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  • Maroc-Algérie : Que se passe-t-il en Algérie... s'agit-il de sécession ou de rébellion?

    Une négativité correspondante à l'entêtement  et la  tyrannie haineuse Algérienne :«Qui est le  décideur qui gouverne l'Algérie?» Une question si simple, mais laisse à l'observateur beaucoup à désirer..! Nous irons pas loin pour chercher quoi que ce soit, ajoutant l'interrogation subliment ultra cassant qui s'impose souvent : «Qui gouverne Qui en Algérie». Et pourtant, la réponse fut injectée à la toile par un caricaturiste, probablement de l'élite silencieuse Algérienne, qui a fait circuler, une photo permettant, à tout navigateur d'en visualiser..! (voir au bas de la note).

    -La région de Tamanrasset, dans l’extrême sud de l’Algérie en face de Gao-Mali, est le théâtre d’affrontements meurtriers entre la racaille-armée algérienne et les indépendantistes Touaregs. En témoigne, malgré les tentatives du régime algérien d’occulter le regain de séparatisme armé dans cette région, la succession de communiqués chez le général-pisseur, faisant états  -d’«arrestations de 182 individus» et de saisie d’armes lourdes.

    -La cohésion Algérienne est incontestablement un talon de forte pression aujourd’hui. Confronté à des revendications pacifistes d’indépendance en Kabylie, dans l’Est, le pouvoir algérien est à nouveau aux prises avec un péril sécessionniste qui prend de l'ampleur dans les wilayas d'Adrar et du Hoggar (localités Marocaines en fait, dépendant du Sahara Marocain oriental spolié actuellement par l'Algérie). Ces dernières semaines, des accrochages meurtriers entre rebelles Touaregs et l'armée algérienne ont secoué le fond de la "force dite exagérément,de frappe" par Tebboune.

    Malgré la loi de silence visant à occulter les violences dans le sud du pays, la junte a été obligée de sortir de son mutisme, tout en maintenant toutefois une chape de plomb sur ces évènements. Ainsi, les communiqués du pisseur se succèdent à un rythme contenu. En l’espace d'une semaine seulement, des alertes ont présenté «le bilan» de certaines opérations militaires, ayant eu lieu à Tamanrasset, région, pour l’essentiel, amazighophone, redevenue, un foyer de haute tension et le théâtre d’escarmouches mettant aux prises soldats Algériens et indépendantistes Touaregs.

    Arrestations en vrac..: L’armée annonce l’arrestation d’un séparatiste à Tamanrasset, présenté comme un «terroriste» et la situation se corse au point d’entraîner une nouvelle sortie médiatique de l’armée algérienne. Un communiqué cette fois-ci, fait état de l’arrestation de 200 personnes dans le seul triangle de (-Tamanrasset, Bordj Baji Mokhtar et Ain Guezzam-). On en parle pas de la déportation de plus de 500 Targuis vers le Mali! sous prétexte qu'ils en sont originaires.

    Toutes les personnes arrêtées ou expulsées, seront selon les connaisseurs de la chose Algérienne, contraintes de confronter de faux chefs d'accusation . Il s’agirait : -tantôt de brigands, tantôt d’éléments soutenant les groupes terroristes, -tantôt d’orpailleurs illégaux. Ainsi, selon la même source, «beaucoup d'éléments terroristes» ont été arrêtés dans ce triangle, dit de séparatisme! où des armes et grenades, en tous genres ont été saisies.

    De même, un présumé «brigand Taregui» a été arrêté en possession d’un pistolet-mitrailleur de type Kalachnikov et autres munitions. En décrypté, il ne peut s’agir là que de rebelles indépendantistes armés, et non pas de brigands ou de terroristes, comme prétendu.

    Par ailleurs, et pour détourner davantage les regards de ce regain de séparatisme qui embrase le sud du pays, l’armée algérienne a saupoudré son bilan avec ce qu’elle appelle la «mise en échec des tentatives d’introduction de 198 kg de kif traité provenant du Maroc»!

