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«-Le Royaume Chérifien du Maroc - Chihab 25 المملكة المغربية الشريفة - شهاب - Page 40

  • Au pays des mules : Le régime algérien assassine et s’en prend aux familles des victimes!.

                                                                                      drapeau-du-maroc-image-animee-0008 
     
                                                   Les moines de Tibhirine en 1994 devant leur monastère à Médéa, à 90 kilomètres au sud d’Alger. © AFP
                                                       Les moines-francais assassinés en Algérie

    Hostilité au petit feu.. Je commence par une petite entrée concernant l'Espagne et le Maroc, dont les relations ne font que s'améliorer depuis le reconnaissance par Madrid de la Marocanité du Sahara. Une position qui est à l'origine, en parallèle, de la détérioration des relations Algéro-Espagnoles.

    Cependant, la confirmation de cette position du gouvernement de Pedro Sanchez n'est pas acceptée par tous les courants politiques Espagnols, surtout par certains opportunistes qu'ayant dégusté la saveur (amère) des offrandes du pétrodollar Algérien. Pire encore, certains partis considèrent que Sanchez a satisfait les exigences Marocaines sans contrepartie. Cela ne prédit que du malheur pour les Espagnols, et forcément, dit-on, certains finissent par se produire!. Sa notoriété dépasse bien des frontières et elle n'est bien rentable que pour le Maroc.(sic).

    C'est le cas du parti d'extrême droite Vox qui reproche au gouvernement d'Espagne de se «coucher» devant le Maroc. Ce parti exige du Maroc la reconnaissance de la souveraineté de l'Espagne sur les enclaves Marocains de Sebta wa Melilia. En effet, il demande au gouvernement de défendre «l’intégrité territoriale de l’Espagne» et d’exiger du Maroc de reconnaitre, de son côté et de manière «explicite» l’Espagnolité de ces deux villes, faute de quoi, cela rendra le voisinage Maroco-Espagnol instable et plus palpitant que jamais.

    Les opportunistes Espagnoles engagés par le lobby Algérien qui chassent dans les boues stagnantes, écument radios et plateaux-télé privés, pour s’exonérer de toute lâcheté, donnant leurs recettes miracles contre le Maroc. Mais ils ne sont pas audibles, étant qu'ils sont bannis par l'opinion publique locale et rejetés par les leurs qui,  les prennent pour des idiots, obéissant à qui les engage pour y faire du bruit au profit des séparatiste Catalans, voyageant au bout de l'enfer, via  la gêne d'autrui. Sachant, pour mémoire, que l'Espagne de Mr.Sanchez reconnant, solennellement, en plus la Marocanité du Sahara, soutient, en substance, la demande Onusienne de recenser les assiégés de Tindouf, ce qui fait paniquer davantage la bande Algérienne et son Polisalgérien.

    Silence, on assassine..! Des assassinats en vrac font l'objet d'une chronologie, si spéciale, qui avait été publiée à cet effet par un certain Dr.Salah Eddine Sidhoum concernant les années 2003-2004. C'est un activiste dans de ce qu'on appelle en Algérie : «l'Observatoire de défense de droits de l’homme et de l’Organisation mondiale contre la torture». Cet étourdi, me parait-il, se lancait, de bonne foi parait-il (!), dans une guerre perdue d'avance, dans laquelle il mettait ses scores de liberté d'expression récoltés durant ses décennies de combats et revient, inlassablement, sur les lieux de la petite histoire Algérienne qui la faite à son «-point de mire-» au sein d'une société opprimée.

    Sachant que son Algérie meurtrie, boucle son énième décennie de guerre de souffrances face à une junte de caporaux-fr, dans l’un des conflits internes des plus sanglants de cette fin de siècle.Il s'agit, bien sûr, de ce qu'on appelle -la décennie noire- des années 90, soldée de plus de 260 milles morts, des dizaines de milliers de prisonniers politiques, d’orphelins et de veuves, en plus des disparitions forcées.

    Tel était l’horrible bilan de la guerre civile Algérienne, déclenchée par le «Coup d’Etat électoral du 11/1/1992», qui se voulait, selon ses auteurs militaires, «sauvegarder l’Algérie de la barbarie intégriste» mais qui ne l’a pas empêché de : «se plonger dans les abysses de l’horreur sans précédent dans la petite histoire d'une entité maladroite, dit-on, l'Algérie indépendante!».

