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4/4.- Le peuple Algérien aurait du mal à s'organiser face à la machine de repression(*)

Bouteflika : Les fausses intentions de réformes

(Suite et fin..

                      لنظام الجزائري يستورد أسلحة اسرائيلية لفائدة القدافي؟

          

                            Dans cet épisode je vais pas revenir à la situation en Libye, Les médias en font suffisamment d'échos. Mais je voudrais simplement rappeler que l'implication du régime Algérien à coté de Kaddafi avec la complicité de l'Union Africaine, y existe sans aucune équivoque. Malgré le démenti de Morad M'Delci, ministre Algérien des affaires étrangères qui dit-il, les allégations calomnieuses, et les opérations de désinformation visant à impliquer l'Algérie dans ce qui est présenté comme des activités de mercenariat menées par de présumés nationaux algériens??, et celui de Dahou Ould Kablia, ministre de l’Intérieur qui exclu lui aussi les allégations selon lesquelles l’Algérie aurait envoyé ses « enfants » pour défendre un pays étranger. Les deux déclarations injustes se veulent une réponse au Conseil national de transition Libyen (CNTL) qui disent-ils accuse  l’Algérie d'envoyer des mercenaires Algériens en Libye.

                          Du son coté le CNTL confirmait, preuve à l'appui. que 18 mercenaires Algériens avec cartes d'identité et passeports se sont faits  prisonniers dernièrement par les insurgés Libyens et présentés à la presse(dont 3 morts).  En plus, cette photo significative rapportée par le journal électronique Algérien "Algéria Times", le confirme clairement, et le conflit s'enlise. A noter que l'UA (ex-OUA), sans le  poids du Royaume du Maroc, ne vaut rien, et n'a aucune crédibilité auprès de la communauté internationale.L'inefficacité, voire l'échec du comité des sages d'Afrique(5 présidents) dans les cas Ivoirien et Libyen,et avant de la Somalie et Madagascar en témoigne.En fait, l'Algérie est bien mise à la barre d'accusation et qu'elle doit définir dans sa plaidoirie les preuves pour prouver son innocence.

                          D'autre part, avant de passer au sujet, je dois  répondre à  certains lecteurs qui m'ont posé la question sur la source de mes données sur l'Algérie, et leur souligner que la rédaction du blog n'invente rien à ce sujet.C'est les Algériens qui parlent, soit par des interviews,  des déclarations individuelles, ici et là, soit par leurs médias, toutes tendances confondes. Pour ce fait, la rédaction se met en quête de ce qui se passe en Algérie, et collecter les défauts et défaites du régime Algérien, par le biais des électroniques, les chaine-tv satellitaires, et ce grâce à l'internet. Quant à moi personnellement,  je rassure mes lecteurs Marocains, que je ne vis pas en Algérie, ni à ses abords, et je ne souhaiterai jamais vivre dans ce baisodrome (clandé!) et que même si je mourrai de soif et j'aurai besoin d'eau..Je ne boirai jamais son Eau dégueulasse.

                          Vous  vous  interrogerez sûrement avec honnêteté .., Pourquoi toute cette haine envers les Algériens!? Hé bien,  parce que, même si notre paye le Maroc, se comporte  officiellement avec l'Algérie, le comportement d'État crédible, tempérant et sobre. Nous simples citoyens, je dis bien NOUS (...)  Nous avons  des comptes à régler avec ces connards,  au sujet de -voisinage à sens giratoire, voire obligatoire, -la déportation des Marocains d'Algérie 1975!, -de frontières et -de terres Marocaines spoliées, très chères à nous.(....) Nous agissons officieusement et  Nous agisserons davantage, par  les moyens de bord, dont nous disposons, comme ils conspirent officiellement depuis leur jeune âge? contre notre pays, par les gros moyens qu'ils gaspillent que pour faire plier en vain, un Maroc fort par sa monarchie et son peuple.

                                                                     --:--

 Le régime Algérien est loin des préoccupations populaires.

