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La «Gerboise bleue» ne dit rien qui puisse être répété étant que le Sahara Oriental demeure toujours territoire Marocain en dépit la spoliation d'Evian et de la bombe de Reggane.!

                                                           

               Le 14 septembre 1966, le général de Gaulle, en tenue spéciale anti-radiations, assiste de la passerelle du croiseur «De Grasse» à l'explosion de la troisième bombe nucléaire française dans le Pacifique.   Il y a 60 ans, la première bombe atomique française zèbrait le ciel saharien                                                                    Jour 'J' de la mise à feu

Le nucléaire.fr..Je voudrais tout d'abord porter à la connaissance de mon lectorat que le sujet de cette note est rare, voire très rare même, dont je n'ai jamais pensé d'évoquer ou de m'en mêler tout au long de l'existence de mon blog il y a déjà 14 ans. Il s'agit de bombes Atomiques et le nucléaire. Les sciences les plus compliquées, dont je ne cacherais pas mon ignorance totale y afférente.

Notons-bien avant toute chose que je souhaiterais que les Algériens et leurs acolytes sachent et prennent note de ce qui suit, résumant tout le contenu de la note ou presque à savoir : «Pour nous Marocain, le Sahara qu'ils disent "occidental" a récupéré sa Marocanité depuis 1975. Il n'en reste que quelques retouches diplomatiques à terminer. Il nous appartiens désormais, après la clôture définitive du dossier du Sahara Marocain par l'ONU de passer, preuves à l'appui, à la récupération de l'autre Sahara Marocain Oriental victime des fâcheux accords d'Evian, passés sous table en 1962 entre De Gaulle et les Algériens de l'FLN.

Pour nous la «Gerboise bleue» évoquée ci-dessous en ligne ne dit rien qui puisse être répété, le Sahara Oriental demeure Marocain malgré Evian et Reggane.!». Je sais que l'autre coté dira le contraire tenant à dent et corps ces territoires Marocains spoliés et la bataille sera très dure avec.

Mais malgré, la tendance qui me poussait à en parler aujourd'hui est la sortie médiatique spectaculaire en l'objet d'un haut responsable Algérien qui s'en vantait que l'Algérie était victime d'essai nucléaire Français dans son Sahara Algérien (!).

Un ministre Algérien de ce que les Algériens appelaient, de "Moujahidine!" a estimé, le 13/02/20 à l'occasion du 60° anniversaire de la première explosion nucléaire française dans le Sahara Marocain oriental dit "Algérien" que ce dossier en suspens devait être réglé pour établir des relations normales entre la France et l'Algérie et d'ajouter en plus, qu'il s'agit d'une revendication "sine qua non" de l'Algérie et du peuple Algérien (sic).

Je me suis interrogé à cet effet, qu'est-ce-que veut-il dire par là, si ce n'est que l'hypocrisie Algérienne qui veut affirmer que l'Algérie reste fidèle à sa tendance d'officialiser le butin territorial volé du Maroc (Un million de km2 environ) que la France coloniale lui avait cédé, sous table, en vertu des fâcheux accords d'Evian de 1962.

Sachant autrement, qu'il s'agit là d'un drame qui s'imbriquait dans le registre criminel de France coloniale, riche en crimes et en massacres commis pour soumettre en réalité, le Maroc et le Sultan Mohamed Ben Youssef qui se sont, pratiquement soulevé le 20/8/1953 contre le protectorat Français au Maroc, au moment où il n'existait pas d'Algérie. Il n'y avait que l'Algérie Française issue de l'Empire Ottomane.

Je m'explique davantage en se basant sur ce que j'ai pu collecté de la modestie de mes recherches dans ce sens : Se souvenant des conséquences des trois conflits impliquant la France dans des guerres destructives : Première et Deuxième guerres mondiales et la guerre d’Indochine en particulier, où la défaite Française était humiliante et très coûteuse. Le général Charles De Gaulle, alors président de France se lança dans l'aventure pour y être le premier stratège de la bombe atomique Française.

Se basant sur la - compétence de brillants scientifiques français - s'est consacré à la fabrication de la bombe pour satisfaire ses fantaisies d'échecs marquées par sa descente fugitive à Londres en 1945 et par sa  défaite de «Diên Biên phu» qui eut lieu entre le 13 Mars et le 7 mai 1954 au Vietnam 

Cette guerre d'Indochine de 24 jours a été combattue entre l'Union Française du Corps d’expéditionnaires constitué d'engagés d'Outre Mer (les colonies Françaises à travers le monde, y compris les Marocains et le Viêt Mihn, un groupement de révolutionnaires au Vietnam..

