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1/2.-Le mystère des origines de Bouteflika..!

                                   

                            Architecture du pouvoir algérien.

Un demi-siècle après l’indépendance de l'algérie, la question du pouvoir, sa carte d’ identité, son adresse (IP), son mode de sélection, sa logique, ses références, sa légitimité, hantent l’imaginaire collectif algérien, demeurent un mystère pour un nombre d’Algériens, probablement la question de tout algérien est: «Qui est le pouvoir ?» : «Si Toufik, les généraux, le cabinet noir, les décideurs, la junte militaire, le DRS, le charlatan de la Présidence, les lobbys, la mafia politique, la mafia financière…» le pouvoir en algérie se fait appeler de tous les noms, mais refuse toujours de désigner son centre de gravité, de s’assumer publiquement. L’Algérie est le seul pays au monde où le pouvoir est caché et clandestin.

                                

                            Quelle fin morose, pour la marionnette Bouteflika?

Comme vous pouvez le constater, la rédaction du blog a bien souhaité, dans la note précédente, voir la partition de la l'algérie en zones de turbulence. Un acte de cette ampleur demandera évidemment du temps, tant que  l'algérie est conduite depuis Bouteflika, et même avant, à un avenir incertain, de façon à ce que ce dernier est contraint, de valider le 10 mai, de faire sortir ses dernières cartes, pourquoi pas, jeter l'éponge et aller à l'enfer.

En vérité, je ne pensais pas devoir revenir sur le sujet de Bouteflika et sa racaille, considérant que j’ai toujours fait œuvre utile pour la société internautique et paltalkiste Marocaine et estimant que ce qui a été déjà dit à son sujet – ne méritait pas une suite ni même qu’on ne s’en préoccupe, tant les allégations toujours avancées par les dirigeants algériens, relèvent de l’absurdité, de la diffamation et de l’information tendancieuse dont les auteurs  ne sont que des pions d'un concasseur dit DRS, qui les fait bouger  au de-là des coulisses.

Mais suite à l’insistance de certains de mes lecteurs, de mes proches, des amis « facebookiens », j’ai décidé de répondre. Ainsi, je continue à communiquer pour démentir d’une façon catégorique, toutes sortes de désinformations  imputées par ce «sale régime » à l'encontre de notre pays, et pour annoncer aussi la volonté de la rédaction du blog de le poursuivre en justice virtuelle, ainsi que tous ceux qui auraient pu apporter(les chiens et les valets de chambre de Sidi H'bibi), de faux témoignages ou tremper les leurs dans l'intransigeance officielle aveugle qui ne cesse de nous cibler, de même qu’il vise l'honneur politique de notre monarchie au-quelle nous sommes  spirituellement attachés et très fiers d’en appartenir.

Néanmoins, la maison de mm'a Mansouriah, la défunte mère de Bouteflika, n’est pas très loin. La-bàs il respire à plein poumons mieux qu'au palais d'ElMoradia, il profitera de son faible corps criblé de cicatrices chirurgicales et de maladies chroniques de vieillesse, et de cet espace nouveau pour lui. Petit à petit il prendra possession de ses bras, de ses jambes loin des valets de chambre qui l'aidaient à son palais présidentiel d'Alger. A vrai dire je ne sais pas comment il arrivera à bon port. Plus tard il passera son temps à inspecter sa nouvelle demeure, entouré de sa racaille familiale qui est passée du jour au lendemain de la misère des bains-maures à la vie de prestige, chassés , nécessité d'État oblige, par la nouvelle chancellerie présidentielle, et pris le temps de regarder les salles pièces de mm'a Mansouria et fouiller les vieilles armoires d'autrefois, qui renfermaient à Oujda, le savon "beldi", les gants de bain et le reste des shampooings " Analik ", inspecter les tiroirs, les cachettes éventuelles.Il deviendrait un simple algérien de Rouiba ou de Bab El Oued!, envahis de fatigue, son nouveau sang dépourvu de globulles nécessaires coule à flot dans les veines d’un vieux corps.

