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  • 1/3.-Congélation de Bouteflika et l'arrivée d'un certain Sellal

    FLASH....Le président Abdelaziz Bouteflika serait mort... !

     Selon des sources médicales de Suisse, le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, admis dans une clinique Suissesse pour des soins intensifs, serait cliniquement mort. Les choses seraient entrain de s’organiser à Alger,.avant une éventuelle annonce officielle. L'information est rapportée par le  site Web "Donia Alwatanz". De son coté Alger dément en indiquant, je cite: que les rumeurs sur la santé du président Bouteflika sont des rumeurs malveillants et indignes.! fin de citation.

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     ARRET  SUR IMAGE:

                                                  Hommage au leadership de S.M. le Roi Mohamed VI

    Cher internaute, La rédaction vous remercie de votre visite sur le Chihablog et profite de cette occasion pour vous informer que la consultation des articles est toujours gratuite, contrairement à des inventions qui circulent en rooms algériennes en Paltalk. Avant de passer au sujet, je voudrais bien attirer l'attention de mes lecteur que l'algérie se dégrade davantage, tandis que notre Maroc avance à grands pas dans tous les sens, en les invitant ainsi, à ne pas rater cet honorable témoignage, rendant hommage au «Leadership de Sa Majesté le Roi Mohamed VI que Dieu l'assite» émanant de la première femme du monde diplomatique Mme Hillary Clinton, la secrétaire d'Etat Américaine aux affaires étrangères des Etats Unis d'Amérique.              

    Le roi Mohammed VI et Hillary Clinton
    Sa Majesté le roi Mohammed VI se marre avec Hillary Clinton
    La secrétaire d'État United State,  Mme Hillary Clinton a rendu hommage, au leadership de S.M. le Roi Mohammed VI, qui a fait du Maroc «un pays leader et un modèle».  «Les États-Unis voient en le Maroc un pays leader et un modèle et pour cela S.M. le Roi Mohammed VI mérite un grand hommage pour les réalisations accomplies en matière de réformes», a souligné le chef de la diplomatie américaine, à l'ouverture de la première session du Dialogue stratégique Maroc - États-Unis. Elle a, dans ce contexte, tenu «à féliciter le Royaume pour avoir su anticiper les changements» dans le cadre de la consolidation de son processus démocratique, au moment où la région du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord connaît des mutations profondes». 

    Évoquant ce nouveau cadre de dialogue, Hillary Clinton a expliqué qu'il intervient dans une conjoncture «où nous ne pouvons plus nous satisfaire de notre amitié séculaire, bien qu'étant la plus ancienne et jamais interrompue entre les États Unis et un pays tiers, dans la mesure où nous sommes animés de la volonté d'aller de l'avant vers un partenariat plus dynamique, croissant et résolument tourné vers l'avenir». 

    Le plan d'autonomie, a estimé la patronne de la diplomatie américaine, «représente une approche à même de satisfaire les aspirations des habitants du Sahara à gérer leurs propres affaires dans la paix et la dignité». Elle a, en outre, souligné que les Etats-Unis «continuent de soutenir les négociations sous l'égide des Nations unies», ainsi que «les efforts visant un règlement durable, pacifique et mutuellement acceptable» et formé le vœu de voir les parties oeuvrer dans ce sens. La secrétaire d'État US, Hillary Clinton, a réitéré, par la même occasion le soutien constant des États-Unis au plan marocain d'autonomie au Sahara qui est «sérieux, réaliste et crédible». «Nous l'avons clairement spécifié : le plan marocain d'autonomie au Sahara est sérieux, réaliste et crédible», a réaffirmé Hillary Clinton à l'ouverture de la première session du Dialogue stratégique Maroc-États Unis, en rappelant que «la politique américaine à ce sujet demeure constante depuis des années».