    Après l’échec manifestement reconnu de la politique sécuritaire, des replâtrages institutionnels, dignes de folkloriques recompositions du paysage politique, un clan de l’oligarchie militaro-financière a finit par conclure un accord militaire opaque avec les factions armées d’opposition, notamment avec celles de : Mokhtar Bel Mokhtar, alias le borgne, et de ses pareils de rébellion..Hassan Hattab et Jamal Zitouni, en guise de solution à la crise profonde que traversait l'Algérie. 

    Cet accord et sa couverture juridique, dite «concorde civile» rappelons-le, n’avaient pour visée que de maintenir le -statu quo- et de marginaliser les forces politiques "faibles et modestes".Une stratégie qui permettait ainsi à l’oligarchie de poursuivre le démembrement des rangs populaires et le partage de la rente en toute quiétude. Il était clair que le seul souci de la junte était de parvenir à une paix factice, avec des hommes et des institutions factices, essayant d’obtenir le silence des armes, mais sans régler le fond des problèmes à l’origine de la tragédie : «l’autodétermination des citoyens et par voie de conséquence, la légitimité du pouvoir».

    Je pense à mon humble avis, que ce processus douteux de réconciliation, tel quel, n’était et ne serait pas la solution idoine à la tragédie Algérienne, tant que les problèmes de fond n'étaient pas mis à plat, par tous les soi-disant acteurs politiques Algériens, en majorité militaire. Ceux qui ont bafoué la volonté populaire, institutionnalisant la torture, l’exécution sommaire et le kidnapping politique et ceux qui ont organisé les sinistres escadrons de la mort, qui ne peuvent prétendre aujourd’hui réconcilier les algériens après avoir tenté vainement de les trainer dans le sillage d’une guerre fratricide, pour sauver leurs privilèges.

    La rédaction du blog dresse une chronologie, sur la base d’informations rapportées par la presse internationale à partir de témoignages. Une chronique constituant le malaise qui dure, dégringole et dérange le pouvoir d'Alger, citant, entre autres, les différentes formes de violences répertoriées, sans que les responsables soient toujours dévoilés (!) au sujet des : «massacres, attentats à la bombe, mais également exécutions sommaires collectives, en particulier lorsque ténors et leurs victimes n’ont pas été identifiés».

    Une liste nominative non exhaustive de victimes d’exécutions sommaires s'y trouve depuis 2012. Les experts en la matière ne répertorient, ni les assassinats individuels de civils, ni les attentats sur des agents de l’Etat commis par les généraux Khaled Nezzar et Toufik ou leurs miliciens, ni la mort de membres de groupes armés identifiés comme tels.La junte au pouvoir en Algérie vient de dévoiler, honteusement, sa face hideuse de ses mafieux en s’attaquant avec barbarie, à deux opposants au régime en exil. «-Le premier a vu toute sa fratrie et un neveu arrêtés et emprisonnés en Algérie. -Le second a échappé de justesse, à une tentative d’assassinat en région Parisienne».

    Ces actes criminels du pouvoir ne sont que la suite d’une longue série d’acharnements contre de nombreux opposants, dont, selon la presse locale Algérienne, plus de 300 d'eux croupissent actuellement dans les geôles algériennes, alors que ceux qui oseront contrarier le pouvoir militaire risqueront la  prison ou tout simplement ne mort certaine, de même ceux en exil sont aussi harcelés, menacés et traqués à mort. .

    -Abdou Semar-, journaliste algérien en exil,  patron du site Algérie Part, a été à un cheveu d’être liquidé en pleine rue dans une banlieue Parisienne par un homme engagé, manifestement mandaté par les services de renseignement  du général Toufik. Très actif sur les réseaux sociaux, où il diffuse parfois plusieurs vidéos, et bien que ne se considérant pas comme un opposant mais un simple critiquant des gouvernants de son pays, ce Abdou Semar a lui-même relaté la tentative d’assassinat dont il a fait l’objet, a été condamné à mort par contumace par un tribunal d’Alger qui l’accuse d’avoir publié des informations «susceptibles de porter atteinte à la sécurité et à l’ordre public de l'Algérie».

    Au cas où l'agresseur serait identifié, le régime algérien risquerait de se retrouver dans de très mauvais draps. Surtout qu’un acte du même genre avait visé un autre Youtubeur Amir Dz, qui a échappé à une tentative d’assassinat à Paris. Il aurait été agressé par un «diplomate» doublé d’un agent du renseignement militaire qui lui a assené des violents coups en lui fracturant un bras, dit-on, suite à une rixe artificielle!.