 Je reconnaîtrai à Bouteflika de se situer dans la tradition républicaine(!) en transmettant les dossiers importants de son mandat à qui lui succèdera, qui ne serait, à mon avis, qu'un des trois chiens galeux qui aboient dans sa cours et qui ne le diffèrerait pas sûrement. Je suis personnellement défavorable à la limitation à trois mandats successifs et au non cumul de fonctions exécutives du président algérien, puisqu'au changement, on ne verra pas un véritable renouvellement du personnel politique à la magistrature suprême du pays. C'est pourquoi, il vaut mieux qu'en algérie, on s'attache bien au jeu de cartes, pour n'abondonner jamais les voies tumultueuses tenant à promulguer «à vie» le mandat présidentiel pour laisser le temps à Si Bouteflika d'en  finir ses jours dans le calme,  en se cachant, bien sûr, derrière lui pour bien dilapider le fond public algérien en toute quiètude.

Avant de faire ses adieux, Le président Abdelaziz Bouteflika, si tant est qu’on puisse l'appeler  ainsi, «un président» – ne méritait pas un tel honneur, ni même qu’on ne s’en préoccupe, tant les allégations qu'il alimente en personne contre le pays qui l'accueillait généreusement à son enfance, et qui ne cessent d'avancer par sa racaille de ministres et de conseillers, dont la majorité avait bien elle aussi respiré à fond de l'air Marocain..! des allégations qui relèvent de l’absurdité, de la diffamation et de l’information tendancieuse, dont les auteurs ne sont, à chaque fois, que ses portes-paroles téléguidés, selon un planing d'intéllégence calomnieuse à  l'algérienne..,

L'Esquimau algérien dirige la socièté, la plus intéllegente au monde..!

Ce nain, le «Mutsu en Espagnol», comme on l'appelait à Oujda¹, qui a que quelque temps pour faire ses valises, aurait demandé à son gouvernement de présenter son rapport annuel pour continuer à respirer encore, avec délice, l'arôme du pouvoir et s'amuser en quelque sorte, en préparant des réunions ministérielles qui seront, pour lui qu'un passe-temps durant le mois de ramadan prochain selon des sources plus proches de la présidence, ce qui laissera à penser qu’il n’y aura aucun changement dans les faits avant la prochaine rentrée politique, du fait que les promesses présidentielles pré-électorales, transportées à dos par Dahou Ould Kablia, ministre algérien de l'intérieur, ont été mis en veilleuse, du moins pour l'instant.. !

Selon les informations recueillies par la presse algérienne locale, dite indépendante, il rencontrera individuellement chaque ministre représentant son secteur et ce dans le cadre d’une évaluation de chaque département. C’est dans cette optique qu'il aurait demandé à son valet-de chambre Ahmed Ouyahia de préparer la réunion du conseil du gouvernement, qui en principe devrait se tenir immédiatement aprés les élections. Ce conseil des ministres en suspens, constitue un atout pour les uns et un inconvénient pour les autres parmi les ministres du fait que les recommandations de Bouteflika constituent les grandes lignes du programme initié par ce dernier à court terme, ou plutôt au temps restant de son mandat. Ceci a permis de remettre à plus tard le remaniement ou le changement du gouvernement Ouyahia qui poursuit sa mission au ralenti.

Un dossier-clé pour  les algérien, reporté à une date ultérieure après qu’il ait suscité tant d’interrogations dans le milieu politique algérien. La constitution d’un nouveau gouvernement, promise  par Bouteflika était tant attendue, par la classe politique et l’opinion publique locale algérienne, qui depuis la mascarade législative du 10 mai, reste suspendue et liée aux décisions de Bouteflika qui tardent à venir.
                                                            
Vous vous demanderiez certainement, pourquoi je me mêle dans l'affaire d'autrui, comme il est toujours le cas des algériens dans nos affaires, et dans la cuisine algérienne, surtout de cette façon? Hé.. bien, pour dire  aux algériens anestysiés par l'effet du saccage-printemps "statu quo" et   qui ne veulent pas évoluer dans leurs modestes réclamations, ni dépasser le stade de «spéctateurs» vivant leur quotidien morose et un avenir incertain. Je veux leur dire que les observateurs déplorent, à leur place, la politique des petits pas de leur pseudo-président actuel qui arrive à son terme d'ici quelques mois, et  la gestion «par intérim» de certains départements ministériels qui dites stratégiques(sept au total) au moment où les attentes populaires algériennes sont énormes, voire trés grandes et primordiales.