     De l'autre coté algérien. Pour se soulager décidément, les algériens, voire le régime algérien,  tente toujours par sa presse locale, et par toutes les acrobaties diplomatiques possibles de donner des coups de gueule au Maroc dès qu’il est question de succés ou d'ententes avec ses grands alliés ( les États Unis d'Amérique et la France). Un journaliste pré-payé du journal algérien "l'expression" aurait trouvé un prétexte pour justifier "sa paie" et  prouver son allégeance à leurs majestés d'ElMoradia et Daly Brahim d'Alger¹ pour être dans  leurs bonnes grâces. 

    Hallucinant ! On connaît trop bien la position algérienne quand il s'agit de leadership du Maroc, surtout de la bonne gestion du dossier de notre intégrité territoriale, caractérisant la thèse autonomiste de nos provinces du sud. Là n’est pas le propos. Mais de là à rappeler cette «ligne d'alignement aveugle de la presse algérienne sur l'hypocrisie du régime». Faut-il le souligner, il n’y a pas qu’un pas que cette presse a allégrement franchi en l'objet.Elle s’est laissé aller dans ses comptes rendus d’avant-garde à des commentaires politiques pour le moins déplacés en pareilles circonstances..

    Un journaliste hors jeu a clairement voulu déplacer ce nouveau point d'appui au Souverain et au Royaume Chérifien du Maroc à des morceaux choisis d’une littérature de propagandes et  mensonges de mauvais goût disant. Je cite: «Le makhzen, va sans doute apprécier ce dialogue "stratégique" USA-Maroc très politique! et dire qu’il est question de croire que Mme Clinton" a été chargée spécialement pour glaner ce genre de «déclarations» politiquement très correctes en USA» Fin de citation..

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    INTRODUCTION:

    Même si je me sentais un peu lassé de nager à contre-courant et de «labourer les mers mensongères algériennes», comme disait dans le même contexte un certain Bolivar, j’ai décidé, il y a quelque années, que je ne me fatiguerai plus à prendre le clavier de mon PC  et défendre virtuellement l'honneur et la dignité de mon pays et je suis constant mobilisé pour dévoiler, le mieux possible, les impuretés politiques que mènent gratuitement les algériens contre sa grandeur, sa stabilité sécuritaire et politique, et surtout contre son intégrité  territoriale. 

    Nous sommes convaincus que les relations Maroco-algériennes continuent de passer par des étapes de réchauffement et de tension.. des gestes de part et d'autre qui marquent le mauvais voisinage et sèment le désarroi dans ces relations. Toutefois,  l'Algérie se montre souvent hypocrite et bien déterminée de façon imposture à aller de l'avant et de renforcer les liens avec notre pays.

    Les évènements, déclarations, écrits, articles récents, me poussent irrésistiblement à réagir, tant l’esprit et la lettre en semblent être dénis de réalités, pour ne pas dire pensée magique qui dure et perdure, tout en essayant toujours de dévoiler le régime algérien et ses  frivoleries  politiques par lesquelles il tente "en vain" d'entacher notre pays à travers le monde. Einstein avait l’habitude de dire qu’«il est impossible de résoudre un problème à partir des systèmes de pensées qui lui ont donné naissance». Ce genre d’idée ne semble pas effleurer l’esprit de «penseurs et gouvernants algériens» qu'ils soient du palais d'ElMoradia d'Alger, de la caserne Daly Brahim ou de Borj Baji Lmokhtar au désert algérien.
     
    Alors que, en toute évidence éclatante, au moins depuis l'arrivée de Bouteflika en 1999 à la magistrature suprême de son pays, nous avions souhaité sincèrement trouver l'issue de sortie pour régler toutes les divergences et les problèmes cumulés avec l'algérie depuis son indépendance et nous avions aussi misé moralement sur ce lauréat de Bab Sidi Abdelouahab d'Oujda. Mais malheureusement notre pays le Maroc est contraint, depuis des décennies, à confronter que du mal avec l'algérie. C'est pourquoi, je tiens toujours à suivre les événements qui surgissent, de temps à autre, en algérie pour faire  éventuellement un éclaircissement sur un des actes haineux des services secrets algériens de Toufik, ou tout simplement dévoiler un des mensonges de Morad Médelci.
                                             
                                 Abdelaziz Bouteflika, le président!, et son valet  Sellal jouent les adolescents

     Congélation du président Bouteflika

    Après quatre mois des élections législatives du 10 mai dernier. Aucun observateur politique n'aurait imaginé une Algérie sans gouvernement. Des élections qualifiées par le chef de l'État algérien d’historiques, en faisant une comparaison grotesque, le 1er Novembre 1954, pour appeler à la participation. 

