4/4(b) -.ALGERIE 50 ANNEES DE NAUFFRAGE POLITIQUES
(Suite et fin - 2ème page de la note)
أبوجرة سلطاني الى أحمد أويحيى: إدا كانت أنقرة تتاجر بدم الجزائريين، فإن الجزائر تتاجر بدم الصحراويين
تصاعدت حدة الاتهامات بين قادة احزاب جزائرية والحكومة حول المتاجرة بقضية الصحراء المتنازع عليها مع المغرب ودعم حركة البوليساريو الانفصالية، اثر اتهام رئيس الوزراء احمد اويحيى تركيا بانها تتاجر بالاستعمار الذي تعرضت له الجزائر. وإنتقد الإسلاميون في الجزائر تصريحات رئيس الوزراء أحمد أويحيى التي دعا فيها رئيس الوزراء التركي رجب طيب أردوغان الى الكف عن "المتاجرة" بدماء الجزائريين في خلافه مع فرنسا. وقال بوجرة سلطاني رئيس رئيس حركة مجتمع السلم "الإخوان المسلمون" "انه اذا كان يتهم تركيا بانها تتاجر بالاستعمار الذي تعرضت له الجزائر فان الجزائر تفعل الشيء نفسه مع القضية الصحراوية". يذكر ان السلطات الجزائرية تعطل ملف الصحراء مع المغرب وترفض الحلول المغربية الداعمة لمنحها الحكم الذاتي، وتقوم بدعم وايواء حركة البوليساريو في مخيمات تندوف. ------------------ هدية فرنسا للنظام الجزائري بعد اعترافه بأن " الجزائر فرنسية" - حسب تصريحات مُراد مْدلسي الأخيرة، والمُشار اليها في نشرة سابقة بهذا الموقع٠(مُراد دهينة، معارض جزائري مقيم بفرنسا)
Chihab25 |
Le Général Mohamed Médienne, alias Toufik, sait tout..?
L'ex-ambassadeur US rajoute que le patron du RCD, Saïd Saâdi, lui a fait état d’une entrevue qu’il a eue avec le patron du DRS au sujet de la corruption qui prenait des proportions alarmantes dans le pays. Le diplomate US précise que Saâdi a confié avoir évoqué la question avec le général Toufik. Ce dernier a reconnu l’étendu du phénomène. Le président du RCD raconte que le patron du DRS a observé un moment de silence avant de jeter un regard sur le portait du président Bouteflika et de répliquer que le problème avait atteint son paroxysme.
Ces nouveaux câbles ont mis très mal alaise la présidence algérienne et se sont propagés comme une traînée de poudre pendant ces derniers mois.
Pendant que les médias algériens, toutes tendances confondues, faisaient exprès d’ignorer la portée grave de ces révélations, dans lesquelles, les noms des frères du Président Bouteflika sont pour la première fois cités officiellement dans des affaires de corruption, la toile bouillonnait sur ce sujet brûlant, relayé en grande partie par le quotidien Ibérique El Pais.
Une question lancinante que s'était déjà posé feu Boudiaf,: «Qui tue qui?» mais avant même qu'il n'ait eu les premiers éléments de réponse à son interrogation, il fut sauvagement et impitoyablement exécuté « en direct », par qui tout le monde sait, y compris le chef de gouvernement d'alors (allusion au bouc émissaire, le lieutenant DRS M'Barek Bou Marafi),
et depuis cette question récurrente ne cesse de faire son bonhomme de chemin et tarauder les esprits bouleversés des citoyens, qui assistent impuissants au naufrage de l'Algérie pendant plus de 50 années, qui par crainte de subir les foudres et le sort de feu Boudiaf, pour avoir osé franchir les limites-rouges « acceptables », qui de crainte de revivre les affres des années 90, tellement ressassés dans un but dissuasif, par ceux, les même responsables des crimes contre l'humanité subis par le peuple, qui enfin contre vent et marées, osent défier le diable et son arsenal, pour reposer cette question voulue tabou «Qui tu qui ?», que voulaient bannir ceux indisposés par ce genre de questions imprescriptibles et ô combien troublantes, allant jusqu'à criminaliser les poseurs de ces questions, tant pour eux: l'Algérie va bien, l'Algérie est une île de démocratie et de prospérité, ceux qui tuent sont connus, puisque sont même révélés par le vénérable Télévision algérienne, et toute autre version qui contredirait la version officielle n'est que pure non sens dans le meilleur des cas, sinon du pur terrorisme subversif, dont les auteurs ne sont que des agents de connivence et d'intelligence avec, (tenez-vous bien), l'ancienne force coloniale par le biais de ce qu'on appelle là-bas «hizb frança», ou la France d'aujourd'hui, et pourquoi pas, avec les Juifs sionistes et les Marocains aussi (!).Cette catégorie de citoyens endurcis, de plus en plus nombreux, et de plus en plus organisés, ne craignent plus de tenir le taureau par les cornes et oser ce que leur concitoyens n'osent pas encore, à savoir reposer ces questions, et oser donner la contradiction aux thèses pré établies, et proposer même des alternatives concrètes, une manière pour eux de briser le mur de la peur et du mensonge entretenu près de deux décennies, et même plus, grâce à leur acharnement que rien ne peut arrêter, ni phagocyter, réfractaires aussi bien au bâton qu'à la carotte, pour éviter à l'Algérie (ou ce qu'il en reste) la déliquescence que lui prédestine ses fossoyeurs.