                           Du coté de l’alliance présidentielle, on ne comprend pas cette indignation. « Peu importe la forme tant qu’il y a un message du président », commente un vieux connard, pro-Belkhadem, député du (FLN). Quant au porte-parole du (RND) Rassemblement national démocratique d'Ahmed Ouyahya, le premier ministre Algérien, qui tient bien son biberon comme les autres?, interrogé par Jeune Afrique.com, il accuse les opposants d'être des « propagateurs de la tristesse et du désespoir au sein du peuple Algérien».

                     La coalition présidentielle, se félicite au contraire de la mise en œuvre de « mesures concrètes ». Un porte-parole  prépayé de Belkhadem, ou plutôt un "Kari hankou" , comme on dit ici au Maroc (loueur de sa joue pour gifles) en fait l’énumération : « Levée de l’état d’urgence, mesures sociales et passage de Louis.à la télévision pendant une heure. » Preuve selon lui, que l'ouverture médiatique est en cours.. En revanche, les spécialistes de l'affaire Algérienne constatent que la télévision Algérienne reste fermée devant l’opposition, pour céder la place à une voyante, comme  cette Louisa Hanoune, qui domine un syndicat de  dingues, dans un pays qui se dit avec une fièreté excessive," Bled N'nif wa Rojla!!"et qui n’est pas d'ailleurs une vrais opposante, puisqu'elle siège à l’Assemblée nationale. dont son "bla-bla" ne gène pas le pouvoir, à qui disait-elle, à la télévision, en réplique à ce débat stérile, entre -sourd et muet- qui prévaut en Algérie, et qui a procréé  et nourri de nombreuses rumeurs: « L’alliance présidentielle comme les partis agréés ont démontré leurs limites et sont responsables du pourrissement de la situation sociale dégradée », ..C'est sa manière de faire du chantage au gouvernement, pour acquérir un quelconque privilège, et toucher sa solde promise.

                           Pourtant, le discours, ou plutôt la lettre de Bouteflika au peuple Algérien s'est situé loin de toutes les préoccupations populaires. Il a principalement porté sur deux points : la lutte anti-corruption, que le  régime Bouteflika dit placer « au cœur de son action », et le renforcement des moyens des services de contrôle de l’État « évalué à 400 milliards de dinars Algériens, soit  environ 4 milliards d’euros », selon les chiffres arrêtés sur papier froissable, réservé à la réalisation d'un homonyme plan quinquennal confus 2010 et 2014.

                           Un plan perplexe comme les autres, irréalisable  dans les conditions normales. Les précédents, dont les réalisation  et les achèvements avaient été bloqués à mi-chemin par le fait de pillage et la corruption, ont démontré que les sobriquets plans  donnent uniquement l'occasion propice aux gouvernants pour l'enrichissement illicite, loin d'émanation infrastructurelle. Ce qui fait que  le peuple Algérien  qui devient de plus en plus capricieux,  a perdu la confiance de l'État depuis les affaires : Khalifa - Sonatrach - Autoroute - Tramway d'Alger( ces deux derniers projets étaient des promesses difficiles à concrétiser dans la transparence) et autres gros marchés à caractère militaires non dévoilés au grand public, de qui tous les acteurs sont sortis indemnes?.  Et on se demande, pourquoi ces pilleurs de fond public sortent-ils toujours indemnes de tout ça? hé bien,  parce que le patron des valets dEl Moradia, qu'est Bouteflika, est le maître d'œuvres  incontestable de toutes les corruptions. Un chiffre très marquant  atteignant 277 milliards dollars - serait dérobé à son profit (lui, membres de sa famille, Belkhadem-FLN,  flatteurs des deux chambres et entourage..!) selon Boujarra Soltani, président "MSP"-Mouvement pour la Société et la Paix de feu Mahfoud Nanhnah).qui s'est permis de sortir ouvertement contre les tyrans de la DRS, et qui à mon avis, va bientôt endosser les conséquences.

