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  • 1/2-)Misère et Mendicité en l'Algérie de dignité!.(*)

                                                                     

                                                           CAN 2012: Maroc 4 - Algérie 0

    Marrakech, le 4 juin 2011, un jour solennel, historique de compliment et d'éloge pour les lions de l'Atlas et pour le foot Marocain. Une humiliation de taille pour les fennecs Algériens, leur foot et stigmatisation de grande taille aussi  pour le pouvoir Algérien et pour l'Algérie toute entière. Nous sommes toujours-là pour beaucoup de revanches et de vengeances. Les prochaines seront politiques, pas militaires, puisque celles-ci sont glorieusement déjà acquises par nos Forces.Armées.Royales. J'ai pas besoin de rappeler les défaites de l'armée Algérienne devant l'Armée Royale.Dieu Merci.l'Admin.                                                               

                     Explosion de mendicité et de misère à Alger.

              ( Quand jugera-t-on Bouteflika et sa bande de voyous?)

     


    Opinion : quand jugera-t-on Bouteflika et sa bande ?

                  Un supporter Marocain de l’Équipe nationale qui est allé soutenir les lions de l'Atlas à Annaba en Algérie, a décidé de rester à Alger une semaine après le Match pour visiter Alger et voir comment vivent les Algériens dans leur quotidien et comparer entre la propagande officielle de prospérité et la réalité de  vie de l'Algérien sur terrain.En retour à Rabat avec des histoires plein la tête. Par coïncidence, dans une somptueuse résidence à l'avenue Fel Ould Omeir à Rabat-Agdal, la rédaction du blog a réussi de constituer un aperçu lamentable sur son  périple et son séjour  à Alger, le considérant  envoyé spécial «gratuit» qui revient d'une mission d'Alger.
    Notre interlocuteur n'est pas n'importe qui,il  se caractérise par une bonne connaissance intéllectuelle et a  aussi une carrière politique derrière lui . Ce qu'il  nous racontait est une vraie histoire  qui mérite d'être  suivrie avec intérêt. Je vais pas soumettre à mes lecteurs un bilan technique du positif ou de négatif, mais -réalité oblige- je les invite à voir le coté négatif qui m'intéresse dans ce  large compte rendu, puisque le coté positif dans le conte est très minime d'ailleurs.

                La preuve est là!, rapportée par notre supporter qui s'est procuré d'un faux guide (Un Hitiste) pour voir et écouter de prés, sans pour autant attiré l'attention de personne : Notre supporter  a vécu toute une semaine, sillonnant les quartiers et les artères d'Alger , Bab El Oued, le quartier le plus populaire, la Casbah, le nom qui s'applique à toute la ville ancienne. Kouba, un quartier chic d'Alger à part entière, constitué principalement de résidences somptueuses, de villas et d'immeubles de cinq étages. et le fameux quartier de Hydra.Cela qui a  permis  à notre visiteur de constituer une vue générale sur la vie quotidienne, d'une ville aussi grande comme Alger, laquelle difficile à couvrir en une semaine pour voir toutes les périphériques qui abritent  plus de la moitié des habitants de la wilaya d'Alger.On note notamment, selon le carnet de notes du supporter: El-Harrach, Hussein-dey, Bab Ezzouar, Bouzaréa, Chevalley . On peut aussi y ajouter les banlieues de Chéragua, Bordj Al Kiffan, Rouïba, Dély-Ibrahim, Draria, Aïn Benia, Aïn Tayaâ, Bordj El Bahri, Birkhadem, Belouizdad, El Biar, et Ben Aknoune. Il raconte avec amertume :Dans le quotidien de chacun des Algérois, on a pas à faire de choix en produits alimentaires, qu'ils proviennent du marché local, international, bio ou équitable.La misère est présente partout dans son environnement.

                C'est une véritable recrudescence de la pauvreté à laquelle les Algérois assistent, jour après jour, mois après mois.Si cela est remarquable à Alger la capitale, que peut-on dire pour les autres villes, villages ou agglomérations reculés d'Algérie? le conte commence par une tâche de honte que le discours officiel évite d'aborder avec courage,  puisqu'il n'en a jamais pu parler à la télévision(la boite à outils du pouvoir), pour tromper l'opinion publique locale et les pauvres Algériens qui viennent souvent nous jeter des gros mots en Paltalk dans ce même sujet.

