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Marche marocaine de réussite et guerre de succession en Algérie (7)

 

Flashs de dernière minute :(16/2/2017) 

           Alger ne reconnait ni cachet ni passeport du polisario..

                                            passeport algérien

                                                                 Le passeport-chiffon algérien

Alger commence à sa méfier de sa création polisarienne. Les sahraouis voulant se rendre en Espagne ont été invités à repartir paître à Tindouf! Pas moins de 11 sahraouis issus de Tindouf ont été interdits d’accéder au port de Ghazaouet à Tlemcen pour se rendre en Espagne. Motif : la non reconnaissance des cachets apposés par la pseudo Rasd sur leur passeport.

Ils se sont vu interdire l’accès au ports algériens où ils devaient embarquer à destination du sud de l’Espagne. Se présentant à l’entrée des dits ports, il leur a été demandé de produire leurs documents de voyage dûment délivrés souverainement par les autorités algériennes et pas par les pseudo-services du Rabouni.

Une procédure douanière somme toute banale pour quiconque voudrait quitter ou entrer dans un territoire algérien. Ces voyageurs, jeunes en majorité, voulant vraisemblablement "griller" de façon régulière en Espagne, ne se sont pas fait prier pour produire les dits documents et embarquer ainsi à bord du ferry vers l’autre bout de la rive méditerranéenne où ils devaient oublier le temps calvaire d’une vie miséreuse dans les camps de Lahmada Tindouf.

Sauf que les autorités algériennes étaient d’un tout autre avis. Un simple contrôle des documents de voyages, et voilà que tout tombe à l’eau. Le maudit cachet de la "rasd" n’avait donc pas lieu d’être apposé sur un document de voyage algérien, pour la simple raison que la «Rasd» n’est pas reconnue par Alger comme étant un vrai «Etat» à part entière.

Dans un cas comme dans l’autre, l’histoire nous édifie sur le double jeu des autorités algériennes. Alger a été le premier pays au monde à reconnaître sa  création, la pseudo-«Rasd» en 1976. Elle le crie depuis, haut et fort,  elle l'écrit sur tous les murs et toits au nom de ce fameux «droit des peuples à l’autodétermination». Mais cette foi devient vaine dès lors qu’elle est mise à l’épreuve des faits.

Et tant qu’à parler des faits, il y en a un qui ne saurait être démenti : Alger continue d’instrumentaliser la souffrance des séquestrés à la seule fin de nuire aux intérêts du Maroc. Quant à la corruption des autorités algériennes, cela relève de la vérité de La Palisse.                                               

Les Sahraoui de Tindouf sommés de remettre leur passeport algérien dès leur retour de l'étranger.car Alger a peur que ces sahraouis se prévalent de la nationalité algérienne.

Des instructions "au plus haut niveau" ont été données aux autorités algériennes afin de procéder au retrait des passeports algériens aux Sahraouis des camps dès leur retour de l'étranger, accentuant le sentiment d'humiliation et de ras-le-bol chez la population de Tindouf qui devient de plus en plus, un fardeau pour l'Algérie. Cela illustre jusqu'à la caricature le degré de décadence avec laquelle les autorités algériennes se comportent avec les Sahraouis retenus contre leur gré dans les camps de Lahmada-Tindouf. 

Des voix, même qu'elles soient trop cassées, commencent à se lever au clair du jour pour dénoncer toutes ambiguïtés et crier "Assez! ça suffit". La question du Sahara avec le Maroc n'a jamais était du goût du peuple algérien. Pour Amar Saadani l'ex-patron du FLN, l'affaire devrait être du ressort exclusif des Nations unies loin du jonglage d'une diplomatie infructueuse ouverte à tous les risques. Il administre ainsi une nouvelle gifle au Polisario et à ses sponsors.

Après son appel du pied pour qu’Alger renonce au soutien du Polisario, devenu un lourd fardeau pour l’Algérie, ce Drabki de la troupe folklorique d'Oued Souf, en remettait une couche noire au crépissage officiel d'Alger et boycotte, une fois n’est pas coutume, les travaux d'un congrès du front séparatiste. Selon des sites séparatistes, même des militants de l’ex-parti unique présents au congrès n’ont pas pris la parole au nom du FLN, ce qui laisse entendre que la position de Saadani n’est pas personnelle et, du coup, elle engage le parti tout entier. 

