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  • Algérie.(b) Comment pratiquer la fraude électorale en 10 leçons..!

     Suite et fin.

     

        Maroc  La crédibilité médiatique énerve les Algériens..La presse étrangère n’a pas manqué le grand événement en Algérie. L’élection présidentielle a été grandement suivie par de nombreux médias, titres et sites électroniques. Les médias lourds de certains pays ont été fortement présents à Alger pour relater le scrutin.Toutefois, nombre de titres étrangers ont saisi l’occasion de la présence de leurs envoyés spéciaux pour couvrir l'événement et dire la vérité telle quelle. Des titres, des reportages et des dossiers,(considérés par la presse algérienne de tyranniques) faut-il le souligner, ont été consacrés à l’Algérie, malgré l'interdiction d'entrer en Alger pour certains médias, dont l'équipe de notre chaîne Marocaine 2M.

    Le Figaro..Pour ce quotidien français, qui titre dans une de ses éditions «Une élection sur mesure pour Bouteflika», le scrutin a déjà désigné le nom du futur président, en l’occurrence Abdelaziz Bouteflika. Pour Le Figaro, les Algériens ont eu le choix entre six candidats mais la compétition se résumait à un duel entre le président sortant Abdelaziz Bouteflika et son outsider, Ali Benflis, un ex-premier ministre du chef de l’Etat, précisait-il.

    Pour apaiser le ton la presse pro-pouvoir, riposte à sa façon et avoue que «Abdelaziz Bouteflika, se représentait pour un quatrième mandat de cinq ans, alors que son état de santé laisse beaucoup à désirer. Il est gravement malade. Victime d’un accident vasculaire cérébral voici un an, il ne peut plus marcher et s’exprime difficilement. Le chef de l’Etat algérien n’a pas pu expliquer de vive voix à son peuple les raisons de sa candidature, ni pourquoi il en fait compagne par procurations». Des interrogations subsistent sur sa capacité à diriger en permanence et pendant cinq années encore, le plus grand pays du continent africain! (Oui, Grand, à mon sens, en déséquilibrés mentaux). Il se veut le garant de la stabilité algérienne dans un environnement régional troublé par les révoltes arabes de 2011, indique dans son édition le dit quotidien français. 

    Le Monde.. «Un vote sous tension», titre le monde, pour sa part, dans son édition du 17 avril. Ce quotidien d’information n’a pas manqué l’événement pour rappeler que le président sortant Abdelaziz Bouteflika était en bonne position pour remporter le scrutin pour la quatrième fois. Après le vote anticipé de leurs compatriotes résidant en France, les Algériens ont été appelés aux urnes jeudi 17 avril pour élire leur président au cours d’un scrutin a priori sans surprise. Le président sortant, Abdelaziz Bouteflika, soutenu par son parti, le Front de libération nationale (FLN), apparaissait comme le grand favori de l’élection malgré des ennuis de santé qui l’ont empêché de mener lui-même sa campagne électorale, ou même d’apparaître lors des meetings organisés en son nom, explique Le Monde. 

     Libération.De son côté, le quotidien français Libération titre «Un pays qui a perdu toute espérance et toute crédibilité». fustigeant l’Algérie dans un reportage réalisé par son journaliste reporter qui a parcouru le territoire Algérien d’Oran à Constantine en passant par Alger. Libération n’a pas hésité à parler d’Algérie divisée ou, comme voulait l’expliquer le reporter de Libération, de division entre les Algériens à quelques heures de l’élection d’un nouveau président de la République. Aux côtés des titres français, le quotidien londonien El-Qods El-Arabi  du Palestinien Abdelbari Atwane, a estimé que le président sortant Abdelaziz Bouteflika se dirige tout droit vers un quatrième mandat et ce sous les menaces de fraudes dénoncées par son rival Ali Benflis.

