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3/3.-La stabilité du Maroc et le Roi prédateur Algérien

(Suite et fin..)    

  

((La crise du pouvoir en Algérie bat son plein.Les autorités, législative et excécutive sont des institutions myopes, voire sont des aveugles.  Bouteflika va leur en prodiguer, le 10 mai prochain un remède fortifiant, en pommades périmées, imitant son éxecutif en pomme de terre porcine Canadienne, pas pour les guérir et voir clairement le printemps arabe, mais pour les soigner un peu!, et ne voir que le seuil du palais d'ElMoradia d'Alger.C'est le caricaturiste algérien qui le dit.

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Connaissant la proximité du régime algérien et le Franquisme représenté par le Parti Populaire de José Maria Aznar, cette complicité contre le Maroc n’est pas surprenante. Les affaires, Aminatou Haidar et Gdim Izik en témoignent clairement.
Elle s’explique aussi par la position marocaine sur le plan diplomatique à l’encontre du régime algérien dans les diverses instances internationales. Pour conclure ma note, je souhaite apporter quelques éclaircissements :

1.-L’interdiction d’El Pais n’a rien à voir avec la liberté d’expression au Maroc, car il s’agit de diffamations sans preuves.
La décision a été prise en application de l’article 29 du code de la presse contre toute atteinte à la personne de Sa Majesté le roi, du fait qu’il y a une volonté délibérée de défigurer l’image de la démocratie Marocaine et porter atteinte à la personne du Souverain.
2.- Les témoignages de ce livre sont pour la plupart anonymes et généralement très approximatifs du fait qu’il n’y a jamais eu d’accès direct aux sources crédibles, outre que celles des services secrets algériens et donc non prouvés. Ce qui est contraire à la déontologie journalistique.
3.- Que ce livre d’Eric Laurent et Catherine Graciet, finalement peu fouillé, a pour objectif ultime de choquer et de porter atteinte au Maroc, à son peuple et à ses institutions.
4.- Et enfin, que les marocains, toutes masses confondues (Amazighs, arabes, musulmans et juifs), qui ont donné une belle leçon de démocratie, ne permettront à quiconque de dénigrer et d’insulter leur pays, son peuple et ses institutions et qu’ils répondront à ces diffamations par le mépris le plus total.
     

 Le discours «schizophrénique» d’un régime aux abois

 Je conseille  à ce salaud général Maroco-algérien, à ses services secrets de laisser le Maroc tranquille,  il faut qu'ils sachent que ce Maroc est un arbre aux «branches d'acier». Les invitant à prendre en considération la modeste conclusion suivante, établie par propre conviction de l'administration du blog, une conclusion diagnostique, s'ils veulent vraiment se mettre en face de la réalité et  s'en occuper que de leur sale cuisine interne, étant donné que le régime algérien panique, patine dans le vide et crie au « complot étranger », en même temps qu’il s’aplatit devant les puissances occidentales.

 Conclusion: Une vraie panique à bord.

C’est le temps des grandes manœuvres pour le régime algérien. Dans la panique et l’improvisation. Les dirigeants de la mafiocratie algérienne sont en train de tomber exactement dans le même travers que Kaddafi , et utilisent exactement les mêmes méthodes que ce dernier, hormis les arrestations.
Au moment même où ce régime s’aplatit devant les USA et la France, ses principaux soutiens, et au moment même où il consent des contrats faramineux à toutes les puissances occidentales, pour se les concilier, il ne rate pas une occasion pour crier au loup, en jouant avec les peurs des Algériens, échaudés par douze années sanglantes. Et, dans un hallucinant double discours, il dénonce au peuple ces puissances avec lesquelles il fraie pourtant, et auprès desquelles il va chercher ses consignes, voire les moindres désirâtes de ces dernières. Parce que tout simplement, il se trouve que les fortunes immenses que les barons de ce régime ignoble ont subtilisées au peuple algérien se trouvent justement dans ces pays. Tout comme s’y trouvent leurs résidences cossues, leurs familles, leurs sociétés-pompes à fric qui se sustentent chez  la Sonatrach.

