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4/4.- Qui sera le prochain président algérien ?

Suite et fin


                              
 

                  الرشوة وتهريب الاموال يغزوان الجزائر                  

Avant de conclure ces impuretés politiques algériennes, je dois souligner que Nous Marocains, nous connaissons plus que les algériens eux-même l'ustensil de la cuisine algérienne. Nous n'inventons rien, c'est de leur champ médiatique que nous nous approvisionnons, sans croire, ni donner l'importance à ce que le duo Dany_us et les gens de la caverne paltalkiste  sont en train de mijoter dans les rooms-DRS en Paltalk, contre le Maroc, sans oser dire :Où est passé leur président depuis le début d'été qu'ils aillent chercher ailleurs la réponse et la mettre à la portée de l'assistance-naïve qui les écoute chaque soir  "au souk de contes"en Paltalk. 
Bouteflika : une absence qui intrigue jusqu’aux ministres (TSA)
 Ce qui est vrais pour tout le monde qui suit la chose algérienne, c'est que l’Algérie renvoie l‘image d’un pays qui n’est plus géré. Rien ni personne n’a réussi à rompre ce silence officiel qui commence à peser lourdement sur les algériens, ouvrant les portes à toutes les spéculations.
Les Dany_us doivent se demander : Bouteflika est-il en Algérie ou à l’étranger ? Une question à laquelle, même les curieux de TSA (Quotidien électronique algérien) sont incapables de répondre. « Quand le président quitte le pays, seul son pilote et sa gade rapprochée en sont informés », explique un Paparazzi-TSA.
La paralysie de Bouteflika cache un derrière clos sur sa succession!

Les algériens constatent ces jours-ci que les activités de leur président se limitaient,  aux salutations étrangères et l'abandon de la chose nationale : L’Algérie se trouve à cet effet, dans une situation institutionnelle inédite. Un gouvernement paralysé, fonctionnant avec sept ministres intérimaires, un parlement mis en congé, une société civile sclérosée, une classe politique dépassée par les évènements et un Chef de l’Etat malade et silencieux. Ce dernier qui a entamé son premier mandat en 1999 avec une verve tonitruante voit aujourd'hui son agenda réduit à l'expédition de messages plus ou moins cohérents adressés à ses homologues étrangers à l’occasion de leurs fêtes nationales.

Les derniers en date, selon la curiosité du journaliste algérien, sont envoyés ces derniers temps au: -Président Egyptien, Mohamed Morsi dans lequel il le félicite, à l'occasion de la célébration, par son pays, du 60e anniversaire de la révolution du 23 juillet 1952 qui a vu Nasser arriver au pouvoir pour décimer les frères musulmans dont fait partie l'actuel Raiss.-Albert ll, Roi des Belges, à l'occasion de la fête nationale de son pays. -C’est aussi à son homologue colombien, M. Juan Manuel Santos, que Bouteflika a adressé un message pour les mêmes motifs.

Dans autre domaine, le président Bouteflika ne cache pas son admiration aux ruines de la guerre froide qui dominent encore une partie de sa mémoire tout en faisant usage de son pouvoir juridique qu'il a confisqué au peuple algérien pour faire des dons de "nationalité algérienne" à des femme et maîtresses de certains influents collaborateurs qui les ont sélectionnées d'à coté, par l'effet de la mousse de Vodka à l'état d'ecstasy, du casino "Nadi Essanawbar"  d'Alger. C'est ainsi, il a donné droit de naturalisation à des nouvelles venues «blondes» de l'ex-Europe de l'Est, à des Polonaises, des Bulgares et des Russes surtout. Sans pour autant avoir tendance de penser qu'il laisse à son successeur un lourd héritage-fardeau de l'État, en l'occurence:

-a)Des relations empoisonnées avec le Maroc, le partenaire à sens oblogatoire.

-b)Des foyers de terrorisme interne, dormant et à la fois actif, frappant des cibles bien précises mettant le régime en point de mire, 

-c)L'insécurité totale  de ses frontières de la Mauritanie à la Libye, sans parler du celle avec le Royaume du Maroc qui, à mon sens, n'est pas définie officiellement. 

-d)Une diplomatie-échec, faible et infructueuse, avec une politique étrangère de raz de marées. 

-e)Une menace écrasante de déflagration du grand sud algérien à cause des Azawad, le Mali et l'AQMI qui empreint la région par le sceau de sa  forte présence. 

