après le dernier échec de notre sélection nationale de football en Afrique du Sud, ils ont été nombreux à dire que la disqualification était, quand même, honorable. Et en 2004, on s’en souvient, après la défaite en finale contre la Tunisie, les gens étaient sortis dans les rues crier leur joie… Leur joie, oui, mais de quoi ? D’avoir perdu, bien sûr, mais avec les honneurs. Nous sommes dans une situation étrange, celle d’être peinés et irrités par une chose que nous nous empressons aussitôt après d’encenser.

    Et c’est cette culture de glorification de la défaite qui fait que nous resterons toujours au fond du puits, sans même essayer ni avoir la volonté de remonter… car nous avons trouvé notre confort là-bas, tout en bas. Nous nous vautrons dans notre sous-développement et nos échecs… et pas seulement dans le foot, mais dans tout.

    Critiques de l'opposition.Les dirigeants de quatre partis de l'opposition ont critiqué l'action législative du gouvernement, jugée "lente", appelant, d'autre part, à renforcer la coordination entre les composantes de l'opposition au sein des deux chambres du parlement. Lors d'une rencontre organisée à Rabat, par la Fondation diplomatique, s'articulant autour de l'axe central : ''les droits de l'opposition et son rôle politique dans la cristallisation de l'action démocratique'', les dirigeants des partis Authenticité et Modernité (PAM), de l'union socialiste des forces populaires (USFP), de l'union constitutionnelle (UC), du Rassemblement national des indépendants (RNI) ont imputé au gouvernement l'entière responsabilité de la non promulgation de lois organiques. Durant cette rencontre qui a regroupé les représentants des partis précités, 40 ambassadeurs accrédités au Maroc étaient présents pour la circonstance.   

    L'opposition a pointé du doigt une "faiblesse manifeste" en matière de production législative de la majorité gouvernementale, et que si l'opposition a réalisé des avancées au niveau de la loi et de la constitution, elle a, en revanche, accusé une régression au niveau de la pratique en raison du traitement qui lui est réservé par la majorité gouvernementale. Il a fait observer" que les divergences entre les composantes de l'opposition ne constituent pas un obstacle à une action commune''. Étant donné que la nouvelle constitution du Royaume ait accordé un statut juridique et constitutionnel à l'opposition parlementaire, la responsabilité incombe, généralement, aux partis politiques, plus particulièrement ceux de l'opposition de traduire dans les faits leur droit à l'opposition. 

    Cette rencontre s'inscrit dans le cadre du ''carrefour des idées'' organisé par la fondation diplomatique dans le cadre de ses activités générales ayant pour objectif de créer un espace de dialogue et de débat entre les membres du corps diplomatique étrangers accrédités au Maroc et les acteurs politiques, économiques pour faire connaître les évolutions économiques, politiques, développementales et sociales au Royaume. 

    Dans cette agitation Chabatiste inutile, il sera difficile pour  Hamid Chabat et pour sa milice, par laquelle il a facilement conquis la ville de Fes, l'UGTM, et dernièrement le Secrétariat général du PI, de faire de même pour dominer l'éxécutif. Il ne pourra pas certes,il trouvera, certainement, sous la pièrre qu'il est entrain de faire bouger,  des scorpions. Pour respecter le choix de notre pays dans sa transition politique, apparemment fragile, dans la conjoncture actuelle, censée créer une nouvelle carte politique convenable au printemps arabe, il fera sûrement l'objet d'une colère bien miritée, qui  le rendra à sa vraie mesure. Et on verra bien, trés prochainement,  ce que nous rapportera la sentence de la raison! 

    Entre le non et le oui..il faut bien admettre que cela ne suscite aucun élan d’enthousiasme dans la population électorale. La pauvreté des arguments des porteurs du non et du oui dans cette racaille politique, les tri porteurs, si j'oserais-dire, est tout simplement consternante. Ils nous expliquent sur tous les tons qu’ensemble nous serions plus forts. Mais plus forts que quoi et par rapport à qui, nul ne semble le savoir, étant donné que tous les deux (opposition et majorité) nagent dans le vide en cette période de transition politique.. Il sont pourtant réunis, chacun en ce qui le concerne, sous la bannière de leurs logos, mais grande est la mésentente. En majorité plus qu’ailleurs, cette formation ressemble à une auberge inédite dans laquelle on ne trouve que ce qu’on y amène, tout en hésitant de marquer de vrais pas dans réforme démocratique initiée par Sa Majesté le Roi, se perdant  dans les futilités du OUI et du NON de l'autre, c’est, à ma conviction, la chanson de la nouvelle vague des "rappeurs" qui passe en boucle.