Une chose reste pourtant sûre. Cette sortie de l'ex-patron du FLN et, après lui, celle de Louisa Hanoune, SG du Parti des travailleurs, démontre au moins que le dossier Sahara Marocain n’est plus un «tabou» en Algérie et qu’il commence à devenir un sujet de débat interne, voire de polémique puisque le légendaire soutien algérien au Polisario ne fait pas l’unanimité chez la classe politique, encore moins chez l’opinion publique locale. 

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                                            tindouf

Je voudrais rappeler au passage à mon lectorat, pour mémoire pas plus, que les Marocains sahraouis séquestrés à Tindouf n'hésitent plus à exprimer ouvertement leur appartenance Marocaine.

La distribution de drapeaux marocains et de photos de Sa Majesté le Roi pendant le déroulement des congrès et des rassemblements du Polisario  à Tindouf est toujours de mise, elle plonge les services séparatistes dans le grand cafouillage et les services de sécurité algériens de Tartak sur le qui-vive.

Chaque acte rappelle celui accompli pas plus tard qu’en avril dernier quand des activistes du mouvement sahraoui "Kifaya" basé à Tindouf, ont posté une vidéo affirmant leur adhésion pleine et entière à l’offre marocaine d’autonomie, dénonçant par la même occasion la corruption de la direction du Polisario et le calvaire des Sahraouis retenus contre leur gré dans les camps de l’infortune.

                                                                                               --                                                             

                                 Quand la propagande Algersario broie du noir                                                                                                        

Là bas à New York, le dénommé  Ahmed Boukhari, un errant du polisario à l'ONU, au goût amer de la défaite, il rate son show médiatique devant des journalistes accrédités auprès de l'ONU. Il a tenté de vendre du mirage à la presse, considérant le retour du Maroc à l'UA comme une "reconnaissance de sa "RASD". Sauf que ce n'était pas l'avis de plusieurs journalistes qui l'ont confondu littéralement. «Pitié!...» Paraît-il, l'errant du Polisario avait quelque chose d'exceptionnel à annoncer aux journalistes. Il s'est donc empressé de rameuter, (15 février), des journalistes accrédités auprès de l'ONU à New York.

Or, quelle nouvelle devait-il annoncer ce jour-là aux historiens de l'instant? En signe d'humiliation un journaliste criait : «Circulez, il n'y a rien à voir!» A part des éléments de langage" qui lui ont été soufflés par ses maîtres tapis au Club des Pins, à Alger, à la botte des donneurs d'ordre galonnés de l'Armée algérienne. Voilà ce que cela donne à peu près: essayer de "vendre"du mirage, rien que du mirage...!

Mais à Alger un chef de parti politique algérien dit le contraire: le retour du Maroc à l'UA ne constitue nullement une reconnaissance de la Rasd. Alger et le Polisario sont les seuls au monde à avoir un tout autre avis, conformément à une certaine grille de lecture qui consiste à maquiller leur échec en victoire, et le mensonge en vérité.

Mais passons, car on ne la fait pas aux journalistes avertis, le cas échéant ceux accrédités à l'ONU qui n'ont pas fait le déplacement pour tenir le crachoir au dénommé Boukhari, mégaphone de la propagande mensongère algérosarien. Plutôt que cautionner l'envolée faussement "triomphaliste" du soi-disant diplomate polisarien, ils l'ont interpellé sur des questions auxquelles il ne s'attendait visiblement pas.

Voilà ce que cela a donné: une avalanche de questions gênantes ayant trait -au recensement de la population séquestrée dans les camps, qu'Alger refuse toujours d'autoriser, contrairement à la résolution 2285 adoptée en avril 2016 par le Conseil de sécurité-, -aux poursuites judiciaires engagées par la justice espagnole contre son- chef  et néanmoins criminel de guerre, comme le stipule l'acte d'accusation établi par l'Audience nationale espagnole, sans oublier évidemment - l'affaire liée à la séquestration des filles sahraouies naturalisées espagnoles, interdites de rejoindre leurs familles adoptives en Ibère.

