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  • 2/5.-Algérie : Debout les morts, on change de cimetière...!(Les candidatures)

    MarocN.B : En ces jours-ci, la rédaction devaitnormalement par ses notes, entourer la chose algérienne et se planquer spécialement autour de la présidentielle. Mais cette petite introduction était nécessaire, à mon sens, pour faire savoir à nos ennemis Algériens que nous ne patinons pas dans le vide, comme ils le font à l'instant. Ils savent bien que notre pays progresse dans tous les domaines, Sidna  œuvre avec rigueur et ouvre les voies vers tous les horizons pour la grandeur de notre pays. En contre partie, nos voisins les algériens mordent les doigts en regardant leur écurie régresse davantage, par mauvaise gouvernance d'une vielle clique qui n'arrive pas encore, à sortir des ruines de la guerre froide.

    Peu importe, j'essayerai de convoiter au minimum, d'ici le jour 'J', l'atmosphère obscure que traverse actuellement l'Algérie à l'horizon du 17 avril prochain et mettre en exergue notre point de vue en tant qu'observateurs concernés officieusement par l'affaire Algérienne, sachant que beaucoup de Marocains, comme beaucoup d'autres, se sont lancés volontairement en lice, jouant les mots fléchés dans le but de "dresser des scénarios insolites et faire des pronostics", cherchant, où va-t-elle s'arrêter l'Algérie dans cette pseudo échéance présidentielle?.                                         

        PRESIDENTIELLE EN ALGERIE : Qui sont les six candidats retenus ?                                                                    Portrait des six candidats algériens

    En 2009, on se bousculait déjà devant le palais d'ElMoradia..Ceux-là que je dénommerai ci-après étaient un jour à deux pas du siège présidentiel d’El-Mouradia, Ils ont tenté de briguer la magistrature suprême. 50 ans d’indépendance durant lesquels l’Algérie a connu bon nombre de rendez-vous fatidiques, quoique les années qui ont suivi 1988 aient eu plus d’impact politique et médiatique, par le fait que le pays avait vu cette année là un bond qualitatif de « parti unique » vers l’ouverture politique et médiatique grâce à l'initiative courageuse du feu Chadli Ben Jedid .

    Ces dernières années, l’Algérie organisa des élections présidentielles, la dernière en date, celle de 2009. Des personnalités politiques ou historiques ont émergé durant ces présidentielles, sous le vocable de «candidat présidentiel». Quelques-uns ont été à deux pas du palais d’El-Mouradia, tout près de la magistrature suprême et la Présidence de l’Algérie. A quelques jours de la présidentielle d’avril 2014, on revisite ces personnalités.   

    Mahfoud Nahnah…  «Concurrent du général Zeroual aux présidentielles de 1995 ». Dans des conditions particulières, Mahfoud Nahnah annonça son intention de mener la bataille des présidentielles en 1995. Il a été l’un des concurrents les plus redoutables face au Général Liamine Zeroual. En effet, Nahnah symbolisait une force sociale non négligeable, celle de son parti « HAMS », mais aussi en drainant favorablement l’électorat du FIS. Son score était de plus de 3 millions de voix, le meilleur qu’ait enregistré un parti islamiste jusqu’à nos jours. Il était à la seconde place après le général Zeroual…Ce qui avait fait de lui l’une des personnalités du clan des grands ayant postulé à la magistrature suprême.

    Ahmed Taleb Ibrahimi : Le premier concurrent à Bouteflika en 1999…Ahmed Taleb Ibrahimi, un candidat potentiel à la présidence de l’Algérie en 1999, un concurrent pour lequel il fallait compter face à Abdelaziz Bouteflika. Il arriva en deuxième position après Bouteflika, bien loin de certaines personnalités politiques et historiques, tels Abdellah Jaballah, Hocine Ait Ahmed, Mouloud Hamrouche, Mokdad Sifi et Youcef Khatib. Pour rappel, six candidats s’étaient retirés de la course avant le déroulement du scrutin, parmi eux les derniers cités.