Les travaux de la fabrication de la bombe Française se sont déroulés dans le plus grand secret pendant une dizaine d'années, de l'armistice 1945 jusqu'au 1954 presque trois mois après les  bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki, approuvée par la France, qu'est créé le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) qui avait pour mission d'effectuer des «recherches scientifiques et techniques en vue de l'utilisation de l'énergie atomique dans le domaine de la défense Française».Mais pendant presque dix ans, faute de moyens et de volonté politique, la décision est repoussée.

Après la défaite Diên Bien phu, début mai 1954 le président de l'Assemblée de l'époque Pierre Mendès France, signa en octobre de la même année le décret instituant une Commission supérieure des applications militaires de l'énergie atomique.                                            

                                                           Résultat de recherche d'images pour "Bombe atomique Française à Reggane en Algérie"                                                                                             

Bombe Atomique A..Pour se faire une bombe atomique comme les autres puissances mondiales, De Gaulles chargea un général Français de diriger la préparation de celle-ci, baptisée en «Gerboise Bleue اليربوع ألأزرق», en lui déléguant les prorogatives de décider la date et le lieu de l'explosion quelques mois après, sans pour autant souffler le secret à quiconque, en particulier au grand public Français.Pour le motiver, De Gaulle lui disait « Quant à l'utilisation atomique, nous avons le temps, je ne suis pas convaincu que l’on ait à employer à très bref délai dans ce monde».

Que signifiât-elle l'épellation..? Son nom de code fait référence à la gerboise, un petit rongeur des steppes, et à la couleur bleue, qui symbolise généralement la France à l'étranger. D'autres gerboises portant les couleurs Françaises suivront après le bleu sera le blanc et rouge.

Le mois d', le général Félix Gaillard chargé de l'opération annonce la décision de préparation des premières explosions atomiques françaises pour le premier trimestre de 1960. Le 13 février 1960 a lieu le premier essais Français d'une bombe A à Reggane, dans le Sahara Marocain oriental, actuellement dit Algérien. 

Le jour 'J', le général missionnaire passe à l'exécution avec un carnet de route contenant précisément l'identification de la mission préconisée : «-Puissance nucléaire:France. -Localisation: Région Reggane en Algérie Française. -Coordonnées en carte:23/19 Nord-0/04 Ouest. -Date: 13 février 1960. - Type d'arme:Bombe A. Puissance 70 kilotonnes. - Type:essais atmosphérique».

Gerboise bleue..Est donc le nom de code d'un essais nucléaire français destiné à tester la première arme atomique de France. Il a lieu durant la guerre de libération d'Algérie,  le 13/02/1960 à 7h04 (heure locale) à Reggane région d'Adrar, alors département Français par spoliation, faisant partie des territoires Marocains qu'on lui en amputait en 1903, Cette opération s'inscrivait dans le cadre de la politique de dissuasion nucléaire voulue par le  général De Gaulle sorti vaincu de la guerre de Vietnam..

Quelques journalistes, triés sur le volet, assistaient à l'explosion. Ils sont installés à proximité immédiate, à seulement 20 km de l'hypocentre au «point zéro». Des consignes leur demandaient de s'asseoir au sol, de tourner le dos à l'hypocentre, de replier les bras devant les yeux et de porter des lunettes de protection.

Une fusée rouge est tirée une minute avant l'explosion, la bombe atomique est mise à feu sur le site d'essai nucléaire de Reggane au lieu dit «Tanezrouft» au centre-sud-est du Sahara Marocain oriental spolié alors territoire Marocain rattaché à l'Algérie Française par le Gouverneur général d'Alger où croyait la France restera à l'infini.

L'explosion de la Gerboise bleue était trois à quatre fois plus puissante que celle de Hiroshima. Alors que les habitations les plus proches se trouvaient à seulement 70 kms, à Adrar, Timimoune, Tabalbala et Erg Iguidi.

La bombe entraîne la projection de retombées radioactives dans une zone de 200 km de large et de 100 km de long. Les journalistes ont certainement été très exposés aux radiations générées par l'explosion aérienne de la bombe.

L'Armée Française avait prévu une puissance située entre 60 et 70 kt. L'opération a donc été un succès total sur le plan scientifique et militaire de De Gaulle. Avec cette première explosion, la France vient de se hisser dans le club très fermé des puissances atomiques mondiales avec un concept toujours de mise aujourd’hui.

Avec Gerboise bleue, la France est devenue la quatrième puissance nucléaire, après les Etats-Unis, l'URSS et le Royaume-Uni.  Selon les experts en la matière, ce test demeure à nos jours, le plus puissant essai nucléaire que l'Américain «Trinity-19 kt», le soviétique «RDS-1 22 kt», le britannique «Hurricane 25 kt» ou le Pakistanais «Chaqai-1 40 kt». 