Confronté à ces questions, le dénommé Boukhari, à l'image d'une proie apeurée, n'avait pas évidemment d'éléments de réponse. Les instructions des apparatchiks galonnés d'Alger visaient uniquement à transformer en victoire le revers cinglant du retour du Maroc à l'UA

Tenu devant le siège de l'institution onusienne, qui ne reconnaît pas la "RASD", pas plus d'ailleurs que les deux tiers de l'Unon africaine, ceux-là mêmes qui ont adhéré franchement et massivement au retour du Maroc au sein de la structure panafricaine, Ce propos a de quoi surprendre. D'autant plus que le Maroc, dont le retour à l'UA a été acté le 30 janvier 2017, a clairement affirmé que son retour au sein de l'organisation continentale n'impliquait nullement une reconnaissance de l'entité fantoche.

A toutes fins utiles, il faut noter que même les quelques soutiens d'Alger et du polisario, notamment l'Afrique du Sud et le Zimbabwe, ont vu à travers le retour du Maroc à l'UA un revers significatif pour la thèse "indépendantiste" prônée par le front séparatiste et son mentor algérien.
 

                   Flashs de dernière minute :(15/2/2017)                                                                       

      Le Maroc à l’UA: Un cuisant revers pour l’Algérie et son polisario

                                             
Le retour triomphal du Royaume du Maroc au sein de l’Union Africaine (UA) constitue un « cuisant revers » pour l’Algérie et sa création le polisario, écrit le journal panaméen +La Estrella+.

« Le retour du Maroc par la grande porte, avec l’appui d’une majorité écrasante des pays africains, représente un coup dur pour le poliario, l’entité fantoche dépourvue des attributs d’un Etat », souligne le quotidien, estimant que le maintien de la présence de cette entité au sein de l’Union Africaine est en contradiction flagrante avec la légalité internationale, car elle n’est reconnue ni par l’ONU, ni par la Ligue arabe, ni par l’Organisation de la coopération islamique, ni par aucune autre organisation régionale ou internationale.

Et de poursuivre que l’Afrique a décidé de prendre son destin en main à travers l’adoption d’une politique pragmatique et la rupture avec les hallucinations idéologiques des années 60, alors que l’Algérie et le polisario demeurent attachés au passé.

Le journal a conclu que la responsabilité et le pragmatisme de la majorité écrasante des leaders africains a mis à nu les intentions de l’Algérie et du polisario qui manipulaient l’UA pour assouvir leurs propres intérêts, alors que le Maroc a réalisé une grande percée en Afrique car il a su jeter des bases solides pour la consolidation de la démocratie à l’intérieur avant de la projeter dans le continent.

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                     Trump, le Sahara et le leadership Marocain

                                               

Comment devrait, se comporter l’administration Trump, dans l’affaire du Sahara Marocain et vis-à-vis de la très émergente puissance Marocaine en Afrique?Des interrogations auxquelles "Le Think Tank US" donne des réponses.
 
Il  a produit un rapport, adressé à l’administration Trump, dans lequel, il conseille la maison blanche, sur les voies à suivre, pour faire croître les intérêts des USA, en Afrique du Nord.

Dans ce rapport, intitulé ‘ «Renforcer la stabilité dans le nord-ouest de l'Afrique - la politique des États-Unis envers le Maroc» et rédigé par deux experts, Robert Satloff et Sarah Feuer du The Washington Institute. Cet institut a formulé des recommandations au président américain, Donald Trump, concernant la ligne diplomatique à suivre, concernant l’affaire du Sahara et aussi vis-à-vis de l’émergence du Maroc, en tant que grande puissance africaine.

Il indique entre autres, que le Maroc est un pays émergent, qui a pu mieux résister au chaos du Printemps arabe, où la stabilité est un vrai défi relevé par la clairvoyance de sa Monarchie contrairement aux autres pays arabes qui se trouvent encore exposés à la violence politique.

Selon le Think Tank US, les autres pays du Maghreb demeurent à la merci des imprévus, qui peuvent à tout moment et sous n’importe quelle forme, y provoquer de grandes déstabilisations. S’ajoutent à cela, les menaces terroristes en Algérie, les effets du chaos libyen et les difficultés socio-économiques de Tunisie, qui y sont profondes.