    Le régime reprend le souffle..Encore une fois on manipule et on incite à la violence, le régime militaro-DRS d’Alger actionne les réseaux de la mafia locale de régions ciblées du pays pour les plonger dans une spirale de violence propice à l’exacerbation des haines, à la manipulation des passions, à la multiplication des éléments de division et à l’instrumentalisation de la colère légitime des populations pour réunir les conditions d’une répression féroce de toute manifestation pacifique et frapper de terreur les citoyens.(la vidéo-polémique de la Kabylie en témoigne). Une vidéo montrant des policiers tabassant des citoyens, en violation des règles d’éthique, lors de la manifestation de Tizi-Ouzou a choqué beaucoup d’Algériens. 

    Après la région des Aurès, voici que cette surenchère de la violence vise, encore une fois, la Kabylie. Ce choix est loin d’être fortuit. Il s’agit de canaliser la colère des habitants de ces deux régions-hautement importantes dans l’histoire du mouvement nationaliste et de la guerre de libération Algérienne -dans les luttes de façade organisées par les tenants du statu quo pour meubler le vide entourant une échéance électorale qui relève du burlesque.

    A la violence sanglante qui continue de sévir dans la région du M’Zab, s’ajoutent les insultes, les provocations, les intimidations, les menaces, la création et la gestion de troubles par des groupes encadrés par des éléments de la police politique, surtout dans les wilayas où Abdelmalek Sellal le directeur de campagne de Bouteflika et compagnie, ont été chassés par des hurlements ou par jets de mots vulgaires, en l'absence de tomates et d’œufs qui représentent le moyen d'expression civilisée dans les pays démocratiques.

    Ainsi, les auteurs du « terrorisme pédagogique » et de la corruption à grande échelle visent à amener les algériennes et les algériens à accepter le fait accompli de la réduction de la Présidentielle du 17 avril à une simple formalité de maintien du régime et de son statu quo pour semer davantage de souffrance au peuple Algérien.

    Aussi, offrent-ils aux chancelleries étrangères l’image d’un système garant de la stabilité du pays et, en conséquence, de l’espace sahélo-maghrébo-méditerranéen. Qu’il soit clair que le régime militaro-DRS est l’unique responsable de cette situation dont seuls les citoyens sont victimes.

    Les sages de l'Algérie, les politiques et les intellectuels crédibles doivent, à  mon sens, sortir de leur coquillage et lancer un appel à la jeunesse algérienne, pleine d’énergie et porteuse d’espoir de salut, un appel aux algériens, tous les Algériens , dans la différentes régions du pays, à être vigilants. Et ne doivent en aucun cas, tomber dans le piège de la violence que le pouvoir leur tend à chaque fois que la panique gagne ses différentes composantes claniques, leur mobilisation est de mise dans le cadre d'un combat pacifique et durable pour l’ouverture d’une transition démocratique réelle en Algérie.

    Aussi, les acteurs politiques, les représentants des associations et des syndicats autonomes, ceux des organisations des Droits de l’Homme et ceux des différents mouvements de contestation doivent s'organiser à multiplier les appels pour une révolte et aux actions politiques et pacifiques

    Pour éviter tout dérapage, les sages de l'Algérie qu'on préconise  doivent rappeler aux, candidats à la Présidentielle et les membres de leurs directoires de campagne, à leur tête le fameux Benflis, le grand perdant dans cette mascarade, qu'ils ont la responsabilité morale et politique, pour les uns, de mettre fin à toute forme de provocation, de faire preuve de respect à l’égard des leurs. Pour leurs part, les autres ont le devoir de condamner les manipulations du régime et ses méthodes violentes.

    Tous sont tenus, devant l’histoire, de tenir un discours dénué de toute démagogie, un discours de vérité! pour que les Algériennes et algériens, continueront à œuvrer pacifiquement pour l’instauration d’une deuxième République émanant de la volonté du peuple et garante de sa souveraineté. C'est du moins ce qu'on peut souhaiter à un pays voisin qui malheureusement compte trop, de déséquilibrés mentaux, trop d'arrogants et d'opportunistes dans toute la pyramide d'autorité.