                         La déception des partisans d'une démocratie libérale espérait des annonces sur l'ouverture politique et médiatique promise par Bouteflika le 03 février, est à la hauteur de leur attente « Ce ne sont pas les moyens qui manquent aux organismes de contrôles, mais leur indépendance », fustige le simple Algérien. D'après ce que je constate, peut-on prétendre régler les problèmes de la corruption lorsqu’on ne dispose pas d’une justice indépendante. Bouteflika, son gouvernement sont à la fois initiateurs, conducteurs et contrôleurs des mesures et que l’opposition n’a pas le droit à la parole médiatique ?.

                        Devant un tas d'interrogations sur le silence de Bouteflika. Et en réplique.. Ahmed Ouyahya, le premier ministre Algérien vient de faire le 30 mars 2011, une sortie médiatique spectaculaire à la télévision pour dévier l'opinion publique Algérienne, voire l'enrouler, et prolonger davantage le silence de son président, en bluffant officiellement :le pays ne traverse pas de crise  politique, mais plutôt de crises sociales, et qu'il (le pays!) ne nécessite pas de réformes allant au changement du système  politique, y compris la dissolution du parlement.!!?.Ce qu'il vient de dire, sur ordre de service présidentiel est une énième invention et une nouvelle manipulation qui évoque et officialise le mensonge du pouvoir au sujet de la situation politique, sociale et économique du pays.  Sans avoir honte, il n'a pas hésité à ce propos, de  faire savoir, qu'il s'oppose  à ceux qui appellent à un changement de système politique en Algérie.

                          Dans ce contexte, le recours dit-il, à une assemblée constituante n'est nullement justifié,  et que la Constituante ne ressuscitera pas les victimes de la tragédie noire, " ni les morts de 1963(?)".Tel que?. Je disais que sa sortie médiatique n'était pas innocente. L'ordonnance présidentielle qui lui traçait les grandes lignes, insistait sur l'obligation de faire un signe astucieux à 1963, repêcher et mettre en exergue, pour la circonstance, un vieux message, qui veut dire chez les Algériens, la guerre des sables, qui  constitue pour lui, le cordon sonore qui touche en profondeur les générations de l'indépendance Algérienne, et les vieilles hyènes de l'Algérie en particulier. Un tel cordon qui présente surtout, la source sensible d'écoute détenant l'esprit des générations nées après de cette tragédie Egypto-Algérienne!. lesquelles ont eu  influence et effet efficace du programme  de haine et de propagandes anti-Marocaines, qui se fait éduquer à l'école Algérienne depuis octobre 1963!.

                         Par ailleurs, Ouyahya a démenti catégoriquement les rumeurs faisant état de soulèvement populaire et désobéissance  civile, après les protestations violentes qu'a connues le pays début janvier et qu'il attribue,  en grande partie, à des "gens hostiles à des mesures d'assainissement politique et économique" qu'entreprend son gouvernement?  encouragé par son propre président à falsifier une information pour mieux tromper et manipuler l’opinion publique Algérienne, autrement dit pour lui faire prendre des vessies pour des lanternes....

                          Ainsi pour calmer les esprits et cacher les exactions du régime par le tamis, à l'en croire , les  dernières émeutes ont été provoquées par une "alliance entre la mafia financière avec les barons du commerce informel".  Ajoutant, qu'une série de mesures à caractère social et  économique sera prochainement annoncée. Faisant croire aux Algériens que ces mesures s'inscriraient  en prolongement de celles déjà arrêtées  par son parrain Bouteflika, au cours du Conseil des ministres présidé par ce dernier le 22 février dernier, dont aucun signe de concrétisation sur terrain n'est à l'horizon.Ce qui fait, que les paroles du jour s'effaceront par l'obscurité de nuit.

                           L'Algérie ne vit pas, à l'heure actuelle, une crise politique mais plutôt des "crises sociales". Je trouve irréel, plus que bizarre, ce qu'il disait   lors de son passage à une émission dite "Hiwar  Essaâ", imitée de  celle de Mustapha Alaoui de la télévision  Marocaine). De mon habitude, je n'accorde pas d'importance ou d'assiduité aux programmes de la télévision Algérienne, je la regarde même pas, car tout ce qu'elle diffuse, n'a pas de crédibilité, elle m'en énerve en général. Je trouve d'autre part, que ses responsables imitent eux-aussi, ce que font les nôtres à Dar El Brihi à Rabat. La Télévision Algérienne, à mon avis, limite son orientation générale à l'anecdote du corbeau qui " voulait imiter la marche du pigeon, et il perd la sienne".                                     