                 Il y a peu de temps des jeunes femmes, venues de partout d'Algérie en particulier du sud, après avoir étaient chassées par la violence,l'agression et l'intimidation de Hassi Messaoud, de l'Oranais et de l'Est du pays, celles qui étaient contraintes de quitter la Tunisie après sa révolte. Ces femmes, s'étaient installées à l'entrée de la ville, occupant les pavés des artères, pour vendre leurs "charmes". La misère transparaissait sur les visages de ces Algériennes dont le nombre atteignait parfois la quinzaine dès la nuit tombée.Sans compter celles qui sont embauchées en piquet dans les bars et les boites de nuit.
     
               Cette misère se retrouve bien entendu dans toutes les grandes villes et agglomérations de l'Algérie, au point que des internautes locaux de la Casbah et Bab ElOued ont créé une «carte à putes», recensant les prostituées sur la banlieue Algéroise. Des sites nous apprennent par ailleurs que plusieurs "escort girls" œuvrent à Alger et dans les agglomérations qui l'entourent, jusque dans des lieux plus reculés dans les périphériques. Mais vendre son corps n'est pas la seule misère visible qui explose en Algérie.
     
               Car s'il était devenu courant de voir à l'entrée des quartiers populaires d’Alger méconnus du visiteur étranger, «quartiers exemples éminents d'un type de construction ou d'ensemble architectural illustrant une période historique significative». Ils offrent aussi, selon les remarques du supporter, «un exemple aussi éminent d'un habitat humain traditionnel représentatif d'une culture et devenu vulnérable sous l'effet de mutations irréversibles», ou au rond-point, un homme ou une femme, la gamelle posée au sol, quêtant un dinar, ou une pièce de monnaie, le nombre de mendiants croît aujourd'hui à Alger à une allure impressionnante. Avec parfois des enfants d'une dizaine d'années, assis sur le trottoir, les bras tendus.
                Les marchés en sont ainsi devenus le centre névralgique. Le vendredi, devant les mosquées, des dizaines de mendiants venus de partout d'Alger étaient installés à même le sol, particulièrement devant la grande mosquée, la mosquée Sidi Abderrahman, la mosquée des Ketchaoua et le Dar Aziza Bent ElBey. Le même constat est à dresser sur les autres grands marchés et marchés populaires de la capitale. Les feux de signalisation du centre ville deviennent eux aussi des lieux de quête, des hommes sur des chaises roulantes, des femmes âgées, des enfants mineurs, proposant par exemple des désodorisants pour voiture contre une pièce.(comme chez nous d'ailleurs dans les grandes villes au Maroc).
     
                L'une des questions que pose cette misère de la rue est de savoir qui en profite de cette situation précaire et de la misère de ces individus?. La seule réponse serait bien sûr, la mafia Militaire de Ben Aknoune et le faux pouvoir installé au palais d'ElMoradia d'Alger, sont en effet derrière ces trafics d'humains et  derrière le malaise de cette catégorie d'Algériens à travers toute l'Algérie, pour ne pas limiter ce phénomène uniquement aux Algérois.

               Alors que les pays de l'OPEC, dont l'Algérie, cumulent et regorgent des milliards de dollars, comme revenus de la manne pétrolière, la plupart d'eux s’efforcent d'offrir à leurs peuples le maximum de moyens pour vivre à l'aise, en particulier dans les pays arabes du golf. L'Algérie quant à elle, vit une particularité,une crise de pouvoir depuis l'apparition de la junte militaire qui commande le pays. Je dis bien une crise de pouvoir,car il en manque en Algérie un vrais pouvoir crédible, censé planifier, faire de bonnes programmations et pratiquer la bonne gouvernance, pour au moins faire sentir à l'Algérien que son pays est bien, un pays producteur de pétrole.

               Le séjour de notre supporter en Algérie a coïncidé avec la parution d'une enquête réalisée par le magazine Américain «Newsweek» comprenant plusieurs indicateurs micro-économiques. L’Algérie avec sa réserve et son son excédent de revenus pétroliers émarge à la 85ème place sur un classement comprenant 100 pays. La Tunisie voisine arrive en première position des pays de toute l'Afrique où il faisait bon vivre,avant la chute de Ben Ali, alors que l'Algérie occupe la première position dans le "bla-bal" et le "Bou'kh" comme on dit chez nous au Maroc. Et pan sur le bec des dirigeants Algériens!

