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Maroc-Algérie : Difficile pour l'Algérie et pour quiconque d'Algérianiser nos provinces Marocaines du sud...!

                                                                                                             drapeau-du-maroc-image-animee-0008

                                                                                                                                                                                                                 Le Maroc amputé de ses territoires..!

Ç'est le Maroc ancestral...Là où les montagnes et les plateaux, telles des sentinelles, déploient leur majesté entre ses sommets et sa grandeur impériale. Que ses ennemis veulent ou pas, le Royaume se blottit au cœur du nord-ouest de l'Afrique avec la splendeur de ses deux mers, formant ainsi, la meilleure, voire la seule confortable porte vers le vieux continent..

Le littoral Marocain, selon sa perspective d'existence, a le privilège de disposer de deux façades maritimes longues de 3500 km dont plus de 500 sur la Méditerranée et un peu plus sur l'Atlantique. L’Atlas, le désert, les oasis, Marrakech, les villes impériales, plus quelques autres lieux encore, le Maroc est tout cela à la fois. Mais…

L'histoire du Maroc est riche, méritant d’être rappelée aux jeunes générations Maroco-Algériennes, car l'ex-résidant Français au Maroc,(le Maréchal Hubert Lyautey ) qui ne fut pas seulement, le colonisateur classique, mais fut également un défenseur de l’identité du Maroc et de la Marocanité de ses Saharas, oriental et occidental et ses autres enclaves Marocains en Méditerranée.

Parfois pour provoquer les Marocains, certains dingues Algériens tirent, aux boulets rouges sur le foin, actant vachement ce que je cite : «Laissez le Sahara "occidental" aux Sahraoui et allez libérer Cebta, Melilia et les iles Jaâfaria». Nous leur disons en substance que : «Les îles Jaâfaria sont un groupe de trois petites îles situées en mer Méditerranée au large des côtes Marocaines, prés du village Marocain de Ras El Ma (Cap de l’eau) au Sud-Est de Melilia. Ces petites iles sont les territoires qui restent, à ce jour, revendiqués par le Maroc, tout comme les villes de Cebta et Melilia et les autres petits rochers, confinant le large d'Al Hoceima».

Elles se situées à la côte Marocaine Méditerranéenne, colonisées par l'Espagne depuis 1848, après une guerre Hispano-Marocaine acharnée (1859-1860). Pour ceux qui ignorent cette ère, la rédaction leur reprend, pour mémoire, l'histoire de ces couffins et ses conséquences néfastes...Dernier vestige de cette période, l’Espagne continuait, jusqu'ici, d’occuper au nord du Maroc, en plus les villes de Cebta et Melilia, des petites présides,  auxquelles elle ajouta, les trois îlots stériles des Jaâfarines, à l’embouchure de la Moulouya.

Harcelés en permanence par les tribus du Rif, les quelques milliers d’Espagnols qui y vivaient manquaient pratiquement de tout, devant parfois faire venir de Malaga jusqu’à l’eau qu’ils buvaient. En outre, le maintien et l’entretien de ces présides coûtait cher à l’Espagne et toutes les tentatives de ranimer l’activité portuaire de Cebta pour concurrencer Tanger échouèrent lamentablement.

C’est que, depuis ce qu'on appelle la «Reconquista», les Espagnols croyaient leur destin lié à celui du Maroc et, à ce titre, ils estimaient avoir des droits de voisinage historiques au Maroc. Ils entendaient les affirmer, coûte que coûte, face aux Marocains d’abord, qui leur vouaient pour ces mêmes raisons liées à l'histoire une hostilité passagère, palpitante, parfois implacable. Actuellement, les habitants de l'archipel sont des militaires et des garde-côtes espagnols. Le chiffre peut évoluer d'une année à une autre, mais cette population est essentiellement stationnée dans une caserne et quelques maisons situées sur l'ile Isabelle II.

Par ailleurs, il peut y avoir quelques météorologues et scientifiques. Si l'histoire était franche et raisonnable, Ceuta et Melilia, se trouvant en terre Marocaine, pourquoi appartiennent-elles à l'Espagne. Ils sont les seuls territoires Marocains, encore colonisés en Afrique continentale et leurs frontières ont été au centre de crises migratoires et de différends diplomatiques Maroco-Espagnoles.