    Pour que le «Qui-tu-Qui» ne refait surface..Ali Benflis est revenu sur son projet de création de son parti politique qui prônera une refondation du système politique, et qui luttera, selon lui, pour les droits de tous les algériens. Ce dernier a engagé les démarches légales, toutefois il n’a pas indiqué qui sera membre de son parti, il sera soutenu par son pôle des forces de changement récemment créé.

    De l'autre coté de la rue, il y a le Mouvement "Barakat"! qui s'est distingué durant la campagne éléctorale de la présidentielle algérienne par des action de rue contre le 4° ma,dat de Bouteflika, il compte poursuivre son militantisme pour l’instauration de la démocratie en Algérie, à travers la poursuite des actions pacifiques et des propositions pour une transition démocratique. La prochaine étape est prévue le jour où Bouteflika va prêter serment. Car le jour du vote, les algériens ont constaté que leur président était dans l’incapacité physique totale. Des membres de ce mouvement laissent entendre qu'ils vont, à cet effet, se présenter au Conseil constitutionnel pour demander l’application immédiate de l’article 88 de la constitution Algérienne et déclarer officiellement la vacance de la présidence. 

    D'autre part, et dans le même contexte des partis politiques et des personnalités nationales algériennes, à leur tête Sid Ahmed Ghozali, ex-premier ministre algérien, se préparent pour une conférence nationale pour la transition démocratique.

    Troïka du  système «option opposition»..On assiste ces derniers jours à une activité hors pair sur le plan politique en Algérie. On parle d’instituer un pôle oppositionnel pour pouvoir affronter le pouvoir en vue d’opérer un changement qui donnerait à la politique une certaine crédibilité. D’après ceux qui en tirent les ficelles, c’est sans doute le prolongement naturel à la sortie surprise médiatisée des trois fils du système MM. Hamrouche, Zéroual et Benflis. Après un mutisme douteux et complice d’une décade et demie, ils veulent chacun à sa manière  renouveler la peau du pouvoir sans toucher à l’essentiel. Les deux premiers ont été on ne peut plus clair, le changement se fera sous les auspices de l’armée. Ils sont d’accord pour la démocratie, mais une démocratie assistée. Le tuteur est tout indiqué : l’armée.

    Quant à M. Benflis, il n’a pas lésé de cautionner le pouvoir dans son entreprise de se maintenir par sa participation au vote truqué à même son départ, malgré les mises en gardes que lui ont signifiées des personnalités politiques averties. Il passe  maintenant au rôle d’opposant et essaie de grouper autour de lui ‘’l’opposition’’. Quelle opposition? celle présentant  donc deux pôles : l’un,   l’opposition version "pouvoir " et l’autre,  l’opposition "effective", celle du peuple.

    On rapporte à Alger, qu’avant le scrutin,  M. Benflis,  a demandé à rencontrer des éléments de la direction du FIS. Y a plein de rumeurs là-dessus. Sans feu, il n’y a pas de fumée. Ceux qui suivent les pas de Benflis, ils ont entendu dire que, comme en 2004, il y a eu plusieurs rencontres. Comme en 2004,  ils ne sont pas arrivés à une entente. Une explication leur a été donnée : M. Benflis, n’a aucune garantie à donner quant à leurs requêtes  et, chose bizarre qui le dépasse, il leurs a demandé, comme en 2004, d’en garder le secret (sic) !  