               L’enquête de ce magazine Américain confirme ce que tout le monde admet volontiers : il ne fait pas bon vivre en Algérie, ce qui fait que cette dernière est mal classée. Dans la liste des 10 chefs d’État, Premier ministres ou monarques les plus respectés au monde, on trouve le Britannique, talonné par le Maldivien et le Français. Dans le monde arabe, les rois Abdallah Ben Abdelaziz d’Arabie Saoudite  suivie de Sa Majesté le Roi Med VI du Maroc, alors que l'Algérie de la «dignité ?» est traînée par terre par les enquêteurs de Newsweek et son Bouteflika ne figure même pas parmi les présidents Africains respectés.

               Selon la même enquête,le meilleur pays en Afrique est la Tunisie, qui précède cinq pays arabes : le Maroc (57e), l'Égypte (76e), la Syrie (83e), l’Algérie (85e) et le Yémen (92e). L’Algérie qui a engrangé plus de 500 milliards de dollars au cours des 10 dernières années qui couvrent les trois mandats présidentiels de Bouteflika arrive donc derrière des pays qui ne disposent pas d’autant de richesses et de capacités financières (à l’exemple de notre pays,le Maroc, de la Jordanie ou de l’Égypte). Si le classement de Newsweek ne constitue qu’une enquête journalistique, il n’en demeure pas qu’il souligne l’échec patent de la mauvaise gestion politique, économique et sociale mise en place par les responsables Algériens au cours de la dernière décennie de règne de Bouteflika.

             L'hebdomadaire Américain, explique que l’enquête, est la plus complète jamais réalisée. Pour aboutir à ce résultat, Newsweek a utilisé et recoupé ses informations en se basant sur les critères jugés primordiaux : -la qualité de vie qui intègre la richesse et les jours de repos, -le dynamisme, croissance économiques et nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, -l’éducation, la santé avec la qualité intrinsèque des soins, leur coût et accès, ainsi que l’environnement politique.

             Dans un autre aspect, la situation sociale des chômeurs à Alger se complique.Ceux qui réclament l'embauche ou entament des «si in» sont agressés par des individus inconnus, «des baltagias» engagés par le pouvoir, par le biai du parti politique de Belkhadem, pour reprendre l'expression de notre supporter. Les agresseurs veulent intimider «les jeunes» et faire peur à ceux qui veulent initier des actions de protestation dans la capitale. Les autorités publiques ne réagissent jamais dans ces cas, ce qui confirme qu'elles veulent le pourrissement afin de dissuader toute tentative de protestation et de manifestation. Le peu de chômeurs qui réussissent l’accès à l'embauche dénoncent la «politique de l'emploi des acteurs locaux, notamment les sous-traitants qui exploitent les travailleurs avec des salaires minables sans couverture sociale».

                Sur le plan politique notre envoyé spécial à Alger commente: l'heure est grave en Algérie. Encore une fois, le destin des Algérois, voire des Algériens se joue sous leurs yeux, et  n'en avaient pas d'autre rôle, dans leur propre mise à mort, que d'y assister, en spectateurs désabusés. Le pays est l'otage d'une association de malfaiteurs.Ces gens n'ont reculé devant rien, et ne reculeront devant rien, pour garder le pouvoir. Progressivement, leur vraie nature s'est révélée dans toute son ampleur, et les Algériens assistent aujourd'hui à une coupe réglée du pays, sans aucune vergogne.

               Ces malfaiteurs qui campent au palais d'ElMoradia, à Ben Aknoune et sous les ailles d'Ahmed Ouyahya et Abdelaziz Belkhadem, se servent directement au Trésor public, en y puissant à pleines mains, ils dévorent le pays à pleines dents, et ne craignent plus de s'exhiber dans des réceptions chics, dans leurs somptueuses résidences dispersées -pèle-mêle dans tout l’environnement Algérois, et ailleurs, où ils ont leurs aises, et où ils se comportent en parfaits citoyens de leur pays d'adoption, puisqu'ils s'enrichissent au moment où ils appauvrissent les autres simples Algériens.Ils s'associent ouvertement à des compagnies pétrolières qui pompent les richesses du pays( Américaines et Chinoises surtout). Ils ne craignent plus de faire des montages financiers d'une extrême irrégularité, comme  les affaires Khalifa, BRC(Brown Root Condor,la société Algéro-Américaine, un holding militiro-énergétique), Sonatrach, etc. Ils n'ont pas hésité à manipuler la violence contre les populations qui ont été tentées de leur préférer un courant islamiste(FIS), en créant eux même des GIA, en parallèle avec une cellule du DRS chargée de concocter des sentences de mort.

