II.- La cause nationale, Une mini victoire..
A savoir..La nouvelle résolution se situe dans le prolongement des résolutions antérieures adoptées depuis 2007. Le Conseil confirme, une fois de plus, la prééminence de l'Initiative d'autonomie présentée par le Maroc et fixe les paramètres d'une solution politique définitive basée sur le réalisme et l'esprit de compromis.Cette résolution a couronné un processus marqué par plusieurs initiatives et contacts entrepris par Sa Majesté le Roi que Dieu L'assiste auprès de plusieurs Chefs d'État, des messages transmis par des Émissaires Royaux dans différentes capitales et une campagne d'explication de la position du Maroc sur les différents aspects couverts par la résolution du Conseil de Sécurité de 2012, ainsi que sur les attentes marocaines concernant celle d'avril 2013.
Ce processus a été accompagné par une forte mobilisation de tous les acteurs politiques et des forces vives de la Nation, reflétant le consensus national, sans cesse renouvelé, autour de la Question Nationale. Le Royaume du Maroc prend note avec satisfaction de cette résolution qui confirme, avec vigueur, les paramètres incontournables de la solution politique, préserve fortement les perspectives d'une relance prometteuse des négociations et clarifie, de manière précise et définitive, le cadre de traitement des autres aspects de ce différend régional.
Ainsi le Conseil de Sécurité confirme, par cette résolution, le maintien en l'état du mandat de la MINURSO et de ses activités, conformément aux assurances données et des garanties fournies à Sa Majesté le Roi par M. Ban Ki Moon, Secrétaire Général des Nations unies, lors de l'entretien téléphonique du 25 août 2012. Le caractère régional de ce différend est, désormais, clarifié et précisé par un appel direct et spécifique lancé aux États voisins pour s'impliquer plus résolument, en vue de mettre fin à l'impasse actuelle et avancer vers une solution politique définitive. Ainsi, l'Algérie se trouve interpellée pour s'investir, de manière constructive, dans la recherche de la solution politique à ce différend régional. De même, la résolution reconnaît que le règlement de ce différend, doublé d'une coopération des États de l'afrique du nord, contribuerait à la stabilité et à la sécurité dans la région du Sahel.
Cette résolution ne contient aucun dispositif impliquant, de près ou de loin, une quelconque surveillance internationale des droits de l'Homme. Elle reconnaît et salue les étapes franchies par le Maroc dans le renforcement du Conseil National des Droits de l'Homme, ainsi que l'interaction volontaire du Royaume avec les procédures spéciales dépendant du Conseil des Droits de l'homme. Il s'agit là d'une consécration par les Nations Unies des initiatives et des efforts nationaux engagés par Sa Majesté le Roi, que Dieu l'assiste. Aussi, cette reconnaissance pleine et entière des réformes entreprises démontre-t-elle que le cadre national demeure l'enceinte idoine pour la prise en charge des questions des droits de l'homme. Le Conseil de Sécurité a apporté, par conséquent, une réponse claire aux tentatives récurrentes d'instrumentalisation des droits de l'homme au service d'un agenda politique connu, agenda de l'Algérie.
Par ailleurs, le Conseil de Sécurité a réitéré sa demande de procéder au recensement des populations des camps de Tindouf, en encourageant pour la première fois des efforts dans ce sens. Ces efforts s'adressent au Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés et à l'État hôte, l'Algérie, conformément à la Convention de 1951, relative au statut des réfugiés. La mise en oeuvre de cette obligation, fondée sur des considérations humanitaires, devient plus que jamais nécessaire dans le contexte menaçant d'insécurité et d'instabilité qui prévaut dans l'espace maghrebo-sahelien.
Le Maroc espère que l'autre partie -l'Algérie- assumera pleinement sa responsabilité en vertu de cette résolution, saisira les opportunités renouvelées qu'elle offre et s'engagera sincèrement et résolument, dans une relance réelle du processus politique de négociation. Face aux défis sécuritaires majeurs qui secouent la région, le règlement du différend régional sur le Sahara marocain est, désormais, une nécessité stratégique cruciale pour la paix et la stabilité dans la région et un impératif pour le développement économique et social des pays du Maghreb".