L'objectif primordial étant de contribuer concrètement, en proposant des perspectives autres que celles imposées jusque là par les bourreaux "Moradistes" et leurs bouffons consacrés par un d'eux «ex-machina», sauveur du pays, au moyen d'une loi amnistie scélérate. Beaucoup d'Algériens, continuent de suivre impuissant la dérive immuable de leur pays, au moment où les « faiseurs de prince » se complaisent à gérer cette situation au jour le jour, sans le moindre égard au peuple et à ses aspirations, et sans se sentir ni concernés par ce qui se passe aux frontières immédiates et régionales, au nom d'une spécificité dont ils sont les seuls à détenir le secret, ni faire un effort éclairé, pour une fois, et en tirer les leçons requises de ces expériences, et éviter au pays le risque certain de sombrer et dont personne ne peut prédire l'ampleur.
Ce même pouvoir persiste dans son alchimie moribonde et aventureuse concoctée dans ses officines macabres, aidé de ses lèche-bottes à qui profite le statut quo. Le seul projet dont dispose le pouvoir est celui du maintien en l'état du régime grâce à la rente des hydrocarbures, qui lui prodigue un très important matelas financier lui permettant d'acheter un semblant de paix sociale et de conforter ses fragiles alliances extérieures. « Ce que l'on constate aujourd'hui est que de l'ensemble des pays de la région, le seul pays immobile est l'algérien », comme le signale un observateur à l'oeil vigilant, qui élabore : « L'Algérie est sans voix, ni pouvoir crédible! alors même que l'OTAN est à ses portes. Il fut un temps où les Occidentaux tenaient compte de la position algérienne, sourcilleuse quant aux intrusions étrangères et aux aventures militaires des puissances extra-continentales. Le régime actuel est complètement dépendant pour sa survie de ces puissances qui ne rencontrent donc plus aucune résistance dans leurs stratégies de domination». Mais cette situation ne peut perdurer, c'est le même personnel corrompu, en place depuis l'indépendance il y a cinquante ans, qui conduit dans, une impasse renouvelée, une société en panne ».
Obnubilé par le pouvoir dont il est détenteur et la léthargie dont semble plongée la « classe politique », minée par des schismes chimériques et des batailles à la Don quichotte, qui ne profite qu'à ce pouvoir, ce régime semble anesthésié au point de ne pas voir, que si son emprise reste implacable sur la population pour les raisons suscitée, cela est loin d'être le cas, des appétits voraces qui se rapprochent de plus en plus, je parle des «appétits» des super-puissances, nouvellement installées, confortablement, et durablement, (même sournoisement sous prétexte, combattre l'AQMI) à n'en pas douter, aux portes de l'algérie, et qui ne sauraient désormais se suffire de «la gestion» par procuration léguée jusqu'à maintenant à ses sous-traitants, putschiste algériens entre autres, la conjoncture ne s'y prêtant plus à ce genre de ‘sous-traitance d'une ère révolue.