    Rien que du mensonge classique et de la poudre aux yeux pour faire diversion de l’essentiel. Surtout qu’il y a un gros hic, puisque un communiqué n’a mentionné qu’un seul «terroriste» arrêté, alors que celui fait état de 200 personnes arrêtées en juin 2023. Pourquoi tout ou partie de ce beau monde n’a pas été mentionné dans un communiqué, réservé à un seul «terroriste»? Le pire pour l’Algérie, c’est que les évènements qui se déroulés dans son lointain sud sont intimement liés à la tension qui prévaut actuellement dans le nord du Mali, où les Touaregs locaux sont en train de tourner le dos aux Accords d’Alger de 2015 sur la réconciliation au Mali.

    L’on se rappelle qu’à travers ces accords, l’Algérie visait essentiellement, non pas la paix au Mali, mais à éviter la création d’un Etat des Touareg dans le nord du Mali, ce qui aurait été synonyme de sécession dans le Sud algérien. Alger s’est même opposée à l’embryon d’Etat Touareg qui a failli voir le jour en 2012 à Kidal, qu’elle a sabordé en envoyant des groupes terroristes, dirigés par les "émirs" Algériens de Daeish, (les compagnons du borne, dit Mokhtar Bel Mokhtar) pour occuper le devant au nord du Mali.

    De même et toujours en concomitance avec ce qui se passe dans le sud Algérien, les différents groupes armés Touaregs du nord du Mali, désormais unis sous la bannière d’un seul mouvement, la Coordination des mouvements Azawad (CMA), remettaient au goût du jour, et à leur tour, de franches velléités indépendantistes.   

    Déstabilisations.. Allégations préconisées anti-Maroc sur l’existence d’une rébellion au sud Algérien est la propagande que les médias Algériens ont assénée au Maroc, tel que je cite :. «Le Makhzen lance, à travers ses relais médiatiques, une nouvelle campagne propagandiste contre l’Algérie. De nombreux sites marocains diffusent, depuis quelques jours, de fausses informations sur une soi-disant rébellion de Touareg au Sud Algérien, menée par l’Azawad». fin  de citation.

    Des médias pro-pouvoir inventaient, même, sur ordres "urinoirs" que des articles, vidéos, infographies et cartographies redessinées selon le «Maroc Habdo» fantasmé par les mythomanes du Makhzen, tous les moyens semblent être bons pour tenter de semer le trouble dans les esprits et vendre un vieux mensonge auquel ont fini par croire ses auteurs.

    Les journaleux  de la presse jaune Algérienne ne s'arrêtaient pas à leurs suppositions ou imaginations journalistiques, ils sont allés, même, jusqu'au fond de leurs ordres de missions, accusant le Maroc à la une, par des grandes manchettes comme :«-Cette propagande est également menée par des journaux Marocains, tels que Maroc Hebdo, connu pour être très proche du palais Royal». «-Les Touareg se révoltent : le nouveau casse-tête algérien», écrit en gros caractères cet hebdomadaire à la une de son édition du 9 juin. «-Annexées par la France à l’Algérie au même titre que celles du Sahara oriental, les populations de Tamanrasset et d’Adrar réclament désormais ouvertement leur indépendance». Au lectorat d'en faire le point et d'en tirer le réel de ces allégations tyranniques

    La révolte pacifiste...Le Mouvement d’Autonomie Kabyle (MAK) s'est mobilisé à Paris à l'occasion de la cérémonie d’installation du Gouvernement Provisoire Kabyle sous la présidence de Mr.Ferhat Mehani. Un acte qui témoigne de la longue marche du (MAK) et de sa mobilisation pour le recouvrement de la plénitude de ses droits et libertés.