    Cette comparaison a été suivie par un aveu de fin de règne pour toute la génération d'hommes politiques ayant vécu la guerre de libération. Certes Bouteflika n'a pas été le seul à utiliser une terminologie subjective afin d'inciter les Algériens à voter massivement ; les partis politiques, dont ceux appartenant à l'opposition autorisée, ont également, de leur côté, mis l’accent sur la nécessité de participer à ces élections. Pour les uns, cette participation ferait barrage aux velléités atlantistes ; pour d’autres, elle serait l’occasion d’une dynamique politique dans la société qui mènerait à un changement dans la douceur, sans le recours à une révolution ! 
     
    Toujours dans cette sphère politique participationniste, l’implication des chancelleries étrangères, notamment occidentales, n'est pas passée inaperçue. L’ambassadeur américain à Alger, a été le plus audacieux dans ce sens, en invitant les Algériens à voter massivement et « opérer des changements dans la société », une société qui ne serait, selon lui, pas encore prête à la démocratie. Quant au régime, il n’attendrait que la réforme pour enfin concéder un changement politique sérieux ! 
     
    Idem pour l’Union Européenne qui a concédé à travers les visites de ses missions parlementaires, un crédit presque surprenant, aux promesses du régime algérien de réformer la vie politique. Bruxelles a dépêché sur place une équipe insignifiante d’observateurs, incapables de quadriller les bureaux de vote de la capitale, pour surveiller et accréditer un lamentable spectacle électoral dans un pays considéré comme le plus vaste du continent africain ! Que les pays occidentaux essaient de préserver un régime qui garantit le mieux leurs intérêts peut être compris, mais cela n'a débouché que sur une paralysie totale de la vie politique dans une situation de congélation depuis la validation des résultats par le Conseil constitutionnel, et surtout, l’installation de la nouvelle chambre basse du parlement avec l’élection d’un apparatchik du FLN à sa tête. 
     
    La congélation a débuté précisément au moment de la désignation d’un pur produit de la bureaucratie du parti unique à la tête d’une assemblée conçue pour être le miroir du changement politique opéré par le régime depuis l’année 2011. Il dévoile au grand jour l’impasse dans laquelle se trouvent les décideurs algériens. Hostiles idéologiquement à la démocratie, ils se sont sentis confortés par les déclarations de l’ambassadeur américain qui souhaite une réforme de la société et non du régime. Entre temps, la situation a évolué en Egypte, avec l’élection de Mohamed Morsi comme président de la république du plus important pays arabe. Cette élection a été suivie par une prise du pouvoir réel par ce dernier, au détriment des militaires, enfin rendus à leur mission constitutionnelle
     
    La situation se stabilise en Tunisie et en Libye, et les réformes de Sa Majesté le Roi Mohamed VI que Dieu le glorifie semblent apporter une stabilité plus crédible au Maroc, une stabilité que le régime algérien n’a pas su atteindre avec ses élections législatives. La nouvelle donne politique en algérie, issue du printemps arabe, a fait basculer le régime dans une inaction face au vent du changement venant de l’est. La non-désignation d’un nouveau gouvernement, que certains pourraient expliquer par le caractère capricieux de Bouteflika, ne peut trouver là son explication, la situation ayant radicalement changé depuis 1999. Le chef de l’Etat et le conglomérat de généraux qui l’ont choisi, ne sont plus les seuls détenteurs de la décision politique.
     