    Ali Benflis : « l’avocat de Bouteflika, qui tenta de devenir magistrat… » Ali Benflis, candidat aux présidentielles 2004, il était un peu à la même place que Taleb Ibrahimi pour concurrencer Bouteflika. De grandes chances…Mais la roue du destin électoral avait tourné à l'envers, en faveur de Bouteflika, président pour un second mandat. 

    Louiza HanounePremière femme candidate à la présidentielle : Elle obtint le second rang dans la présidentielle de 2009, avec un score de (4.5% de suffrages exprimés), et les félicitations de la présidence après le ramassage du matériel et outils ayant servi au scrutin…Cette performance lui donnait l’appétit politique de récidiver et récidiver encore, tant qu'il y a, dans son parti et dans le champ politique algérien, que les dingues et le mauvais partants.

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     Qui sont les six candidats retenus pour 2014 ?..Le Conseil constitutionnel a validé six candidatures à l'élection présidentielle du 17 avril prochain. A l’image de la présidentielle de 2004 et 2009, retour sur le même scénario avec les mêmes noms. A part le plus jeune postulant, Abdelaziz Belaid, les quatre autres postulants à savoir ; Benflis, Touati, Hanoune et Rebaine, devront s’attendre à une concurrence impitoyable de la part de Bouteflika. 
     
    Comme il fallait s’y attendre, l’institution présidée par Mourad Medelci, un sujet du Royaume de Tlémcen de Boueflika, a choisi six candidats parmi les 12 candidatures déposées. Il s’agit du président sortant, Abdelaziz Bouteflika, qui se présente pour un 4e mandat, l'ancien chef du gouvernement Ali Benflis, Moussa Touati,le président du Front national algérien FNA, la SG du Parti des travailleurs PT, Louisa Hanoune,  Fawzi Rebaine du parti Ahd 54 et Abdelaziz Belaid,le président du Front El Moustakbal,  le plus jeune des postulants, y participe pour la première fois.
     
    Rappelons que  douze postulants avaient déposé leurs dossiers de candidature au scrutin, six d’entre eux ont été exclus de la course vers le Palais d’El Mouradia pour non complémentarité de leurs dossiers respectifs ou non-conformité à la législation en vigueur.

                                   
    Abdelaziz Bouteflika ..Abdelaziz Bouteflika, né en 1937 à Oujda, est un homme d’État algérien. Haut fonctionnaire de profession, élu député de Tlemcen en 1962 et réélu en 1964, il est ministre de la Jeunesse, des Sports et du Tourisme dans le premier gouvernement Ahmed Ben Bella, de septembre 1962 à septembre 1963. Il occupe ensuite les fonctions de ministre des Affaires étrangères de septembre 1963 à mars 1979, dans les trois gouvernements Ahmed Ben Bella et les quatre gouvernements Houari Boumediene.  Par la suite, il devient ministre conseiller à la présidence de mars 1979 à juillet 1980,date à laquelle il déserte l'Algérie avec une mallette renfermant 47 milliards de centimes dérobés de la trésorerie algérienne pour s'épanouir dans le désert..(!).

    Candidat indépendant, Bouteflika remporte largement l'élection présidentielle de 1999 avec 74 % des suffrages et devient le cinquième président Algérien le 27 avril 1999 et ministre de la défense en 2003. Il est réélu dès le premier tour lors de l’élection présidentielle de 2004, avec 85 % des voix, et de 2009, avec 90 %. Lors de cette dernière, il est plébiscité par le parti du Front de libération nationale (FLN), dont il est devenu le président d'honneur depuis janvier 2005. Il est désigné candidat indépendant  pour l'élection présidentielle de 2014.
    Dès sa prise de fonctions, il commence à jouer sur les mentons des algériens en s'engageant à rétablir la sécurité, la paix et la stabilité. A cette fin, il engage avec succès un processus législatif de concorde civile, consacré en septembre 1999, par un référendum qui recueille plus de 98% de suffrages favorables.  
     