                 Puis lorsque le contexte a nécessité un retour à la paix civile, ils n'ont pas hésité à s'auto-amnistier, et à interdire à quiconque de porter un jugement sur leurs méfaits. Ils n'ont pas hésité à violer leur propre constitution pour permettre à celui qui leur dispense la rente, de rempiler à un troisième, et pourquoi pas briguer un quatrième mandat s'il ne serait pas mort!. Aujourd'hui, le partage de la rente, la désignation du dauphin, et les luttes d'influences entre les clans pro-français, et pro-américains, les poussent à s'affronter. Mais cela ne changera rien à un consensus entre eux: La pérennité de leur régime. Que ce soit Saïd Bouteflika,le frère du président ou Ahmed Ouyahia, ou un autre, qui soit désigné, la nature du régime ne changera pas. Ils garderont le pays en l'état. Une façade de démocratie, et une réalité dans la rapine systémique.

             Une femme qui avait l'air d'une activiste dans le débat local, associative de haut rang(Maâlma) parlait sans aucune crainte, à des gens dans le hall de l'hôtel, tout prés de notre supporter  pour leur dire  que le pouvoir Algériens devrait savoir que le monde «nous regarde et que ce monde-là n'avait pas le sentiment que la honte lui était «insupportable».  On se basant sur la conviction enregistrée par ce supporter, je me pose la question sur la situation en Algérie, d'une autre façon :

           Que peuvent-ils faire les Algériens pour faire partir  cette bande  d'escros politiques ? A mon avis, ils ne pourront rien, parce qu'ils vont  s'opposer -disant- à leur propres compatriotes. D'autre part, cette fois à bas niveau, il y a ceux qui ne demandent qu'à s'engager dans l'armée, ou dans les forces de sécurité. Ils se bousculent au portillon pour sortir de l'état persistant de chômeur ou de Hitiste. Ce sont des mercenaires jetables et interchangeables. Un de perdu, dix qui attendent de le remplacer.C'est dommage, mais c'est comme ça que se passent les choses en Algérie, dans l'absence d'autres issues.

              Cette situation stérile conduirait éventuellement les Algériens à une mobilisation citoyenne et la désobéissance civile ? A mon avis,Oui, s'ils sont vraiment des hommes, comme 'ils se croient , en effet, il semble que ce soit la seule possibilité. Mais il ne faut pas que l'Algérien - le simple citoyen qui est hors jeu- soit très naïf. Ce régime n'est pas fou au point de se laisser éjecter aussi facilement. Et donc, il a verrouillé les voies qui pourraient permettre de mobiliser les populations contre lui. Aussi simple. Il s'est arrangé pour que les «partis» politiques qu'il autorise à sa mesure, lui soient acquis, et il n'hésite pas à leur permettre un accès au râtelier. Le meilleur exemple de ces partis mercenaires se trouve dans le Parti réticent «Ennahdha», le «MSP» (Mouvement Société et Paix) et le «PT» (Parti de Travailleurs) de Louisa Hannoune, la femme de fer dans le monde masculin, comme  on dit à Alger.
    Les partis qui ont un réel ancrage populaire, et qui tentent de le combattre ont été, soit laminés, comme le FIS, soit parasités, comme le «FFS »et le «RCD» Les moyens de communication massive, comme la télé, la radio et les journaux, sont sous contrôle des services secrets Algériens. Tous, sans exception.

               Et il est quasiment impossible pour l'opposition réelle de trouver des moyens financiers pour lancer une voix audio-visuelle pour s'exprimer librement et se mobiliser. Parce que tout simplement, toutes les fortunes du pays, qui pourraient contribuer à cet effort de salut public, sont entre les mains du régime. Je ne crois pas que j'exagèrerai en affirmant qu'il n'existe pas un seul milliardaire Algérien qui ne soit pas mouillé jusqu'au cou avec le régime.

