Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

L'Algérie regorge du pétrodollars,les Algérien crèvent la dalle

« Dans une Algerie qui regorge du pétrodollars ,les Algériens crèvent la dalle »,

          (ce n'est pas la citation du jour de Victor Hugo,ou de Montesquieu ! c'est de la vérité..!)                                   

Je vous invite cette fois-ci mes chers concitoyens-internautes Marocains,à faire un tour d'horizon dans l'état actuel que traverse l'algérie,regarder dans son fond, en tant que pays pétrolier non productif basé sur l'économie d'importation. Alors que sur le plan politique,tout observateur peut constater que le trio (Bouteflika/Belkhadem/Ouyahya) qui détient jusque-là les destinées du pays se trouve hors jeu,dans la cage de réserve avec un agenda local dispercé, pour s'éfforcer à sa seule préoccupation prioritaire consistant à faire passer avec une fausse crédibilité apparente, le 3ème mandat de son éxcellence le président.Président au duplicata III ,certain de l'emporter à bord des moyens de l'Etat,même avant l'ouverture du scrutin du 9 avril(.!) preuve à l'appui (mobilisation des personnels des administrations de l'Etat et des communes au clair du soleil pour mener campagne éléctorale au rythme de-ça passe ou ça casse,pour l'un-. En face des campagnes d'appel au boycotte du scrutin menées par les principaux partis d'oppositions en place en vue de déjouer cette mascarade,pour l'autre.).

Ses portraits s'affichent sur tous les murs, ornent tous les bâtiments publics, tandis que les foules dingues scandent "oui au troisième mandat", celui-là même qu'il est le président sortant, a déclaré vouloir obtenir à "une majorité écrasante. chargeant son chef de cabinet de remettre - de sous de la table- des chèques ouverts aux ONG,aux délégués des instances étrangèrent conviés pour la circonstance, pour qu'ils  se tèsent et applaudissent la transparence de sa victoire, en lui donnant une certaine crédibilité non négligeable..! au niveau régional  ou continental.

 

C'est la crédibilité qui est entrain de se dessiner à coup de théatre, crédibilité  démocratique à l'algéchienne, sémant ainsi la cendre aux yeux d'un peuple dingue,aux liens d'approche écartés,pour ne dire aux liens bien ficelés par fils d'attache à la ségrégation et à la discrimination racio-éthnique régionale. Tout en bienveillant en parallèle,sans aucune honte, à faire croire à l'opinion mondiale qu'elle croyait dingue,à l'instar de celle de l'algérie déséquilibrée, que l'algérie remplie bien les normes de l'état de lois et de droit..?Le passage le plus rigolo de cette pièce théatrale est : <<candidat libre sans aucune appartenance politique>>,tandis que Abdelazizi Belkhadem, le metteur en scène qui cumule de bons qualificatifs,en l'occurence: secrétaire général du  du parti F.L.N.,ministre d'Etat,représentant personnel de Bouteflika,et fkih des tombeaux, sillonne à pied d'oeuvre les quatre coins de l'Algérie pour faire le principal recteur et précher en sa faveur.


Sachant que malgré le temps passé avec ses quatre décennies et demi d'indépendance,l'Algérie qui se positionne encore dans un camp perdu de la guerre froide, joue ouvertement le malin sans qu'elle s'apperçoit qu'elle est toute nue devant le public,et marche sans pantalon, puisqu'il y en a pas de vrais constitution,pas de parlement légitime,ni encore pas de partis politiques dignes du nom.Toutes les soi-disant institutions constitutionnelles,ou établissements parallèles,en l'occurence: éxcutif,juridiction et masses-médias confondus, sont fabriqués de toutes pièces,et à la mesure qui convient aux convenances des gouvernants.Il y en a en fait,que des regroupements de bandits,de bandes organisées pour réglement de comptes et élimination physique, dans un État policier sponsor ??. Tous en quête de gain,de fortune, et de prévilèges d'enrichissement au détriment et en spoliation d'un peuple à esprit déséquilibré.

                 

Sur le plan économico-social,l'Algérie est en mauvais état de santé, avec ses 140 milliards de dollars, elle affichait les réserves de change les plus élevées du monde arabe. Un bénefice dont les salariés du privé et les petits fonctionnaires voient pas beaucoup..?? (machi bezzef..!  comme disaient ses vieux connards)

Un cadre moyen dans un des plus importants ministères du pays,qui a des employés sous sa responsabilité et presque trente ans d’ancienneté dans l’administration. Mais pas de quoi acheter de la viande à ses enfants. Son salaire mensuel : 26 000 dinars (environ 2600 Dirhams). Soit 14 000 malheureux Dinars de plus que le Smic algérien fixé à 12 000 Dinars(1200 Dirhams) irrévisable  depuis 2007.Par contre le Smic au Maroc pays non pétrolier, est fixé à 1800 Dhs.

