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Ce que je crois - Page 74

  • Algérie: guerres internes et incertitudes..!

                        

    Maroc Remarques au passage..Le lecteur remarquera au première vue que le titre de la note n'est pas en conformité avec ces figures occidentales, converties du jour au lendemain, selon la Photoshop, en adeptes et en garants d'un "salafisme politique occidental" si j'ose employer les mots!. Je ne suis pas qualifié, ni mieux placé non plus, pour que je développe largement le sujet "Daêich (!)", mais pour ne pas être hors du monde et loin de l'actualité,  je peux dire que cette Géante mouvance est constituée, dans sa grande majorité, par les exclus de l'armée de Saddam. Une armée qui, comme tout le monde le sait, était précipitamment limogée et démantelée après la chute de Baghdad en 2003, sans considérer les conséquences et les retombées, par le  capricieux président Américain Mr. Gorges Bush junior.

    Profitant de l'insécurité, du désordre et le démantèlement de l'Etat central de l'Irak et de la panique du pouvoir Syrien, et après l'instauration anarchique dans cette région, à cause de l'influence de ce qu'on appelle le "Croissant Chiit"...Cette armée revient en force, consciente de sa capacité , camouflée en groupes Jihadistes, encadrée par ce qui reste des officiers supérieurs Baâthistes ayant acquis pratiquement l'expérience par les guerres. Elle envahit inopinément le champs, montée sur tanks et  sur ses chars, appuyée sur son arsenal sophistiqué, bien entraînée et mieux organisée, pour se venger à son honneur.Elle s'est baptisée, pour recel, en EIIL (Etat Islamique en Irak et au Levant) qui veut dire Daêich en arabe, sans que les gendarmes occidentaux du monde et leurs Renseignements généraux ne sachent : «Qui est derrière qui?». Et qu'à mon modeste sens, les empreintes d'Izzat Ibrahim Adouri, le vice-président de Saddam encore en cavale, n'en manqueront certainement pas. 

    Je préférerai, à cet effet, publier cette photo significative qui résume, voire qui confirme la coalition unilatérale au droit d'ingérence et d'engagement de ces nouveaux "Talafyyne" dans une guerre ouverte,  à mener selon les versions officielles, de part et d' autre, contre le "terrorisme à son grande échelle" en Irak et au Levant. Une opération dite "anti-terroriste" non spontanée; rappelons-le, soulevée, il y a quelques jours au 69°session de l'ONU, avec courage et de manière négative, par la présidente de l'Argentine Mme Christina Fernandez..La femme symbole de la démocratie Latino-Américaine

    Le sigle-dz qui vaut rien..Concernant d'autre part, le kidnapping et la décapitation du ressortissant Français Hervé Gourdel, vous me permettez d'exprimer mon point de vue de simple observateur. Le pouvoir algérien aurait chargé une de ses thuriféraires de circonstances, d'aboyer et de flasher des messages cryptés dans ce sens. La patronne du parti Algérien des travailleurs (Louisa Hanoune) qui ne laisse passer aucune occasion pour s'exposer devant les flashs des médias est sortie pour meubler la vacance, suite à cette tragédie terroriste. (مرا لقات الساحة خاوية أو كاتبورد عل اشمايت).

    Dans l'absence de toute crédibilité du pouvoir Algérien, elle dérape en toute liberté, elle n’a pas exclu, l’implication du Mouvement Autonomiste Kabyle (MAK) dans ce crime, elle n’a pas mâché ses mots et n'a fourni, à cet effet, aucune preuve de ses graves accusations. En guise de preuves, elle a fourni une analyse politique incohérente devant l'incapacité du général-bougre (GAS) qui n'arrivait pas, en dépit de ses potentiels militaires, à localiser et arrêter les membres de cette mouvance d’extrémistes Algériens de 15 à 20 éléments, qui s'est donnée le nom de "J'ound El Khilafa", confirmant ainsi et pratiquement par vidéo, l'exécution de sa menace par la décapitation du ressortissant Français.