    Un homme de droit  ne néglige pas le droit, dans un Etat de droit. Vouloir exploiter la situation des autres à des fins personnelles est-ce de l’arrogance ou de l’habileté ? C’est l’immoralité de la’’ real politic’’ avec toute son âpreté et son vil égoïsme. Que veut-il ? Changer ou préserver un système pourri jusqu’à la moelle!. »

    Reprendre sa distance, c'est l'arme de déchu! Oser demander à des algériens de suivre l’ombre le long des murs pour aller voter ou surveiller les urnes ! Sans égalité politique point de liberté démocratique. Comme l’inégalité sociale se transforme en inégalité politique, l’inégalité de fait,  engendre automatiquement l’inégalité des droits !  Il sollicite leur aide et il les humilie ! Et la culture d’état ? Qu’en a-t-il fait ? ‘’Le mot République c’est le droit de tout homme’’ dit-on dans les pays civilisés en démocratie. Les Algériens sont-ils égaux en droits et inégaux en fait ? Jusqu’à quand la société, dite Algérienne, restera-t-elle prisonnière de la frivolité de gouvernants et de politiques? Cette dernière a déjà un quart de siècle,si je ne dirai pas un demi siècle. Quand est-ce que les algériens seront  ‘’sous l’empire de la démocratie, de la justice et sous la sauvegarde de la loi’’ ?

    De quelle opposition parle-t-on ?   Est de cette manière que Benflis, le président candidat vaincu, envisageait de traiter les choses de l’Etat ? Les discours culpabilisant le peuple ont toujours trouvé bonne oreille. Si l’autorité algérienne  a momifié le problème religieux et l’a complètement isolé de la construction de la personnalité Algérienne.  Benflis entend l’enterrer. A «Chacun sa vérité, à chacun sa part de vérité» telle est le fondement du pluralisme, qui ne se construira jamais en Algérie, tant qu'il y a encore les vieilles hyènes aux commandes. 

    Le FLN, dont M.Benflis a hérité la direction, en 2001, avait déjà rompu, depuis longtemps, avec la ligne révolutionnaire tracée par les martyrs de 54; le redressement devenait nécessaire et urgent. L’occasion s’est présentée en1988. Le FIS s’en est chargé. Le peuple  l’a investi. M. Nézar et compagnie- qui semblent avoir coupé le cordon ombilical qui les retenait au premier Novembre 1954, ont sapé et compromis le choix du peuple. La situation actuelle en découle. Politiquement, le FIS a enregistré une victoire sans pareille. Les révélations des gens du pouvoir témoignent sans appel que les autorités de l’époque et d’aujourd’hui n’ont rien à apprendre de Machiavel. Dernièrement,  M. l'ex-wali d'Oran, a appris aux algériens que M. Benflis,  dont on vantait l’intégrité, avait ordonné le truquage du scrutin de 1999 au profit de  son parrain M. Bouteflika. Comme M. Mouloud Hamrouche, ex-premier ministre algérien avait signifié aux walis de 1991 d’assurer la victoire du FLN à tout  prix.

    Il est dans l’intérêt des Algériens de se pencher sur leur passé récent qui mine leurs rapports. Le crime ne  peut s’oublier. Comme le bourreau veille sur les acquis de sa victoire,  la victime cherche à se laver des calomnies mensongères. Ceux qui répètent  que ces événements appartiennent à l’histoire, oublient-ils que l’histoire ne sauvegarde que les horreurs, les rancunes aigres qui encombrent les mémoires populaires. Demandez donc aux mères des disparus, il n’y a plus de silence dans leurs cœurs, il n’y a plus que lamentations,  plaintes, souffrances, et lassitudes. Leur espoir évasif et latent est mordu par la méchanceté du découragement et risque l’étouffement par une indifférence atone. 

    Le silence apparent de ceux qu’on oblige à  se taire n’est pas  mutisme. Les cris en eux sont silencieux, mais restent toujours des cris.   S’il se tait, il ne cesse de gémir, dans la douceur, dans le silence. Si les grandes douleurs préfèrent être silencieuses, elles n’empêchent pas les droits de rester des droits, ni les revendications d’être justes  ni leur acquisition de se faire même à titre posthume.