Seulement, force est de constater qu'il ne suffit pas de bien diagnostiquer le mal, ni d'être en majorité contre ce pouvoir corrompu, et de sa gestion catastrophique, pour que celui-ci ne s'effondre de lui-même, sous l'effet du vœux pieux des algériens, de leurs espoirs et autres souhaits, de même s'il n'est un secret pour personne que ce pouvoir est illégitime, vu son rejet par la majorité des citoyens, qui restent en dehors des cercles effectifs de ce pouvoir depuis plus d'un demi siècle, et non pas uniquement depuis le putsch de janvier 1992, et par conséquent non représenté dans aucune des instances et des structures de l'État, cela ne veut pas dire pour autant, que cela suffit à lui seul pour précipiter la chute de l'oligarchie. Les décennies passées marquées par les tergiversations qui ne finissent pas des forces de l'opposition réelle, je ne parle pas des satellites mis sur orbite, sont autant de preuves de la fatalité de ce vœux pieux, chose qui conforte ce pouvoir dans son arrogance aveuglante, et consacre sa longévité finissante. Partant de là, une question « logique » s'impose :
Est-il possible, aux algériens, de sortir de cette fatalité incessante?
Je constate pour mon compte une situation globale désastreuse (d'autres pourraient voir plus) :- Si elle indispose énormément et concrètement le pouvoir car le bousculerait pour de bon (et le message ne saurait lui échapper), prélude à son éviction, cette situation n'est pas par contre dans l'intérêt non plus du peuple, car n'émanant pas de sa volonté ni de son action, je veux parler de l'intervention étrangère, au regard des évolutions et autres révolutions aux seuils des portes de l'algérie. Ce pouvoir maffieux autant que le peuple risquent bien un jour de se réveiller pour se trouver face aux escadrons de l'oncle SAM ou de ses alliés, sous prétexte du droit d'ingérence humanitaire nouvellement instauré. Même si le peuple algérien, victime de la violence dévastatrice de ses gouvernants, se considère en droit, et forcé de faire appel à l'étranger pour lui porter assistance, par le biais d'une protection humanitaire, à l'image de ses voisins libyens qui étaient sur le point d'être laminés par les forces de kadafi à Benghazi et ailleurs, il est moins sûr qu'il soit capable par la suite de décider du plan de redéploiement de ses «sauveurs» d'Iraq et de Libye.
A la lumière de ce qui se trame à l'intérieur de ces pays arabes nouvellement libérés de leur dictateurs, la vigilance reste de mise et beaucoup de risques de récupération ou de dénaturation guettent les révolutions arabes: «Nous voyons se dérouler ce triste scénario en Egypte, où l'armée est le mandataire d'une transition contrainte, et, plus encore, en Syrie et au Yamen, où la préoccupation des dirigeants, de moins en moins sourde, est de libérer leurs peuples, une fois pour toutes, pour élir ses nouvelles élites pour instaurer la liberté et la démocratie . Le pire des cas reste, bien sûr, la Libye, où c'est la «crème» de la corruption qui ramasse la mise avec le soutien de l'OTAN. Une révolution authentique est celle qui œuvre au changement de la nature des régimes et non celle qui cherche à recruter dans les mêmes viviers de l'autoritarisme des compétences moins décrédibilisées, un peu plus présentables. »En citant l'exemple de ces pays arabes, je voudrai bien dire aux algériens qu'il leur reste beaucoup de chemin à faire.
Une autre alternative : la nécessité de la mobilisation du peuple algérien contre les dangers réels et imminents par l'instauration d'un gouvernement technocrate de transition artificiel, non représentatif, ni transparent non plus, à même d'éviter à leur pays d'une part, une déliquescence en phase avancée, voire le piège mortel d'une autre guerre civile qui couvrira la décennie 2012-2022!, d'autre part «modérer» les appétits insatiables des occidentaux, c'est la solution parfaite, mais cette situation semble bien loin, vu l'état où se trouvent les «décideurs maffieux» au pouvoir algérien d'une part, et les forces populaires d'opposition qui inspirées par le changement réel, d'autre part.
Tout le monde, ou presque, s'accorde à dire que ce changement tant attendu en algérie ne pourra se réaliser et prendre forme qu'au moment où commence l'action sur le terrain, menée sur la base d'une plate forme commune à laquelle souscrivent l'ensemble des partenaires et adeptes algériens de ce changement réel et non violent, désireux de sauver leur pays avant le déluge, sans pré-conditions ni autre apriorité.
