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«-Le Royaume Chérifien du Maroc - Chihab 25 المملكة المغربية الشريفة - شهاب - Page 32

  • Maroc-Algérie :La frontière algéro-marocaine - les Labyrinthes des égarés dans une voisine enragée..

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    Le Piquant-palpitant-dz : Pour prouver que les frontières Marocaines ont été amputées par le colonialiste Français et puis et spoliées par l'Algérie Française. Je traite avant tout propos la question des essais nucléaires français en Algérie-française, en terre censée être Marocaine, malgré les amputations et la spoliation, pour comprendre les racines du problème de frontière avec l'algérie.

    Le premier essai nucléaire français, (Gerboise bleue), est effectué le  à 7h , sous la présidence du général Charles de Gaulle alors président de France. Le développement de la bombe était poussé dès 1954 entre autres par le ministre Français de la Défense de l'époque (Félix Gaillard). Ce dernier convainquait le président de l'assemblé Nationale Française, (parlement) (Pierre Mendès France) d'autoriser la poursuite des recherches de l'industrie nucléaire, en indiquant que ces dernières seraient également positives pour le secteur civil de production d'électricité.

    C'est au début d'avril 1958 que Félix Gaillard, sous la présidence de René Coty, décida que ce premier essai aura lieu au début de l'année 1960 et que le site de test sera localisé au Sahara Marocain oriental. Dès lors la paternité de la bombe est attribuée à tort à de Gaulle, dont l'opposition moque la «bombinette».

    Bien qu'à 70 kilo-tonne, l'essai nucléaire soit le plus puissant réalisé jusqu'alors pour une bombeA, il était de faible puissance relativement à la bombeH dont disposaient déjà les États-Unis, l'Union soviétique et le Royaume-Uni. 

    A mon avis, ce dossier doit à chaque instant revenir au-devant de la scène, malgré plusieurs décennies après les faits. La France qui reconnait officiellement ses méfaits avec ces essais, n'a cependant pas avancé sur la question des indemnisations et les travaux de réhabilitation des sites où les essais nucléaires ont eu lieu.Mais en ce qui nous concerne là dessous, c'est l'originalité et la Marocanité  de cette zone.

    En preuve, le Maroc, alors sous protectorat français, avait contesté par la voix du Sultan Mohamed Ben Youssef (MedV).La rédaction du blog avait soulevé, dans une précédente note ce sujet pour prouver aux Algériens que la zone touchée par ces eissais était purement Marocaine et que le sujet ne concernait pas d'autres que le Maroc.

    La position officielle était très claire, tant que le Sultan du Maroc n'avait pas avalé sa langue pour y gagner la bénédiction Française, il a ouvertement protesté, pas pour indemniser le Maroc, mais pour préserver la dignité du Maroc en tant qu'Etat existant et sauvegarder la souveraineté Marocaine de la région, tandis que la France gardait secrètes, les archives qui prouvent la Marocanité du Sahara oriental..!

    Temoignage éloquent..Un historien Marocain Mr.Jilali El Adnani,professeur en sciences politiques à l'université  Mohamed V à Rabat, publiait récemment un ouvrage très important dans ce sens au titre.«Le Sahara à l’épreuve de la colonisation», l'ouvrage, preuve à l'appui, a exploité un volet important des documents que contient le centre des archives d’Aix-en-Provence en France. Il y a trouvé surtout des archives qui ont été classées secrètes par la France et qui prouvaient la sérénité Marocaine.

    Cet ouvrage d’une grande rigueur avait cité, des documents qui contiennent un volet excitant qui n’a pas été traité par les historiens Marocains et qui concerne le Maroc, entre autres pays.«Il a trouvé dans ce centre des documents très importants, dont certains remontent au 19e siècle. On y découvre, par exemple, des documents qui innocentent le général Lyautey en ce qui concerne la question du Sahara Marocain oriental, démontrant qu’il n’a pas annexé des terres Marocaines à l’Algérie Française, entre 1923 et 1925, mais a plutôt défendu la Marocanité du Sahara oriental, en collectant des documents et témoignages qui le prouvaient. 