Nous parlons de Cebta et Melilia, deux villes actuellement sous contrôle de l'Espagne depuis plus de 500 ans, mais malgré, le Maroc reste fidèle à ses revendications, pratiquement telles quelles, comme siennes depuis son indépendance en 1956. Au mois de mai dernier, après plus de deux ans de fermeture des frontières en raison du coronavirus, le Maroc a rouvert ses points de passage terrestres vers ces deux enclaves, historiquement, Marocains.

C'est le dernier épisode en date de la nouvelle phase de concorde que connaissent le Maroc et l'Espagne après plusieurs années de turbulences, surtout avec les gouvernements successifs ayant suivi la chute du général Franco en 1975.

Le Maréchal et le protectorat...En ce début 2024, le journal Marocain -L’Opinion- a rendu un bel hommage au Maréchal Hubert Lyautey sous le titre «Quand Lyautey fustigeait les députés français anti-Marocains». Il mérite, pas seulement qu'on lui fasse des hommages, mais que nous lui faisons des éloges.  En plus de ce léger hommage, tout Marocain honnête, doit l'honorer, car malgré son statut de colonisateur il reconnaissait l'existence du Maroc en tant qu'Etat à part entière, sachant qu'en preuves de sa souveraineté... «le Maroc était le premier pays Souverain, reconnaissant l'indépendance des Etats Unis d'Amérique de la colonisation Anglaise».

Quel rapport, me diriez-vous, entre les deux? Et bien, le lien est légitimé par l’histoire que je m’apprête à conter à mon lectorat. Elle est captivante, méconnue de la plupart..! Evoquant, particulièrement Hubert Lyautey, ce Maréchal Français, parce qu'il parlait "franc" du Maroc, au moment où cette Algérie qui nous embête n'existait pas géographiquement et qu'elle n'était qu'une entité créée par la France, comme cela était confirmé de la propre langue du général Charles De Gaules.

Cet article m’a donné l’envie de revenir sur les liens unissant ce Maréchal ex-Résident général Français et le Maroc. Preuves historiques à l’appui, il ne cessa en effet, selon l'historien Français Mr.Bernard Lugan, de dire que la France avait tort d'amputer le Maroc de beaucoup de ses parties territoriales pour les annexer à l'Algérie-Française au département Français d'outre-mer.

Je voudrai parler via cette intervention du témoignage de ce Maréchal qui connaissait bien le Maroc et ses Monarchies, depuis la Dynastie Idrissid avec sa capitale Volubilis (Walili), qui a été la première à conquérir le Maroc pour plus d'un siècle, de (789 à 978) du premier millénaire. Cette dynastie Idrisside, rappelons-le pour mémoire, a dominé une bonne partie de l'Afrique du Nord, se composant du Maroc, Numédia-(l'Algérie actuelle) et la Tunisie-Carthage.

Lyautey mena une lutte constante contre une gauche coloniale voulant faire appliquer au Maroc le système administratif de l’Algérie-Française. En refusant d’«algérianiser» le Maroc, Lyautey faisait clairement allusion à ce qui s’était passé en Algérie quand, après 1830, quand le régime civil Français succéda au régime militaire. Son jacobinisme, le mépris qu’il afficha pour les populations, son laïcisme qui fit passer ses représentants pour des mécréants, aux yeux des populations locales, exercèrent des ravages et provoquèrent un traumatisme insurmontable.

Comme il aimait à le dire le «Premier serviteur du Sultan», dans le contexte universaliste et assimilateur dans lequel baignait alors la colonisation française, Lyautey ne fut pas un colonisateur au sens du terme. Son action procéda en effet d’une grande constante qu’il eut toujours à l’esprit, tout le contraire de la politique appliquée en Algérie française : «le Protectorat français sur le Maroc n’était qu’un état transitoire, provisoire même, devant inéluctablement aboutir à l’indépendance de ce pays».