    Pour mémoire, Bouteflika est le 9eme président de l’histoire de l’Algérie, depuis 1958 à ce jour. Son absence du «devant de la scène » depuis plusieurs mois, a alimenté toutes sortes de rumeurs sur la place publique algérienne. La dernière rumeur en date avait fait état de la succession de Bouteflika par le puissant homme d’affaire algérien Issad Rabrab, proche des cercle de l’armée. Ballons de sonde ou manipulations, il reste que le destin des présidents algériens depuis 1958 à ce jour est des plus tragiques. Déshonorés et humiliés par l’armée, ils ont tous fini par quitter leurs fonctions sur la pointe des pieds devant une opinion crédule et manipulable à souhait. Victime d’un accident vasculaire cérébral, le président Bouteflika, 79 ans, avait déjà été opéré fin 2005 à l’hôpital du Val-de-Grâce, d’ »un ulcère hémorragique à l’estomac. Depuis les bruissements et les rumeurs sur sa mort et sa succession ne cessent de s’amplifier. 
     
    L’armée reste une institution clandestine au-dessus de la présidence, et elle refuse au gouvernement l’autorité nécessaire à la direction de l’État et à la gestion du pays, et ce depuis le 1er novembre 1954. Il faut rappeler que tous ceux qui ont cherché une autonomie et une gestion démocratique des institutions en Algérie, ont été comme l’indique si bien le sort tragique réservé à deux grandes figures de la révolution Algérienne..(Debaghine et Abane), après le congrès de la Soummam tenu en 1954, effacés d’un revers de la main par des caporaux incultes, seulement soucieux de leur carrière personnelle .
     
    Ali Benflis ..Après avoir obtenu une licence en droit de l’université d’Alger en 1968, il devient juge au tribunal de Blida. En 1987, il prend part à la création de la Ligue algérienne des droits de l’Homme. Après avoir été magistrat, avocat et bâtonnier, il est nommé ministre de la Justice en novembre 1988 par Chadli Ben Jedid, au sein du gouvernement Merbah et le reste dans les gouvernements Hamrouche I et II, puis dans le gouvernement Ghozali I jusqu'au 21 juillet 1991, lorsqu'il est démis de ses fonctions.
     
    Il revient sur la scène politique en tant que député du FLN lors des législatives de 1997. Deux ans après, en 1999, il dirige la campagne électorale d’Abdelaziz Bouteflika pour l'élection présidentielle de 1999. Avant d’occuper successivement les postes de Secrétaire général de la Présidence, puis Chef de cabinet de la Présidence et Premier ministre, après la démission d’Ahmed Benbitour le 26 août 2000. Une année après, en septembre 2001, Ali Benflis est désigné à la tête du FLN, en remplacement de Boualem Benhamouda. Il est remplacé en mai 2003 par Ahmed Ouyahia, qui est nommé Premier ministre. Un différend est alors évoqué entre lui et Bouteflika. Il devint candidat à l'élection présidentielle de 2004, où il arrive en deuxième place derrière le président sortant, avec 6,5 % des voix. Il est de  nouveau candidat à cette  présidentielle de 2014.
     
    Louisa Hanoune .., née en 1954, femme politique algérienne. Secrétaire générale du Parti des travailleurs, elle est candidate à l'élection présidentielle de 2004. Elle est la première femme algérienne à être candidate à la magistrature suprême. Elle dirigea le journal Fraternité (journal de son Parti ). Fille de paysans. Sous l’autoritarisme du parti unique, Louisa Hanoune milite dans des groupes féministes. Membre d'un parti clandestin d'extrême gauche, (Organisation socialiste des travailleurs), elle est arrêtée en 1986 et passe six mois en prison. En 1989, elle fait partie des fondateurs du Parti des Travailleurs, dont elle a toujours été le porte-parole. En 2004, elle est la première Algérienne candidate à l'élection présidentielle.Elle participe également à l'élection de 2009. Elle récidive cette année aussi.
     