Les algériens se disent trés callés en diplomatie et en langue de Molière plus que d'autres, mais le meilleur d'eux, qui est Bouteflika, n'a pas appris par coeur ce qui disait Jean Jacques Rousseau dans son contrat social :« Il ne dépend pas des hommes de prolonger leur vie, il dépend d’eux de prolonger celle de l’Etat aussi loin qu’il est possible, en lui donnant la meilleure constitution qu’il puisse avoir »

Face à cette excentrique d'indisponibilité, Bouteflika ne trouve apparemment ni de raison ni d'occasion pour s’adresser au peuple algérien qui l’attendait pour le cinquantenaire de l’indépendance, mais il n’a rien dit. Celui qui félicite tous les peuples du monde pour leurs fêtes nationales n’a pas daigné célébrer celle du pays qu’il préside. Son silence vis-à-vis des préoccupations de son peuple est, ne peut plus explicite quant à sa conception de la reconnaissance de son pays et du devoir dont est redevable le  simple citoyen algérien.
Le gouvernement de Bouteflika vit un état de paralysie à la suite des discussions sur «qui devrait devenir le prochain président?» une question qui révèle les divisions au sein de l'élite dirigeante et qui peut ébranler la stabilité fragile du pays. Le signe de désaccord au sein de l'élite dirigeante, c'est que le président Abdelaziz Bouteflika n'a pas nommé son premier ministre après plus de 3 mois à compter de la date à laquelle il était prévu d'annoncer cette décision conformément à la pseudo constitution algérienne qui prévoit que la démission du premier ministre sortant  devait avoir lieu au lendemain des élections législatives. Selon un  Analyste étranger «remplacer Bouteflika est un enjeu majeur en Algérie et cela explique pourquoi on reporte la nomination d'un nouveau gouvernement, car chaque décision aura son impact sur l'élection présidentielle 2014».                         
Le véritable défi de l'Algérie est plutôt de savoir si l'élite militaire, qui détient le pouvoir, derrière les coulisses, pouvait s'éloigner, une seule fois de sa vie pratique, de la succession de Bouteflika qui ne sera résolue qu'aprés, d'ici deux ans à venir. Les analystes estiment que l'année 2014 sera un point potentiel trés chaud pour la stabilité politique en Algérie qui se base généralement davantage sur sa politique trépidante et sur les conflits au sein du même système».
Cependant, selon un flash Wikileaks, certains des diplomates étrangers accrédités à Alger et des analystes disent que le pays est déjà gouverné par un groupe surnommé «Le pouvoir» une puissance au sens propre du mot, constituée d'un groupe de hauts fonctionnaires et de valets de chambre, les plus proches du président qui se réunissent à huis clos, sur lesquels Said Bouteflika, le frère du président aura la main mise et une grande influence combinée d'une force de sécurité privée sélectionnée officieusement de la sécurité rapprochée du président. Cela étant explique que quelque chose se passe, sous la table Taflikienne, hors des procédures institutionnelles de l'État et semble être en relation avec la succession de Bouteflika le président.qui veillera à ce que le successeur soit des siens pour éviter éventuellement tout ennuie.

A noter qu'il n'y a pas que Nezzar à être suspecté de ce genre d'homicide de masse. En 2001, en Kabylie des algériens sont tombés sous les balles de la police algérienne dirigée alors par le ministre Nourredine Yazid Zerhouni, l'homme fort du clan du président algérien Abdelaziz Bouteflika. Ce crime restera à jamais comme l'une des plus sombres pages de l'histoire algérienne post-indépendance. L

a mémoire populaire algérienne enregistre à cet effet que Bouteflika donnait l'ordre durant son trajet présidentiel, 

pour comettre des masacres. Des 

massacres de masse, qu'éradiquaient ce qu'a échapé à Khaled Nezzar, perpétrés sous le règne de Bouteflika doivent livrer les auteursPour l'instant, ils sont deux principaux : Abdelaziz Bouteflika et Yazid Zerhouni. Ils auront certainement le même sort que Khaled Nezzar Aprés la décision historique du Tribunal Pénal Fédéral Suisse: pas d’immunité pour un ancien ministre de la défense algérien poursuivi pour crimes de guerre.