               En racontant cette histoire, le supporter s'est posé lui aussi la question à la place des Algériens, Que faire alors? Continuer à tourner en rond, en discussions oiseuses ? Faire des discours enflammés sur la nature du régime  militaire? Non ! Cela ne mènera à rien. Alors, vu que les Algériens sont à mon avis que des dingues, pas tous bien sûr. Vu ce qui précède, voilà ce que je peux leur suggérer, à titre personnel, et à partir de mon PC...Une proposition que je soumettrai publiquement à l'opposition Algérienne qu'elle soit en dehors de l'Algérie, ou à l’intérieure, et à tous ceux qui souhaitent la rejoindre, l'incitant à entamer une vraie révolte contre leur régime afin de stopper la lapidation du fond public et créer l'atmosphère adéquate de distribuer en égalité les richesses du pays, pour éradiquer la misère qui leur fait honte dans une Algérie pétrolière.Surtout il ne leur reste que 7 ans pour le gaz ! et 4 ans pour le pétrole ? il est déjà trop tard pour éviter l'implosion programmée de l'Algérie. Le pillage national et international de l'Algérie va s'accentuer. Sachant ce scénario d'implosion, personne ne va investir en Algérie. Cette dernière sera trop instable et surtout ruinée donc pas de possibilité ou opportunité de pillage.Sauve qui peut.Je pense que d'ici-là, l'Algérie sera à la veille d'un autre 14 juin 1830 (1).

              En premier lieu, pour palier à la carence de mobilisation, ils doivent s'organiser. En structure politique et en formation de combat.Tous les Algériens, et ils sont nombreux, mais évoluant en ordre dispersé, doivent se structurer sous une seule formation politique qui ne doit pas demander à exister officiellement. On ne combat pas un régime en sollicitant de lui une autorisation et un budget.

    « En exemple: «des simples bergers de camelins», voire des faux Sahraouis du polisario que les Algériens connaissent très bien se sont organisés dernièrement en Espagne en créant une instance baptisée: Coordination Générale des Opposants au Front Polisario, pour faire entendre leur voix cassée à l'ONU, à l'Algérie, à Abdelaziz El Merrakchi, et à Khadija Hamdi, son épouse et commandant DRS. Celle-ci se veut une alternative au Polisario jugé incapable de trouver une solution raisonnable au conflit du Sahara. Une 2° voix adverse à celle du polisario de Tindouf»(2)».

    Pourquoi pas vous, les Algériens!. Vous devez exhorter aujourd'hui votre pouvoir corrompu à reconnaître votre dignité et l'appeler à tenir compte des insistances de la rue pour des réformes et pour la liberté. Personne ne peut nier, à quel que soit son niveau, que la voie de l'unité et de la stabilité de chaque nation passe par la reconnaissance de la dignité inaliénable de toute personne humaine. Elle doit être au centre des institutions, des lois et de l'action des sociétés.

             Je suppose à cet effet, que votre formation doit avoir un nom, un sigle, et un programme clair qui tienne en deux phrases: Chasser le régime et instaurer une démocratie dans le pays pour vivre une vrai dignité.Vous devez avoir la liberté d'expression, pour que votre discours ne soit pas parasité, manipulé. Vous devez former un Front solide de toutes les volontés sincères qui se dévouent pour le recouvrement de la dignité Algérienne, quelles que soient leur conviction et leur ancrage politique.

              Mais je ne sais pas comment je me suis lancé à vous collationner et éjecter tous ces conseils! Peu importe,( lwafi ma ihafi) vous allez sûrement vous vous interrogez ainsi : Mais pour en arriver là, comment faire pour chasser le régime ?? A cet effet, Je vais pas me casser la tête pour penser à votre place. Vous disiez que vous êtes les meilleurs  dans toute l'Afrique du nord! «dans l'imagination bien entendu». Alors, Cherchez à vous en sortir de l'impasse, à vous en débarrasser de ce sale régime qui pèse sur vos destinées.!!Prouvez-nous ,et aux autres que vous n'êtes pas dingues? J'en suis sûr et certain que vous n'oserez pas le faire... Car de ce que j'ai pu récapituler de ce conte, « vous êtes le peuple le plus dingue de la région, vous êtes un peuple mourant?»