Vu cet état de fragilité, auquel sont soumis, selon l’institut washingtonien, les 3 pays du Maghreb, l’administration Trump, recommande The Washington Institue, devrait œuvrer par tous les moyens et de tout son poids, pour empêcher, que ré-éclatent des hostilités armées entre le Maroc et l’Algérie et son proxy, le Polisario.

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                               Mariano Rajoy refuse de reconnaître la rasd

                                              Mariano Rajoy      

La prétendue RASD n’a plus la cote en Espagne, elle est bannie par les sages de l'élite politique espagnole. Alger et ses poulains du Polisario viennent, en effet, d’essuyer une cuisante défaite. Le Parti Popular a opposé un niet formel à la requête faite au gouvernement, en plein Sénat, de reconnaître la soi-disant rasd.

Mariano Rajoy est catégorique! Le gouvernement espagnol rejette cette idée et la requête formulée par la gauche républicaine catalane s’est ainsi heurtée à un refus formel des membres du Parti Populaire (PP) au Sénat.
 
Le PP, parti au pouvoir qui a bénéficié de l’abstention des membres du parti socialiste, a ainsi mis en échec, pour la deuxième fois, cette tentative de la "RASD" de se faire reconnaître à haut niveau par le gouvernement espagnol.
 
Selon l’agence espagnole EFE qui a rendu publique l’information, la proposition de loi faite par la gauche républicaine catalane a reçu les voix de son parti, en plus de celles du parti nationaliste basque et de Podemos, devenu la troisième force sur la scène politique du pays.
 
Pour leur part, les membres du PSOE ont clairement refusé la reconnaissance de la soi-disant RASD, justifiant leur position par le fait qu’il doit y avoir, au préalable, un référendum, permettant de savoir clairement si les sahraouis veulent l’indépendance ou non.
 
Par ailleurs, il est devenu courant que certains petits partis espagnols tentent, chaque année contre des chèques pétrodollars algérien, d'imposer au gouvernement central leur position relative à la reconnaissance de la fantomatique RASD. mais l'anecdote disait que "la corde du menteur est courte". Ces petits poulains politiques espagnoles  "maigres"seront contraints de lâcher avec l'épuisement de la source pétrolière algérienne qui les alimente en dollars au détriment du peuple algérien.
                
 

 Qui pour diriger l'Algérie après Bouteflika?

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Ce n’est plus un secret pour personne que Abdelaziz Bouteflika, est de plus en plus fragile. Et ceci est une source de préoccupation depuis plus de quatre ans, 

Il est à rappeler qu’à la fin janvier, un rapport des députés sur la coopération entre l’Europe et l’Afrique avait suscité une controverse. MM. Jean Glavany, Guy Teissier,respectivement député socialiste et député du Parti républicain avaient fait remarquer que «le pouvoir en Algérie repose sur des hommes âgés malades, voire des malades d'arrogance».

Ils ont également fait savoir au parlement Européen que «politiquement en Algérie, la question qui préoccupe l'esprit, et tous les esprits, est celle de la succession d'Abdelaziz Bouteflika, qui a été réélu en 2014, à la manière algérienne! sans faire de campagne électorale» et que ce dernier depuis qu'il a été transporté en France à la suite d’un AVC en 2013, il est difficile de dire qu'il contrôle toujours les décisions de l’Algérie.

Par ailleurs, la publication mentionne que pour l’élite politique algérienne, l’avenir de l’Algérie sans Bouteflika est incertain. En 2015, quand l’ancien ministre français de l’intérieur Jean-Louis Debré, a rendu visite au président algérien, il a fait état d’une vision alarmante de la situation, affirmant que Bouteflika était « fatigué » et « essoufflé ». Global Risk Insights indique même que le premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal avait représenté Bouteflika, à plusieurs reprises, dans des réunions et sommets de haut niveau.

Malgré ses capacités limitées, Bouteflika et ses proches travaillent pour présenter une image de robustesse, par contre le régime politique en place, n'a qu'un seul ordre du jour et c'est l'ordre du jour de la survie d'un pouvoir en difficultés.