                                                                         --:--                      

                            Dans un  petit passage d'une précédente note,  je disais que le pouvoir Algérien joue avec son peuple le jeu "le rat et la souris". De quels des systèmes voulait-il faire allusion ce premier "pion d'El Moradia"? Le système de répression, de corruption, ou du système militaire, qui tracasse durement la société Algérienne?. C'est vraiment, lamentable  et honteux. C'est une nouvelle astuce qui  peut convaincre  les dingues en Algérie, mais pas nous Marocains.
 
                          En fait, la parole de Bouteflika était également attendue sur la situation dans les pays arabes, notamment sur le soulèvement Libyen. Là encore, pas un mot, sauf pour se vanter et dire que « l’Algérie n’est ni la Tunisie, ni l’Égypte, ni la Libye ,ou encore ni le Yémen ou la Syrie». « C’est une communication désastreuse. Il est impossible d’empêcher une identification aux mouvements populaires des pays arabes, parce que leurs aspirations sont les mêmes » qu'en Algérie. Un pays où ces aspirations ne trouvent cependant pas d’expression commune. Des marches empêchées par les force de l’ordre chaque samedi à Alger.  Même si elles n’ont mobilisé  chacune qu’une centaine de personnes, ou presque. Alger demeure très mouvementée. Chaque fois, après les gardes municipaux-d'autodéfense (made in Khaled Nezar), qui ont obtenu gain de cause, d’autres catégories socio-professionnelles vont monter au créneau pour demander ce qu’elles considèrent être leurs droits, dont les familles des victimes du terrorisme, de la décennie noire, qui eux protestent contre l’oubli et l’ingratitude.

 Les fausses réformes de Bouteflika( lui campe  dans une ile, et le peuple dans une autre?).

                          Dans sa lettre de Mostaghanem, Bouteflika tape sur des termes déjà consommés par ceux qui l'ont précédé au pouvoir,  surtout par les hyènes de l'FLN, et par les gens de la rue aussi.«On ne peut absolument pas comparer la situation de l’Algérie à celle d’aucun autre pays». Cette phrase qui battait les oreilles depuis plus de cinq décennies d'indépendance, dite dans un contexte bien précis, celui des luttes menées par le peuple Algérien depuis l’ère de la colonisation, a tout son sens en ces temps où se multiplient les analyses et les hypothèses prédisant, à l’ère de la révolte dans les pays arabes, une marée qui va emporter l’Algérie. Bouteflika poursuivait en développant un peu plus :

Début citation..«Il n’échappe à personne qu’en relevant l’immense défi durant les périodes d’occupation, de lutte et de révolution, notre peuple a acquis une haute stature, une grande fierté et un attachement sans borne à sa liberté, à sa souveraineté et à sa grandeur. Il lutte avec opiniâtreté à taire ses souffrances et à s’engager, corps et âme, dans le combat face aux épreuves. Il en sort, chaque fois, plus confiant, plus conscient des réalités et plus fort pour affronter les défis.» Se voulant encore plus clair,  il a dit : «En dépit des commentaires des uns et des autres quant à la fidélité des Algériens dépositaires du legs des "chouhada" et des moudjahidine qui ont consenti d’énormes sacrifices, il demeure que la ligne générale adoptée par l’Etat algérien moderne est puisée dans la déclaration du 1er Novembre et ses documents fondamentaux.»fin de citation.

                          C’est donc à travers le contenu de sa lettre lue par son conseiller,  Bouteflika, joue le malin en disant qu'il a décidé de répondre aux «commentaires des uns et des autres» et d’inventer, pour la consommation locale, de prochaines réformes plus profondes qui vont, selon lui «changer l’image de l’Algérie?». Affirmant que tous les changements opérés jusque-là n’ont été qu’un prélude, il a explicitement et formellement fait part des grandes mutations qui vont s’opérer prochainement dans tous les domaines, notamment sur le plan politique.