    C'est pourquoi la plupart  d'observateurs insiste sur le "qui commande l'Algérie?" et confirme la vacance du pouvoir de l'Etat Algérien et que le peuple Algérien n'a pas d'Etat..? Seule l'Armée Algérienne qui en possède son Etat, renforçant ainsi le petit Etat DRS dans l'Etat-Armée. La sortie médiatique du ministre algérien de la justice indiquant que son pouvoir a pu identifier certains éléments du groupuscule Algérien n'en changera rien de la donne. Mais que peuvent-ils faire les Algériens pour récupérer le cadavre du ressortissant Français décapité que réclame la France..! L'avenir en prouvera davantage que le ministre Algérien paniqué avait menti en l'objet et que son pouvoir n'y peut rien pour porter  "paroles aux actes" et sauver la face d'un président introuvable.

                                                  -oOo-

    Revenons au grenier..Généralement le mois de septembre marque chaque  année, pour tout le monde la fin des loisirs, des vacances et annonce toutes les rentrées, scolaire, politique, syndicale, littéraire ou encore internaute pour nous autres blogueurs, après un été bien animé, malgré sa chaleur, plein de mouvements, de distractions, de gaspillage d'argent et de temps.Tout le monde revient avec une forte énergie, même si certains paresseux du gouvernement Benkirane tentent de faire perdurer encore les vacances pour éviter d'affronter, du moins pour un certain temps, l'agitation des autres acteurs nationaux, les chicaniers politiques et syndicaux, qui sont en train, d'après des déclaration d'ici et là, de limer leurs couteaux, voire se mobiliser pour agir et se forger en forte opposition.

    Si chez nous la rentrée politique s'annonce chaude, très chaude même, si on croit les invités de Jamaâ Goulhcen, à l'émission "Moubacharatane Maâkoum" du 17 septembre sur la 2M, ça ne serait pas le même cas chez nos voisins algériens et pour cause, l'anarchie politique totale qui s'ajoute au désordre qui prévaut déjà au pays, en l'absence d'un peuple, toujours en sommeil profond, de même que l'option opposition est quasiment inexistante.

     Je ne parlerai pas cette fois-ci, ni faire allusion non plus, à notre première Cause nationale, étant donné que ce dossier est passé, pour traitement direct, à la haute Magistrature au palais Royal. C'est SIDNA qui s'en charge et veille personnellement de manière rigoureuse sur cette affaire avec l'appui de tout le peuple Marocain, laissant plein pouvoir à Mr.Salah Eddine Mezouar et Madame M'barka Bou'aida aux Affaires étrangères Marocaines de passer à l'offensive, contre-attaquer le cas échéant, et dévoiler éventuellement les fourbies et les mensonges de Ramtan Lamamra et ses commanditaires du palais d'ElMoradia d'Alger et leur riposter par la façon qu'ils méritent.

    Je vais pas aussi me mêler dans la spirale qui plonge l’Algérie dans l'incertitude et qui mène le peuple algérien vers un avenir flou,  avenir contraint de connaitre des agissements frivoles d'un imbécile dénommé Abdelmalek Sella, premier ministre algérien, ex-directeur de campagne de Bouteflika, postulant au prochain poste de vice-président de l’Algérie. Mais je veux seulement évoquer, selon ma propre conviction, la situation en Algérie avec un œil de précision, l’œil du simple observateur qui revient  avec une opinion, plus au moins globale, après cinq mois de suivi médiatique, ou si vous voulez de" vacation", si j'emploie le langage de tables d'écoute, à des diverses fréquences algériennes.

                              صورة معبرة عن ما وصلت اليه الجزائر                          

    Seul le petit Bouteflika sort des bois en plein forme pour agir librement et lanterner dans tous les champs, il joue le jeu des grands au niveau de la haute sphère de l'Etat algérien au nom de son frère, le mort-vivant au fauteuil roulant, sans rencontrer la moindre dissuasion, tout en réglant les comptes avec ce qu'il considère, les ennemis du Royaume de Tlemcen, qui n'ont pas été sur la même longueur d'ondes avec lui, lors de la campagne électorale présidentielle d'avril dernier.

    Ce petit heureux de l'Algérie trouvait, en fait, les mains libres  pour arracher les mauvais herbes de la basse-cours de la famille Bouteflika, sous le timbre de la quatrième "harda", le terme employé pour désigner le quatrième mandat de Bouteflika, par les anti-pouvoir algérien en place? Le cas de limogeage de Belkhamej et la désignation du bourreau Ahmed Tartak (alias Bachir Tartak), le général en retraite, en la qualité de conseiller à la sécurité de Bouteflika, en témoignent? sans parler des autres cas éventuels de ce jeu de vengeance.

