1/3.-Congélation de Bouteflika et l'arrivée d'un certain Sellal
FLASH....Le président Abdelaziz Bouteflika serait mort... !
Selon des sources médicales de Suisse, le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, admis dans une clinique Suissesse pour des soins intensifs, serait cliniquement mort. Les choses seraient entrain de s’organiser à Alger,.avant une éventuelle annonce officielle. L'information est rapportée par le site Web "Donia Alwatanz". De son coté Alger dément en indiquant, je cite: que les rumeurs sur la santé du président Bouteflika sont des rumeurs malveillants et indignes.! fin de citation.
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Cher internaute, La rédaction vous remercie de votre visite sur le Chihablog et profite de cette occasion pour vous informer que la consultation des articles est toujours gratuite, contrairement à des inventions qui circulent en rooms algériennes en Paltalk. Avant de passer au sujet, je voudrais bien attirer l'attention de mes lecteur que l'algérie se dégrade davantage, tandis que notre Maroc avance à grands pas dans tous les sens, en les invitant ainsi, à ne pas rater cet honorable témoignage, rendant hommage au «Leadership de Sa Majesté le Roi Mohamed VI que Dieu l'assite» émanant de la première femme du monde diplomatique Mme Hillary Clinton, la secrétaire d'Etat Américaine aux affaires étrangères des Etats Unis d'Amérique.
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INTRODUCTION:
Même si je me sentais un peu lassé de nager à contre-courant et de «labourer les mers mensongères algériennes», comme disait dans le même contexte un certain Bolivar, j’ai décidé, il y a quelque années, que je ne me fatiguerai plus à prendre le clavier de mon PC et défendre virtuellement l'honneur et la dignité de mon pays et je suis constant mobilisé pour dévoiler, le mieux possible, les impuretés politiques que mènent gratuitement les algériens contre sa grandeur, sa stabilité sécuritaire et politique, et surtout contre son intégrité territoriale.
Nous sommes convaincus que les relations Maroco-algériennes continuent de passer par des étapes de réchauffement et de tension.. des gestes de part et d'autre qui marquent le mauvais voisinage et sèment le désarroi dans ces relations. Toutefois, l'Algérie se montre souvent hypocrite et bien déterminée de façon imposture à aller de l'avant et de renforcer les liens avec notre pays.
Après quatre mois des élections législatives du 10 mai dernier. Aucun observateur politique n'aurait imaginé une Algérie sans gouvernement. Des élections qualifiées par le chef de l'État algérien d’historiques, en faisant une comparaison grotesque, le 1er Novembre 1954, pour appeler à la participation.
Bouteflika s'est révéillé un jour du mardi 4 septembre 2012 pour procéder à un remaniement partiel de son gouvernement. "Le timing choisi a‑t‑il une signification particulière?" Il avait l’habitude de prendre tout son temps pour prendre ses décisions, notamment quand il s’agit de remanier le gouvernement. Cette fois, la volonté de distraire l’attention de l’opinion publique locale de la crise politique, économique, sociale et de l’exécution inattendue du diplomate algérien, otage au Mali, a sans doute joué dans le choix du timing pour annoncer le changement de gouvernement. Mais le remaniement devait intervenir, dans tous les cas de figure, avant la rentrée sociale. Cet épisode intervenu au Mali a sans doute précipité les choses. puisque le département de Mourad Medelci se contredit à ce sujet.
Le président Bouteflika remet ça, il a reconduit le statu quo avec son ancien directeur de campagne. Après avoir épuisé un à un ses fidèles des premières heures, il sort la carte Sellal. Serait-ce sa dernière ? Sellal et Bouteflika, le duo se reforme comme en 2004 et 2009.