    Le dossier FIS est un dossier politique. Sa solution est politique. Laquelle  se trouve dans la période transitoire désignée par consensus où toutes les sensibilités seront présentes sans aucune exclusion. Réprimer la liberté  n’empêche pas l’intelligence de progresser. Les gens du FIS malgré ce qu’ils ont vécu durant un quart de siècle de sévices, n’ont cessé d’appeler à une solution juste et légale qui éviterait au pays de sombrer dans l’inconnu. Mr.Ali Bel Haj, le deuxième du FIS campe à chaque vendredi  dans une mosquée d'Alger pour réciter les mêmes citations et redire les mêmes contes rigolades.

    Bloquée, la transition s’annonce difficile, mais pas impossible. Les principaux acteurs, opposition et pouvoir, maintiennent le statuquo. La première, malgré le tapage médiatique, n’arrive pas à se défaire des  carcans qui accentuent ses divisions, alimentent sa faiblesse et l’empêchent de répondre aux aspirations de la population. Le deuxième soucieux de préserver ses intérêts, n’est pas prêt à faire une quelconque concession.

    Le dernier scrutin a montré que la rue est restée lymphatique au discours du pouvoir aussi bien que celui de l’opposition. L’abstention élevée ne date pas d’aujourd’hui. Seulement, une partie importante, je ne dis pas la plus grande, appartient au FIS et n’est pas toujours contente de l’action du FIS. Les enfants du système qui ont opté pour l’opposition continuent à conserver l’esprit du régime. Ils  comptent, pour changer la façade, utiliser la base du FIS pour affronter le pouvoir et jeter ce qui en restera dans les oubliettes de l’Histoire.

    L’opposition n’arrive pas à s’entendre sur une alternative au pouvoir. Le seul programme annoncé par un soit disant ‘’pôle oppositionnel’’ groupant quelques 14 partis et des ‘’personnalités politiques’’ est le « non au quatrième mandat ».Ce qui intéresse l’algérien, selon les échos que distille la rue c’est plus comment va être gouverné le pays que par qui il va être gouverné. Lorsque le quatrième mandat fut installé, sous leur nez, ils cherchent à camoufler leur défaite par un exploit politique qui accroche les regards.

    La turbulence politique de ces jours a dévoilé les différents contacts effectués entre personnalités et formations politiques pour coordonner les postures et élaborer les prémices du ‘’pôle oppositionnel’’. Ce qui attire l’attention, c’est la composante de cette manœuvre : MM. Belabès, Hamrouche, Zéroual, Benflis, Benbitour,Sid Ahmed Ghozali…toutes ces figures sont des lauréats du système malade. Elles sentent l’odeur du sang qui a coulé de 90 à ce jour. Leur mutisme sur ce qui se passe à Ghardaia, à Tizi Ouzou, à Béjaia…est inexplicable pour des gens qui se réclament de l’opposition.  Veulent-ils conduire l’opposition comme ils ont conduit leurs gouvernements, droit dans le mur. Ce que les Algériens ont devant  eux aujourd’hui, ce sont les tassements de leurs erreurs, de leur médiocrité et leur laxisme. Comment peut-on concevoir du bien provenant de ceux qui ont été la cause directe des déboires du peuple.

    Les Algériens savent plus que d'autres, qu'ils ont pris l’habitude de révoquer la raison et obéir à ceux qui ne savent pas. C’est dans la logique des choses que leurs affaires non seulement stagnent, mais fleurissent au profit des  "boites noires" professionnelles  dont la manipulation des compétents  détourne toute action du moindre objectif.

    C’est avec cet esprit que M. Benflis est entré dans un jeu faussé au départ. Et c’est avec cet esprit qu’il veut et entend conduire l’opposition. Une opposition qui changera la façade mais ne touchera à rien du fond du système. Cette manière de faire n’instaure pas la confiance, elle sème le doute et la suspicion ennemis de toute réconciliation entre Algériens.

    L’opposition doit saisir l’occasion et prouver, d’abord, son existence  en se présentant avec un seul pôle,  sa force,  ensuite, en sachant mener les tractations à bon port. Elle doit renvoyer dos à dos les extrémistes de tout bord  y  compris ceux dans  le pouvoir et mettre fin à la chanson qui monte à chaque grand rendez-vous électoral :«reporter le changement au nom de l’absence d’une opposition capable de gérer le pays, au nom de la stabilité et au nom de la paix» Une chanson qui a reconduit  par falsification Bouteflika  à la présidence, même sur son fauteuil roulant.