    Guerre interne factice..L’Algérie intéresse peu de médias étrangers, sauf ceux qui détiennent les bons de commandes de déformation et de désinformation de Ramtan Lamamra. Et pour cause, une vitrine -bien séduisante- fait croire par des chroniques bien taillées, à l’observateur non initié, que le royaume de Bouteflika serait aussi le pays des merveilles.

    Et pourtant, depuis quelques mois, sans morts ni vacarmes ni détonations, une guerre interne a pour théâtre les plus hautes sphères du régime algérien. L’une des luttes claniques les plus graves, depuis l’indépendance de l'Algérie, mine et paralyse un pays qui ne sait plus quelle direction prendre et ankylose une société, transformée en observatrice passive, incapable de prendre son destin en main.

    Après cinq mois d’une pseudo élection présidentielle 2014 qui a fort bien porté un président-handicapé, gravement malade, voire mourant, sinon impotent, remporter le droit d’exercer un 4e mandat sans prendre la peine de parler ouvertement à son public, d’exposer bilan et programme de ses quinze ans de règne, c’est un pôle important du régime qui est en phase d’être complètement démantelé.

    Depuis son retour en Algérie après une longue période de soins et de convalescence, Abdelaziz Bouteflika s’est, en effet, attaqué méthodiquement, ou faisant le semblant, à celui qui était jusque-là désigné comme le Dieu tout-puissant d’un pays mis en coupe réglé par un régime militaire, encadré par une police politique omniprésente et un cheptel de politiciens thuriféraires, civils, la plupart davantage attirés par la répartition du produit de la rente que par le devenir de leur Nation. Bouteflika a osé déclarer la guerre à l’intouchable général Mohamed Mediène dit Toufik, patron du non moins intouchable Département de renseignement et de sécurité (DRS), théoriquement organe sécuritaire et police politique, dépendant de l’Armée, transformé par la volonté d’un seul homme en un véritable État dans l’État.

    Dans l’absolu, l’offensive de Bouteflika a de quoi réjouir même si l’inamovible général Toufik est toujours en place malgré la maladie qui le ronge, lui aussi. Mais en même temps, cette offensive a de quoi inquiéter.

    Elle inquiète d’abord parce qu’elle parachève un processus qui vise à réunir le pouvoir, jusque-là détenu par les services de renseignement secrets algériens, l’armée et la présidence entre les mains d’un seul homme, voire d’une fratrie: l'heureux frère et l'entourage le plus fidèle de Bouteflika. Désormais, et depuis le 18 avril 2014, la voie est libre devant ces ambitieux qui n’ont qu’un souhait, transformer le pays en presque-monarchie et se transformer en «roi et prince», à la Taflikienne, capables d’asservir encore plus la société et s’accaparer les richesses pétrolières du pays.(La Sonatrach en est le garant).

    Elle inquiète ensuite parce qu’elle n’émane pas, loin s’en faut, d’un démocrate qui souhaiterait la modernisation du pays et la mise en place de nouvelles traditions qui permettraient une bonne gouvernance. Ces actions, à visées politico-affairistes, sont le fait de Bouteflika qui est à la démocratie ce que Staline était aux droits de l’Homme.

    Fils du système (option opposition)..On rapporte qu’avant le scrutin du 17 avril dernier, Ali Benflis,  a demandé à rencontrer des éléments de la direction du FIS. Y avait plein de rumeurs là-dessus. Sans feu, il n’y a pas de fumée. On a entendu dire en Algérie que, comme en 2004, il y a eu plusieurs rencontres. Comme en 2004,  ils ne sont pas arrivés à une entente. Une explication a été donnée : comme en 2004  Benflis, n’avait aucune garantie à donner quant à leurs requêtes  et, chose bizarre qui dépasse tout algérien, il leurs a demandé, comme en 2004, d’en garder le secret (sic) !  Un homme de droit  ne néglige pas le droit, dans un Etat de droit. Vouloir exploiter la situation des autres à des fins personnelles est-ce de l’arrogance ou de l’habileté ? C’est l’immoralité de la’’ real politic’’ avec toute son âpreté et son vil égoïsme. Que voulait-il ? Changer ou préserver un  système pourri jusqu’à la moelle. 