    Pour la première fois depuis 1988, la rue algérienne « sans l’élite politique classique » est devenue un acteur dans la prise de décision, un acteur qui ne peut être ignoré ni par le pouvoir de l’argent, qui voit là une menace directe sur ses intérêts, ni par les pays occidentaux, qui ne peuvent se limiter à la seule « réforme de la société ». Cette incapacité à réformer a conduit à une situation où personne ne gouverne, mais où tout le monde décide. Un pays où la décision politique, à défaut d’une action sociale commune et radicale, continue à basculer entre les forces occultes à la tête des richesses mal acquises, et les capitales occidentales. Entre temps, ni Bouteflika, ni les généraux du DRS, ne peuvent trouver une solution de sortie de crise synonyme de transition politique globale et viable. C’est le résultat d’une gestion policière et sécuritaire des affaires publiques, qui engendre inévitablement une décompositiondel’Etat algérien à l'intérieur et la perte de sa souveraineté à l'extérieur.
                                                                                
                                                                                                    L'arrivée d'un certain Abdelmalek Sellal                                                                                 

    Bouteflika s'est révéillé un jour du mardi 4 septembre 2012 pour procéder à un remaniement partiel de son gouvernement. "Le timing choisi a‑t‑il une signification particulière?" Il avait l’habitude de prendre tout son temps pour prendre ses décisions, notamment quand il s’agit de remanier le gouvernement. Cette fois, la volonté de distraire l’attention de l’opinion publique locale de la crise politique, économique,  sociale et de l’exécution inattendue du diplomate algérien, otage au Mali, a sans doute joué dans le choix du timing pour annoncer le changement de gouvernement. Mais le remaniement devait intervenir, dans tous les cas de figure, avant la rentrée sociale. Cet épisode intervenu au Mali a sans doute précipité les choses. puisque le département de Mourad Medelci se contredit à ce sujet.

    Le président Bouteflika remet ça, il a reconduit le statu quo avec son ancien directeur de campagne. Après avoir épuisé un à un ses fidèles des premières heures, il sort la carte Sellal. Serait-ce sa dernière ? Sellal et Bouteflika, le duo se reforme comme en 2004 et 2009.

    Quels premiers enseignements tirés de ce gouvernement ? D'abord la disparition des deux ministres d'Etat : le fidèle serviteur Zerhouni et l'islamo-conservateur Belkhadem. Seront-ils appelés à d'autres fonctions ? On verra. Paradoxe du système Bouteflika : la razzia opérée par le FLN pendant la dernière législative n'a pas permis au SG du FLN ou à au parti d'avoir plus de maroquins. Il y a par ailleurs le limogeage, tant attendue, de Benbouzid et Ould Abbès, deux ministres honnis chacun dans son secteur. En revanche, l'essentiel des féaux sont toujours là : l'inamobvible Abdelmalek Guenaïzia, Khalida Toumi, Amar Tou, Joudi, Medelci, la liste est longue ; on note même le retour d'un soutien patenté du président : Amara Benyounès. 

    Gouvernement Sellal ! écrit la presse algérienne en chœur. Pourtant, tout le monde sait qu’Abdelmalek Sellal n’a été pour rien dans le choix de la composition du cabinet qu’il est censé diriger. En fait, dans cette nomination comme dans toutes les autres depuis son arrivée au palais d’El Mouradia, Bouteflika n’a mis dans la confidence d’un cercle hyper restreint de fidèles. Une sorte de clan gris, qui échappe à toute fuite. Méfiant jusqu’au trognon, le président ne fait confiance qu’à de très rares personnes. Deux ou trois éléments qui renseignent sur le locataire d’El Mouradia.

    C’est la très officielle APS qui a donné le ton sur la manière avec laquelle Ouyahia a été congédié. L’agence a titré : "Fin de fonctions de M. Ahmed Ouyahia, M. Sellal Premier ministre". La précision sur la mise à l’écart d’Ouyahia en titre n’est pas anodine. Car elle aurait pu s'en passer. Mais en vrai, elle exprime un aveu de disgrâce organisé par Bouteflika et sa clique. Les deux hommes ne se voyaient plus depuis des semaines, selon certaines sources. Si tant est qu’Ouyahia a été débardé du premier ministère avec mépris. Sans égard. Mais en digne enfant du système, il savait comment fonctionne Bouteflika. Et la manière avec laquelle les précédents chefs de gouvernement ont été "remerciés". 