 

Comme toute république bananière qui se respecte, l’Algérie, deuxième pays exportateur de pétrole en Afrique, prend soin de redistribuer les recettes de ses exportations — à 98% des hydrocarbures de la  Sonatrach — à ceux qui ont déjà de l’argent, des enfants qui font leurs études en Europe et de belles villas sur les hauteurs de la capitale. Aux nantis, en quelque sorte. De l’autre côté, il y a les marginalisés. Et au milieu, le grande majorité de la population, éloignée des prises de décision politiques et qui ne bénéficie pas de la redistribution de la rente pétrolière. Une sorte de ventre mou qu’on appellerait, dans d’autres pays comme chez au Maroc ou en Tunisie, « classe moyenne ».

 

Sauf qu’en Algérie, elle n’a jamais existé. Ni la Révolution, ni le socialisme importé lettres-mortes, ni les réformes mises en place sous le président Chadli  BENJDID n’ont vraiment généré de classe moyenne.L'inflation se paupérise de plus en plus. Officiellement de 5 % en 2008. « Mais la plupart des statistiques officielles sous-estiment l’inflation, relève un économiste étranger en poste à Alger. Si on regarde l’augmentation des prix secteur par secteur, on n’a pas besoin d’être un expert-comptable-économiste  pour voir qu’elle atteint au moins 10% actuellement. La société  algéchienne présente de toute manière tous les symptômes d'un état non pétrolier  à cause de la mauvaise gouvernance et du gaspillage du fond public, par par éxemple, des achats inutiles d'armements ferrailles et de la pomme de terre moisies-aliment de couchons, provoquant ainsi l'enrichissement pour les uns,et l'appauvrissement pour les autres!.

 

S’endetter pour manger :

 

Un tiers des ménages s’endettent pour affronter les dépenses courantes : 70% d’entre eux ont contracté des emprunts et 47% consacrent les sommes empruntées aux dépenses courantes. Pour vivre avec le vrais minimum, une famille de cinq personnes aurait besoin d’au moins 34000 dinars(3400 Dirhams) par mois. Pour s’acheter un ticket de bus à 1500 dinars(15 Dhs) qui a pris plus de 30% de hausse en moins d’un an, un kilo de sardine passé en quelques mois de 4000 à 35 000 dinars(40 à 350 Dhs) ou un kilo de pommes de terre rarement au-dessous de 7000 dinars(70 dhs).

«La part grandissante des dépenses alimentaires est un autre marqueur révélateur (plus de 60% des dépenses globales selon le rapport du Programme national de développement des Nations unies), ajoute l’économiste. Car la consommation des ménages s’étudie à partir de cinq postes : l’alimentation, la santé, l’habillement et les loisirs. En cas de perte de pouvoir d’achat, deux phénomènes apparaissent. Les extrêmes augmentent : le poste alimentation augmente et celui des loisirs tend à disparaître au détriment de l’habillement de la famille, des loisirs, et plus grave encore, de la santé».

 

Un Algrien , comme plusieurs d'autres Algérois, disait qu'il n’est pas allé chez le médecin depuis plus de dix ans. Il garde le peu d’argent qui lui reste pour amener ses trois enfants, toujours malades depuis qu’il vit dans un studio humide de 29 mètres carrés à Bab el Oued, le quartier populaire d’Algerà 90 000 dinars (900 Dhs) par mois avec des sanitaires collectifs à l’extérieur. Tous les mois, il doit mettre de côté 35 000 dinars(350 Dhs) pour les consultations, les médicaments et, quand ses moyens le lui permettent, les tickets de transport.

 

Une voiture pour survivre:

 

L’autre option : -quand on habite dans un logement social, c’est-à-dire une des nombreuses tours récentes mais déjà délabrées, construites par les Chinois dans la banlieue d’Alger  -consiste à prendre un crédit pour acheter une voiture pour gagner le centre de la capitale où sont centralisées toutes les administrations, les activités politiques,économiques et où pullulent  les maisons d'auto : Suzuki, Maruti et Chevrolet Sparks.

 

«Dans un pays disposant de plus de 140 milliards de dollars de réserves et dont l’économie fonctionne correctement, on ne devrait pas voir autant de petites voitures cylindrées, note encore l'économiste. On ne devrait pas non plus voir les balles de friperies ouvrir à chaque coin de rue, spécialement dans les quartiers bourgeois qui n’ont jamais connu ce type de commerce typique des quartiers populaires, ou encore voir les gens d'une Algérie indépendante se nourrir des décharges des grandes villes. » Ni même autant de salariés des secteurs public ou privé obligés de travailler au noir pour rembourser leurs crédits ou simplement faire leurs courses pour subvenir au besoin quotidien familial. Un informel ostentatoire pour qui a l’habitude de se déplacer en taxi le soir venu et de monter dans un « clandestin ».secteur phénomène imposé par des mafias pour semer la pagaille au secteur de transport public urbain, pratiquement mal organisé,et mal éxploité.