Comme dans la résolution de l’année dernière, le Conseil de sécurité renouvelle son appel aux parties au conflit,le Maroc et l'Algérie avec son sous-traitant le polisario, à mener des négociations sans conditions préalables et de bonne foi, en tenant compte des efforts réalisés depuis 2006 et des développements ultérieurs, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable.
Elle souligne dans ses paragraphes préliminaires «L’importance de l’amélioration de la situation des droits humains au Sahara et dans les camps de Tindouf», et encourage les parties à travailler avec la communauté internationale pour développer et appliquer des mesures indépendantes et crédibles pour assurer le plein respect des droits de l’homme, en gardant à l’esprit leurs obligations découlant du droit international. La résolution «prend note de la proposition marocaine concernant le plan d'autonomie élargie présentée le 11 Avril 2007 au Secrétaire général et se félicite des efforts sérieux et crédibles du Maroc pour aller de l’avant vers un règlement.
La résolution appelle dans son paragraphe 3 les parties à « coopérer pleinement aux opérations de la MINURSO, y compris ses interactions avec tous les interlocuteurs, et de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité, ainsi que la circulation sans restriction, et un accès immédiat pour l’Organisation des Nations Unies et du personnel associé dans l’exécution de leur mandat, conformément aux accords existants et aux résolutions onusiennes prises jusque-là par le Conseil de Sécurité sur l'affaire du Sahara Marocain, en l'occurence : 1754/07 -1783/07 -1813/08 -1873/09 -1920/10 -1979/11 et 2044/12 , «tout en renouvelant son appel au Maroc et au Polisario, derièrre lui l'Algérie à approuver la recommandation dans le rapport du 14 Avril 2008 (S/2008/251), qui stipule que « le réalisme et l’esprit de compromis par les parties sont essentielles pour réaliser des progrès dans les négociations « .Il affirme également l’appui à l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU, Christopher Ross, pour trouver une solution à la question du Sahara et appelle à « renouveler les réunions et le renforcement des contacts »
l'intervention de Sa Majesté le Roi... Selon une source française bien informée, "Le Souverain a envoyé une lettre au président américain Barak Obama". "L'intervention du Roi a été déterminante et décisive dans le retrait du projet de résolution américain", a confié cette source à Atlas-info. Pour Barak Obama, dont la Maison blanche n'a pas été impliquée dans ce projet de résolution, ce qui est important, c'est La relation et l'alliance avec le Maroc, a-t-on précisé de même source. Le Conseil "se félicite à cet égard des mesures que le Maroc a prises pour renforcer les commissions du Conseil national des droits de l'homme (CNDH) à Dakhla et Laâyoune, les deux principales villes du Sahara.
Les Etats-Unis, par initiative isolée de leur représentante permanente à lONU, avaient d'abord présenté un texte qui, pour la première fois, chargeait la Minurso de "surveiller et de faire un rapport sur" le respect des droits de l'Homme au Sahara, proposition que notre pays a jugé inacceptable et considéré comme une atteinte à sa souveraineté et à son intégrité territoriale.
Le Maroc avait aussi répliqué en annulant les manœuvres militaires annuelles "Lion africain", auxquelles devaient participer 1.400 soldats américains et 900 militaires marocains. Ce projet de résolution américain avait en outre fortement déplu à la France qui n'a pas été informée. Une source diplomatique française avait qualifié cette initiative d'"erreur et de "provocation". Le quotidien à grand tirage "El Pais" avait pour sa part rapporté sur son site que l'Espagne considère "non viable" la proposition des États-Unis visant à élargir le mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l'homme au Sahara.
Sa Majesté aurait-il menacé de chasser la Munirso..L’abandon rapide par l’administration Obama de son avant-projet d’élargir aux questions des droits de l’homme, le mandat de la MINURSO, continuait de susciter nombreuses questions sur ses tenants et motivations. Après s’être faite championne de l’élargissement aux questions des droits de l’homme, du mandat de la MINURSO au Sahara Marocain, prenant ainsi partie pour l’Algérie et son sous-traitant le Polisario, la diplomatie américaine a rapidement plié et fait marche arrière sur son projet qui a sérieusement mis en colère notre pays( Roi,gouvernement et peuple ).