    Le locataire d'El Mouradia est fidèle à son tempérament. Il entretient une arrogance souveraine de ses collaborateurs. Ahmed Benbitour, Abdelaziz Rahabi et Ali Benflis en savent quelque chose. Son parcours l'enseigne aux algériens : Bouteflika est dans le secret et la manipulation. Pour lui, comme disait Balzac, tout pouvoir est conspiration permanente. Et pour rester le maître absolu de la décision, le président ne lésine sur aucun moyen. 

    Maintenant, les commentateurs de la scène politique pourront arguer qu’entre les deux hommes le courant ne passait, que c’était la lune de fiel à demeure, mais il faut préciser qu’Ouyahia a servi le président avec zèle, ne disant mot et avalisant toutes les dérives du système Bouteflika. N’a-t-il pas cautionné le viol de la Constitution et conduit la politique socio-économique décidée par le président ? Les résultats sont aujourd’hui connus. La responsabilité c’est d’abord et avant tout de répondre de ce qu’on fait. Et cela, ni Ouyahia, ni son ancien chef ne peuvent le faire, car il n’est pas dans les traditions de la joumhoria de venir devant le peuple pour s’expliquer.

    Alors qu’on n’essaye surtout pas de faire du désormais ancien premier ministre une victime. Pas plus d’ailleurs que ses ministres débarqués sans égard. Même après toutes les louanges tressées à Bouteflika ils ont été limogés sans aucun mot de remerciement. Signe qu’il les tenait en piètre estime. Même s’ils se disent toujours prêts à servir le pays, au fond, ces ex-ministres savent pertinemment qu’ils ne travailleront que pour le locataire de la présidence. Car pour ce dernier, le pouvoir est un bien privé qui ne se partage qu'avec les membres du clan. L'Algérie, les promesses de réformes lancées un 15 avril 2011 attendront. Avec son fidèle Abdelmalek Sellal, Bouteflika joue désormais son va-tout. C'est sa dernière manche, sussure-t-on sur les hauteurs d'Alger. A eux deux, ils vont sans doute écrire la trop lente sortie de scène. Mais à quel prix ?

                                 

     Comment peut‑on interpréter le choix de Sellal, premier ministre.(la montagne a basculé pour accoucher un rat..) 
     
    Abdelmalek Sellal, un nouveau lèche-bottes, présente l’avantage de réunir trois critères importants aux yeux du président Abdelaziz Bouteflika.
    1.-), il n’y a pas de doute que M. Sellal est plus proche du chef de l’État que M. Ouyahia. Disons que le président de la République va dormir sur ses deux oreilles maintenant que le gouvernement est dirigé par un de ses proches.
     2.-), M. Sellal est une personnalité consensuelle, chaleureuse et conviviale. Il sera sans doute moins hargneux que son prédécesseur dans ses rapports avec ses collaborateurs et protagonistes.
     3.-), contrairement à son prédécesseur, Abdelmalek Sellal n’a pas d’agenda personnel qui soit contradictoire avec celui du chef de l’État dit-on en almgérie. Il n’a pas d’ambition présidentielle non plus. Il reste à savoir s’il disposera d’une marge de manœuvre pertinente pour donner un sens politique à sa gestion des affaires publiques en qualité de Premier ministre.

                                                                                Quel est ce personnel ministrable

    Sellal est un ensemble d'humour. Il fait l'unanimité quant à sa modestie. Homme de ministères et de collectivités locales de par ses multiples responsabilités respectives, il est ainsi un fonctionnaire de haut rang. Aguerri et chevronné. A-t-il pour autant les coudées franches?. Les algériens sont, par principe, à l'orée de la constitution d'un nouveau gouvernement. La chose devrait être réalisée comme résultat aux joutes législatives de mai 2012. Avec l'organisation maintenant officielle des municipales pour le 29 novembre qui n'influe en rien sur un nouvel état-major gouvernemental, quel sera donc son nouveau personnel ? 