Quels premiers enseignements tirés de ce gouvernement ? D'abord la disparition des deux ministres d'Etat : le fidèle serviteur Zerhouni et l'islamo-conservateur Belkhadem. Seront-ils appelés à d'autres fonctions ? On verra. Paradoxe du système Bouteflika : la razzia opérée par le FLN pendant la dernière législative n'a pas permis au SG du FLN ou à au parti d'avoir plus de maroquins. Il y a par ailleurs le limogeage, tant attendue, de Benbouzid et Ould Abbès, deux ministres honnis chacun dans son secteur. En revanche, l'essentiel des féaux sont toujours là : l'inamobvible Abdelmalek Guenaïzia, Khalida Toumi, Amar Tou, Joudi, Medelci, la liste est longue ; on note même le retour d'un soutien patenté du président : Amara Benyounès.
Gouvernement Sellal ! écrit la presse algérienne en chœur. Pourtant, tout le monde sait qu’Abdelmalek Sellal n’a été pour rien dans le choix de la composition du cabinet qu’il est censé diriger. En fait, dans cette nomination comme dans toutes les autres depuis son arrivée au palais d’El Mouradia, Bouteflika n’a mis dans la confidence d’un cercle hyper restreint de fidèles. Une sorte de clan gris, qui échappe à toute fuite. Méfiant jusqu’au trognon, le président ne fait confiance qu’à de très rares personnes. Deux ou trois éléments qui renseignent sur le locataire d’El Mouradia.
C’est la très officielle APS qui a donné le ton sur la manière avec laquelle Ouyahia a été congédié. L’agence a titré : "Fin de fonctions de M. Ahmed Ouyahia, M. Sellal Premier ministre". La précision sur la mise à l’écart d’Ouyahia en titre n’est pas anodine. Car elle aurait pu s'en passer. Mais en vrai, elle exprime un aveu de disgrâce organisé par Bouteflika et sa clique. Les deux hommes ne se voyaient plus depuis des semaines, selon certaines sources. Si tant est qu’Ouyahia a été débardé du premier ministère avec mépris. Sans égard. Mais en digne enfant du système, il savait comment fonctionne Bouteflika. Et la manière avec laquelle les précédents chefs de gouvernement ont été "remerciés".
Le locataire d'El Mouradia est fidèle à son tempérament. Il entretient une arrogance souveraine de ses collaborateurs. Ahmed Benbitour, Abdelaziz Rahabi et Ali Benflis en savent quelque chose. Son parcours l'enseigne aux algériens : Bouteflika est dans le secret et la manipulation. Pour lui, comme disait Balzac, tout pouvoir est conspiration permanente. Et pour rester le maître absolu de la décision, le président ne lésine sur aucun moyen.
Maintenant, les commentateurs de la scène politique pourront arguer qu’entre les deux hommes le courant ne passait, que c’était la lune de fiel à demeure, mais il faut préciser qu’Ouyahia a servi le président avec zèle, ne disant mot et avalisant toutes les dérives du système Bouteflika. N’a-t-il pas cautionné le viol de la Constitution et conduit la politique socio-économique décidée par le président ? Les résultats sont aujourd’hui connus. La responsabilité c’est d’abord et avant tout de répondre de ce qu’on fait. Et cela, ni Ouyahia, ni son ancien chef ne peuvent le faire, car il n’est pas dans les traditions de la joumhoria de venir devant le peuple pour s’expliquer.
Alors qu’on n’essaye surtout pas de faire du désormais ancien premier ministre une victime. Pas plus d’ailleurs que ses ministres débarqués sans égard. Même après toutes les louanges tressées à Bouteflika ils ont été limogés sans aucun mot de remerciement. Signe qu’il les tenait en piètre estime. Même s’ils se disent toujours prêts à servir le pays, au fond, ces ex-ministres savent pertinemment qu’ils ne travailleront que pour le locataire de la présidence. Car pour ce dernier, le pouvoir est un bien privé qui ne se partage qu'avec les membres du clan. L'Algérie, les promesses de réformes lancées un 15 avril 2011 attendront. Avec son fidèle Abdelmalek Sellal, Bouteflika joue désormais son va-tout. C'est sa dernière manche, sussure-t-on sur les hauteurs d'Alger. A eux deux, ils vont sans doute écrire la trop lente sortie de scène. Mais à quel prix ?
