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  • 2/3.-Congélation de Bouteflika et l'arrivée d'un certain Sellal

                                                                                   
    Suite..

    Bouteflika paralyse l'Algérie! Y-a-t-il un État en algérie pour qu'il y est une opposition? 

    Depuis quelques années, le peuple algérien est devenu une marionnette entre les mains des barons de l’informel politique et de la contrebande. Des  Caids et des Bach'aghas, au sens turc, des temps modernes d'algérie ! Depuis les pseudo-législatives du 10 mai dernier, la Kabylie et beaucoups de régions en algérie vivent un véritable cauchemar. Attaques terroristes, décapitation du grand sud algérien, défaillance des réseaux vitaux, électrique, eau potable et téléphonique, incendies, suicides, parricides, la menace des groupes de délinquants d'attaquer les administrations publiques et la hausse vertigineuse des prix des produits de large consommation, tout ça, constituent le quotidien des populations . Au cours de cette semaine seulement, alors que plusieurs bijouteries et un bureau poste ont été attaquées dans la vallée du Jurjura se soldant par des morts et plusieurs interpellations.

     En dépit de cette situation alarmante, aucun parti n’a élevé la voix en guise de protestation pour désapprouver les interventions musquellées des forces de l'ordre et de l'armée pour anéantir les insurgés, ou crier aux misères auxquelles est soumise toute la population. Leur étrange  silence est tel que chacun des algériens est amené à se poser la question sur l’existence réelle de  cet État, de ces partis et de cette opposition.

    Comment un parti peut-il se taire lorsque tout un pays fait l’objet d’un chantage odieux de la part des autorités qui veulent transformer le peuple en un tas de brigands et de mercenaires sans scrupules ?

    A quoi sert de jouer à celui qui est dans le secret des dieux (le président Bouteflika) et dire que l’armée est en train de faire passer le président pour " un imbécile heureux et que ce dernier est en train de riposter par l’affaire Nezzar pour mettre au tapis les généraux ?"  A quoi servent les rumeurs quand le peuple a faim ? l'État en sens propre et les dirigeants de l’opposition ont-ils   une éxistance?. C'est aux algériens de répondre.

     Quand la rumeur fait trembler l’Algérie, il n'y a pas de fumée sans feu.Depuis 1988 l'algérie a appris de vivre avec la rumeur. Mais cette fois-ci, les choses sont allés trop loin..Bouteflika est mort. L’affaire a choqué. Non parce qu’elle vise l’Algérie, ni parce qu’elle serait le fait de quelques ennemis internes ou externes, comme disait souvent Morad Mdelci, le ministre algérien aux affaires étrangères pour tremper son opinion publique. Elle était choquante, cette fois-ci, parce qu’elle portait sur l’annonce de la mort d’un homme relativement âgé et mort-vivant, et dont l’état de santé est fragile. C’est une affaire morbide, indigne.

    Mais la rumeur sur la mort du président Abdelaziz Bouteflika, lancée par le site internet, a aussi confirmé les avatars de la vie politique algérienne, tout en reposant l’éternel problème de la rumeur dans des pays plus connus pour l’opacité de leur système politique plutôt que par la transparence de la gestion des affaires publiques. Elle a, de manière plus précise, montré que face à cette rumeur, il n’y a pas de parade que la transparence et le recours à des pratiques saines.

     

    Comme toujours, on passe en algérie de longs mois à tenter de comprendre ce qui s’est passé réellement: s’agissait-il d’un coup de publicité réussi par le gérant d’un site ? Ou, au contraire, était-ce une opération de manipulation, lancée par des « sources » sûres d’elles, et relayées par les gens discrets de Daly Brahim d'Alger, heureux de se cacher pour ne pas se retrouver sous le feu des projecteurs ?

     

    Tenter de chercher la vérité à mon avis, dans cette affaire, pose plus de problèmes qu’il n’en résout. Interviewer l’auteur du site, comme l’ont fait de nombreux médias, revient à aller à la quête de la vérité auprès de quelqu’un qui est soit un manipulateur, soit un manipulé ou, au mieux, quelqu’un qui n’a pas respecté les règles élémentaires du métier de journaliste ; un homme qui, en tous les cas, ne se soucie guère des implications de ce qu’il publie, et qui a continué à défendre la qualité de « ses » sources, même quand il était devenu évident que l’information était fausse. S’excuser, dans ce genre de situation, ne sert à rien. Il n’y a pas de réparation possible.