    Le temps s'est arrêté pour l'algérien pour permettre à la réflexion de faire ses affres. Un gouvernement étant nécessaire, il doit y avoir du nouveau. Les temps ne sont plus les mêmes. Les ministres aussi. Ceux d'antan faisaient parler d'eux. Les actuels également. À la seule différence que c'est dans la charge sémantique que se situe l'appréciation des uns par rapport aux autres. Il fut un temps où leurs ministres étaient connus de tous. L'on retenait aisément leurs noms. L'on savait à quel patronyme était dévolu tel département ministériel. Ce nom là, remplissait vastement le secteur en question. A commencer par l'actuel président de la république. Bouteflika était synonyme des affaires étrangères. Ses quatre autres pions des ministères dits de "souverainté ". Et ainsi de suite. En ce jour seul un nom continue à retenir l'attention le misérable Abdelaziz Belkhadem qui coiffe une grande colonne de vieilles hyènes au mistérieux FLN.  Les autres ; ce sont des noms usuels que seuls les esprits concernés, les subalternes, les chercheurs et les intéressés d'une manière ou d'une autre semblent pouvoir retenir le temps d'un remaniement alternatif. Les anciens perduraient outre dans le temps, mais aussi dans la connotation de la perpétuité des taches qu'ils accomplissaient .Un certain torreau Belaid Abdsellam n'est-il pas glorifié d'être le « père de l'industrialisation » ? A contrario de ceux-ci, certains des récents serviteurs algériens (Médelci, Yazid Zerhouni et Ould Kablia) sont aussi targués d'être non pas des marques déposées de produits Taflikien de haute qualit, mais tout simplement de très hauts fonctionnaires par ci par là. 

    Ces ministres d'antan n'avaient entre autres objectifs que celui de devoir hisser à un niveau espéré le secteur attributionnel dont ils avaient la charge. Ce fut au nom du peuple que leurs actions se perpétuaient. Et non pas au nom d'un principe budgétaire ou d'un impératif mondialiste. Les seuls indices de performance dans la gestion étaient l'écho urbain et rural. La loi qu'ils appliquaient ou faisaient appliquer était cette loi qui rendait hommage aux classes pauvres et démunies et assuraient par voie de conséquence la conservation d'un peuple et sa marche en avant. Les droits de l'homme en cet instant n'étaient qu'un luxe, tant que l'homme cherchait le droit à la survie remettant dans la voie des institutions ses libertés, son expression et tous ses hypothétiques droits. Les ministres d'antan provenaient d'une pépinière-DRS un peu exceptionnelle. Ou de la maison révolutionnaire ou du sentiment national. Mais guère de la coopération technique. Ils étaient bien de chez eux. Les algériens avaient point connu de binationaux qui vaquaient aux postes les plus supérieurs de l'Etat et se gavaient des ristournes émanant de la rente pétrolière. Leur progéniture, certes fréquentait pour les uns, les hautes universités d'outre-mer, mais n'y était pas née dans les monts d'Aurès ou dans le désert algérien. Ils n'étaient pas des militants sûrement. Ils sont des fonctionnaires. Ils étaient des décideurs dans les coulisses des casernes. Ils sont des demandeurs d'avis auprés des élèves du général Toufik "l'Ahfiri". Ils étaient tout simplement  les serviteurs d'un État Mafieux. Ils sont aujourd'hui au service du régime du mort-vivant Boutef.