Réactions à chaud..Une fois l'information fut largement divulguée, Sa Majesté le Roi feu Mohamed V ne tardait pas d'exprimer la protestation du Maroc, considérant que malgré les ambitions Françaises à l'armement nucléaire, c'était le Maroc qui était visé dans ses territoires spoliés.

Un jour après l'explosion, le nuage radioactif atteint Tamanrasset dans le Hoggar, ainsi qu'en Afrique subsaharienne. Puis le nuage remonte vers l'Afrique de l'Ouest pour atteindre Bamako quatre jours après. Deux semaines après, toujours chargé de radioactivité le nuage atteint les côtes de la Méditerranée de l'Espagne et la Sicile en Italie.Dieu merci le Royaume Marocain était bien épargné de cette prolifération.

A noter qu'après Gerboise bleue, et en dépit de l'hospitalité et la générosité du Maroc faites aux Algériens durant leur peine de révolution, des négociations se sont discrètement déroulées avec le FLN, qui ont permis la mise à disposition de France une partie du Sahara Marocain oriental au détriment du Maroc qui s'est mobilisé, à cet effet, pour alerter le monde de ce crime contre l'humanité dans son Sahara oriental spolié. 

                                                                       

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Ainsi, le Maroc par la voix de son Roi feu Mohamed V a fait une série de protestations adressées, à la fois, à la France De Gaulle elle-même et aux Nations Unies condamnant cet acte houleux ayant porté préjudice à sa souveraineté territoriale du Maroc et à la vie des sujets de Sa Majesté dans ces territoires.

Se basant sur la contestation ouverte du Maroc en l'objet, la majorité de la population locale qui s'y trouvait s'est soulevée en signe de mécontentement de cet acte néfaste Français survenu à Reggane. Des mouvements populaires symboliques se sont fait remarqués, ici et là, à Kenadsa, Colomb-Béchar, Adrar  et dans quelques ksours de Touat.

Même des heures de grève de miniers ont été observées en parallèle à la HSO (Houillère de Sud Oranais) la firme gérant le gisement de charbon à Kenadsa et à Kssi-Kssou, à quelques 50 kms au sud  de la localité Bidon2. Après quoi le gouverneur général Français d'Alger aurait décidé le limogeage des autorités de Colomb-Béchar et d'Adrar pour leur défaillance et incapacité de contourner la situation.

La population effrayée, ne savait presque rien de la chose atomique, mais elle fut influencée par les souffles d'anciens Caids de Sultan, encore en vie, ou de descendants de Caids disparus pour exprimer leur attachement spirituelle à la mère patrie le Maroc et à sa Monarchie.

Faut-il souligner à ce propos que chaque tribu et Ksar, partant d'Oued Zouzfana-Figuig au nord à Erg Iguidi au Sud et de Tindouf à l'Ouest à Ain Salah à l'Est, au Sahara Marocain oriental, avait en effet son propre Caid-Makhzani, nommé par Dahir Sultanique, doté de cachet officiel portant l'empreinte du Maroc.Les chioukhs de Zaouias de Kenadsa et de Karzaz ont eut eux aussi l'honneur et le droit à ce privilège.

Les membre de la tribu de Doui-Meniai passent par plaisanterie, je ne dis pas une anecdote, mais une réalité à prendre au sérieux : «Un Caid de la fraction Oulad Belguiz de la tribu de Doui Meniai à Abadla ou à Kenadsa (!) avait laissé entendre aux héritiers, je cite : «Avant de partager tout l'héritage... enterrez avec moi le sceau que m'a confié Sidna S'ltane».

Dans la même foulée, les initiateurs de protestataires ont fait circulé sous tables  une photo de l'exile Royal à Madagascar dans laquelle on pouvait voir Sa Majesté le Roi Mohamed V assis souriant, devant lui sa petite fille Amina essayant de marcher, et debout derrière les princes et princesses.

Des Algériens cobayes.. Histoire d'une photo polémiqueLa photo ambiguë est devenue l'icône d'un crime Français. La France a-t-elle utilisé des prisonniers de guerre algériens comme cobayes vivants lors de ses essais nucléaires atmosphériques dans le Sahara Marocain oriental ? Histoire d'une fausse nouvelle des temps modernes.

Cela se passe au Centre Français d’expérimentation militaire situé à Reggane, à 700 km au sud de Colomb-Bechar. Les tirs sont effectués à Hamoudia, à une cinquantaine de km au sud-ouest de Reggane. Le 1er avril 1960 a lieu le second essai nucléaire français, sous le nom de code “Gerboise blanche”. La bombe dégagea environ 4 kilotonnes.