Il s’attacha à ce que le Sultan conserver tous les attributs de son prestige et que son pouvoir spirituel demeure intact. En 1917, dans son adresse aux notables Marocains il déclara ainsi : «La source de toute autorité est chez le Sultan, son autorité religieuse et son pouvoir politique s’étendent sur toutes les villes et les tribus de l’Empire Chérifien dont les pachas et les caids sont ici présents.

Respectueux de l’identité du Maroc, Lyautey nourrissait un aristocratique mépris pour la classe politique française, déplorant que les gens «bien élevés», fussent de moins en moins nombreux, à en faire partie. Quant aux diplomates français, il critiquait, haut et fort, écrivant à leur propos, quelques lignes d’une grande cruauté, que certains «mauvais esprits» pourraient considérer comme d’une criante actualité :

«C’est une des plus grandes lacunes, hélas! de notre personnel (diplomatique), que de ne plus connaître que rarement de moyen terme entre la gravité morose du parvenu qui craint de compromettre sa dignité, et le débraillé hilare et vulgaire du commis voyageur (…) ».Toute ressemblance avec aujourd’hui serait naturellement abusive…

Peu de temps avant sa mort, faisant le bilan de son action au Maroc, Lyautey écrivit ces lignes: «Au fond, si j’ai réussi au Maroc, c’est parce que je suis monarchiste et que je m’y suis trouvé en pays monarchique. Il y avait le Sultan, dont je n’ai jamais cessé de respecter et de soutenir l’autorité. J’étais religieux et le Maroc est un pays religieux (…)».

De ce farouchisme, à «Le Penisme-fr actuel» qui, à l’exemple de l’Algérie-Française, exigeait la dépossession terrienne des Marocains à travers une modification du régime des terres domaniales, ne cessa à aucun moment de combattre Lyautey qui s’y opposait. En 1924, la victoire électorale du Cartel des gauches signa donc la fin de l’ère Lyautey.Dans un premier temps, Lyautey avait, selon ses volontés, été inhumé à Rabat, son tombeau y étant dominé par une épitaphe en français et en arabe : «Ici repose Louis Hubert Lyautey, qui fut le premier Résident général du Maroc de 1912 à 1925. ».

Lyautey mourut le 27 juillet 1934, âgé de 79 ans, quinze jours après avoir reçu chez lui, la visite du Sultan Mohamed Ben Youssef (Med V). Deux semaines plus tard, alors qu’il était à Marseille dans l’attente de s’embarquer à destination du Maroc, ce dernier apprit la mort du Maréchal.

Les prétentions espagnoles sur cette partie du Maroc étaient, pour le Maréchal Lyautey inacceptables, car elles aboutissaient à une amputation, alors que son but en qualité de Résident général était tout au contraire la réunification de l’Empire Chérifien du Maroc. C’est avec cette même logique qu’il protesta quand les confins Algéro-Marocains furent érigés en région militaire autonome, mais rattachée à l’Algérie Française,  laquelle la France songeait rester à l'infini.

 

                                             Cartemaroc1880

                                                          Le Royaume du Maroc jadis

Le Maroc réel (1907)...Le Royaume Chérifien du Maroc, régnant majestueusement sur ses côtes Méditerrano-atlantique, dormant dans un écrin de nature luxuriante. Ce bijou de l’Afrique, dévoile à ses hôtes un éventail de trésors, unissant harmonieusement son histoire, sa culture et ses splendeurs naturelles, composées de mers, montagnes et de splendides dunes de sable pour les assoiffés de soleil, venant des pays de brouillards.          

L'historien Français Mr.Bernard Lugan se rappelle d'une réalité qu'il aurait côtoyé, en tant que spécialiste de l'histoire de l'Afrique du nord, voire spécialiste de la chose Algérienne, plus précisément, je la citerai ci-dessous en témoignage innocent :

«Alors que nous nous sommes retrouvés en Algérie, en face d’une véritable poussière, d’un état de choses inorganique, où le seul pouvoir constitué était celui du Dey Turc effondré dès la venue de France en Algérie le 14 juin 1830, quand les Français débarquent en Algérie suite à un incident diplomatique avec le dey d'Alger lié à une dette française que le consul de France a refusé d'honorer.