Il en reste des questions vitales, sans cesse posées, mais jusque là sans réponse. Si la majorité algérienne gouvernante est d'accord sur l'impossibilité d'un changement de l'intérieur de ce pouvoir ou par ce pouvoir, et puisque on semble d'accord sur les principes fondateurs de l'État de droit qui doivent primer(selon les réformes de honte annoncées par Bouteflika, rejetées par l'opposition et par la majorité des algériens parait-il!):
-)Qu'est ce qui empêche alors le rassemblement les forces vives et sincères de l'algérie, autour d'une plate forme qui regrouperait tous ces partenaires?
-)Attendre une symbiose idyllique, où tout le monde est d'accord avec tout le monde sur tous les dossiers, sous-dossiers et chapitres ?
-)Est-ce qu'on chercherait à laminer les différences, «condition sine qua non», avant d'établir une fusion, faisant fi de la multitude ?
C'est tout simplement utopique, voire suicidaire ; il est grand temps de passer à l'action au lieu de disserter à profusion, et faire avec ce qu'on a, accepter less divergences, et même les «extrémismes», vus par le prisme des uns et des autres, qui s'avéreront moindre «extrémismes» qu'ils ne paraissaient, pour peu, qu'on prenne la peine de mettre la main à la pâte. Pour cela il faudrait avoir le courage et la volonté de se révolter.
Est-il nécessaire de rappeler qu'il n'est pas question de pré décider du choix du peuple, du projet de société auquel il aspire dans sa majorité, avec le respect de sa minorité du moment, étant donné que cette minorité peut devenir à tout moment majorité ( le cas du PJD de chez nous), pour peu qu'il existe les mécanismes adéquats établis pour de telles circonstances. Ce dont il est question, quitte à le répéter, c'est de jeter les bases d'une plate forme, sur des principes clairs (c'est à Bouteflika d'imiter, dans le bon sens cette foi-ci, notre Souverain Mohamed VI, dans son discours du 9 mars 2011) , justes et faisant l'unanimité, pour permettre justement au peuple algérien, d'exercer en toute souveraineté ses droits et faire son choix, sans coercition ni paternalisme, et encore moins d'être accusé d'infantilisme ou d'immaturité, si son choix se trouve être jugé incongru aux yeux des uns ou des autres. Il a le droit d'apprendre comme tous les peuples, pour parfaire son expérience, un droit dont il a été privé prés d'un demi-siècle. Le travail qui incombe à tous est de lui permettre de choisir ses représentants, à tous les niveaux, et de les destituer s'ils trompent sa confiance, par le biais de mécanismes non-violents institués justement, afin d'éviter l'instauration ultérieure de nouvelles dictatures, quelle que soit l'appellation ou la couleur que lui donnerait ses auteurs.(attendons les législatives 2012 et les présidentielles 2014).
Les différences entre algériens(je ne leur donne pas de conseils, je le disait antérieurement et je le répéte ici, où simplement, j'en développe mes pensées, ne doivent pas les empêcher de s'unir autour d'un minimum que chacun réclame, un consensus, qui sert de socle pour l'établissement de l'État de droit, une sorte de contrat politique et social, sans préjuger de la nature de la société d'une manière anticipée et coercitive et porteuse de tant de risques de sabordage de toutes les bonnes volontés. Je me répète, car l'obstination des sabordages se répète, et le défi sera lancé, à celui qui tient bon !
Si les adeptes de l'islamismes (au pluriel -FIS,Ennahda et MSP), du moins ceux qui œuvrent pour le changement non violent en dehors du pouvoir algérien et son alliance, ne cessent de réfuter l'accusation de vouloir instaurer un «Etat théocratique», doit on alors se fier à ses détracteurs qui l'accusent de manière pavlovienne pour une raison ou pour une autre, plutôt que de faire confiance aux concernés? Et combien même il existerait en leur sein une frange qui aspire à ce genre de gouvernance, comme partout ailleurs( sauf chez nous au Maroc où nos islamistes sont les plus modérés du monde), est-ce une raison pour camper sur des positions «idéologiques» immuables, et se conforter dans les procès d'intention qui ne finissent pas, auxquels toute plaidoirie resterait vaine? si on croit les derniers coups de force, et sorties médiatiques de Mr.Boujarra Soltani..! La même chose s'applique aux laïcisants accusés d'être des éradicateurs qui « voudraient » bâtir un pays, étranger aux valeurs de leur peuple, en éradiquant une partie de ce peuple, quitte à tourner le dos au voix des millions d'âmes? N'est-il pas venu le temps de faire confiance mutuellement, avec la vigilance qui s'impose, et ne se baser que sur nos affirmations et nos actes.