    «Le feu engendre la cendre» cf. au proverbe marocain.

                Les graves évènements qui se déroulent en cryptés et parfois en clair, et se succèdent, en Algérie, relèvent désormais, par leur récurrence, et leur outrance même, de la banalité. De celle qui n'émeut plus, qui n'indigne plus, et même qui lasse. Le phénomène sociétal qui en découle, et qui est d'autant plus grave, pour la propre hygiène morale collective Algérienne, est que les Algériens sont devenus incapables de réaction à ce qui sape pourtant, sûrement et irrémédiablement, les fondements même de leur peuple.

              La pire situation qui prévaut aujourd'hui, dans cette Algérie meurtrie,  interpelle les plus intelligents du monde!,les Algériens sur une des attitudes qui leur caractérisent, depuis que le régime en place a entamé en eux tout esprit citoyen. Ou plus bêtement le sentiment même d'une lente déchéance. Ce sont les propos de celui qui cumule les grands postes dans de l’État et autour du pouvoir du palais d'ElMoradia d'Alger.C'est bien le recteur-charlatan de la république: Abdelaziz Bel Khadem, méconnu jusque-là par le supporter, pas comme nous le connaissons ici à la rédaction du blog: «Effectivement,l'Algérie est dirigée par deux clans!!, ceci n'est pas du tout normal, mais sachez qu'il existe beaucoup de choses qui fonctionnent de façon anormale!» répliquait-il avec une certaine nervosité qui  bat et commande l'esprit de l'Algérien quand il lui manquait son tabac à chiquer.Ce Ministre d'Etat sans portefeuilles, dont on dit qu'il fut le «grand rabbin» de l'Algérie, qui suce avec beaucoup d'atrocité, le sang de son pays, où il est devenu le plus important des autres, sait de quoi il parle. Parce qu'il est au cœur du régime de Bouteflika parmi les plus prédateurs, et les plus corrompus de la planète. Mais le fait qu'il franchisse ainsi le pas, et qu'il reconnaisse publiquement que «l'Algérie est dirigée par des clans, et que les affaires de corruption déclarées en Algérie qui défraient la chronique y sont relativement banales, malgré leur gravité, parce qu'il y en a bien d'autres affaires du même genre, et même pires encore?».Cela démontre au simple observateur, à quel point ce régime méprit un peuple dingue, à quel point il ne craint même pas de lui jeter ses propres turpitudes à la face.Pourquoi  toute cette «Hogra» comme disait tout Algérien dans chaque cas d'intimidation?

    - Hé bien, parce que les Algériens ne sont plus dignes de respect.-Parce qu'ils ont accepté, sans broncher, de s'entretuer, le moment où ces clans pillent leurs richesses, sans la moindre vergogne, qu'ils créent des groupes «islmaistes» pour les égorger, violer leurs femmes et tuer leurs enfants.-Parce que les journalistes, tous les journalistes leur lèchent les bottes, et même qu'ils geignent de plaisir lorsqu'ils leur envoient un coup de pied dans les gueules.-Parce que leurs intellectuels ont massivement démissionné, et même qu'ils tentaient désespérément d'entrer dans les cercles mafieux, .-Parce que la population, dans sa quasi totalité est devenue une foule moutonnière,pendant qu'elle ne cille même pas à sa propre mise à mort,-Parce que les Algériens ne sont plus obnubilés que par le désir de construire une «bidonvilla», de rouler  en carrosse, et de faire partie de la famillia.

    Avenir sombre et horizon incertain:

              On apprenant tout cela du conte, le lecteur peut bien en tirer la conclusion suivant, sur un destin sombre,très sombre même, se limitant aux alentours d'un horizon aussi incertain: Le régime Algérien, depuis Ahmed Ben Bella qui avait dernièrement dévoilé à la presse Algérienne  son origine Marocaine, jusqu'à Bouteflika "El Oujdi" par adoption, et en comptant tous les malfaiteurs galonnés qui jouaient sur du velours, derrière leur risible façade républicaine, a inoculé aux Algériens le pire virus qui soit: Celui de l'indignité! dans «l'Algérie de dignité»Car c'est être indigne que de ne pas porter secours à sa nation qu'on tue, à cet avenir de ses propres enfants. Les Algériens hélas! sont gravement infectés!