De ce fait, devant Bouteflika qui semble plus que jamais déterminé à jouer "le patron" d'une algérie dévalisée, chaque ministre doit présenter un rapport détaillé concernant son secteur, qui sera examiné à la loupe par «El'akh Raiss», terme employé encore par les plus dingues en algérie, qui veut à la fin de son règne, «imprimer ses marques» en "Made in Taflika déposée", avant tout changement dépendant à des nouvelles mesures, dites frivolement "draconiennes" pour enrouler son opinion publique locale, visant sûrement à tester les performances et les défaillances de chaque  ministre, parmi lesquels certains seront sûrement rattrapés par leur gestion chaotique. Cependant et malgré les garanties avancées par Bouteflika, les partis politiques - les soi-disant - sont loin d'être rassurés et se demandent si le président ira jusqu’au bout de ses promesses. Selon les observateurs le changement, selon le statu quo, n'interviendra pas de sitôt et tout indique que les actuels ministres, seront reconduits et occuperont encore leurs fonctions du fait que le changement de gouvernement n’aura pas lieu tout de suite". Pour ce fait, je me pose la question suivante, moi aussi à leur place des algériens:

 Bouteflika cessera-il de tout reporter au lendemain?
Des dossiers de corruption fin prêts, des interrogatoires de moult suspects par les éléments de la Brigade nationale algérienne de la Police judiciaire (BNAPJ), des interdictions de quitter le territoire pour plusieurs ex-hauts responsables, pour des personnes soupçonnées de corruption et de dilapidation de fonds publics… Une série à rebondissements que les Algériens suivent depuis des années, mais avec plus d’intérêt et de passion sous le règne de Bouteflika, dans l’espoir de voir le procureur général de la république algérienne enfin agir et porter tous ces dossiers dans les tribunaux afin que la justice dise son mot… hélas, rien de tout cela ne s’est aujourd’hui encore produit.C'est le bla-bla officiel qui correspond aux  trois spéctaculaires anecdotes-Taflikaniennes: R'fae Rassek a bb'a, Sidi Hbibi et Tab Jnani.

Dans un passé encore récent, du temps de la compagne éléctorale des pseudo législatives, les voix de l'opposition et des partis islamistes, s’étaient éraillées, usées à force de crier les slogans réclamant le jugement des corrompus… Mais aujourd’hui qu’ils sont écartés des affaires de l'Etat, on a le sentiment en algérie, que les mains de l'opposition et de ces islamistes sont désormais liées et que ces gens n’ont plus la possibilité de tenir leurs promesses et de répondre à leurs propres demandes d’antan.

La lutte contre la corruption est la grande épreuve qui attend n'importe quel président ou gouvernement à venir; cette lutte constituera même le baromètre de l’échec ou de la réussite de Bouteflika et de son actuel exécutif car c’est la promesse de croiser le fer contre ce phénomène qui a placé aujourd’hui les ministres de Bouteflika là où ils sont et c’est cette promesse que les Algériens attendent de voir leur gouvernant-Président tenir…. Surtout que les leviers constitutionnels mis à sa propre disposition par le spéctaculaire résultat du 10 mai, sont multiples et infiniment plus importants que ceux dont disposait son  ex-majorité FLN du charlatan Abdelaziz Belkhadem, ce qui devrait signifier la fin de l’ère des approximations, des hésitations, des tergiversations et des remises éternelles à des lendemains meilleurs…
 

 Qui va désormais croire Bouteflika et son régime?

En août 2011 le porte-parole du MAE jurait sur le Coran qu’aucun membre de la famille de Kaddafi ne s’est réfugié en Algérie. Quelques jours aprés, ce même porte-parole, qui dit une chose et son contraire, affirme qu’une des femmes de kaddafi, sa fille Aïche et deux des fils, se trouvent en Algérie.Qui sait ? Demain, ce même porte-parole va peut-être avouer que Kaddafi est encore vivant et ses autres fils se trouvent également en Algérie ? L’argument humanitaire avancé par le ministère algérien des affaires étrangères pour justifier l’accueil en Algérie d’une partie de la famille du tyran de Tripoli ne tenait pas la route car la discrimination du régime algérien complice de Kaddafi était flagrante.