    Pour sa part, l’autre journaliste Algérien et activiste politique en exil, Anouar Malek, a annoncé que deux de ses frères ont été arrêtés au domicile de son père dans la wilaya de Tebessa. De même, son neveu était lui aussi en prison pour avoir filmé et partagé une vidéo avec -Mohamed Larbi Zitout-, un opposant exilé en Angleterre.

    -Anouar Malek- a échappé à une tentative d’enlèvement à l’aéroport d’Istanbul, où il a été retenu pendant plusieurs heures par la police des frontières Turque, alors qu’un avion Algérien, spécialement affrété pour son extradition, attendait sur le tarmac. Par chance, une connaissance l’a croisé dans la zone grise où il était retenu, a immédiatement lancé une alerte sur les réseaux sociaux, ce qui a obligé les autorités Turques à le libérer.

    Même -Noureddine Boukrouh- ancien ministre de Bouteflika, aujourd’hui en exil et très critique contre le régime d’Alger et contre le président Tebboune, qu’il a qualifié, dans une célèbre chronique, de «fou juste bon à être interné dans un centre psychiatrique», a subi une cabale judiciaire contre sa famille en Algérie.

    Un autre opposant Algérien -Walid Kébir-, ayant des liens de parenté, parait-il, avec des Marocains dans l'oriental, se trouve en liberté totale à Oujda, prêt à consulter et à intervenir à tout moment. Nous l'avons entendu parler, préciser et donner témoignages aux différents médias, nationaux et étrangers, qui le sollicitaient au sujets des failles de gestion et de gouvernance de la junte militaire au pouvoir à son pays l'Algérie.

    D'autant plus, le général Toufik, repris de justice comme son géniteur, Khaled Nezzar, avec lequel il était en cavale en Espagne pendant plusieurs années, s’est autoproclamé en janvier 2022 chef d’un commando du renseignement qui s’est donné pour mission principale de liquider tous les opposants Algériens vivant à l’étranger. Le journaliste -Hicham Aboud-, en exil en France et plusieurs fois condamné par la justice algérienne, qui exige son extradition pour «terrorisme», a échappé, en 2022, à une tentative d’assassinat de la part d'un commando -made in Algéria- qui lui a tendu, vainement, un traquenard en Belgique.

    Revers de la médaille : dans le cadre de la guerre qui couvre le sommet de l’Etat algérien entre le clan présidentiel et celui des généraux, c’est Saïd Ben Sedira, un haut-parleur attitré par les généraux protagonistes de la décennie noire, qui a été visé à travers l’arrestation de son frère, président d’une petite commune algérienne. C’est dire que les méthodes mafieuses de la junte algérienne servent également aux règlements de comptes permanents des gangs qui s’opposent, voire qui se bousculent autour des galettes du pouvoir. Aucun Etat digne ce nom ne se déchaîne contre les familles innocentes d'activistes, même s’ils sont des terroristes avérés. Mais comme l’ont très bien expliqué les auteurs du livre «Le mal algérien», l’Algérie n’est pas un Etat, mais un système Mafieux. 

    Le terrifiant des moines...Je vais m'arrêter, sur l'autre grand assassinat houleux qui dérange le pouvoir d'Alger à ce jour et qui cherche par tous ses moyens corrompus de s'en débarrasser, en l'occurrence «l'assassinat des moines Français de Tibhirine commis par les agents du général Toufik en 1991».

    Depuis 1991, l'État français craint l'extension du conflit algérien en France mais aussi que les Français d'Algérie, laïcs ou religieux, soient la cible potentielle de groupes jihadistes.-Le 21/9/1993, deux géomètres français ont été assassinés à Sidi Bel Abbès par un groupe du GIA. -Le 24/10/1993, trois agents consulaires français, (deux époux et leur collaborateur) étaient enlevés à Alger mais mystérieusement libérés sans contrepartie. -En décembre 1993, douze ouvriers croates ont été égorgés. Les auteurs ont séparé musulmans et chrétiens, pour ne tuer que ces derniers.

    Trois autres en réchappaient toutefois, grâce à la solidarité d'un ouvrier Bosniaque musulman qui les a avisés. Les moines en témoigneront dans une lettre du 22/1/1994 et adressée au journal Français La Croix. -Dans la nuit du 26/3/1996, un groupe de vingt individus se présentait aux portes du monastère. Ils pénétraient de force à l'intérieur et enlevaient sept moines qui dormaient. -En 2010, irruption nocturne d'une bande armée, tuant un groupe de religieux de passage. Les ravisseurs repartaient avec sept moines, soit le nombre escompté.