Ce régime a peur. Jamais il n’a eu aussi peur de perdre le pouvoir que cette fois-ci. Encore plus qu’en 1991. Il est en train de battre le rappel de toutes ses troupes, de tous ses nervis, de ses islamistes de service, de ses trotskistes, de ses syndicalistes, de ses tribus, de ses imams, de ses zawiyas, de ses patriotards à deux sous, de ses « intellectuels », et d’une façon générale de tous ceux qui mangent à son râtelier, pour leur faire brandir la menace d’une intervention étrangère en Algérie, d’un complot ourdi contre la « révolution algérienne dormante », et autres fadaises du même genre.

C’est le branle-bas de combat dans la maison de l’ogre, jusqu’au chef de l’Etat, qui affirme aux algériens que s’ils ne voteront pas en masse aux prochaines législatives du 10 mai, ils provoqueront l’invasion du pays par l’OTAN donnant l'exemple de la Lybie-Kaddafi. Rien que ça!  S'adressant aux algériens, comme il parle à un peuple de gamins et dit..ُالى مــاصَوتُّوش، راه ياكُلكُم الغول؟

 

الجزائر تسير نحو المجهول؟



Les «amis» occidentaux de l'algérie ne veulent plus de mauvaises surprises…

Leurs «amis» occidentaux ne leur ont pas laissé le choix. L’Algérie est par trop stratégique, trop importante ( ?) pour ces puissances pour qu’elles laissent faire le hasard. Elles ne veulent plus de mauvaises surprises, comme celle de la Tunisie, de l’Egypte, du Yemen ou encore de Syrie. Elles veulent être fixées sur la capacité de ce régime à tenir son peuple. Et elles lui ont imposé un test très simple. Que ces populations dont elles craignent un sursaut soudain montrent leur docilité en se rendant massivement aux bureaux de vote « de théâtre » qui les attendent ! Que la participation soit notable ! Et que ces consultations ne soient pas trafiquées, pour que ces puissances puissent faire une évaluation de la situation de façon vraie ! C’est pour cela qu’elles ont imposé la présence d’observateurs internationaux, en laissant à Sidi H’bibi, Bouteflika la paternité de l’initiative. C’est pour cela aussi qu’elles veulent la participation d’autres formations politiques, autres que celles qui fricotent habituellement au râtelier. D’où celle du FFS (Front des Forces Socialistes) de la Kabylie qui est malheureusement tombée au piège de la propagande du pouvoir algérien aprés tant d'années d'abstention.

Ces puissances occidentales, les USA surtout, ont été très claires. Ces élections seront le test crucial. Selon les résultats, elles verront si elles permettront à ce régime de continuer à régner sur les Algériens. Les professions de foi en matière de démocratisation, et autres fariboles sont de la poudre aux yeux. Ces maîtres du monde s’en contrefichent. Tous ce qu’ils veulent, c’est que ce régime soit fiable, et qu’il puisse contrôler les populations au mieux de leurs intérêts. Des intérêts aussi importants qu’ils sont complexes. Comme les gisements hydrocarbures, l’hypersensibilité du Sahel, la position de l’Algérie dans le Maghreb, en UpM(Union Pour la Méditerranée), et au front de l’Afrique. L’Algérie, pour les Américains, est devenue un Etat central de terrorisme, dans sa politique Sahélienne, Africaine, Méditerranéenne, et au sein de l’Opep. Mais le plus grand rôle qui sera dévolu à l’Algérie, dans un avenir proche, si ce régime est durablement affermi, sera de devenir une sorte de gendarme du Sahel, et de toute l’Afrique du nord, pour contrer la pénétration de la Chine sur le continent. Et, d’une manière générale, dans sa guerre tous azimuts contre la Chine, qui va aller en s’exacerbant, l’Algérie occupe une position d’une très grande importance. Dans cette projection futuriste à court et moyen terme, il semble que la France, vu la polémique qui y existe au sujet des conséquences affreuses qu'ayant découlées de la guerre d’Algérie, n’ait pas eu d’autre choix que de céder aux USA sa place de premier « partenaire », et de premier patron du régime algérien.Mme Hillary Clinton et ses assesseurs au département d'Etat l'avaient successivement confirmé par des flashs cryptés, lors de leurs diverses visites à Alger.