Le jeu auquel Bouteflika se livre est extrêmement dangereux pour l'algérie, qui est déjà isolée sur le plan régional avec la fermeture des frontières avec le Maroc, la Lybie et le Mali. La fuite en avant des dirigeants autoproclamés de l'algérie les rend aveugles et autistes au point de provoquer toujours, avec prémiditation  un «casus belli» avec notre pays le  Maroc. Ils se trompent énormément s’ils comptent sur l'appui des Russes, des chinois et d'Iran aussi,  pour les sauver des serres du printemps arabe, qui seraient agacés par les défis répéés du pouvoir algérien aux abois. L'exemple démontre le génocide quotidien du peuple Syrien, à cause des positions fanatiques et parfois contradictoires des Russes et des Chinois dans l'affaire de la Syrie qui ne font que prolonger le désarroi.

Depuis quelques années, pratiquement isolé sur les plans interne, régional et international, en raison de sa nature dictatoriale de plus en plus affirmée, le pouvoir illégitime algérien se découvre une vocation de collaborateur zèle des puissances occidentales en matière de lutte contre le terrorisme islamiste, au service desquelles il met l’experience douloureusement acquise par le peuple et l’Etat algérien, depuis 1990.

En tout état de cause, ce sont les Algériens qui supporteront les conséquences dramatiques de cette attitude irresponsable et non pas Bouteflika et son clan de prédateurs, qui auront, entre temps pris la poudre d’escampette pour aller se réfugier chez eux.

 
 
                         

l'Algérie: un pays au grand vide: Pas de président, pas d'exécutif et pas de Parlement

  

Silence, on vit le temps mort en algérie...

Oui, on vit le temps mort en algérie, malgré qu'on est encore dans les temps réglementaires. Soyons clairs, l'algérie est dans une situation difficile, bien que difficile ne signifie grave. Il a traversé voici un peu plus d’une année une zone de turbulences à moindres frais certes, mais sans pour autant y avoir beaucoup gagné. Est-il vraiment nécessaire de continuer ainsi à applaudir un président qui n'a rien fait de concret pour l'algérie durant ses trois mandats présidentiels!. Un chauffeur myope imitant, à permis de conduire périmé,  emmené dans le cadre des transactions présidentielles, une invention et spécialité algériennes,  des hall des grandes résidences Emiraties² (?) ,  sur le brancard des services secrets militaires algérien (DRS de Smain Lamarai et son substitut Mohamed Médiane) pour leur constituer une façade derrière laquelle se cache un junte militaire bien choisie et implantée en algérie indépendante par les services secrets du général Français Charles De Gaules ?…

Par la mascarade éléctorale du 10 mai 2012, l'algérie vient de tourner une de ses sombres pages, puis en a ouvert une autre pour laquelle le peuple algérien a la crainte de la voir décevoir ceux qui avaient parié de pouvoir cueillir les fruits du changement dans un cadre de stabilité.

                     

Les algériens, malgré leurs 200 milliards  de dollars en caisse, ne vivent pas au paradis, et personne n’allait leur offrir des concessions au niveau du pouvoir et de la gouvernance, n’eussent été ces révolutions qui abattaient les régimes environnants les uns à la suite des autres. Et aujourd’hui que ce statu quo a été écrit noir sur blanc, voilà que le quotidien algérien nous le voyons avancer à la vitesse d’une tortue… l’Etat n’apparaît pas dans une forme démocratique telle qu’il puisse s’engager dans une course d’endurance pour concrétiser les acquis, et la classe politique ne présente pas une forme meilleure pour recueillir ce qui pourrait lui parvenir, de sorte que l’observateur-citoyen ne peut aujourd’hui voir que des formalités, des feux de paille, des surenchères et des piles de réformes imaginaires enterrées sitôt après leur apparition.Bonne lecture.

                                                            Cordialement,Chihab25

A suivre...

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¹.- Pour ne pas dire autre chose ?

²-  Feu Cheikh Zaid Ben Soltane Al N'hyane était généreux avec lui,Pour le faire sortir du chômage politique,il l'accueilli en la qualité de conseiller politique.

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