 

Derrière le volant : un enseignant, un infirmier ou un commerçant, qui après leur journée de travail, utilisent la voiture pour quelques courses à 20 ou 40 Dirhams. « C’est humiliant, reconnaît un journaliste en place. Mais pas plus que pour certains employés de grands titres nationaux, si misérablement payés qu’ils sont obligés de mendier un logement social à l’État qu’ils sont censés dénoncer. » Les autorités le savent et le tolèrent. Pour se montrer généreux durant ses premières sorties médiatiques, et gagner la confiance des généraux commanditaires-surtout de son parrain Belkheir-,Bouteflika disait l'autrefois à une vieille dame dans l'ouest d'algérie: " je te donne une clef d'appartement,et pas un pot de soupe "  faisant allusion à la fondation Mohamed V de solidarité.

 

C'est ainsi que l’État pétrolier algéchien a choisi d’acheter sa paix sociale dans les grandes villes entachées de bidonvilles, là où il y a des familles qui mourraient toutes entières de faim -selon des déclarations proprement locales-,tandis que des populations dans le monde montagnard, rural et transhumant ,se plongent dans un long sommeil mixé de la misère absolue, constituant une bombe à retardement dans une Algérie qui se bouscule et se dispute toute seule, le leadership du tiers monde,et de l'Afrique du nord en particulier,se croyant en princesse gatée du temps de César.

 

En plus de ça,la jeunesse algéchienne vit aussi dans la catastrophe.Pas de travail ni argent de poche, pas de liberté, pas de moyens de s'épanouir, ou de combler son 3ème temps, ni de distraction,Pas de métier ni de formation professionnelle. Les tabous (disant) religieux, entretenus -pour la forme- par le pouvoir politique, pèsent sur une jeunesse à bout de souffle.Sans parler aussi des jeunes lycéennes devenues à bout de force,et par nécessité pecunière, monnaie courante de prostitution,de déflagration sociale,de façon à ce que le nombre de mères célibataires augmente de jour en jour dans les quartiers d'El Kasbah,de Bab El Oued,dans la périphérie algéroise,et dans d'autres fiefs de saleté dans tout le pays. Toujours plus nombreux sont les candidats à l’exil qui clandestinement voyagent sur de simples barques pour gagner le ("Eldorado") à l'autre coté de la méditerranie (…) brandissant à main levée, haut et fort,des slogans trés significatifs populaires disant :

 

-Yakoulni labhar,ou maykolnich ddoud ?

-Nmout f'la9har, ou manmotch f'ddel ?

-Nakhdem nssara, ou mana9balch Lhaggara ?

-N'a3ich f'lmeziria, ou ma nmoutch f'lcomissiria?

-Bouteflika ya kaddab,lkhawtek hallit lbab?

 

C'est bien le vrais visage de l'Algérie dont l'état de santé est clairement déterrioré, contrairement à l'Algérie grandiose d'hommes et de martyrs,l'Algérie le pays en pleine éxpantion, où l'insécurité est totalement déracinée,l'Algérie où l'infrastructure de base avance en bonne augure ,l'Algérie qui se prend pour la "Marquise" de l'univers: que vient souvent nous décrire en Paltalk une poignet d'agents des service secrets algéchiens mobilisée à cette fin.Chargée de mission précise..faire diffuser en vrac des faux renseignements sur .. le progrés,la dignité,le grand bonheur et la vie prospère des Algéchiens.Sous un régime à plusieurs déffinitions.(La République-Algéchienne-Démocratique-Socialiste-Populaire).

 

Pour conclure enfin,je dois dire selon ma conviction personnelle que cette Algérie,par sa réserve en pétrodollars,et meme par sa présidence de l'OPEP (Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole), n'atteindra jamais l'état prospère qui sévit dans d'autres pays pétroliers pareils,comme dans le golf arabique. Ne sera non plus en mesure d'investir sa réserve de change dans le bon sens,tant qu'il y est toujours à la tête de l'Etat une mafia de mauvais gouvernants, dépourvue de gyroscope...dépassant par ses actions farouches toutes les performances enregistrées jusque-là, dans le domaine de la criminalité organiée, par la mafia Italienne.

 

                                                                 Cordialement, Chihab25

Les commentaires sont fermés.