    L’historien a précisé qu’il a exploité des archives qui ont longtemps été classées secret défense, et ce, après leur publication vers la fin des années 80/90. La publication de ces archives par la France est, d’ailleurs, toujours en cours.

    Mais, les autorités françaises ont fait marche arrière et ont décidé de suspendre la publication, qui était prévue initialement en trois parties, juste après la publication de cet ouvrage, de Mr.Jilali El Adnani.

    Étant que ces documents sont de nature à montrer la responsabilité évidente de la France dans l’affaire des terres Marocaines spoliées actuellement par l'Algérie, ce qui la pousserait, évidemment, à reconnaitre la Marocanité.

    Pour officialiser, voire pour focaliser la spoliation de cette région à sa faveur, le pouvoir d'Alger entrait en ligne, poussant deux femmes, de ses engagées, victimes dit-on de ces essais nucléaires Français à attaquer la France en justice à ce sujet. Les soi-disant, victimes n'ont donc pas d'autres choix que de s'adresser à la justice et là encore, la bataille n'est pas encore gagnée.

    Le 10/11/2023, le tribunal de Strasbourg a rejeté les demandes d’indemnisation de proches de victimes de ces essais nucléaires. Il avait estimé que le délai de prescription était dépassé. Le tribunal administratif de Strasbourg avait donc tranché en défaveur d'Alger qui réclamait la reconnaissance de leurs préjudices propres après le décès de conjoints atteints de cancer à la suite de l’exposition aux rayonnements ionisants causés par les essais nucléaires français.

    Au crépuscule de la présence Française et l'allure de l'indépendance préconisée de l'Algérie, les autorités Française proposèrent à Sa Majesté le Roi Mohamed V de corriger le tracé de frontières coloniales qu'ils imposaient au Maroc. Au moment de l'accélération des indépendances des pays d'outre-mer, le Maroc fut placé face à une situation à la fois insolite et intolérable et difficile.

    Il lui était en effet demandé, non seulement d’entériner la perte de ses provinces de l’Est et du Sud, mais plus encore, d’accepter qu’elles fussent offertes à des États créés par l’ancien colonisateur, alors que les populations qui y vivaient étaient  politiquement liées à lui.

    Après la déclaration commune du 2/3/1956 qui mit fin au Protectorat Français au Maroc, la France proposa d’engager directement des négociations à ce sujet avec le Maroc.Mais le Maroc refusa, sous prétexte ne pas poignarder ses frères Algériens au dos..!(sic!) tout en reportant d'étudier conjointement et avec bonne fois cette affaire avec eux, dès qu'ils auront accès à l'indépendance!.

    Nous savons aujourd’hui que la France était prête à rendre au Maroc Tindouf et les Hamadas¹  du Guir et de Draa. Pour Paris, ce qui n’était en revanche pas négociable, c’est le polygone de tir de Reggane et sa région dans le Sahara Marocain oriental, actuellement sous domination Algérienne.

    Inutilité et négativité..Les négociations préconisées n’aboutiraient pas pour deux raisons: - La première était que les restitutions territoriales proposées par la France devaient avoir pour contrepartie l’acceptation par le Maroc du projet de mise en valeur de l’ensemble du Sahara, alors français, par  l'Office Commun des Régions Sahariennes(l’OCRS) créé en 1957. Craignant pour sa souveraineté, le Maroc refusa, mais, avec le recul, il n’était pas interdit de penser que le Maroc fit alors une erreur d’analyse. En y regardant en effet de plus près, cette association qu’était l’OCRS, qui ne remettait pas en question la souveraineté Marocaine, aurait en effet eu pour résultat une reconnaissance des droits territoriaux Marocains.