     

    Mais au-delà de ces péripéties, on ne peut que s’interroger certains aspects de la vie publique algérienne, confirmés par cette rumeur de la fin des vacances. Avec une tradition qui s' impose en Algérie : chaque été apporte « sa » rumeur, depuis 1988. C’est devenu un rituel inévitable. Le Ramadhan, la longue absence du chef de l’Etat, la paralysie institutionnelle, en un mot, le fonctionnement « soviétique » de l’Algérie, offrent un terrain particulièrement favorable à ce genre de rumeur. On ne se demande plus si une rumeur va être lancée, on s’interroge sur sa nature, qui elle va viser, à quelle vitesse elle va se propager, quel degré d’adhésion elle va acquérir chez les Algériens et comment elle va être combattue.

     

    On pourra aussi critiquer le pouvoir, mettre en cause son opacité et ses mœurs, et s’en prendre à ses bourdes répétées en matière de communication. Ce sont des faits établis depuis longtemps, depuis si longtemps qu’y revenir devient fatigant. Mais dans le même temps, on doit aussi se demander pourquoi la société algérienne est prête à tout accepter, à tout « gober », à admettre l’invraisemblable et le farfelu, qu’il s’agisse de solutions politiques miraculeuses véhiculées par des charlatans, ou de rumeurs les plus absurdes, en passant les miracles au quotidien véhiculés sur les réseaux sociaux et Internet de manière générale.

     

    Certes, le pouvoir a réussi à brouiller les cartes et les concepts, il a créé la confusion dans tous les secteurs et dans les esprits. Mais il ne suffit pas d’insister sur le machiavélisme du pouvoir, sur sa capacité de manipulation, et sur son aptitude à organiser les coups tordus pour tout expliquer. Il y a aussi cette aptitude des Algériens, y compris dans les milieux politiques dits avertis, à avaler des couleuvres à chaque saison, et ériger des inepties en évidences ?

     

    Sur ce terrain, l’Algérie a d’ailleurs réalisé de vrais miracles. Elle a longtemps considéré le Hamas comme un parti islamiste, Boudjerra Soltani comme un opposant, Abdelaziz Belkhadem comme un homme à conviction, Amar Ghoul comme un militant islamiste doublé d’un bon gestionnaire. Elle a même rangé le RND dans le rang des partis dits démocratiques, et considéré Ahmed Ouyahia comme un homme ferme, fidèle à ses principes.

     

    Cette tendance à tout accepter révèle peut-être une grande fragilité au sein de la société algérienne. Mais la faiblesse inquiétante se trouve au sein des institutions. Comment, en effet, une simple rumeur, colportée par un site inconnu par les algériens, a-t-elle pu prendre autant de consistance ? Comment a-t-elle pu prendre forme, se développer et devenir le sujet d’actualité ? A-t-elle pris cette ampleur parce, d’une certaine manière, elle exprimerait un évènement auquel l’Algérie, dans une sorte de subconscient collectif, s’attend, un évènement qui est dans l’ordre du vraisemblable, ou bien parce qu’une société désespérée, qui attend son Messie, son Mehdi, est disposée à être entrainée vers n’importe quelle issue ?

     

    Voilà qu’on replonge dans le morbide. Pour l’éviter, et vaincre la rumeur, les algériens doivent savoir qu'il y a une seule méthode : établir un pouvoir transparent, obéissant à des règles institutionnelles connues de tous et vénérées par chacun.

     
    On a aussi constaté qu'il y a anciens ministres qui sont revenus après presque une décennie d'absence. Durant tout ce temps là, ils se sont abstenus de se parler. Ils ont fait presque le mort. L'essentiel est de se faire oublier jusqu'à leurs têtes pour espérer revenir un jour par la grande porte du palais d'ElMoradia au grand dam de leurs détracteurs. C'est ce qu'on appelle un retour gagnant sur toute la ligne en étant plus que jamais lavé dans les hautes sphères de tous soupçons. D'une pierre deux coups ! 

    Il y a ceux dont les dossiers ont été complètement dépoussiérés au dernier moment pour que le miracle puisse avoir lieu. certains internautes algériens rigolent en soufflant ceci, je cite : «Allô Monsieur le futur ministre ! Préparez vos valises», C'est la fortune qui vient sonner hasardement à votre porte comme si vous étiez tirés au sort parmi tout ce monde qui est à l'écoute du messie. Ah ! Qu'elle est extraordinaire cette loterie. fin de citation.

    En algérie de Bouteflika ce n'est pas non plus important si vous n'avez jamais fait de la politique dans un parti, on peut à tout instant être appelé à exercer de hautes fonctions lorsque la chance sourit soudainement. Cela dépend comment réussir à aborder chaque virage dangereux qu'on emprunte les ingégneurs du DRS. 