    -----Certains observateurs et journalistes suggèrent qu'il s'agit d'un faux enlèvement organisé par le DRS pour démontrer le sérieux de la menace islamiste et faire avaliser la politique de répression du gouvernement algérien, voire des services secrets français pour monter l'opinion française contre les islamistes de France. Aujourd'hui encore, l'identité des personnes ayant enlevé les moines reste incertaine pour le grand public en Algérie. De même, et pendant plusieurs jours, il n'y avait pas de nouvelles officielles sur les moines, sauf un communiqué officiel l'attribut au Groupe islamique armé assurant qu'ils sont sains et saufs. Il proposait un échange de prisonniers, usant d'une célèbre phrase : L'assassinat fait référence à la mort depuis1996.«Si vous libérez, nous libérerons».

    Les autorités algériennes cherchaient à cacher la disparition des corps. Pour entretenir l'illusion, elles lestent les cercueils des moines avec du sable. Mais l'obstination du moine rescapé a pu identifier les corps, ce qui permettait, alors, de découvrir la manœuvre. Les faits alimentent ainsi les doutes quant à la véracité de la thèse officielle du «crime islamiste» pour expliquer leur décès.

    En raison de l'absence d'enquête judiciaire, les commanditaires de l'enlèvement des moines, leurs motivations ainsi que les causes et les circonstances réelles de leur assassinat demeurent mal connues à ce jour. Si la version officielle d'Alger impute toute la culpabilité au GIA, des témoignages d'anciens agents des services secrets algériens, pointaient le rôle des services secrets algériens dans l'enlèvement. L'enquête de la justice française montrait également le rôle trouble des algériens dans cette affaire. Ecoutez, en vidéo en bas, l'opposant Algérien Hicham Aboud qui s'interroge, entre autre, sur le cas du président feu Mohamed Boudiaf. «Qui a tué Boudiaf et avec quel mobile?».

    Le , un communiqué attribué au GIA annonce : «Nous avons tranché la gorge des sept moines, conformément à nos promesses» L'annonce du massacre suscite une très forte émotion en France. Le , dix mille personnes se rassemblaient sur le Parvis des droits de l'homme À Paris  pour rendre un dernier hommage aux moines assassinés.

    Le , le Gouvernement algérien annonce la découverte des dépouilles des moines, près de M'déa. Le procureur général de l'ordre cistercien — ordre auquel les moines appartenaient — se rendait en Algérie et demandait à voir les corps. Il essuie d'abord un refus de l'ambassade de France, puis se fut informé que seules les têtes ont, en réalité, été retrouvées. Par la suite, aucune autopsie officielle ne sera mentionnée par les autorités Algériennes.

    L'identité des moines a toutefois pu être établie le , à la morgue de l’hôpital militaire d'Ain Naâdja d'Alger où l'ambassadeur de France, s'était rendu, accompagné, entre autres, d'un médecin de la gendarmerie Française, de  l'archevêque d’Alger, procureur général des cisterciens de la stricte observance, et d'un des deux moines ayant échappé à l'enlèvement.

    Les funérailles ont lieu à la basilique Notre-Dame d'Afrique d'Alger le , en même temps que celles du doyen des moines à Paris, mort le . Les moines sont enterrés au monastère de Tibhirine deux jours plus tard. Les autorités françaises dissuadant les familles de s'y rendre. Seules sept personnes obtenaient des visas. Des unités nombreuses des forces de l'ordre ont été déployées dans la région, tout le long du parcours pour en assurer l'ordre. On résultant les opérations d'assassinats entre le printemps 1994 et l'été 1996 : «dix-neuf prêtres et religieux catholiques ont été assassinés en Algérie. Parmi eux, les moines de Tibhirine, quatre Pères blancs de Tizi Ouzou, et l'évêque d'Oran, tué le 1er ».

    Version officielle d'Alger...et l'hypothèse manipulant le GIA. Certains dissidents algériens accusaient les services secrets algériens d'avoir commandité l'assassinat des moines. Les services secrets auraient infiltré le GIA, avec notamment, la collaboration de Jamal Zitouni. Ce dernier aurait enlevé et tué les moines pour discréditer le GIA dans l'opinion publique. Mr Pierre Claverie, évêque d'Oran, assassiné en 1996, semblait persuadé de l'implication des services secrets Algériens.