                 Parce qu'ils ont annihilé en eux, comme un organe douloureux qu'on anesthésie, la perception de l'odieux. Comme si à force d'être imprégné de l'air du temps, de celui qui règne en Algérie, et qu'ils  respirent à pleins poumons, jusqu'au moindre recoin de leurs rêves, ils ont débranché la prise et ne sont pas là!. Ils ne seront plus ! Si ce n'est aveugles, sourds et muets, habités d'une désillusion têtue. pratiquant à chaque minute de leur vie un suicide à répétition de l'être.

                Plus rien de ce qui les entoure, si ce ne sont les petits soucis matériels, ne les concerne vraiment.Ils assistent, avec une vraie indifférence, à leur propre mise à mort, à celle de leurs rêves.Ou bien alors, chacun d'entre eux, lorsque la colère l'envahit, pour un motif ou un autre, se fait la langue sur le peuple : «Kh'la dar cher'rah, hadha chaâb, hadha?» Et c'est tout le peuple qui dit ça de tout le peuple.Les Algériens subissent un processus de pourrissement. Leur conscience endormie ne saisit plus les signes de la décrépitude. Parce que la pourriture est un phénomène progressif. Rien ne pourrit subitement. Cela dégénère lentement mais inexorablement le tissu. C'est cela qui les ronge et qui finira par les faire mourir.Vous Algériens vous devrez savoir tous que le salut national est dans le repli sur soi, dans sa petite cage, au milieu de sa petite basse-cour, dans ses petites habitudes.

              Et vous assissterez, encore et encore, jusqu'à ce que  la mort s'ensuive, à un énième viol de votre dignité. Par de vilains petits despotes, pétants de suffisance, qui vous toisent comme autant d'agneaux et autant de génisses.
    Ces chapons qui se prennent pour des faucons (Bouteflika,Taoufik, Touati,Ahmed Gaid Salah et leurs autres généraux), dont la petitesse d'âme n'a d'égale que leur courte vue sont rois au pays des «esclaves» que vous êtes malheureusement dans votre propre patelin.

               Ces gens là, avec leur pouvoir dégueulasse ne penseront jamais à planter un platane ou un chêne, parce que ces essences ne poussent pas assez vite pour eux. Ils ne font rien dont ils ne pourraient profiter dans l'heure et sur le champ. Ils n'ont pas de rêves. trop peu pour eux qui sont sortis de rien, et qui se pavanent dans la Cour des rois. Et encore moins de visions. Ils ne voient pas au bout de l'horizon et pour eux l'instant présent consiste juste à se ménager du plus. De ce qu'ils ont déjà. De qu'ils veulent avoir encore. Plus de pouvoir, plus d'argent, plus de mandats, plus de gloriole. Un minaret d'une pseudo-grande mosquée au monde qui touche aux nuages, et des autoroutes fissurées par l'effet de corruption, qui conduisent qu'au comptes bancaires en suisse.

              Et si d'aventure ils parviennent à se hisser un peu au dessus de leur cloaque parfumé à l'insecticide, c'est pour se voir eux-mêmes du haut de leur tas d'excréments, dans une autre perspective, qu'ils croient toute de grandeur.
    Ils se voient même dans l'autre vie, reçus en grand apparat par le créateur «himself», pour lui avoir construit la plus grande mosquée après la Mecque. L'équivalent d'un petit microbe niché dans un mastodonte, par rapport à votre minuscule planète l'Algérie de la dignité!. Ou alors, ils se voient, sous les feux des flashes, recevoir le tant désiré prix Nobel de génocide. Eux ! Toujours eux ! Ils ne voient qu'eux. Ou, à la limite, leurs frères, leurs proches, leurs rejetons et  leurs valets infatigables.
    . Bonne lecture.

                                                              Cordialement,Chihab25

    (A suivre....

     

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    (*)  Cet article n’est pas rédigé dans un style encyclopédique. Il n'est pas du genre classique de Montesquieu ou de Victor Hugo. 'Accepter les excuses de la rédaction pour sa longueur qui en découlait.

    (1) Date du conquête de l'Algérie par la France.

    (2) Les Algériens considèrent que le Maroc est derrière.C'est un coup d'épée de sa diplomatie silencieuse.