 En tout état de cause, pour éviter la continuité de cet état de choses, un « consensus est nécessaire pour réaliser un changement en douceur, mais quand il n'y a pas de consensus, le système cesse de fonctionner comme c'est le cas maintenant en algérie. Tout est gelé depuis le sommet de l'État jusqu'à sa base ».Néanmoins, une source proche du groupe "le pouvoir" aurait dévoilé la tête de liste des personnes, attenant à la présidence. Parmi ces noms, les plus  visés et médiatisés sont :  

 1-Abdelaziz Belkhadem, le grand Botflikhi. 2-Said Bouteflika,le frère héritier, le cadet et le dynamo de son frère le président. 3-Amar Ghoul, un islamiste modéré de"Hms", un Erdogan algérien, qui vient de casser le bâton d'obéissance avec Boujarra Soltani, un asphyxié par la douceur et la fraîcheur-lacrymogène du palais d'ElMoradia, un nouveau lèche-bottes des deux Bouteflika. 4-Ahmed OuyahiaBeaucoup croient que le «pouvoir» peut l'écarter à cause  de ses harcellements et de ses divergences avec Belkhadem, le recteur de la république. 5-Ahmed Ben Bitour, un technocrate en divergeance avec le palais d'ElMoradia, recasé sur instruction de Bouteflika". Et le général Toufik-DRS bien sûr, qui suit le court avec des jumelles de performance de haute téchnologie Russe.

Ce cabinet noir qui aura l'effet d'un «Conseil de tutelle³», créé à cette fin, comme aux monarchies, pour trancher sûrement.!, sous l'oeil vigilant des services secrets-DRS, sous la direction d'un général silencieux, censé créer la surprise. En parallèle, les soi-disant partis de l'alliance présidentielle ne chôment pas à leur niveau, voilà en résumé ce que l'algérien peut conclure des tractations et des conflits silencieux qu'ils mènent sur la succession Bouteflika.

Le moment où il était en train de ramasser ses affaires au palais d'ElMoradia, une idée, une bonne idée cette fois, est arrivée brusquement à Abdelaziz Bouteflika. Une innovation d'un vrais homme d'Etat. Pourquoi ne pas créer une substitution légale à ses successeurs potentiels. Introduire une nouvelle fonction dans la haute hiérarchie institutionnelle du pays : Le poste de vice-président. C’est ce que vient d'apprendre un journaliste du quotidien algérien -le Soir d'Algérie- d'une source, dite, très bien informée, qui affirme que ce changement majeur au niveau de la magistrature suprême algérienne sera effectif dès la prochaine révision de la Constitution.

Programmation et déprogrammation des audiences..!

 Avec le retour à la limitation des mandats présidentiels à deux comme prévu dans la Constitution d’avant celle du 12 novembre 2008, la création de cette nouvelle fonction de vice-président sera l’un des changements majeurs qu’introduira Bouteflika dans la mouture finale du projet de révision de la loi fondamentale du pays prévue courant 2013. «Il va sans dire qu’il s’agit là du fruit d’un consensus entre les deux grands cercles du pouvoir algérien, à savoir la pseudo-présidence, Bouteflika donc, et l’armée».

Si je dit bien l'armée, c'est pas celle du général Gaid Ahmed Salah de Ben Aâknoune et Beni Messouss, c'est l'autre vraie armée invisible du Daly Brahim, le Quartier Général de la Sécurité Militaire, le cerveau le tout-puissant, le patron des renseignements algériens et véritable faiseur de rois qui assiste souvent, malgré sa qualité d'officier militaire,(nécessité DRS oblige), à des présentations civiles au président Bouteflika qui, depuis son investiture en 1999: à chaque mois de ramadan, pour tuer le temps avant la rupture du jeune, il reçoit ses ministres pour de longues auditions censées le mettre au courant des évolutions et problèmes dans chaque secteur. Il parait que cette innovation Taflikienne est abondonnée, à la dernière minute, cette année, pour des causes que seul Bouteflika détient la réponse.

Selon la source d'information, il s’agira peut-être, pour occuper le poste de futur-vice président algérien, d’une personnalité nationale éminente ayant toujours eu à jouer des rôles de premier plan dans la vie politique nationale et qui, surtout, présente cet atout rarissime de bénéficier, à la fois, de la confiance de Abdelaziz Bouteflika et de la haute hiérarchie militaire. On fait déjà signe et clin d'oeil, au repenti Kabyle, le parrain spirituel du FFS pour briser, dit-on, la sympathie avec Ferhat Mehanni qui projette la partition de l'algérie et l'indépendance de sa grande Kabylie.

C'est un peu à l’américaine, le vice-président qui sera désigné par Bouteflika juste après la révision de la Constitution aura le rang de deuxième personnage de l’Etat et jouira d’assez larges prérogatives, détaille encore la source d'informaion. En plus d’assister aux réunions du Conseil des ministres, il sera placé sous l’autorité directe et exclusive du président de la République qu’il peut suppléer chaque fois que nécessaire. En cas de vacance du poste de président de la République, pour une raison ou pour une autre, c’est le vice-président qui en assurera l’intérim, étant donné qu'aucun des animaux-députés des deux écuries du parlement algérien n'est légitimement élu  et digne au gain de cet honneur étatique.