    Supposant si on gagne les élections législatives haut la main selon les chiffre officiels truqués, on attend pas en algérie à avoir le grand lot, le plus de ministères régaliens ou ministres tout courts. Au contraire on aura l'impression de les avoir perdues officieusement, ces élections. La preuve, le silence de certains l'atteste de la manière la plus flagrante qui se contentent de quelques subsides pour raser les murs en attendant mieux. 

    On peut aussi être appelé à devenir ministre si on arrive à créer son propre parti ou se scinder d'un autre , comme si la finalité de la formation politique est d'obtenir un siège de ministre qui est vite squatté par le secrétaire général- le cas d'Omar Ghoul l'ex-compagnon de Boujarra Soltani MSP . C'est comme ça qu'on devient ministre en obtenant zéro siège à la chambre des députés. On peut narguer le plus grand parti qui vient de rafler la mise. C'est en quelque sorte faire de la gymnastique habile pour finalement atterrir sur un ministère. 

    Il y a d'autres partis (les coalisés en sens satanique) qui disent ne pas être concernés par la composante du gouvernement sauf qu'à son annonce, on retrouve un des leurs qui occupe toujours le poste dans le nouveau staff. A ne rien comprendre. On se demande où se trouve la discipline partisane dans ce manège. Au fait, il ne faut guère s'étonner puisque la mode des redressements des partis est un style fécond en algérie où un député élu sous la bannière d'un parti se retrouve allégrement et sans aucun remords sous le manteau d'un autre. Même l'électeur n'arrive pas à comprendre ces voltes-faces puisque l'éthique est la dernière chose à laquelle puisse penser un élu. Comme c'était le cas chez nous au Maroc avant la constitution du 25 novembre 2011.

    Enfin, l'algérien aura certainement une pensée toute particulière envers ceux dont les noms ont défrayé la chronique dans cette fatidique journée du 4 septembre 2012 jusqu'à ce que les postes qu'ils convoitaient secrètement étaient presque acquis mais jusqu'à la dernière minute leurs noms ont disparu de la liste des heureux élus de la nation dans le journal impitoyable de 20 heures de la télévision algérienne, l'unique qui informe et désinforme selon le goût de chancellerie Taflikienne, puisque c'est la seule qui détient toutes les vérités. Quel dommage pour le simple algérien ! Tout son rêve est repoussé à une autre fois. Qui sait ! Que la roue puisse tourner un jour. L'espoir est toujours gardé intact tant que ce mode de choses existe. 

    La vie politique du pays continue à réserver encore aux algériens des surprises qui ne prennent en compte aucune considération logique, ni la composante officielle ni celle sous-terraine de la représentation politique du pays. Il y a qu'autres normes indéchiffrables qui gèrent ce pays d'algérie et méconnus du grand public. Mais jusqu'à quand donc ces paramètres continuent à subsister 50 années après l'indépendance ?
     
    Quelle importance faut‑il accorder au départ d’Ahmed Ouyahia ?
     
    Il est clair que les rapports de M. Ouyahia avec le président de la Républiqua algérienne ont été exécrables. Dans ses dernières déclarations, l’ancien Premier ministre a cherché à se décharger de la responsabilité du bilan économique et social sur la Présidence de la République. Naturellement, il est en posture d’entamer sa campagne pour les présidentielles de 2014. Mais il est dans la ligne de mire du chef de l’État. S’il se découvre trop tôt, il est mort.
     
    Les "Bull dog" dirigent encore les ministères dits régaliens (Défense, Affaires étrangères, Intérieur et Finances)...
     
    L’enseignement le plus important à tirer de ce remaniement ministériel, c’est le départ des ministres qui étaient comptabilisés sur le compte du premier cercle présidentiel. Abdelaziz Bouteflika préserve ses proches de poursuites éventuelles. Mais dans le même temps, il avoue l’échec de leur gestion. Pour le reste, il apparaît qu'il veut maintenir le contrôle sur les ministères de souverainté, comme on dit chez nous au Maroc. En somme, la marge de manœuvre laissée à l’initiative du nouveau Premier ministre concerne les ministères de seconde importance. La répartition des pouvoirs entre la présidence de la  et la primatie se lit en filigrane. Toujours à propos de la composition de ce gouvernement remanié, faut‑il vraiment insister sur l'élargissement du gouvernement aux représentants des trois partis politiques insignifiants ?
     