    Hogra ? ! Oser demander à des algériens de suivre l’ombre le long des murs pour aller voter ou surveiller les urnes ! Sans égalité politique point de liberté démocratique. Comme l’inégalité sociale se transforme en inégalité politique, l’inégalité de fait, engendre automatiquement l’inégalité des droits !  Il sollicitait leur aide et il les humilie ! Et l’éthique républicaine ? Et la culture d’état ? Qu’en avait-il fait ? ‘’La République c’est le droit de tout homme’’ dit-on vaguement en Algérie.Les algérien sont-ils vraiment égaux en droits et inégaux en fait ? Jusqu’à quand la société algérienne restera-t-elle prisonnière de la classification de Khaled Nézar?  Classification préjudiciable et qui déshonorait certes tout algérien militant pour le changement! Cette dernière a déjà un quart de siècle. Quand est-ce que les algériens seront  ‘’sous l’empire de la justice et sous la sauvegarde de la loi’ ? leur printemps est évaporé par un slogan déjà consommé :Les algériens ont déjà vécu leur printemps durant la décennie noire des années 90 dit-on dans les cercles du pouvoir..?

    Est de cette manière que le président candidat vaincu, envisageait de traiter les choses de l’Etat ? Les discours culpabilisant le peuple ont toujours trouvé bonne oreille. Si l’autorité algérienne  a momifié le problème religieux et l’a complètement isolé de la construction de la personnalité nationale algérienne, M. Benflis entendait l’enterrer. A chacun sa vérité, à chacun sa part de vérité ! telle est le fondement du pluralisme. Le pluralisme Chadlien a commencé dès l'aube de son règne dans les années quatre vingt par la reconnaissance des droits aux algériens. Veut-on après lui soumettre la société algérienne entière à la mesure. Veut-on  l’uniformiser. Elucubration de la pensée unique, pensée du système dont M. Benflis se réclamait.

    Dans les pays démocratiques, on juge la valeur d’une société à la manière dont elle traite ses sujets les plus petits et les plus faibles. Les gens auxquels s’adressait Benflis sont des algériens, comme lui, ils ont la même mentalité. Et les droits aux êtres humains y compris ses concitoyens algériens sont immuables. Ce que nous constatons chez nous au Maroc, la mémoire populaire ne doit  faire l’objet ni du moindre oubli, ni d’un quelconque marchandage, l'initiative royale ayant institué l'IER (Instance d’Équité et de Réconciliation) en est la preuve. La vie humaine est une vérité sensible. Sa faiblesse physique et son amoindrissement, sa mort même, ne lèsent en rien sa précieuse valeur.  L’algérien opprimé, le vrai algérien d'autrefois, à mon avis, n’est pas prédisposés à brader sa  liberté ni pour l’égalité’’, ni pour la légalité. La liberté et  l’égalité sont des droits légaux.Contre les injustices du passé, face à celles du présent, le peuple dans le monde est en droit de protéger son avenir, c’est pourquoi il est   très indispensable  au peuple algérien de se réveiller pour consensus.

    L'homme de la rue en Algérie cumule beaucoup d'interrogations et se demande : Pourquoi Ali Benflis vouloir éviter qu’on le voie avec ceux du FIS au cours de sa campagne électorale? Par craintes du pouvoir,dont il était l'un des façonneurs, ou par complexe de supériorité ? Si craintes il y a, quelles sont au juste ses craintes? D’où provenaient elles? Qui le surveillait? Pour quelqu'un qui projetait conquérir les pavés du palais d'ElMoradia, dénoncer les forces occultes est de son devoir. Décidément, si c’est par supériorité ? Quelle supériorité ? Diplôme ? Il ne faut pas qu'il oublie que le FIS en 1991 a présenté une pléiade  de candidats dont le niveau intellectuel n’a jamais été atteint dans aucune  de ce qu'on appelle en Algérie APNA (Assemblée populaire Nationale Algérienne) auparavant et peut-être après. Nationalisme ?  Pas de surenchère en nationalisme à travers tout le monde ! Enfant du système ?  ça peut-être effectivement oui. Le cours de l’histoire contemporaine de l'Algérie fera de ce titre, une tare, malgré que  lui préférera, pour éventuellement la consommation électorale, celui de fils du peuple.  