    Le MAK, c’est aujourd’hui le porte-étendard d’une lutte de plus quatre décennies : celle d’une communauté qui entend prendre en charge son destin dans un pays répressif, oppresseur, incapable d’édifier un projet de société démocratique, solidaire, fondé sur l’Etat de droit et les principes d’équité et de justice. La Kabylie n’est pas une région: c’est l’histoire d’un territoire que les Kabyles appellent traditionnellement «Tamurt» (le pays). Une lutte identitaire d’un peuple kabyle de plus de 12 millions sur un territoire de quelque 40.000 km2. Oui, à n’en pas douter, il faut faire référence à la qualification de «Peuple Kabyle ».

    Celui-ci tient d’abord à une donnée objective, à des facteurs historiques, ethniques, linguistiques et culturels; il regarde ensuite un vouloir-vivre collectif, un fort sentiment d’appartenance ainsi qu’à un attachement et à une vision partagée autour d’un avenir commun, un destin... Ce peuple Kabyle veut son émancipation, son autonomie, son autodétermination. Il considère que les pré-requis qu’il réunit sont légitimes par rapport aux principes de la Charte des Nations unies et du droit international.

    Ce peuple entend se séparer de l’Algérie actuelle. C’est un peuple autochtone dont l’existence est niée et même reniée par le pouvoir actuel d'Alger. Et toute l’histoire depuis le milieu du siècle précédent témoigne bien de cette situation, marquée par une revendication identitaire en 1949 avec la crise dite «berbériste», puis en 1963 avec le soulèvement du FFS de Hocine Ait Ahmed, les «printemps noirs berbère» de 1980 et 2001 avec plus de 120 jeunes victimes.

    Durant trois ans, le territoire Kabyle a ainsi vécu pratiquement en autonomie de fait sur la base d’une organisation sociale et politique Kabyle ancestrale, qu'on appelle les «Aârouchs»(fractions de tribus). C’est d’ailleurs en juin 2001, qu’est créé le Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK) qui porte depuis le projet de son autonomie. Il évolue ensuite vers l’autodétermination avec l’objectif de l’indépendance. Son président est Ferhat Mehenni, militant historique depuis des décennies et cofondateur de la Ligue Algérienne des droits de l’homme - la plus représentative dans ce domaine et frappée de dissolution. Responsable politique, écrivain, poète-chanteur kabyle, il a été lauréat du prix -Nobel- de la paix en 2013.

    L’étau de la répression n’a pratiquement jamais cessé en Kabylie et contre les militants de la mouvance autonomiste qui s’en réclament. Les officiels d’Alger durcissent les mesures et développent même des appels à caractère raciste anti-kabyle. Des opportunistes députés et des ex-membres de gouvernements se distinguaient dans ce registre en toute impunité.

    Telle la parlementaire Naima Salhi, présidente du Parti de l’équité et de la proclamation,(N.Mounib Algérienne) déversant sa haine en appelant à exterminer les Kabyles, qualifiés de «juifs de la pire espèce»... A noter que du côté des islamistes, c’est un discours tout aussi éradicateur qui est repris : Mohamed Larbi Zitout qui dirige depuis Londres un parti-carton de bla-bla (Rachad), appelle, pour sa part à «prendre les armes contre les séparatistes du MAK ». 

     

                                                                                                                                    Symboles de  fièrté et de dignité d'Algériens

    Conclusion ... La rédaction du blog rapporte à son lectorat ce qu'on discute, ici et là, pas en Algérie, mais en France et au terre d'accueil et de cohérence, le Royaume du Maroc. «Ainsi, la situation que traverse l'Algérie et l’occasion de la commémoration -ou plutôt l’évocation- du double anniversaire des Printemps noirs Berbères de la Kabylie (1980) et (2001), et le soulèvement récent des Touareg n’a pas laissé indifférent tout observateur de la chose Algérienne».