Le tir a été l’occasion d’étudier la résistance des matériels militaires (avions, véhicules et navires…) à une explosion nucléaire. L’armée française a mené des essais sur des rats, des lapins et des chèvres. Des exercices militaires en ambiance « post-explosion » ont été réalisés. Ils commencèrent vingt minutes après les tirs. Mais, environ 150 hommes vivants furent aussi exposés aux effets de la bombe, ligotés à des poteaux, à environ 1 km de l’épicentre.(photo).

En pleine guerre d’Algérie qui a fait plusieurs centaines de milliers de victimes, militaires et surtout civiles. Beaucoup de victimes meurent torturées. Pour le colonialisme français et son armée, la vie des algériens ne valait pas cher à l’époque…

Selon un documentaire retraçant l’événement tourné en ex-République Allemande de l'Est. Le réalisateur documentariste avait recueilli le témoignage d’un légionnaire français d’origine allemande affecté à la base de Reggane. Le témoin affirmait avoir reçu, juste avant l’explosion, l’ordre de récupérer dans des prisons et des camps de concentration, 150 Algériens qui devaient être utilisés comme cobayes à proximité du point zéro. Il déclarait les avoir fait venir, les avoir remis à ses supérieurs hiérarchiques et ne les avoir jamais revus. Ce légionnaire a été affecté ailleurs en 1961 pour enterrer le secret de sa mission.

En février 2007, le quotidien Français Le Figaro cite une réponse à l’interpellation des Algériens au sujet de la bombe atomique de Reggane. Elle est faite par le responsable de la communication au ministère Français de la Défense, : «Il n’y a jamais eu d’exposition délibérée des populations locales». Il s’agit, selon lui, d’une légende entretenue par la photo d’une dépouille irradiée exposée dans un musée d’Alger. «Seuls des cadavres ont été utilisés pour évaluer les effets de la bombe», ajoute-t-il.

Mais alors s'interrogeaient les experts, peut-on sérieusement croire qu’en pleine guerre d’Algérie, l’armée française pouvait transporter des cadavres sur des centaines de km pour des essais “éthiques” alors qu’elle torturait et tuait quotidiennement civils et fellaga algériens.

Qui peut croire aussi, qu’un pouvoir qui se dote, à grands frais, d’une arme nouvelle, qui fera l’essentiel de ses forces, va s’abstenir d’en faire l’essai jusqu’au bout ? La logique technique à défaut d’être humaine, c’est de la tester en vraie grandeur, c’est à dire sur des êtres humains vivants. Ces essais se sont poursuivis dans les conditions de mise en danger les populations locales et les travailleurs sur les sites contaminés.

Selon le réalisateur et scénariste Français René Vautier, un communiste à la taille de Georges Marché, spécialiste de la chose Algérienne, particulièrement connu par son film sur l'Algérie (Avoir vingt ans dans les Aurès) le pouvoir algérien ne souhaitait sans doute pas voir ce dossier sensible resurgir, étant que les gouvernants qui se sont succédé à la barre cachaient à l'opinion publique locale que «l’armée française a laissé des poubelles nucléaires à peine ensablées, des populations victimes de multiples cancers, des nappes phréatiques radioactives et aussi le souvenir, mieux caché pour l’instant, d’une épouvantable expérimentation effectuée sur des êtres humains vivants.

Ses pairs Algériens vivant à la métropole Française tenaient toujours à le remercier pour avoir tenté, durant des années, de lever la «chape de plomb» sur ce crime. Nous aussi Marocains, nous le souhaitons bien pour rouvrir avec les Algériens le dossier épineux de frontières qui fait barre à tout rapprochement ou entente avec nos voisins de l'Est. A présent pour eux et pour nous aussi, les bouches et les archives doivent s’ouvrir pour vivre en paix en ce troisième millénaire.

Pas que le Maroc qui protestait contre la Gerboise bleue. Il y avaient aussi les pays riverains du Maghreb qui protestaient énergiquement contre cet essai nucléaire, deux jours plus tard, le Maroc rappellera son ambassadeur Abdelatif Benjelloun en poste à Paris depuis février 1959.

Le général De Gaulle voulait que la France soit à la pointe de la technologie nucléaire, c'est pourquoi les discussions franco-algériennes de 1962 sont assorties d'accords secrets permettant aux militaires français de continuer jusqu'en 1978 à faire des essais nucléaires à partir de la base militaire "Hamaguir" (hamada de Guir) sise à quelques 80 kms environs de la frontière actuelle confinant le Sud-Est du Royaume au niveau de la province de Tafilalet (Errachidia actuelle).Bonne lecture.

                                                     Cordialement,Chihab25

 

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