Je pense qu'il est impérieux aux forces du changement, de ne pas attendre le consentement de tous, pour entamer l'action sur le terrain ; ces forces peuvent jouer le rôle de locomotive, des pionniers dans leur genre, pour entamer cette œuvre titanesque, et à la lumière des efforts des uns et des autres, nul doute que le reste, jusqu'à présent indécis, craintif ou tout simplement indifférent, emboîterait le pas, pour peu qu'on fasse preuve d'efficacité et de bonne foi. Cet effort, même modeste au début, redonnera au peuple, jusque là dénigré et indifférent, l'espoir de croire en un avenir meilleur et ultérieurement, plus vite que ne l'imagine certains, assurera sa participation dans l'élaboration de sa destinée, dont il a été que trop longtemps mis en marge, exclu des décisions prise en son nom et à son insu.
A ces forces algériennes, dignes du respect et de la confiance des leurs, et qui commencent à redonner de l'espoir à de large pans de la société algérienne, n'en déplaise à ses détracteurs qui prétendent le contraire, ces forces qui forgeront l'image d'une nouvelle Algérie qui prend forme dans les esprits des algériens libres, à l'instar du FCN ( Front du Changement National-Rachad) et autres en éxil, d'assumer leur responsabilités, de prendre cette initiative, sachant la confiance dont ils jouissent au sein du peuple. De la sorte, l'Algérie bougera, elle ne fait pas exception, et se ralliera inévitablement au train du changement radical non violent, n'en déplaise à la cabale et ses porte-voix et plumes pré-payés, qui sèment les graines de la peur, de la discorde, sous prétexte de sauvegarder les acquis inestimables (outre les leurs), ceux de la sécurité des geôles et des cimetières,voire des fosses communes à portée de vue..
Ouyahya se déchaine au clair de lune..?
Je termine par une sortie médiatique spéctaculaire, une nouvelle pièce de théatre jouée par Ouyahya, le premier ministre algérien, comme si l'algérie ne souffre d'aucune crise politique ou de vacance de pouvoir et comme si tout est normal en algérie, en disant à ces interlocuteurs de presse que «le pouvoir en algérie n'est pas un cadeau qu'on cède facilement», tout en refusant de confirmer ou de démentir les informations sur son départ prématuré. Il n’a pas voulu verser dans les informations reprises par certains organes de presse faisant état de son limogeage par Bouteflika et son remplacement par un technocrate. Dans le même sillage, Ouyahia s’est dit convaincu que «les islamistes algériens n’auront jamais la majorité des élections,et n'auront point le même titre que les PJD d'ailleurs, et si cela arrivera, ça sera un miracle dégoûtant pour l'algérie ».
L'interogation est capitale, ce qui prouve qu'il y en a un combat discret entre Bouteflika et son premier ministre sur les présidentielles 2014. En sa qualité, disant, d’homme politique, Ouyahya reconnaît avoir des «ambitions». Mais pour camouflage seulement, il a nié, ou plutôt démenti l’existence d’une guerre de succession pour la présidence de la République. «Succéder à qui?», s’est‑il interrogé, avec l’air presque innocent, dans un état tétraplégique « Il n’y a pas une situation de vacance au sommet du pouvoir et le président élu par le peuple a encore un demi‑mandat à accomplir », a‑t‑il précisé. Est-ce qu’un quatrième mandat pour Bouteflika rendrait service à l’Algérie?» L’interrogation n’émane pas du responsable d’un parti d’opposition. La phrase a été prononcée par Ahmed Ouyahia, en tant que secrétaire général du RND (Rassemblement National Démocratique), lors d’une conférence de presse à Alger. Officiellement, son parti, le RND ne pense pas à la présidentielle de 2014, pour lui dit-il, la priorité est ailleurs : «conforter le système démocratique et républicain». Mais le Premier ministre ne s’est pas empêché de faire quelques confidences sur le sujet, il a défendu la limitation à deux mandats présidentiels consécutifs en prévision de la prochaine révision de la constitution algérienne, prévue après les législatives 2012. Comme pour justifier ses précédentes positions sur le dossier, il a expliqué aussi que l’instauration de mandats illimités dans l’actuelle constitution de l'algérie visait à permettre au président Bouteflika d’achever le programme pour lequel il a été élu..!. Selon lui, les élections présidentielles de 2014 seront ouvertes même si de par son «statut au sein du système»2012