    Cette thèse d'une manipulation par l'armée semble aussi accréditée par la présence reconnue par Alger de Abderrazak El-Para lors de la captivité des moines. Ancien officier de l'armée Algérienne, il avait déserté au début des années 1990 et rejoint les groupes islamiques clandestins. Il est soupçonné d'être en réalité un agent des services de la Sécurité militaire algérienne du général Toufik.

    La version officielle était et l'est encore, celle impliquant le GIA et Djamel Zitouni, un de ses chefs de guerre. Celui-ci aurait voulu imposer son autorité sur la région par l'enlèvement et l'assassinat des moines. Cette version se heurtait cependant au fait que les corps des moines n'ont pas été retrouvés et qu'aucun rapport d'autopsie n'a été communiqué.

    De plus, des doutes subsistaient quant à l'authenticité des deux communiqués des autorités Algériennes, attribués officiellement au GIA. Enfin, le communiqué annonçant l'exécution des moines parlait de mort par égorgement. Celle-ci était pratiquée couramment par le GIA. En réalité, les moines ont été décapités. Cela sans qu'on puisse établir si ces décapitations ont été la cause de la mort ou si elles ont été pratiquées après le décès des moines.

    Dans les documents déclassifiés par le gouvernement français en 2009, il apparaît que Philippe Étienne, directeur adjoint de cabinet du ministre des Affaires étrangères Hervé de Charette, envisageait, en 1996, la possibilité d'un enlèvement dirigé par les autorités Algériennes. Cette éventualité transparente aussi à travers les notes du général Philippe Rondot, numéro deux, à l'époque, de la Direction de la surveillance du territoire (DST) et chargé, en 1996, de l'enquête sur l'enlèvement. Auditionné le , le général Rondot a toutefois rejetté la thèse de la responsabilité du GIA; impliquant "officiellement" le DRS Algérien.

    À partir de 2002, de nouveaux agents du DRS ou des islamistes du GIA confirment à Canal+, puis à Libération-fr, qu'en 1996, les moines de Tibhirine ont été enlevés sur ordre d'Alger. Ces témoignages sont rassemblés en 2011 dans le livre «Le Crime de Tibhirine. Révélations sur les responsables» de Jean-Baptiste Rivoire et dans le documentaire Le Crime de Tibhirine (diffusé le  dans l'émission Spécial investigation de Canal+).

    Selon des anciens agents secrets Algériens, l'opération aurait visé un triple objectif : 1-Contraindre les moines, qui soignaient les insurgés, à quitter la région. 2-Discréditer les islamistes. 3-Obtenir la reconnaissance de la France en faisant libérer les otages par l'armée. 4-Les moines ne devaient pas être tués, mais des soupçons grandissants sur le DRS auraient finalement incité ses patrons à faire éliminer secrètement les moines fin  et non pas fin , comme on l'avait cru.

    Hypothèse d'une bavure de l'armée Algérienne.En , le journal Italien -La Stampa- reprenait l'information, publiée dès par John Kiser¹ dans son ouvrage «Passion pour l'Algérie», selon laquelle les sept moines français auraient été tués depuis un hélicoptère de l'armée Algérienne dans un camp peu après leur enlèvement. Dès , John Kiser précise que «d'après une source interrogée à Alger, l'attaché militaire de l'ambassade de France aurait admis que les services de renseignement Français avaient intercepté une conversation dans laquelle un pilote d'hélicoptère Algérien disait : «Nous avons tué les moines!.«وشهد شاهد من اهلها»

    Je disais souvent dans mes écrits que le régime Algérien est un régime lâche dans une Algérie perdue!. Les discussions privées, au quotidien, entre Marocains au sujet de la lâcheté de ce régime, laissent percer une conclusion déterminante : Non seulement le Maroc place sa sécurité au centre de ses préoccupations, mais ils durcissent également le ton de manière extrêmement claire envers, éventuellement, toute frivolité Algérienne… écorchant la sécurité directe du Marocain contre la délinquance de la junte d'Alger.En tout état de cause, nous sous-estimons, nous officieux, l’offensive anti-Marocaine menée sur les réseaux sociaux et dans les médias privés d'Algériens contre la Grandeur Marocaine.Bonne lecture.

                                                                                         l'Admin,Chihab25
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    ¹. John W. Kiser, un franco-Americain,est conseiller auprès de la Conférence mondiale des religions pour la paix, analyste politique dans plusieurs grands journaux américains et s'intéresse à la société maghrébine