Je crois enfin, pour prouver l'authenticité historique Marocaine, qu'il est impératif de terminer ce passage par la grande Autorité Royale, qui n’était pas seulement spirituelle, mais également économique et politique. La renommée Marocaine dépassa le berceau des ancêtres Marocains pour rayonner dans différentes régions et cités du Royaume et même au-delà de ses frontières.

Parmi les autorités adulées Marocaines se trouvait, il y a 13 siècles, la Monarchie Alaouite, dont la vie était jalonnée d’aventures, périlleuses, marquées par l’étude et par la quête spirituelle depuis le Grand Tafilalet au début de son histoire qui commença en 1666 avec le règne de Moulay Rachid.

Le Maroc n'est pas faible. Il a une forte diplomatie Royale qui le conforte, il ne joue pas avec les mots dans ses relations d'extérieur. Il n'a pas ni pétrole ni gaz pour faire du chantage à l'Espagne, à l'instar de la voisine de l'Est, mais il a sa crédibilité qui dépasse toutes les normes de la sagesse. Sachant que le Maroc, qui a fortement consolidé sa position de leader régional et de partenaire stratégique pour l’Afrique, isole la junte kaki d'Alger sur la scène régionale.

Face à cette montée en puissance du Maroc, le régime Algérien, qui traverse des crises politique, économique et sociale, tente de freiner son élan et de préserver son influence dans la région, cherchant, vainement, à lui faire du bruit, à rallier les pays du Sahel, leur proposant des projets bidons. Mais aucun pays n’est intéressé, car la proposition du Maroc étant plus crédible, leur offrant des avantages économiques et logistiques indéniables.

Cependant à cause de la frivolité gestionnaire des casernes, des propres projets internes d'Algérie, qui datent de l’époque de Boutefrika, sont d'ailleurs, loin d’être achevés et souffrent de beaucoup de retard et de problèmes techniques, ce qui n’a pas réussi à convaincre les pays du Sahel de renoncer au projet Marocain de corridor atlantique.

Algerianiser les provinces Marocaines du sud, c'est facile à dire, mais impossible pour une junte de caporaux, usurpant le pouvoir dans un pays de toutes les merdes. Cette voisine folle (l'Algérie) qui n'a que 6 décennies d'âge ou presque, connait une  -crise d'identité, de guerres internes de clans pour s'emparer du pouvoir, de -longs fils d'attente pour de simples futilités alimentaires et -d'important manque de perspectives et de crédibilité et de -risques imprévisionnés de tout genre.

Voyant ainsi de loin, un simple caporal ex-prisonnier d'Amgala, devenu, du jour au lendemain, le maitre d'une racaille sans guide, humilié à Riyad, sans agenda au Rwanda et sans munitions au pays, Chengriha, le patron de la junte gaspille ses dernières cartouches. Ses larmes n’ayant pas encore séché après sa mémorable humiliation que lui proférait le prince Mohamed Ben Salmane, en Arabie Saoudite, d'où il est rentré bredouille.

Ce n'est pas moi qui le dise, c'est un jugement que rapportent les experts de la chose Algérienne. Un jugement ne parvenant pas des moindres, ils sont des psychiatres de la gestion politiques de peuples et d'Etats, ils sont des analystes  objectifs, loin de préjugés et de courtoisie gratuits.

Pour en terminer ce conte... (Chengriha) retente son énième coup d’épée dans l’eau, en se rendant au Rwanda, sans feuille de route ni vision précise, au pays dont il manque de tout, même de cartouches à blanc pour ses exercices militaires. On s'interroge déjà à Alger sur le but de cette visite imprévue dans l'agenda officiel de l'ambassade d'Algérie à Kigali. Pour passer ses nerfs, ce Caporal s’en prend à ses plus proches, les plus forts de la racaille qui, même pour le consoler, s’avèrent de piètres acteurs. Bonne lecture. 

                                                                              Cordialement,Chihab25                                      

            

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