D’un autre côté, un des sujets importants que Bouteflika et son gouvernement ne peut ignorer est l'économie défaillante de l'Algérie.Des mesures d’austérité ont à leur tour poussé de nombreux algériens à prendre la rue et à manifester. En réponse, le ministre de l'Intérieur a menacé de «frapper d'un coup de fer, quiconque tente de déstabiliser la sécurité du pays. Les observateurs, qui ne voient aucun plan de transition clair, les algériens peuvent continuer de retenir leur souffle concernant l’avenir politique de l’Algérie. A ce jour, il ne semble y avoir personne qui soit prêt à tracer une nouvelle voie » 

Flashs de dernière minute: (14/02/2017)

                                      Un Roi «actif» face à un président «paralysé»

          
                                           Le roi Mohammed VI       

Une nouvelle tournée royale en Afrique subsaharienne devrait démarrer ce lundi 13 février. Au programme, pas moins de cinq escales, dont deux dans des pays qui n'ont pas toujours soutenu la première cause nationale, celle du Sahara.

L’offensive algérienne reste aussi timide en raison de l’incapacité du président Bouteflika qui chauffe son fauteuil roulant, incapable se déplacer et aller à la rencontre de ses homologues africains, contrairement à un Roi actif capable d’effectuer des tournées de plusieurs jours à travers de nombreux pays africains.

A cet effet, le Maroc se positionne désormais comme un pays « leader » sur la scène africaine. Il a longtemps, rappelons-le, privilégié ses relations avec les pays occidentaux, et se tourne de plus en plus aujourd'hui vers l’Afrique. Cela étant permettra au Royaume jusqu’à prétendre que l’Afrique est «le prolongement naturel et la profondeur stratégique du Maroc».

Très actif, SIDNA enchaîne ses visites sur le continent. Lors de sa dernière tournée en Tanzanie, au Rwanda, Madagascar et en Ethiopie, plusieurs accords de coopération et d’investissement ont été signés.

Et encore, le Souverain entame, dès ce lundi 13 février,probablement avec un léger décalage, une nouvelle tournée africaine qui devrait l’emmener au Ghana, en Guinée-Conakry, en Zambie, Cote d'Ivoire et au Mali. Cette tournée royale sera touchera notamment deux pays soutenant le Polisario, à savoir le Ghana et la Zambie que le Souverain  va les voir sans complexe ou gênai.

Par ailleurs, n'importe quel observateur  peut insister sur le fait que c’est la nouvelle tournée Royale au Mali, est la plus déterminante, dans le sens où l’Algérie, ayant anticipé cette visite royale, a fait bouger ses services diplomatiques et de renseignement pour se «mettre dans la poche» ce pays.

A contrario de ses manœuvres qui ne s’appuient sur aucun partenariat de développement réel, le Maroc devrait jouer la carte de la coopération dans les domaines socio-économiques et la visite royale sera l’occasion d’inaugurer un certain nombre de projets, dont un hôpital portant le nom du Souverain.

L’Algérie à cause de sa position d'arrogance,s’ouvre avec retard sur ses voisins Africains. Cette Algérie, dont les échanges commerciaux avec les pays africains sont limités se comptant en quelques millions de dollars, adopte depuis quelques mois une nouvelle approche. Poussée par la baisse des prix du pétrole, l’Algérie, elle qui a uniquement droit au rêve, cherche à sceller de nouveaux partenariats. Elle tente d’exporter des « produits nationaux hors hydrocarbures » vers ces pays pour trouver d’autres revenus.

Ainsi, depuis la réélection du président Bouteflika pour un 4e mandat, plusieurs chefs d’État africains sont venus à Alger. À ce titre, pas moins de 15 présidents  africains ont effectué des visites d’État en Algérie. Outre ces visites, des hautes commissions mixtes ont été organisées.

Mais dans sa stratégie, l’Algérie n’a plus les mêmes atouts qu’il y a quelques années. Le pays n’a plus d’argent et croule sous les déficits. Les capacités de ses entreprises, publiques et privées, à se développer en dehors de l’Algérie sont très limitées pour ne pas dire inactives en quelque sorte. Elles ont déjà beaucoup de mal à satisfaire la demande interne pour  s'ouvrir ailleurs. On voit en effet très mal des entreprises comme Naftal, Algérie Télécom ou nos banques publiques partir à l’assaut de marchés africains. Pour les rares entreprises privées capables de telles aventures, il y a la réglementation de la Banque d’Algérie pour empêcher tout investissement à l’étranger.                                   

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