L’on ignore encore la durée que la nouvelle Constitution prévoit pour cet intérim,  "Est-ce sera de 60 jours ou 60 mois².?".Mais l’on peut aisément deviner l’arrière-pensée de Bouteflika dans cette affaire. En cas de départ précipité et avant la fin de son mandat, pour une raison ou une autre, l’homme aura assuré que sa succession soit organisée par quelqu’un en qui il a toute sa confiance. Ce schéma est aussi bien valable pour l’avant que pour l’après- 2014 car il ne faut exclure aucune hypothèse pour le moment.» L’autre avantage de la formule de vice-président en tout cas est le fait que son futur titulaire aura à décharger Bouteflika de plusieurs obligations liées à la fonction présidentielle, du moins les plus éprouvantes et les plus exigeantes sur le plan physique. Bouteflika, jadis une bête de travail et d’un dynamisme hors du commun, a en fait nettement allégé son agenda depuis sa lourde maladie de novembre 2005, pour réduire ses activités au strict minimum

Demeure le célèbre discours du président Abdelaziz Bouteflika  à Sétif ville à la veille des élections législatives du 10 mai, faible et inspiration politique et engagement du coin qui a apporté avec elle et caractéristiques contenus du discours d'adieu, marquant le lancement d'une nouvelle phase dans l'histoire de l'Algérie et une déclaration prématurée au début de la prochaine campagne présidentielle.. C'était le sujet fortement discuté dans les salons privés, dans les conversations populaires, les commentaires, de presse ou d'analyse politique ou caricature, mot de la métaphore implique que le moment est venu de sa génération à livrer le flambeau à une nouvelle génération à la locomotive d'avant, celle qui sera intacte en tête sencée de tirer les wagons rouillés du train algérien en panne.
QLa question soulevée à plusieurs reprises dans les cercles politiques et populaires est «Qui sera le prochain président algérien ?» Donc, qu'elle sera l'image future de l'Algérie ? Mystère de la souche de nombreux analystes et la communauté internationale et les clés de recherche régionales et locales.C'est dur de décoder ses mystères et avec diligence, même si l'Algérie reste insoluble code de nombreux intervenants et équation politique difficile à comprendre dans le Sahel et le Nord Africain.  Néanmoins, le matshisme quotidien de Bouteflika est entré dans la case de "compte à rebours" avec une page d'histoire presque vide, un petit bilan triste de réalistions politiques issu d'une période où la corruption battait son plein et la débauche aussi .
C'est simple de poser et reposer cette question dans des conditions normales. Mais ce qui anormal, c'est que Bouteflika est en train de jouer autre chose en sa faveur, dementant tous les pronostics fragiles, ayant trait avec son avenir présiendiel. Imaginons un autre sénario qui se prépare parait-il, dans le secret absolu et qui sera le vrai sénario à la surprise de tous...!
Quels pions pour 2014 ?

 

Il ne serait pas surprenant que, dans le contexte des Révolutions arabes qui ont tourné au vinaigre, Abdelaziz Bouteflika se lance un défi: celui d'aller «derechef» vers les présidentielles de 2014 pour briguer un quatrième mandat, à vie peut-être!, à contre-courant de la chute des autres dictatures arabes… Les élections législatives constituent-elles, pour lui, une rampe de lancement pour un nouveau séjours, plus confortable cette fois-ci au palais d'ElMoradia ? Les réformes qu'il avait initiées en amont, sur le volet politique notamment, tendent à conforter cette hypothèse : tout en donnant l'illusion d'ouvertures du champ  démocratique. Il n'interfère plus, en tout cas hors de l’arène publique, avec les instances représentatives de l'Etat, donne plus de libre arbitre à ses ministres et observe une retenue calculée dans ses déclarations devenues rares non pas seulement en raison de l'âge ou d'une prétendue maladie mais, d'évidence, en raison de facteurs exogènes, principalement les Révolutions arabes qui lui a défait ses relations.maghrébo-arabes mais qu’il tourne pas à son avantage

Aujourd'hui, l'échiquier politique de Bouteflika est plus assagi au sein d'une supra-majorité présidentielle élastique et élargie (FLN-RND-PT-Mouvance islamiste et Indépendants) et également au sein des partis qualifiés encore de "l'opposition" affaiblis, après avoir été consommateurs de la rente du pouvoir, par le ralliement du FFS à la logique électoraliste du sérail, au noyau dur du clientélisme et de la corruption systémique, incolore et inodore quoi s’est traduit (ce ralliement) par  l'attentisme d'un RCD (Rassemblement pour la Culture et la Démocratie) dont le leader, Saïd Sadi, choisit un contexte de crise sans précédent, pour quitter la direction du parti. 