    -La seconde raison, et plusieurs fois était mise en exergue par les  chroniqueurs, était queSa Majesté le Roi Mohamed V ne voulait pas négocier avec la France une rectification des frontières du Maroc «au dos des Algériens». racontait dans son livre «Le Défi», Sa Majesté feu Hassan II écrivant ainsi:

    «(…) étant bien entendu que l’Algérie nouvelle n’acceptera en aucun cas que le Maroc soit lésé au Sahara par les modifications territoriales imposées par la France. Un accord en ce sens est signé le 6 juillet 1961 à Rabat par le président Ferhat Abbas et moi-même, avec l’accord formel d'Ahmed Ben Bella» (page 68).

    Or, l’Algérie indépendante prise en otage par des bandits de dernière génération a ensuite maintenu à son profit la continuité territoriale Française, comprenant la frontière algéro-marocaine actuelle : (Igli, Colomb-Béchar, Tabelbala, les Ksours de la Saoura ) et pour y focaliser la situation, Ben Bella créa, avec la complicité  de Abdenacer et  pour faire préoccuper le Maroc par violence interne inappropriée, la guerre des sables 1963, soldée au profit du Maroc par une victoire éclatante.

    Concernant,Tindouf, Ben Bella disait au feu Hassan II,  qu'il n'est pas question d'en parler, étant qu'elle jusqu'au 1954 était sous l’autorité du Khalifat du Sultan au Tafilalet et ses caïds étaient nommés par dahirs, dont dernier en date était Caid Senhouri qui se révolta aux figures des Algériens qui venaient occuper sa localité et s'y installer aprés le départ des Français.

    Cette occupation se fit donc durant le Protectorat, or, comme aucun accord de cession ne fut conclu entre la France et le Maroc, ce dernier pourrait objecter qu’il ne reconnaît pas cette amputation, le Traité de protectorat n’autorisant ni la France ni l’Espagne à disposer d’une portion du territoire Marocain sans l’assentiment du Sultan.

    Nous avons vu dans une de mes précédentes notes que l’avancée militaire française vers le sud eut pour résultat de couper le Maroc de la région des oasis dont il fut de fait amputé. Plusieurs villes ou agglomérations sahariennes furent alors rattachées à l’Algérie Française.

    -Il en fut ainsi d’Igli, ksar Marocain construit par des habitants originaires des Glaoua et où les appels des jugements étaient portés devant les magistrats du Tafilalet ou de Fès. À Igli résidait un caïd Marocain qui veillait à ce que et les prièrres de vendredis soient dites au nom du Roi du Maroc dont il était l'un de ses subordonnés au pouvoir.

    -Ce fut aussi le cas de Colomb-Béchar, «le lieu aux 90.000 palmiers», siège de l’ordre de la Zaouya Ziania dont les cheikhs descendaient de Moulay Abdallah Ghezouani, enterré à Marrakech, et dont les habitants furent exemptés d’impôt par le sultan Moulay Ismaïl en visite officielle en 1679. Une faveur qui fut confirmée plus tard et maintenue par les sultans du Maroc qui ont suivi.

    -Béchar est devenue Colomb-Béchar, en référence au général Louis de Colomb qui y établit un poste militaire provisoire durant la campagne menée contre la résistance des Ouled Sidi Cheikh entre 1864 et 1869.

    Au début de l’année 1917, le général Gouraud, successeur par intérim du maréchal Lyautey au Maroc durant l’intermède ministériel de ce dernier, réclama le retour de Colomb-Béchar au Maroc. Revenu au Maroc, Lyautey fit la même demande, mais en vain. (Télégramme  1er mai 1917). 