                          Un observateur qui a le sens de l'humour disait que, Bouteflika est le Gbagbo de l'Algérie. Le vrais Gbagbo ivoirien luttait sur tous les fronts pour sa survie avant d'être arrêté.Bouteflika lui, manœuvre de son coté, avec les mots calmants pour continuer à conduire un pays d'asins et de chevaux de trait.!!, du fait qu'il brillait, depuis son arrivée à la magistrature suprême du pays,dans  le choix des astuces et d'ordonnances médicales, qui prodiguaient les remèdes aux malaises des Algériens souffrant de  tous les maux chroniques inguérissables.

                           Comme l’a assuré (...) une nouvelle page ouverte sur la voie des réformes globales astucieuses qu'il l'ait citées, et qui ne sauront être fructueuses en l’absence de réformes politiques. Ainsi, la  pseudo édification matérielle en cours de réalisation dans son imaginaire, va sans nul doute de pair avec l’édification politique également dans le subtile, qui vise la construction d’un pays fort aussi dans l'inventif, de citoyens forts dans l'imaginaire». Abdelaziz Bouteflika a assuré que «toutes ces démarches [sont] appelées à s’élargir davantage» et qu’elles «sont pour les Algériens, une occasion historique pour réaliser l’ensemble de leurs aspirations». Des ambitions dit-il, réalisables aujourd’hui grâce «à la sécurité et à la stabilité remarquables du pays, ainsi qu’aux recettes pétrolières du pays» Quelle manœuvre?  Vraiment, il ment sur lui-même! pour convaincre ceux qui sont  appelés, par la base  sorcière de Belkhadem, à le croire et payés pour l'applaudir..!

                          Le fait que Bouteflika ait annoncé ses intentions de réformes, pour sauver sa face et préserver son maintien au pouvoir, prouve l'existence effective d'abus dans son pays. En réalité, ses promesses établissent une  fausse ouverture, non seulement pour remédier aux abus et répression continus, mais aussi pour tenter de polir son image devant les Algériens, et devant la communauté internationale, et d'éviter la pression d'Obama, Sarkozy et Cameroun, qui  se sont malheureusement précipitées  à le  féliciter pour les mesures qui aurait prises au sujet de la levée de l'état d'urgence, et surtout dissimuler ce qui ce passe réellement sur le niveau interne. Un rapport d'État Américain sur l'Algérie pour 2010, rendu public, révèle des contradictions entre les énoncés de Bouteflika sur la  situation politique, en matière de libertés  d'expressions et la réalité de leur application sur terrain en Algérie.

                          Déclarer des réformes politiques en ce moment, indique qu'il veut étendre son autorité à tout prix, contrairement à notre pays le Maroc qu'il envie, qui projette solennellement à des pas stables et au rythme soutenu, à bâtir  le vrais État de loi et de droit. A supposer que les institutions issues des  éventuelles réformes ne soient pas déjà de simples organes affiliés à son gouvernement..! Il convient alors de mentionner que l'Algérie ne manque pas seulement de droits à la  liberté d'opinion et à la participation politique, mais aussi des droits fondamentaux de ses citoyens. Tels que la sécurité du citoyen et de ses biens qui donne droit à la vie, à l'éducation, à la santé, à la dignité,et à l'éradication totale de la "Hogra", tant soulevée par le simple Algérien,etc.. que son gouvernement doit assurer avant de dire n'importe quoi.

                         Parmi les soucis qui font plaie profonde à la gorge du gouvernement Algérien, la question de "l'habitat". A ce sujet, je doit marquer un petit arrêt pour souligner que Bouteflika avait dit un jour, à une vieille femme, au cours d'une opération de distribution de logements à Tlemcen :" Je te donne une clef de logement, pas un pot de soupe".Tel que..! faisant allusion avec cela, aux logements qu'il croyait de luxe pour sa ville natale et  qui n'ont pas, selon lui, la  même valeur que les "pots de soupe! " distribués chaque Ramadan, à travers le Royaume par la fondation Marocaine, Mohamed V pour la solidarité (?)