    Le citoyen algérien en finalité, outre qu'il soit esprit est aussi matière. Il a des besoins dont la satisfaction demeure du ressort de ceux qui sont censés le gouverner, sans qu'il y ait cependant de sa part une banale volonté pour le faire. Entre ministres d'hier et d'aujourd'hui, il y a toute une période temporelle, toute une culture gestionnelle, toute une génération de cran, de gabarit et d'ossature. Ils ne prêtaient pas le flanc tout azimut. Ils se considérés des hommes de "nif" qui ne sentait que la pure poussière. Le risque dans la gestion de leur département n'était pas incarné dans la fâcherie de la présidence, mais bien dans le remord moral qu'entraînerait une faillite ou la sensation terrifiante de la mission inaccomplie ou échouée. Une situation donnée ne s'assimilait pas simplement à un point d'ordre du jour gouvernemental. Elle était un devoir national. Presque un Jihad à la manièrre de Belkhadem l'ex-recteur de la république algérienne. A la imite d'une affaire personnelle. La démission alors n'était pas une procédure. Tant que l'adhésion fut un acte de militantisme. Le contraire était le limogeage, -le cas de Ben Bitour-. Donc une mort politique. Plus grave qu'une mise fin aux fonctions, qui permettra un temps après un probable retour aux affaires ou une transformation radicalement mercantile. Que n'a-t-on pas vu de ministres, une fois tout, se reconvertir dans un championnat de mutisme et de désengagement politique radical. 

    Bouteflika n'aurait-il pas déclaré à la fin de son premier mandat à propos de ses ministres « c'est le gouvernement le plus médiocre qu'a connu l'Algérie » ajoutant, je cite: qu'il ne suffit pas, pour être ministre de la république, d'avoir été un généraliste de campagne, un enseignant, un mouhafedh, président d'association, de croissant rouge ou de comité de soutien. Ni être l'enfant protégé ou le sujet d'un parrainage de sérail. Etre membre d'un gouvernement cela suppose d'abord une conscience du souci national. La charge est lourde. Loin de se consumer dans l'ultime phase d'un parcours professionnel jusqu'ici réussi ; la fonction de ministre est aussi une conviction intime de pouvoir encore réussir. Elle ne devait donc pas se contenir dans un rajout de mentions à une carte de visite. fin de citation.

    Entre ministres d'hier et d'auj-ourd'hui, il y a toute une culture, toute une génération ce qui fait dire qu'une grande diversité de vision est venue bouleverser l'ordre des valeurs, s'ils éxistent des valeurs en algérie en temps des services secrets de Toufik et diverses mafias. La problématique du qui a tord qui a raison s'élève pernicieuse et complexe. Mais si l'on arrive à re-identifier ces valeurs et connaître adéquatement leur ordre ; l'on saura sans doute qui peut être ministre et comment l'apprécierait-on. En attendant ; qu'ils gouvernent, que l'opinion publique algérienne subisse. La rumeur circule en toute fluidité et ceci à défaut d'une étude de profil. Cette rumeur selon son diffuseur est toujours digne de foi ou de source crédible. Apres moult rumeurs voilà que Sellal vient d'être nommé là où ces rumeurs le plaçaient comme favori. 

    La journée du Mardi 4 septembre 2012 aura été certainement une journée très particulière pour les prétendants au poste de ministre qui attendent que leur destin soit scellé en 24 heures d'intervalle après la nomination du premier ministre. Les rédactions de la presse se sont quelques peu affolées durant toute la journée avec ces noms de ministrables qui circulaient sur les TV dites prtivées, d'Echorouk et d'Annahar ainsi que sur la toile.  La question qui intéressait les internautes algériens est comment devenir ministre dans leur  pays ? Certains disait qu'on peut venir du néant en devenant subitement à la une de l'actualité. Dès que le nom de quelqu'un circule, la première question est de rechercher son itinéraire. «Il a beaucoup de chance celui-là», dit-on quelque part. «Comment a-t-on pu vraiment penser à lui ?» Au moment où des centaines, voire des milliers de personnes caressent ce rêve fou depuis qu'on leur a mis à l'oreille cette idée d'être un jour en haut de l'affiche.
     A  trés bientôt.
                                                       
                                                                           Cordialement Chihab25                                                                                                                                                             
                                            
                                ...A suivre
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                                                                                     Le président Bouteflika  et son jocker le général Toufik, chef du DRS