    A mon sens, en agitant en faible clin d'œil,  tout Algérien se retrouvant dans une situation de glaciation autoritaire marquée par les graves atteintes aux droits de l’homme, des arrestations et des emprisonnements arbitraires en Algérie, peut intervenir dans ce moment crucial de la vie d'Algériens, écrit, le porte-parole d'un parti politique inconnu jusque-là (UDS de l’Union Démocratique et Sociale), non agréé par le pouvoir. 

    Soufflant dans la coulisse à ses adhérents que les Algériens sont contraints à continuer de militer pour leur bien-être. Accueillant ce ballon dégonflé, certains Algériens vivant en France qu'ayant ont vécu, certainement, les affres de la prison en Algérie et savent ce que signifie la privation de la liberté-, en profitaient de la liberté d'expression sévissant au pays d'accueil pour s'exprimer. Le plus courageux d'eux se lançait, ainsi, pour attaquer le pouvoir de son pays l'Algérie en disant : 

    Pour pousser le régime Algérien en place à l'écoute, les Kabyles de France criaient au voleur se mettant à la commémoration des évènements sanglant de 1980. Ils appelaient de leur coté à la poursuite du combat, laissant entendre : «C’est justement pour rester en cohérence avec l’essence même du printemps 1980 qui,  tous les Algériens doivent persévérer et continuer de militer pour la reconnaissance de leurs identité, libertés et dignité». 

    Et d’enchainer encore : «Nous devons rester unis, forts, sereins et déterminés pour libérer notre pays de tous les carcans qui pèsent sur lui». Ce double anniversaire, Karim Tabou dit l’évoquer avec «respect de toutes les victimes et de leurs sacrifices» et «une modestie militante, une fidélité pour l’engagement et un espoir de voir triompher les libertés et la démocratie en Algérie»..   

    L'activiste chevronné Kabyle (Karim Tabou) sort de son silence de l'intérieur de l'Algérie, appuyant ses compatriotes à glorifier «Le mérite de la révolte de 1980», mettant en exergue un résumé de sacrifices de la Kabylie, tels que : -«déclic du printemps berbère, -«la mise en place d’une ligue des droits de l’Homme» -«les événements de Constantine en 1986» -«la révolte populaire pour la liberté de 1988». S’en prenant, en parallèle, au pouvoir et à sa mauvaise gestion prouvant que : «L'Algérie se retrouve assiégée par le pouvoir qui assigne tout un peuple à résidence surveillée, alors que les libertés publiques sont  bafouées, suspendues et mises en garde à vue à jamais».   

    Tout en glorifiant en parallèle, (à l'Algérienne), des étranges fictions mentales,  bourrant tous les esprits  frivoles, surtout Algérois, depuis l'ère Boutefrika qui chantait, joyeusement : «R'faâ Rassek Abba, en Algérie de  fierté et de dignité-» et tout récemment, nous entendions aussi «l'Algérie est une force de frappe - l’Algérie est reconnue par tout l'univers» Selon  les propos hissés en cette ère pourrie de Tebboune et de son pisseur qui, visiblement, ne savent même pas pourquoi le ciel est-il bleu, Il partagent, bras et dents, un sentiment, de haine et d'hostilité envers le voisin Marocain qui les dérange dans leur  imagination d'outre-mer, de supériorité et de leadership irréalisables.

    N.B : Le monde, dont le Maroc et l'Amérique sont terrifiés par les généraux d'Alger qui réussissaient une réalisation particulière : «Une toilette publique en plein aire à Alger». Une première au monde qui dépasse énormément le TGV et le Tanger-Med au Maroc.Regardons en bas de la note et ne laissez pas passer cette occasion d'infrastructure, à "l'Algérienne" et ne rigolez pas surtout, c'est de la (-force de frappe-) qu'il s'agit!, qui insiste à détenir avec force, ses relations bilatérales avec le Royaume toujours mouvementées avec ses segments forts de divergence.Bonne lecture.

                                                                          Cordialement,Chihab25

                                                                          ---------------------------------------------------------                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                       Wc public en plein aire