Ainsi selon la lettre hebdomadaire d’information Maghreb Confidentiel, Washington, qui a réussi par son projet, à mettre en colère, le pourtant réputé très calme, notre Souverain aurait vite reculé sur sa décision, après que le souverain lui ait transmis dans des mots trés aiguisés, ses menaces de mettre la MINURSO à la porte. Cette source qui émet depuis Paris, a ajouté que le Roi Mohamed VI aurait chargé personnellement l’ambassadeur permanent du Maroc à l’ONU, Mohamed Loulichki de transmettre ses avertissements, à l’ambassadrice américaine pro-Algérie et auteur du dit projet, Susan Rice ; cela s’est passé le 20 avril, soit deux jours avant la tenue du huis clos à la sortie duquel, les USA disaient leur reculade.
La même source ajoutait,que Sa Majesté aurait, en parallèle, piloté lui-même des contacts d’urgence avec François Hollande, alors que le patron du contre espionnage marocain, le directeur de la DGED, Mohamed Yassine Mansouri, faisait un ratissage en profondeur, pour mobiliser contre ce projet, dans les Centrales d’Intelligences Américaines à Washington, toutes alliées du Maroc dans leur sempiternel guerre commune contre le terrorisme.
Les cartes du Roi contre le coup Américain..Pendant une semaine encore, l’horizon pour nous Marocains, était sombre et les perspectives effrayantes pour les décideurs à Rabat, Mais voilà qu’entre le 15 avril, date de la convocation des chefs des partis politiques au cabinet royal pour une réunion urgente, et le lundi 22 du même mois, jour de la tenue de la première séance du Conseil de Sécurité pour examiner la question et le rapport de l’Envoyé spécial de l’ONU, Christopher Ross, la donne a complètement changé et les choses se sont inversées avec l’évolution de l’attitude américaine et le silence remarqué de dame Rice, qui signifie en langage diplomatique que l’Amérique était prête à retirer sa proposition.
Tout au long de cette semaine de peur et de panique, le rôle joué par Sidna a été central, déterminant et décisif pour dénouer la crise qui s’annonçait. Ainsi, et en parallèle à la mobilisation du front intérieur, le roi a dégainé sa grosse artillerie diplomatique en faisant appel à ses divers et nombreux contacts à l’international, des contacts en mesure de faire infléchir les décisions qui se préparaient, et principalement les décisions américaines. Et puis, l’ensemble des corps constitués marocains ont reçu, mardi soir, des assurances officielles fondées sur des contacts formels tenus entre la Maison Blanche et le palais royal, qui ont conduit la première puissance mondiale à retirer son projet.
Tout cela a pu être réalisé au moyen de plusieurs cartes jouées par le Maroc.Diplomatie royale..La dernière semaine a montré l’étendue et l’efficacité de la diplomatie royale. Le réseau des relations officielles et des amitiés personnelles du palais avec les milieux influents sur l’échiquier mondial a été mis en branle dès que le projet US a été connu et confirmé. Selon notre concitoyen Mr. Samir Bennis, l’expert marocain, consultant auprès des Nations-Unies, « La crise en cours a montré l’importance des relations personnelles du roi, que cela soit à la Maison Blanche, Madrid ou à l’Elysée, ou même auprès de certains milieux influents au sein des centres américains de prise de décision ». L’expert ajoute que « pour des sujets aussi sensibles que celui-ci, des contacts officiels et officieux sont noués à l’abri des lumières, jusqu’à parvenir à un accord qui, ensuite, est rendu public ; dans le cas présent, les entretiens effectués avec la Maison Blanche et l’administration américaine ont de toute évidence été déterminants »
Mme Hillary Clinton plaidait en faveur du Maroc..L’ancienne Secrétaire d’Etat américaine Mme Hilary Clinton a joué un rôle central dans l’infléchissement de la proposition des États-Unis d’étendre le mandat de la Minurso aux droits de l’Homme, qui avait suscité du remous au sein du Conseil de Sécurité.