    D’autres, mais lesquels, se réclament d’une autre neutralité. C’est assez original comme position. Au cours des débats télévisés de ceux qui se réclament de la socièté civile,ont expliqué qu’ils avaient décidé cette position pour l’outil et non pour le contenu. Surprenant aveu, qui corrobore ce que nous savions déjà, les partis politiques, toute tendance confondue,débattent déjà, sans aucune honte, avec leurs sympathisants-élécteurs les prochaines échéances éléctorales locales..

    En ce qui nous concerne, nous simples observateurs, dans ce tourbillon politique et ce non-sens, jamais enregistrés au Maroc depuis les premières législatives de mars 1963, personne n'a le droit de nier que Sidna épuise, depuis son intronisation en 1999, de tout son temps et de sa santé pour remédier à cette situation lamentable, relevant les défits, pour faire du Maroc, «Un État de loi et de droit à l'occidental» tout en lui offrant les ingrédients de la stabilité politique et sécuritaire, dans l'espoir d'opérer, progressivement, le changement dans le fait particulier de rester droit.

    J'évoque ci-aprés, en exemple, - l'INDH (Initiative Nationale du Développement Humain) - Le grand chantier de développement et d'infrastructures de base, lancé par Sidna, y a plus d'une décennie, à travers tout le Royaume, et nous avons vécu avec enthousiasme et à la surprise du monde, l'instauration de l'IER (Instance d'Equité et Réconciliation),sanctionnée solennellement par des réparations et dédomagements, couronnée par la  création du CNDH (Conseil National de Droit de l'Homme) épaulé par l'institution du DMDH (Délégué Ministériel aux Droits de l'Homme). Nous avons bien reçu aussi, l'appel royal concernant le nouveau Concept d'autorité, issu du discours royal d'octobre 1999.Ce ne sont pas des promesses à l'algérienne,  non,  sont éffectivement des faits que les Marocains vivent quatidiennement.

    Ces actes honorables, qui visaient à mon sens, à tourner la page du passé et enterer ce qu'on appelle "les années du plomb"  et qui se sont, en effet, materialisés qu'au Maroc, aprés bien sûr quelques deux pays,  (le Brésil, je crois, et l'Afrique du Sud), étaient mal perçus par des pseudo-poches de résistance et de refus, devant une insistance sereine de la part de Sidna, qui tient à projeter par ces donnes, d'en procurer pour le Maroc et pour l'ère Mohammadia fructueuse, une place confortable et honorable au rang des grandes démocraties et faire de «l'État Marocain, un système de pratique, au service du citoyen et pas le contraire».

    Mais malheureusement ces tendances royales se confrontaient, même de manièrre discrete, à des mauvais esprits, en particulier les vieux commis du personnel d'autorité du ministère de l'intérieur (Walis,gouverneurs,pachas,caids et administrateurs) , lesquels n'arrivaient pas à digérer facilement le nouveau concept d'autorité, ainsi que d'autres hauts fonctionnaires aux sillages de l'État, en ce qui concerne les aspirations de la nouvelle ère, qui, eux aussi, n'exprimaient apparament pas, leur désir d'accompagner ensemble la volonté royale, nécessitant une vigilence particulière à l'horizon du troisième millénaire, afin de faire face, avec abnégation, aux menaces de la globalisation qui avance pour dévorer le faible.

    En tout cas,  nous maintenons les fréquences ouvertes avec des vacations ponctuelles pour   suivre cette année 2013 et probablement l'année 2014 qui marqueront certes des performances en surprises et on verra ce que nous donnera de fructueux, un gouvernement multicolore de barbus, qui essaye que de coiffer ses poils, pour traverser, avec le peu de dégats, une grosse période de turbulences politique jamais connue au Maroc.Bonne lecture.Chihab25.

    A suivre...