    Moussa Touati .., né en 1953, Il a grandi au sein d'une famille révolutionnaire. Marié et père de trois enfants. Le candidat se déplaça à Alger pour ses études secondaires au lycée Ibn Khaldoun et rejoignit l'Armée Algérienne après l'obtention du baccalauréat et fit partie des promotions envoyées par le maudit Houari Boumediene en Syrie et en Libye pour y recevoir une formation spécialisée.
    Après avoir intégré en 1978 le corps des Douanes algériennes, en septembre 1999 Touati fut désigné président de ce parti FLA(Front de libération Algérien) qui a participé aux élections législatives et locales de 2002 réalisant, en un temps record, des résultats importants. Ayant obtenu, en 2002, 8 sièges au parlement et plus de 600 élus au niveau des APC et APW,  le FNA a réussi à occuper la troisième place au niveau national lors des élections législatives et locales de 2007 avec 27 députés au parlement. Candidat malheureux à la présidentielle face au président Bouteflika en 2009,  il a obtenu seulement  (2.3% des voix).
     
    Ali Fawzi Rebaïne (quarante) ..Pour la troisième fois consécutive après celles de 2004 et de 2009,  Ali Fawzi Rebaïne, président du parti AHD 54 a été retenu par le Conseil constitutionnel comme candidat à l'élection présidentielle du 17 avril 2014. A.F.Rebaïne . En 1991, il est membre fondateur du parti AHD 54, dont il devient le secrétaire général en 1998. Il est réélu président de ce parti en avril 2002, poste qu'il occupe jusqu'à aujourd'hui. Rebaïne a été arrêté et emprisonné de septembre 1983 au novembre 1984, pour "atteinte à la sûreté de l’État" dans "l'affaire des Aurès". Arrêté une seconde fois en juillet 1985, pour "atteinte à la sûreté de l’État et constitution d'association illégale, il est condamné à 13 ans de prison, avant d'être libéré en avril 1987 (grâce présidentielle)".
     
    Belaid Abdelaziz ... Né en 1963, marié et père de cinq enfants. Militant de base dans l'union des étudiants algériens, et l'union de la jeunesse algérienne. Titulaire d'un doctorat en médecine et d'une licence en droit, il s'est engagé en politique dans le parti du Front de libération nationale (FLN), au sein duquel il sera élu membre du comité centrale. M. Belaid sera élu député au parlement algérien(APN) pour deux mandatures successifs (1997-2007) sous les couleurs du FLN, parti qu'il finira par quitter en 2011 pour créer sa propre formation politique en 2012, le Front Moustakbal. 
     
    A contre-courant.Alger cherche jeune dictateur..Un quatrième mandat pour Bouteflika semble défier un ensemble de règles : politiques, constitutionnelles, médicales… et affirmer, sans conteste, la puissance de la junte au pouvoir à Alger.  Un régime qui ne trouve personne pour le représenter, hormis une momie, est aux abois. Loin de proclamer le monolithisme triomphant du Parti-État, la candidature de Bouteflika, sa victoire probable, confirmeront au contraire une fuite en avant générationnelle inédite. Cette annonce ouvrira la voie à l’officialisation de la démission du Premier ministre Algérien, Abdelmalek Sellal, qui assurera la direction de campagne du candidat Bouteflika. Ce Sellal a démissionné, le 12 mars, de son poste après une ultime réunion du Conseil de gouvernement pour s'habiller librement, aux yeux des observateurs nationaux et étrangers, des thée short de propagande portant la figée de de son patron au fauteuil roulant.  Il devrait réintégrer son poste après la présidentielle. C'est Youcef Yousfi, ministre de l’Énergie, un autre dingue de l'entourage présidentiel, qui assumera l’intérim et fera marcher les affaires courantes en sa qualité de gardien de parc ou de zoo, pas plus. 

    Hafez Al Assad avait Bachar, et Moubarak avait ses fils ou sa garde rapprochée, plus jeunes. Alger n’a plus rien. Peut-être n’a-t-elle même jamais eu de continuateurs potentiels, et c’est tout à son honneur, en un sens. A la différence de Damas, de Tripoli ou du Caire, il n’y a pas eu de tournant dynastique chez le FLN. Les raisons en sont complexes. On peut, sans être exhaustif, en pointer quelques-unes. L’Algérie a, depuis 1988, formé une originale mixture d’autoritarisme et de système multi-partisan. Les plus militants, les plus ambitieux, les plus idéalistes parmi les jeunes ont été happés par ces formations.