Le clan Clinton et le lobby juif Américain..Les points forts du Maroc et de sa diplomatie tiennent dans la qualité des relations personnelles et familiales, surtout celles entretenues avec la famille Clinton. « Cette famille est très proche du Maroc et tient une position importante au sein du parti démocrate, actuellement aux affaires à Washington », nous apprend Samir Bennis, qui précise en plus que l’ancien président Bill Clinton et son épouse Mme Hillary Clinton « bénéficient d’une position privilégiée, car très forte, dans l’appareil démocrate, dépassant l’influence de l’actuel secrétaire d’Etat John Kerry et de sa diplomate Susan Rice. D’autres sources n’excluent pas par ailleurs une implication forte de la communauté juive marocaine, une communauté d'éxcellents apôtres du Maroc, installée aux USA et au Canada qui aurait été incitée à collaborer et user de son poids par MM.André Azoulay, le conseiller juif de Sa Majesté et Serge Berdugo, l'ex-ministre Marocain du tourisme, le président du RMJM (Rassemblement Mondial des Juifs Marocains).
Empreinte d'autres faucons..L’implication de certains pays du Golfe, en particulier les Émirats Arabes Unies et l'Arabie Saoudite, dans ce dossier a également été évoquée, mais une source marocaine de haut niveau et bien informée des ressorts de l’Administration américaine a précisé que cela était fortement possible, malgré que «les pays du Golfe peuvent intervenir auprès de Washington, mais sans être vraiment écoutés car ces mêmes pays subissent eux aussi des pressions au sujet des droits de l’Homme».
La même source nous apprend que «le Maroc a pris attache avec l’ancienne Secrétaire d’Etat américaine qui tient une position privilégiée auprès de Barack Obama et qui connaît bien le Maroc et son importance ; elle aurait donc demandé que le Maroc puisse avoir une chance supplémentaire, ajoutant que «c’est le roi Mohamed VI qui a contacté personnellement Hillary Clinton avec laquelle il entretient des relations bien plus que politiques, quasi familiales .
Pour ce responsable marocain, « cette intervention de Clinton est le dernier service qu’elle pourra présenter au Maroc concernant le Sahara, sachant que son implication lui coûtera grand, auprès du clan Kennedy ; en effet, Hillary Clinton envisage encore pour elle-même un avenir électoral aux présidentielles Américaines de 2017, et doit s’assurer pour cela du soutien des Kennedy, lesquels ont fait de l’affaire du Sahara une priorité gratuite. C’est pour cela qu’il s’agit de la dernière chance procurée au Maroc pour améliorer son traitement des droits de l’Homme et, ainsi, d’éviter de se placer dans une position embarrassante à l’avenir ».
Pour sa part, un diplomate espagnol assure que Susan Rice considèrait que ce recul américain porte atteinte à son autorité personnelle au sein du Conseil de Sécurité, après qu’elle ait été contrainte d’introduire des amendements à sa proposition. Les États-Us pour sauver la face, avaient préparé une autre version de leur proposition, qui insistera sur les droits de l’Homme, mais sans apporter de détails sur le mécanisme à prévoir pour le contrôle et la supervision.
Contribution du printemps Marocain..Quand le Maroc a entrepris d’aller à l’international pour contrecarrer l’initiative américaine, il a pu s’appuyer sur le crédit qui est le sien suite aux nombreuses réformes entreprises et aux évolutions effectuées dans le contexte du printemps arabe. Le ministre des Affaires étrangères, Saâdeddine el Othmani, a fait plusieurs sorties médiatiques dans lesquelles il a particulièrement insisté sur les avancées politiques, constitutionnelles et législatives réalisées par le Maroc. C’est ainsi que le chef de la diplomatie marocaine, invité à la BBC à la veille du vote du 25/4 au Conseil de Sécurité, a asséné que « le Maroc a réussi les plus grandes réformes politiques de la région », rappelant les réformes constitutionnelles décidées et la création du Conseil national des droits de l’Homme et ses prolongements régionaux dans ses provinces du sud…
On se rappelle de L’allié français..La dernière visite du président français sur nos terres était venue confirmer et renforcer l’axe Paris-Rabat dans les domaines politique et économique ; François Hollande avait même réaffirmé devant le parlement à Rabat son soutien à la position marocaine concernant le Sahara. Une source médiatique œuvrant au sein des Nations-Unies a même précisé que « la partie française a été la plus active et la plus efficace dans les coulisses de l’ONU », bien que publiquement, Paris n’ait fait qu’une déclaration lapidaire pour exprimer son opposition à la proposition américaine.