Le temps s'est arrêté pour l'algérien pour permettre à la réflexion de faire ses affres. Un gouvernement étant nécessaire, il doit y avoir du nouveau. Les temps ne sont plus les mêmes. Les ministres aussi. Ceux d'antan faisaient parler d'eux. Les actuels également. À la seule différence que c'est dans la charge sémantique que se situe l'appréciation des uns par rapport aux autres. Il fut un temps où leurs ministres étaient connus de tous. L'on retenait aisément leurs noms. L'on savait à quel patronyme était dévolu tel département ministériel. Ce nom là, remplissait vastement le secteur en question. A commencer par l'actuel président de la république. Bouteflika était synonyme des affaires étrangères. Ses quatre autres pions des ministères dits de "souverainté ". Et ainsi de suite. En ce jour seul un nom continue à retenir l'attention le misérable Abdelaziz Belkhadem qui coiffe une grande colonne de vieilles hyènes au mistérieux FLN. Les autres ; ce sont des noms usuels que seuls les esprits concernés, les subalternes, les chercheurs et les intéressés d'une manière ou d'une autre semblent pouvoir retenir le temps d'un remaniement alternatif. Les anciens perduraient outre dans le temps, mais aussi dans la connotation de la perpétuité des taches qu'ils accomplissaient .Un certain torreau Belaid Abdsellam n'est-il pas glorifié d'être le « père de l'industrialisation » ? A contrario de ceux-ci, certains des récents serviteurs algériens (Médelci, Yazid Zerhouni et Ould Kablia) sont aussi targués d'être non pas des marques déposées de produits Taflikien de haute qualit, mais tout simplement de très hauts fonctionnaires par ci par là.
Ces ministres d'antan n'avaient entre autres objectifs que celui de devoir hisser à un niveau espéré le secteur attributionnel dont ils avaient la charge. Ce fut au nom du peuple que leurs actions se perpétuaient. Et non pas au nom d'un principe budgétaire ou d'un impératif mondialiste. Les seuls indices de performance dans la gestion étaient l'écho urbain et rural. La loi qu'ils appliquaient ou faisaient appliquer était cette loi qui rendait hommage aux classes pauvres et démunies et assuraient par voie de conséquence la conservation d'un peuple et sa marche en avant. Les droits de l'homme en cet instant n'étaient qu'un luxe, tant que l'homme cherchait le droit à la survie remettant dans la voie des institutions ses libertés, son expression et tous ses hypothétiques droits. Les ministres d'antan provenaient d'une pépinière-DRS un peu exceptionnelle. Ou de la maison révolutionnaire ou du sentiment national. Mais guère de la coopération technique. Ils étaient bien de chez eux. Les algériens avaient point connu de binationaux qui vaquaient aux postes les plus supérieurs de l'Etat et se gavaient des ristournes émanant de la rente pétrolière. Leur progéniture, certes fréquentait pour les uns, les hautes universités d'outre-mer, mais n'y était pas née dans les monts d'Aurès ou dans le désert algérien. Ils n'étaient pas des militants sûrement. Ils sont des fonctionnaires. Ils étaient des décideurs dans les coulisses des casernes. Ils sont des demandeurs d'avis auprés des élèves du général Toufik "l'Ahfiri". Ils étaient tout simplement les serviteurs d'un État Mafieux. Ils sont aujourd'hui au service du régime du mort-vivant Boutef.