     Quel impact aurait ce remaniement sur le statu quo algérien actuel 
     
    Malgré toute la sympathie qu'on peut inspirer d’Abdelmalek Sellal, il faut se rendre à l’évidence. La crise porte sur le système de gouvernance, pas sur la composition du gouvernement. Les premières déclarations du nouveau Premier ministre indiquent qu’il n’existe pas de volonté réelle d’entamer une véritable transition démocratique. C’est une continuation du mode de gouvernance précédent avec des changements qui touchent à la forme. Hélas, l'implosion, à plus ou moins brève échéance, s'annonce comme une fatalité

     Pourquoi Bouteflika a t-il lâché  vraiment Belkhadem ?

    Abdelaziz Belkhadem avait promis le 17 juin dernier devant la presse de son pays qu’il ne serait plus le même. « Belkhadem d’avant n’est pas celui d’aujourd’hui et ne sera pas le même demain », avait‑il dit. L’homme voulait ainsi intimider ses adversaires politiques. L’illusion n’aura duré que deux mois. Celui qui a déclaré à son entourage que le portefeuille de Premier ministre était dans sa poche quitte l’exécutif par la petite porte.

    Ministre d’État dans le gouvernement Ouyahia et conseiller spécial du président, le recteur et le charlatan de la république algérienne, Belkhadem ne figure pas dans le gouvernement Sellal. Le patron du FLN perd les deux postes officiels. Plusieurs cadres du parti s’y attendaient; certains ont même contribué à l’éviction de Belkhadem, qui semble payer les frais de ses ambitions politiques et de son projet de briguer la magistrature suprême en 2014. Au sein de l’ex‑parti unique, beaucoup lient la "chute" de Belkhadem aux prochaines présidentielles. « Belkhadem, poussé par son clan, a multiplié les erreurs ces trois dernières années », analyse une source proche du FLN rapportée par la presse locale algérienne.
     
    Dernière gaffe politique en date de Belkhadem, son bras de fer avec le général à la retraite Khaled Nezzar autour de deux dossiers : la dissolution de l’APN en 1991 et la rencontre de Sant’Egidio (Italie) qui avait réuni en 1995 le FLN, le FFS, le FIS et le PT. « Le président Boiuteflika n’a pas du tout apprécié les répliques de Belkhadem. Ce dernier a d’ailleurs été rappelé à l’ordre par le premier magistrat du pays », précise la même source. Cela explique pourquoi le SG du FLN n’a soufflé mot sur le sujet, alors qu’il avait promis quelques jours auparavant de « dévoiler plusieurs vérités touchant au fond des personnalités proches du locataire du palais d'ElMoradia, chaque fois que l’occasion le permettrait ».
     
    Belkhadem était entré en confrontation avec Nezzar au moment même où le président de la République affichait son appui au général en ordonnant l’installation d’une commission de suivi après l’action en justice lancée contre lui par la justice suisse , fait remarquer un interlocuteur journal algérien ayant rapporté cette information. Naïveté ou manque de clairvoyance politique, la source d'information pense plutôt que Belkhadem a réagi sans calculer l’étendue de ses gestes. « Belkhadem pensait qu’il répondait à Nezzar en tant que personne. Mais le débat dépassait en réalité les personnes. Il reflète les divergences existant au somment de l’État, un sujet souvent tabou. 
     
    L'informateur atteste que Belkhadem a franchi une autre ligne rouge en favorisant la candidature à l’APN de personnes qui étaient considérées dans un passé récent comme ennemies de Bouteflika. Il cite le cas d'un député de l’Est qui avait financé la campagne électorale d’Ali Benflis, candidat malheureux aux élections présidentielles de 2004. « Belkhadem a fait appel aux services de Sadek Bouguetaya, (un sale algérien qui s'est permit un jour de critiquer Sidna en présence de Abdelaziz Lmarrakchi, toute en lèchant les bottes de Bouteflika) et d’Abderrahmane Belayat, (un ancien milistre du temps de Chadli Ben Jedid, un buldozer qui balaye le parterre et essuie les artères du parti FLN. Il a planifié d’isoler des hommes de confiance du président ». D’ailleurs, deux membres du Bureau politique FLN proches de Bouteflika auraient pesé de tout leur poids pour effacer le nom de Belkhadem du gouvernement désigné. «Ils sont deux ministres qui n’adressent plus la parole à Belkhadem depuis plus de quatre mois », soutient la source d'information..Bonne lecture.
                                           
      Cordialement,Chihab25                                                                                                                          
    A suivre..
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     *Pour augmenter la colère des algériens et les républicains Marocains"