    Par ailleurs, les autocrates au pouvoir (civils et militaires) ont poussé leurs propres enfants vers d’autres horizons géographiques et professionnels : ils ne se sont pas reproduits politiquement, préférant placer leur progéniture dans la banque ou les affaires, et de préférence hors de l’Algérie. Enfin, la manne pétrolière a suralimenté le régime sans passer par les fourches caudines de la société civile. Le pouvoir en place, civil et militaire, est devenu une pyramide inversée, en entonnoir, une catastrophe démographique incarnée.

    La gérontocratie algérienne est désormais unique en son genre. L’Union Soviétique sous Andropov avait Gorbatchev et sa perestroïka qui attendaient patiemment, l’Arabie Saoudite a ses princes de la génération suivante, plus très jeunes certes, mais encore verts comparés à ceux qui règnent actuellement. Alger n’a plus que Bouteflika, pour son malheur, et paradoxalement, son espoir et celui des démocrates gisent dans cette impossibilité à se trouver un fringant jeune dictateur. Personne ne pointe au guichet du recrutement.

    Reste Bouteflika, à l’image de la génération 1962 : son glorieux passé tiers-mondiste, sa diplomatie flamboyante, et sa errance au désert, après avoir dérobé de la trésorerie algérienne 47 milliards de centimes durant le désordre ayant  suivi les funérailles de son parrain le maudit Boumédiane… l’eau a coulé sous les ponts, le fleuve est desséché, et plus rien ne vient relayer une histoire terminée. L’Algérie toute entière et les pays avoisinants, dont le Maroc, attendent la fin biologique d’un monde stérile et sans progéniture, politiquement mort depuis quelques années au moins.

    Que diront les occidentaux de cette mascarade?  Bouteflika a toujours joué la carte occidentale parce qu’il mesure l’influence de l’Occident sur les faiseurs de décisions en Algérie, mais surtout parce qu’il est conscient qu’il ne dispose pas d’une force politique structurée et effective ou d’une opinion publique favorable en mesure de peser dans ses rapports de force avec l’armée. Il lui reste alors à faire :

    A)à organiser des concessions de domaines de chasse pour les dirigeants de pays du Golfe, en particulier le Qatar, pour acheter la complaisance de leurs médias qui ont plus d’influence en Algérie que les médias occidentaux.

    B) Jouer la carte de haine et de désinformations, en faisant bruler davantage le torchon avec le Maroc, qu'il considère et fait croire aux générations algériennes, qu'il est l'ennemi potentiel qui guette toujours l'Algérie de son Ouest..! montant sur l'appui indéfectible de la créature algérienne "l'Algésario", concrétisant ainsi le maudit souhait, devenu par la suite, le testament de Boumédiane qui consignait "une pierre au soulier de Hassan II".

    Il compte enfin un noyau dur complètement inféodé au système Bouteflika parce qu’il a bénéficié de gros marchés de "gré à gré" qu’il a souvent sous-traités avec des compagnies occidentales faute d’ingénierie et de capacités locales propres de réalisation. Il s’agit de partons qui étaient à la tête d’entreprises familiales, de taille petite ou moyenne ,et qui 10 ans après sont capitalisées à plusieurs milliards de dollars. C’est cette dernière catégorie qui a infléchi les positions d'affaires et d'Entreprises Algériennes, a politisé les débats et finance à coups de plusieurs centaines de milliards la campagne de  Bouteflika avec l’ambition déclarée d’avoir son propre candidat en 2019.                              

    Sondage-local-dz..Un échantillon d'Algériens aurait répondu à : "Que vous inspire la candidature de Bouteflika à la présidentielle?".. le résultat était : -C'est une mauvaise nouvelle qui sera lourde de conséquences (80%). C'est une bonne chose pour la stabilité de l'Algérie (15%). Sans opinion (5%). Bonne lecture (A suivre).

                                                                                 Cordialement,Chihab25