    -Idem pour Tabelbala, oasis marocaine construite par les Almoravides sur la route du Tafilalet au Touat et qui fut une étape importante de la pénétration française en direction du Draa. Tabelbala, que Francine Dominique Champault a défini comme le «port avancé du Maroc vers le Soudan» dans son livre paru en 1969 et intitulé «Tabelbala, oasis du Sahara nord-occidental». Tabelbala où, jusqu’à l’indépendance de l’Algérie, la prière était dite au nom du sultan du Maroc.

    -L’occupation de Tindouf en 1934 marqua l’achèvement de l’entreprise française de conquête de la région. Tindouf était alors sous l’autorité du khalifat du Tafilalet et ses caïds étaient nommé par dahir du sultan. En 1956, au moment de l’indépendance du Maroc, Tindouf était administrativement rattachée à la région Marocaine d’Agadir, comme d’ailleurs l’actuelle Bir Oum-Graine en Mauritanie 

    En 1935, le colonel Trinquet reçut le commandement du district des «confins Algéro-Mauritano-Marocains», avec deux postes de commandement, l’un à Colomb-Béchar et l’autre à Tiznit. Afin de délimiter les circonscriptions relevant de son commandement, il traça une ligne portant son nom et qui n’avait aucunement pour but d’établir une frontière.

    Elle était en effet simplement destinée à délimiter les cercles administratifs relevant respectivement du Gouverneur général de l’Algérie et du Résident général du Maroc. La région fut placée sous commandement militaire, la plus grande partie étant rattachée à l’Algérie, qui devint ainsi limitrophe de l’AOF (Afrique-Occidentale Française).

    C’est de ce moment que date l’ouverture de l’Algérie sur le Sahara qu’elle n’avait jamais possédé puisque, auparavant, elle n’existait pas en tant qu’État, et que les prédécesseurs des Français, à savoir les Turcs, ne l’avaient jamais occupé.

    Tindouf fut d’abord englobée dans la zone militaire dépendant du commandement français du Maroc, puis fut placée sous l’autorité du Gouverneur général de l’Algérie. Comme l’écrivit alors le colonel Charbonneau dans son livre «Sur les traces du pacha de Tombouctou»:

    «Quelle anomalie constituait en fait l’attribution à l’Algérie de la région de Tindouf. Anomalie certes, car ce territoire rattaché au Sud algérien, par rapport auquel il est très excentré, vient couper par un coin enfoncé d’est en ouest une zone de passage où, de temps immémorial tous les courants ont lieu du Nord au Sud entre le Maroc et la Mauritanie».

    Malheureusement, pas une page se tourne dans l’histoire politique Algéro-Marocaine, mais une nouvelle de haine et d'hostilité qui s'ouvre. Toutes les positions Algériennes anti-Maroc secouaient le paysage politique, marqué par l'usurpation surprenante du pouvoir, à Alger depuis H'mimid² et son putshiste Boukharouba, figures controversées, portant toutes les merdes au voisinage et à la fraternité censée être saine entre Marocains et Algériens, surtout quand ces derniers n'auront pas envie d'êtres crédibles de comportement et se débarrasser de l'ingratitude et la stupidité.

    Un statut particulièrement Algérien qui divise plus qu'unifie un voisinage, exposé à tout moment aux risques de dissonance et de distanciation, plus que jamais, au rythme d'un pouvoir militaire, usurpant par force de casernes, à son peuple opprimé, tout droit d'existence, de liberté d'expression et de vraie démocratie à l'occidental.

    Mais pourtant,  on se demande, finalement, comment peut-on se réconcilier avec une veuve enragée, qui tout le temps, déchire ses habits ou contrôler celle, qui depuis toujours n’en fait qu’à sa tête, généralement préjudiciable aux intérêts du Maroc. On ne peut s'attendre à une  réponse objective à ce sujet.Bonne lecture.

                                                     L'admin,Chihab25

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    ¹.Hamada c'est un étendu terrestre vague et aride non habité. ².Pour gâter leur président Ahmed Ben Bella, ou pour le sarcasmer, on l'appelant (H'mimid)                                             -