Le citoyen algérien en finalité, outre qu'il soit esprit est aussi matière. Il a des besoins dont la satisfaction demeure du ressort de ceux qui sont censés le gouverner, sans qu'il y ait cependant de sa part une banale volonté pour le faire. Entre ministres d'hier et d'aujourd'hui, il y a toute une période temporelle, toute une culture gestionnelle, toute une génération de cran, de gabarit et d'ossature. Ils ne prêtaient pas le flanc tout azimut. Ils se considérés des hommes de "nif" qui ne sentait que la pure poussière. Le risque dans la gestion de leur département n'était pas incarné dans la fâcherie de la présidence, mais bien dans le remord moral qu'entraînerait une faillite ou la sensation terrifiante de la mission inaccomplie ou échouée. Une situation donnée ne s'assimilait pas simplement à un point d'ordre du jour gouvernemental. Elle était un devoir national. Presque un Jihad à la manièrre de Belkhadem l'ex-recteur de la république algérienne. A la imite d'une affaire personnelle. La démission alors n'était pas une procédure. Tant que l'adhésion fut un acte de militantisme. Le contraire était le limogeage, -le cas de Ben Bitour-. Donc une mort politique. Plus grave qu'une mise fin aux fonctions, qui permettra un temps après un probable retour aux affaires ou une transformation radicalement mercantile. Que n'a-t-on pas vu de ministres, une fois tout, se reconvertir dans un championnat de mutisme et de désengagement politique radical.
Bouteflika n'aurait-il pas déclaré à la fin de son premier mandat à propos de ses ministres « c'est le gouvernement le plus médiocre qu'a connu l'Algérie » ajoutant, je cite: qu'il ne suffit pas, pour être ministre de la république, d'avoir été un généraliste de campagne, un enseignant, un mouhafedh, président d'association, de croissant rouge ou de comité de soutien. Ni être l'enfant protégé ou le sujet d'un parrainage de sérail. Etre membre d'un gouvernement cela suppose d'abord une conscience du souci national. La charge est lourde. Loin de se consumer dans l'ultime phase d'un parcours professionnel jusqu'ici réussi ; la fonction de ministre est aussi une conviction intime de pouvoir encore réussir. Elle ne devait donc pas se contenir dans un rajout de mentions à une carte de visite. fin de citation.
Entre ministres d'hier et d'auj-ourd'hui, il y a toute une culture, toute une génération ce qui fait dire qu'une grande diversité de vision est venue bouleverser l'ordre des valeurs, s'ils éxistent des valeurs en algérie en temps des services secrets de Toufik et diverses mafias. La problématique du qui a tord qui a raison s'élève pernicieuse et complexe. Mais si l'on arrive à re-identifier ces valeurs et connaître adéquatement leur ordre ; l'on saura sans doute qui peut être ministre et comment l'apprécierait-on. En attendant ; qu'ils gouvernent, que l'opinion publique algérienne subisse. La rumeur circule en toute fluidité et ceci à défaut d'une étude de profil. Cette rumeur selon son diffuseur est toujours digne de foi ou de source crédible. Apres moult rumeurs voilà que Sellal vient d'être nommé là où ces rumeurs le plaçaient comme favori.
La journée du Mardi 4 septembre 2012 aura été certainement une journée très particulière pour les prétendants au poste de ministre qui attendent que leur destin soit scellé en 24 heures d'intervalle après la nomination du premier ministre. Les rédactions de la presse se sont quelques peu affolées durant toute la journée avec ces noms de ministrables qui circulaient sur les TV dites prtivées, d'Echorouk et d'Annahar ainsi que sur la toile. La question qui intéressait les internautes algériens est comment devenir ministre dans leur pays ? Certains disait qu'on peut venir du néant en devenant subitement à la une de l'actualité. Dès que le nom de quelqu'un circule, la première question est de rechercher son itinéraire. «Il a beaucoup de chance celui-là», dit-on quelque part. «Comment a-t-on pu vraiment penser à lui ?» Au moment où des centaines, voire des milliers de personnes caressent ce rêve fou depuis qu'on leur a mis à l'oreille cette idée d'être un jour en haut de l'affiche.