L’évolution de l’attitude de l’Espagne..Madrid a surpris tout le monde par sa position déterminée et publique à propos de la crise qui s’est profilée. Une source marocaine chargée du dossier a déclaré que « l’Espagne a adressé des signaux clairs au Maroc, et elle l’a fait publiquement afin que ses nouvelles conceptions ne restent pas cantonnées dans les coulisses diplomatiques, et pour éviter toute réaction de Rabat contre les intérêts espagnols ». Le spécialiste marocain en affaires militaires et stratégiques, Mr.Abderrahmane Mekkaoui, estime pour sa part que ce faisant, l’Espagne défendait ses intérêts économiques et sécuritaires liés au Maroc ; « la situation de grave crise économique que connaît l’Espagne, en plus de la situation tendue au nord Mali et les risques de détérioration sécuritaire et d’immigration massive ont grandement contribué à la définition de l’attitude de Madrid ».
Ouverture sur les organismes internationaux..L’Agence France presse, qui a la première annoncé l’information de la proposition américaine, a rapporté les termes d’une déclaration d’une source diplomatique onusienne allant dans le sens que les évolutions que connaît le dossier du Sahara est une façon d’attirer l’attention du Maroc sur la nécessité d’un meilleur respect des droits de l’Homme, en liaison avec la question des territoires contestés. Mais Rabat a riposté en mettant en avant son accord à la visite au Sahara de bon nombre d’organismes internationaux et d’émissaires des Nations-Unies, comme Juan Mendez, le Rapporteur sur la torture, qui avait effectué une grande tournée au Maroc, Sahara compris, l’année dernière. Rabat a ainsi expliqué que ces mécanismes de contrôle étaient préférables à d’autres qui restent à créer, insistant sur son entière disponibilité à accueillir d’autres contrôleurs et émissaires de la communauté internationale.
L’opposition des russes..Personne, parmi les observateurs, n’aura prévu que Moscou allait se ranger aux côtés du Maroc, contre les États-Unis, dans cette affaire. La Russie, en effet, a toujours été l’alliée de l’Algérie et du Polisario, contre le Maroc, tenu pour être un protégé des Occidentaux, selon le vocabulaire et la nomenclature de la guerre froide. La visite effectuée par la délégation Marocaine de haut niveauà Moscou aura servi à montrer que les lignes ont désormais bougé dans ces relations de Rabat avec les grandes puissances, de même qu’elle a indiqué les nouveaux intérêts russes dans la région. Selon des médias russes, le conseiller du roi Taieb Fassi Fihri – qui portait un message royal au président Vladimir Poutine – a abordé plusieurs questions avec ses interlocuteurs à Moscou, comme les intérêts russes dans la région Mena et en Afrique, le dossier du Moyen-Orient, la crise syrienne… En écoutons Mr.Abderrahmane Mekkaoui : « Le Maroc est considéré comme un fournisseur important de phosphates, et présente d’excellentes opportunités pour les investisseurs russes dans le secteur du tourisme ; l’Ours russe agit donc activement au Maroc, mais sans tambours ni trompettes ».
La « neutralité » des chinois..Bien que les dirigeants chinois n’aient pas exprimé explicitement leur opposition à la proposition américaine d’étendre le mandat de la Minurso au contrôle des droits de l’Homme, leur neutralité et le fait qu’ils se soient abstenus de soutenir les ennemis du Maroc aura attiré l’attention des observateurs. Pour Mekkaoui, toujours, «La Chine a toujours été neutre dans l’affaire du Sahara, du fait qu’elle est très sensible aux questions ayant trait à son unité territoriale, Pékin ayant des revendications sur la Taiwan et certaines îles dépendant administrativement du Japon». De plus, selon l’expert, Pékin ayant d’énormes intérêts en Afrique, il a toujours préféré observer une stricte neutralité dans les conflits qui se déroulent sur le continent noir
La faiblesse de la position de l'algérie..En dépit de la trop longue ignorance des questions des droits de l’Homme par le Maroc, et malgré sa négligence de ses points faibles dans ce domaine, il n’en demeure pas moins que l’attitude négative d’Alger et du Polisario à l’égard du Haut-commissariat aux Réfugiés et leur refus de laisser effectuer un recensement dans les camps de la honte de Tindouf, sont deux éléments qui ont finalement affaibli leur position et auront, en parallèle, facilité l’argumentation de notre pays et la solitude de la Cause Nationale auprès des grandes puissances et la communauté internationale en général.Bonne lecture.
Cordialement,Chihab25
A suivre..