    J'aurait pas besoin de rappeller aux algériens que leur FLN, dont Benflis a hérité la direction, pour un certain moment en 2001, avait déjà rompu, depuis longtemps, avec la ligne révolutionnaire tracée par les martyrs de la guerre d'Algérie; le redressement devenait nécessaire et urgent. L’occasion s’est présentée après le soulèvement d'octobre 1988. Le FIS s’en est chargé. Le peuple  l’a investi. Khaled Nézar, alors ministre de la défende en Algérie et compagnie- qui semblent avoir coupé le cordon ombilical qui les retenait au premier Novembre 1954, ont sapé et compromis le choix du peuple. La situation actuelle en découle. Politiquement, le FIS a enregistré une victoire sans pareille. Les révélations des gens du pouvoir témoignent sans appel que les autorités de l’époque et d’aujourd’hui n’ont rien à apprendre de Machiavel. Dernièrement,  Le wali Bou Faric, en avait appris aux algériens que Benflis,  dont on vantait l’intégrité, avait ordonné le truquage du scrutin de 1999 au profit de Bouteflika. Comme Mouloud Hamrouche avait signifié aux walis de 1991 d’assurer la victoire du FLN à tout  prix.  

    Complicité d’intellectuels.. Avec une production de cadres politiques de cet acabit,  générateurs et gardiens de la pensée unique, mesquine et grossièrement idéologique, le pouvoir a finalement étouffé tout esprit critique.  Les intellectuels qui se sont identifiés au pouvoir sont devenus-noblesse oblige-allergiques à toute idée qui les contredit. Ceux qui aspirent aux postes de commandes,  rêvent d’y arriver un jour et de détenir un quelconque pouvoir. Aujourd’hui, l’Etat et ses institutions sont sous la toge de « la famille révolutionnaire’’, des réseaux grand- parentaux et du capital cupide. Le pouvoir, en se consacrant  depuis l’indépendance, à la répartition des dividendes, ignore totalement le devenir  de la nation et se rit de ses aspirations.

    Le pouvoir  se complaît dans la débilité et verse dans l’irrationnel  et la violence. Les répressions de toujours sont d’une éloquence remarquable. Il est dans l’incapacité totale d’édifier l’Etat de droit où sa liberté au citoyen est garantie et sa dignité assurée. En acceptant d’être le support  politique d’un pouvoir qui marche à contre courant de l’histoire de son peuple, l’Etat conduit par  des couches dirigeantes  négligeables et sans rapport avec le peuple, s’est  engagé dans les dédales  des intrigues dont la  violence et cruauté n’ont d’égale que la détermination du pouvoir pour se maintenir. L’impunité dont bénéficie ses élément lui permet de rééditer ses crimes sans gêne ni remord. Tizi Ouzou 2014 en est témoin.  

    Comment demander à une frange de la société de se cacher alors qu’elle ne cherche rien d’autre que la reconnaissance de ses droits ? M. Benflis,  sans être président,  pousse manifestement ces gens-là à s’effacer, à vivre dans  la clandestinité. Ainsi il s’arroge un pouvoir infiniment plus grand que celui de tout dictateur. N’y a-t-il pas là de la discrimination ? Pourquoi vouloir qu’ils continuent à payer l’erreur de Nézar. Et les lois de la république, qu’en fait-il, lui  qui est homme de loi ? Les droits des citoyens ne sont guère une aumône  politique que je sache !!  C’est lorsque les hommes seront justes que les lois seront justes. Seules donc l’intéressent leurs voix !  

    Rappelons-le, Ali Benflis avait dit dans ses meetings, que le retour du FIS était une affaire de la justice ! D’où tenait-il  cela ? De quelle justice parlait-il ? Celle imposée par Khaled Nézar et sa clique ? M. Nézar a-t-il  observé la justice en jouant au putschiste ? M. Benflis avait-il perdu et la langue et le sens de  la justice en son  temps ? Il n’a dit mot concernant la loi. A-t-il oublié que le pays était doté d’une soit-disant constitution, lorsque le général zélé l’a mise sous ses sales bottes ? Deux poids et deux mesures ! Il est regrettable, que pareille idée soit reprise par le président du RCD dans une déclaration faite à El Magharibia.  

    (Lisez la suite en pages jointes, même titre et la reproduction de la note arabophone Dakhla félicite l'Algérie). Bonne lecture.

                                                                                   Cordialement,Chihab25