                          Si Bouteflika est vraiment crédible, il doit donc respecter les siens, pour ne pas dire ses dingues sujets, leur garantissant la liberté en matière de surveillance des droits de l'homme et des abus d'autorité,  au lieu de se limiter à la rédaction de discours sans valeurs,  pour convaincre en vain, l'opinion publique locale Algérienne, et les instances internationales concernées, sans prendre effectivement en compte et résoudre les doléances de la rue.

                        Je pense que pour s'acquitter de sa fonction de vrais chef d'état, Bouteflika doit avant tout se libérer et y être maitre de ses actes,  être indépendant de l'influence des militaires de Ben Aâknoune et de la DRS, qui se mêlent de tout, en vue de satisfaire leurs intérêts partisans.Si il est brillant dans l'imitation des choses Marocaines, il doit pratiquement en faire de même, et suivre le cas de notre pays le Maroc, qui diffère totalement de la politique de "l'Autriche" pratiquée par les locataires- je dis biens les locataires- du palais d'El Moradia, puisque "On commande là-bas après le consentement de "J'maâ!!" .

                            Le Maroc diffère beaucoup de l'Algérie. Je citerai seulement des petits exemples pour le prouver: On a vu dernièrement la réaffirmation de tout l'intérêt que porte Sa Majesté le Roi au renforcement du rôle important qui échoit aux diverses institutions dans le raffermissement de l'État de droit, et ce par l'installation du CNDH ( Conseil National de Droits de l'Homme), l'instauration d'un poste similaire "Le délégué ministériel "de droits de l'homme qui représente l'exécutif, et la consolidation du rôle de l'Instance Anti-Corruption et celui du Conseil de la Concurrence. ainsi que la nouvelle Instance du Médiateur en remplacement de Diwane ElMadhalime. D'autre part et pour prouver la crédibilité de ces actes. Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l'assiste, a bien voulu accorder Sa grâce à 190 détenus.La bienveillante décision royale intervient en réponse à un mémorandum soumis à la haute appréciation du Souverain par le président et le secrétaire général du CNDH.Les détenus, leur défense et leurs familles, ainsi que bon nombre d'instances, avaient présenté des demandes de grâce.

Est-ce-que Bouteflika, peut-il vraiment faire de même, dans son agenda d'imitation? Non, pas question, parce qu'il ne peut pas nager en profondeur pour atteindre l'abîme plongée de réformes, la destination ciblée par Sidna que Dieu le garde.

  Reuters, Abdelaziz Bouteflika : parlera, parlera pas?

                          Effectivement,les Algériens ne savent toujours rien ou presque des réformes politiques que le pouvoir compte engager. Bouteflika vient d'entreprendre une visite éclaire dans la ville de Tamanrasset, est resté encore une fois silencieux sur le sujet. Et les rumeurs vont bon train. Silence total. Bouteflika n'a prononcé ni discours, ni fait de déclarations, ni entrepris d’entretiens. Il a eu juste le temps de se porter en synonyme de Sa Majesté le Roi Mohamed VI qui sillonne calmement son pays, pour lancer, inaugurer des projets fructueux en faveurs de son peuple. Et pour en être comme le souverain,"حشا ماعاد الله، ولايتمثل". Il a  inauguré un projet dit  "méga-projet" de transfert d’eau potable Aïn Salah-Tamanrasset,  se faufilant en nain, pour prendre un bain de foule et renouveler ses danses d'autrefois, et de poser la première pierre d’un pôle urbain. Rien donc sur les réformes politique qu’il s’est engagé à entreprendre. Et pourtant, c'est lui qui s’est toujours exprimé au moment où son opinion publique s’y attendait le moins.

Une crise, plusieurs scénarios.