En l'absence de contre-pouvoirs politiques, le paysage politique déroule son tapis rouge et conforte Abdelaziz Bouteflika dans ses prévisions pour les présidentielles de 2014. Tant et si bien qu'il n'a pas jugé utile, dès après l'annonce des résultats du scrutin législatif, de nommer un nouveau gouvernement. Mieux, il élargit même les prérogatives de son Premier ministre actuel, en en faisant son représentant personnel dans des rencontres internationales de première importance. Et les activités du gouvernement ne semblent pas aussi stagnées qu'elles pourraient paraître. Quatre de ses ministres concentrent toutes les activités du gouvernement et sont poussés sous les feux de la rampe en raison de leur volontarisme à être des porte-voix énergiques annonciateurs d'un autre mandat présidentiel en sa faveur. 

A la suite de Abdelaziz Belkhadem qui a déclaré sans ambages, l'an dernier, aux prémisses de la préparation des législatives "Bouteflika sera notre prochain président", Ahmed Ouyahia, Mourad Medelci, Dahou Ould Kablia et l'étonnant ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, qui multiplie les missions et les déclarations sur la crise malienne, appliquant à la lettre la "voie du dialogue" initiée et imposée par son parrain Bouteflika, préparent le terrain à l’échéance de 2014.

 Un lecteur-algérien  en colère m’avait fait savoir par commentaire, que je souffle dans mes articles «  le chaud et le froid », sans pour autant se rappeler que c’est les officiels de son pays, eux qui soufflent d'ailleurs « le plus chaud et le plus froid » Que dit-on de Dahou Ould Kablia, le ministre algérien de l’intérieur  qui se contredit dans ses déclarations concernant la fête du 5 juillet le cinquantenaire de l'indépendance .
Il disait : Qu’il y a l’évènement et ce qui est attendu de l’évènement, le but de cette manifestation étant de réchauffer la "flamme patriotique" auprès des jeunes algériens”, Mais, selon lui, “les résultats à ce propos seront mitigés”. Ce qui signifie, dit-il, qu’on n’arrivera pas en Algérie à réchauffer la flamme patriotique chez les jeunes d’aujourd’hui”, tant que les algériens sont en retard de 50 ans. Il revient après dans le même contexte, sans être géné, pour avouer que les festivités d'une telle commémoration coûtaient chères et ne servaient à rien.

Certains ministres se lâchent même sur des sujets qui auraient soulevé la hargne du locataire d'El Mouradia. Mais, est-ce aussi une nouvelle stratégie de gouvernance de Bouteflika qui ne cherche plus à se légitimer par l'Histoire, fût-elle celle de la guerre de libération, comme il l'a fait lors de la fameuse opération médiatique Tlemcen, capitale de la culture islamique ? 

Sur le plan international, Abdelaziz Bouteflika semble avoir tiré son épingle du jeu : les révolutions arabes ont débouché sur la négation des espoirs démocratiques nourries par les peuples insurgés pris en étau par l'islamisme politique qui triomphe comme jamais aux premières élections "libres" de l’ère des dictatures déchues en Tunisie, Libye, Egypte et peut-être la Syrie à la chute inexorable de Bachar Al Assad. Abdelaziz Bouteflika en sort ainsi gonflé de gaillardise ne se gênant pas de plaisanter sur sa personne:"tab jnani"et se pose, aujourd'hui, comme l'un des chefs des Etats arabes de l'ère post-Révolutions, le gardien impénitent de la démocratie

Ainsi, l'échiquier politique d'Abdelaziz Bouteflika n'a devant lui, désormais, aucun obstacle pour avancer ses pions, doucement mais sûrement vers un quatrième mandat; ce qui serait une première mondiale pour un président dans la sphère du Maghreb et de l'Afrique  dans le contexte sismique des révolutions arabes. C'est là, sans doute, le défi que veut relever le locataire d'El Mouradia d'Alger! Bonne lecture 

                                                            Cordialement,Chihab25    

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¹.-C'est le coté sensible qui fait mal au régime et aux algériens en général. ².-60 jours, selon la tradition et la démocratie.60 mois, selon la méthode des putshistes. ³.-Pas justement un conseil de sagesIl sagit-là d'un conseil de vilains.

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