    Perspicacité oblige..Nos profs de science politique, nous ont apprit que le pluralisme commence par la reconnaissance des droits civiques de l'homme. Les Algériens, les gouvernants algériens je veux dire, vont-ils soumettre leur société entière à la mesure. Vont-ils l’uniformiser?. Je le pense pas, face à l'élucubration de la pensée unique, pensée du système dont M. Benflis se réclame. Ces mêmes profs nous ont notifié aussi, qu'on juge la valeur d’une société à la manière dont elle traite ses sujets les plus petits et les plus faibles. Ces gens que nous traitons dans cette intervention - d’après scrutin- sont des algériens, comme Benflis, ils ont les mêmes caractères, les mêmes mentalités et les mêmes droits, s'ils en existent ces droits en Algérie?. Et ces droits, Dieu merci sont immuables chez nous. 

    رصيف الصحافة: مؤنسون و"حلايقيَّة" داخل قصور الحسن الثاني

    En tant qu'un des sujets de Sidna..Ici, je ne parlerai pas aux algériens pour les conseiller, d'ailleurs leur arrogance ne leur permet pas d'écouter le conseil d'autrui et c'est leur affaire, mais je dois, quand même, rappeler à la mémoire populaire, la faible mémoire populaire algérienne, que la chose Marocaine ne doit  faire l’objet ni du moindre oubli, ni d’un quelconque marchandage. Chez nous au Maroc, on prend compte que la vie humaine est une vérité sensible. Sa faiblesse physique et son amoindrissement, sa mort même, ne lèsent en rien sa précieuse valeur.  Les Marocains  que nous sommes, - les sujets de Sidna -  et pas les sujets du faux roi d'Alger - ne nous sommes pas prédisposés à brader notre  liberté ni pour l’égalité, ni pour la légalité. La liberté et  l’égalité au Royaume Chérifien du Maroc, sont des droits légaux.Contre les injustices du passé, face à celles du présent, notre peuple est en droit de protéger son avenir, c’est pourquoi l’indispensable consensus, (PJD et PPS dans le même panier) c'est pourquoi nous renouvelons à chaque occasion notre allégeance indéfectible à la personne de Sidna que Dieu l'assiste et au trône de ses ancêtres Alaouites favorisés.

    L’occasion est propice pour arrondir les arrêtes et réduire les écarts des positions. De même qu’elle est propice pour réhabiliter le politique par le lancement d’une nouvelle dynamique politique par la sensibilisation, l’information, la mobilisation,  le rassemblement, la cristallisation d’une classe politique autonome capable d’acquérir la confiance des Algériens et partant le représenter  en donnant la preuve  par le biais d’indicateurs sérieux et valides d’une réelle prise de conscience politique dans la société pour un nécessaire changement du système  en place.

    Si les Algériens souhaitent travailler ensemble pour provoquer le changement, ils doivent cesser à s'opposer aux opposants . Un tel comportement, nécessite une façon de voir les choses plus pragmatique et moins dogmatique. Sûrement ils seront passibles et victimes des éventuelles sorties de tromperie du duo présidentiel, le charlatant Belkhadem et l'hypocrite Kabyle Ouyahya. Nous Marocains qu'est-ce-que nous attendons de la part des algériens, une déclaration où ils reconnaissent - tous - la nécessité d’un État civil, moderne ,démocratique et dépourvu de connotations idéologiques . Une fois fait, nous nous rapprocherons tous à eux pour travailler ensemble, nous nous afficherons à leurs côtés devant le monde et nous procéderons ensemble au changement tant attendu et créer l'atmosphère de fraternité et de bon voisinage. Bonne lecture.

                                                                                       Cordialement,Chihab25