                         Les scénarios que j'évoquerai ci-dessous sont à mes lecteurs, uniquement pour mémoire et information. Sachant qu'ils n'auront pas d'importance, et resteront lettres mortes, qui n'affranchissent même pas le seuil du palais d'El Moradia. Le pouvoir Bouteflika refuse catégoriquement d'écouter ceux qui les considère, les " propagateurs qui projettent à semer la panique au pays". Face à l'entêtement de Bouteflika, ces propagateurs!, si j'ose employer le même terme, ne seront écoutés et appréciés que par ceux qui les encouragent à faire davantage de pression sur le pouvoir, le secouer, jusqu'au moment, où il cédera aux exigences du peuple Algérien dans cette atmosphère de révoltes qui ravage les pays arabes.

                           La grogne sociale en Algérie et les soulèvements dans les pays arabes inspirent la classe politique. Formations politiques et personnalités multiplient les scénarios de sortie de crise. Ils ne sont pas toujours d’accord sur le fond. Ils réclament tous un changement mais divergent sur la manière d’y arriver. - Il ne se passe pratiquement plus un jour sans qu’une proposition soit formulée pour tenter de sortir d’un statu quo qui paraissait jusque-là inéluctable. Les partis politiques ont appelé les autorités à dépêcher les réformes prévues, s'ils en ont vraiment une bonne intention,face à la tension que vit le pays ces derniers jours. Ceci évitera au pays, selon eux, de se retrouver en pleine crise, qui sera difficile à surmonter...

                           Les adeptes d’un changement radical et ceux qui militent pour de simples retouches ne favorisent pas la même démarche. Pourtant, des similitudes peuvent exister. C’est le cas pour la question de "l'assemblée constituante" qui met d’accord le Front des forces socialistes, le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie et le Parti des travailleurs. Les leaders des ces partis estiment que seul un retour à cette assemblée pourrait être salvateur. La revendication n’a rien de conjoncturelle. Aït Ahmed et  la voyante Louisa Hanoune, en font ouvertement la proposition depuis longtemps. La numéro un du PT, qui joue à deux poids et deux mesures, et probablement le "Voltigeur" de la primature Ouyahya, estime que la dissolution de l’actuelle Assemblée est un préalable qui sera suivi par l’installation d’une assemblée constituante représentative qui aura la tâche de rédiger une Constitution faisant le plus large consensus populaire. L’idée rejoint beaucoup celle du FFS. Son président s’est adressé deux fois en un court laps de temps aux Algériens. Il appelle à une réorganisation  de toutes les composantes de la société  Algérienne.

                         D'autres politiques réticents ont de leur part élaboré  honteusement des propositions, dont je vais pas me mêler aux détailles, qui se rapprochent de celles des partis précités. Elles plaident pour la tenue d’un "conseil national de transition" qui aura pour tâches principales, la dissolution de toutes les institutions élues actuelles, la nomination d’un gouvernement de transition et la rédaction d’une Constitution qui sera au préalable soumise à l’approbation populaire par voie référendaire. A mon avis ces conditions se seront jamais  réunies , et le dit conseil  ne pourra  pas se constituer, pour tenir des élections  et  les systèmes autocratiques actuels suivront leur cours.Car ces propositions  n’ont pas du tout été du goût  d'Ouyahya (RND) et de Belkhadem(FLN) qui font le fer de lance du régime corrompu de Bouteflika, qui ont catégoriquement rejeté cette éventualité estimant qu’une telle option reviendrait à «effacer tout ce qui a été entrepris depuis l’indépendance».

                          Je sais pas si j'aurai le droit d'appeler les forces démocratiques à se mobiliser. Et si j'aurai aussi le même droit pour leur dire: «Elles doivent impérativement se rassembler, dialoguer entre elles, mettre de côté les préjugés, les faux clivages et le sempiternel écueil du leadership, autour d'une seule position face à un régime têtu. Sinon, elles risqueront de rater le rendez-vous avec le printemps de liberté arabe. Une voie pacifique que préconise également leur alliance pour le changement, regroupant des personnalités politiques de tout bord.  Le seul à n’avoir toujours pas dévoilé ses intentions, c’est Abdelaziz Bouteflika.                                                                     

                           Pour le fameux Bouteflika, je ne suis pas dans la mesure de lui donner des conseils., d'ailleurs, je vais donner des perles à des cons, ingrats,  tant que j'ai l'envie de lui donner, à lui et à son entourage corrompu, que des "balles à chevrons". Mais quand même,  et je m'adresse ici à mes lecteurs assidus qui suivent mes notes. Qu'il lui appartient d'accorder aux algériens plus de liberté, et même rendre leurs révoltes hebdomadaires contraignantes, au lieu de limiter leur rôle au simple fait d’informer et  de suggérer. Ses quatre pions(les fausses cartes de jeu) et son gouvernement doivent en effet être tenus par la loi à traiter et répondre positivement aux appels des partis d'oppositions et à leurs partisans de la rue,  même au détriment de leurs propres positions et leurs intérêts.

                           Passer à l'action en toute transparence sans autre manœuvre - ce que je ne crois pas- va habiliter les algériens à la vrais démocratie, et à améliorer la situation politique du pays. Même si la dissimulation des abus des droits humains n’est plus dans l’intérêt du pouvoir, et qui lui fait perdre davantage de crédibilité ; même si cela ne sert pas les intérêts des gouvernants d'El Moradia et de Ben Aâknoune (civils et militaires),  tant que les violations sont exposées au clair, devant les instances internationales, surtout avec l’usage répandu des outils  de communication sociale.(l'internet) devenu presque incontrôlable. En plus, cela peut  être un outil efficace  aussi, pour les soulèvements populaires contre le régime Algérien têtu. Et Cela pourrait également conduire à une explosion sociale, et il sera alors extrêmement difficile de remédier à la situation.

                            En conclusion, je peux constituer une simple opinion: Il faut laisser le temps au temps, et chaque chose viendra au moment  opportun, le compte à rebours a commencé depuis l'immolation à la Tunisienne de  feu  Mohamed Bou Aâzizi, car il y a une fausse réalité politique dans toute l'Algérie, face à une détermination populaire d'aller plus loin en avant, à l'initiation des politiques d'opposition interne, et  à l'attente des guetteurs Algériens en fugue à l'étranger, qui ont besoin de panser leurs  blessures d'exclusion politique depuis le coup d'État militaire de juin 1965, l'arrivée au pouvoir des sous-officiers Gaullistes, ceux qu'on appelait les DAF(Déserteurs de l'Armée Française) qui ont supervisé et le coup d'État électoral de 1992, via la décennie noire, et la terreur qui y en découlait, à ce jour.

Enfin, la promesse de réformes politiques faite par Abdelaziz Bouteflika en réponse à l'opposition qui demandait un "changement de système", dans la foulée des révolutions en Tunisie et en Égypte, commence à susciter des doutes sur sa sincérité  et sa crédibilité de la part des commentateurs Algériens. A cet effet, son pouvoir a consenti des hausses de salaires, accordé des crédits, pour la création d'entreprise par les jeunes et pour le logement, et reculé sur le contrôle du marché informel. Niant une crise politique, il n'a concédé que la levée de l'état d'urgence qui entrave  encore les libertés d'expression depuis 1992. Pour le pouvoir, c'est simple : chaque révolution est convertible en euros ou en dinars. Il suffit simplement de connaître le combien pour désamorcer le pourquoi. Il a donc payé . Donc les révoltes de la rue doivent s'atténuer, voire s'arrêter.[...].On verra ça!!    A bientôt.Bonne lecture.

                                                         Cordialement,Chihab25

 

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 (*) Le texte n'est pas du genre classique de Montesquieu ou de Victor Hugo, et que si la rédaction ne maitrise pas bien la  langue Français!!, elle fait quand même passer ses messages. Procédant continuellement à la mise au point textuelle, grammaticale, et à la correction de frappe, et  malgré la modestie, la diversité de lecteurs qu'affiche le compteur journalier(Géovisite), surtout du Maroc, d'Europe, d'Algérie et autres Marocains du monde, m'encourage à continuer. La rédaction vous prie d'accepter ses excuses.


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