Le régime  algérien, comme garde Chiourme, doit assurer…

Si la participation des populations à ces élections-test est relativement importante, au moins de 40 à 45%, et que l’adhésion est relativement spontanée, cela voudrait dire pour ceux qui veulent éprouver la solidité du régime algérien, que ses alliés naturels sont nombreux, et capables d’empêcher toute « mauvaise surprise », toute révolution éventuelle. Et le régime pourra donc rester. C’est bien pour cela, pour se ménager un large soutien populaire, que ce régime a délié les cordons de la bourse, n’hésitant pas à dépenser des dizaines de milliards de dollars pour anesthésier ses masses populaires par l’intermédiaire des trois pirates de la politique algérienne.. le charlatan FLN abdelaziz Belkhadem, de Louisa Hannoune, et du gérant du cabaret algérien Ahmed ou Yahya,, et installer un climat généralisé de course au trésor. Dans le cas contraire, si un boycott important est observé, ces puissances préféreront initier elles- mêmes un mouvement de protestation qui baladerait le régime et couperait ses racines. C’est une technique de contre-feu, pour s’assurer le contrôle d’une situation, plutôt que de la subir.

Et le régime, qui sait très bien combien il est honni, détesté, par le peuple algérien, ne sait plus sur quel pied danser. Surtout qu’il lui est interdit, pour la première fois, de truquer les élections. Encore qu’elles sont truquées avant même de commencer, puisque les candidats sont tous des pique-assiette, ou des pique-assiette en devenir. Et par voie de conséquence des alliés du régime, malgré certaines professions de foi, aussi paradoxales qu’elles sont cocasses.

C’est pourquoi les Algériens, tous ceux qui aspirent à la libération et à la dignité retrouvée, n’ont pas d’autre choix que de ne pas se laisser enfermer dans cette logique qui fait d’eux des pions sacrifiés, d’une façon comme de l’autre. La voie du salut sera de boycotter massivement ces élections de la tromperie, mais aussi de s’engager tous ensemble dans une dynamique de recouvrement de la souveraineté du peuple sur son propre devenir, en n’oubliant jamais que les puissances, et particulièrement les USA, ne souhaitent pour ce pays ni une véritable démocratie, ni qu’il s’engage dans une dynamique résolue d’indépendance à l’endroit de quiconque cherche à en faire un pays-pion.

Les algériens ne deveront plus laisser ce régime, ni ses maîtres, les diviser, et les monter les uns contre les autres. Tous ensemble, quelles que soient leurs mouvances et leurs convictions, pourvu qu’ils partagiont un même consensus sur l’avènement d’un Etat démocratique, une république sociale fondée sur le respect des droits de l’Homme tels qu’universellement admis, ils  devrons signifier, non seulement au régime, mais aussi à ses maîtres occidentaux, que les algériens, le peu d’algériens qui analysent objectivement les faits, sont déterminés à le chasser de leurs vies, et à ne plus les laisser entraîner dans le piège de la violence que l’uns et les autres ne vont pas manquer de tendre.

Si les algériens sont vraiment animés d’une telle détermination, le régime sera chassé par ceux-là même qui le protègent. Libre au peuple algérien, par la suite, de choisir ses amis, en fonction, non seulement de ses seuls intérêts, mais aussi de ceux de toute l’Afrique du nord, en particulier, notre pays, le Royaume du Maroc, la nouvelle Tunisie et la Lybie de Mustapha Abdeljalil. 

 

                                      

Regardez l'hypocrisie à l'algérienne, Bouteflika déroule le tapis rouge à Sidna. cette photo reflète bien "convergence et divergence" entre la sincère volonté du Maroc et l'hypocrisie algérienne!

 Enfin, je me pose la question, comme tout autre Marocain, sans attendre de réponse de la part de nos ennemis algériens qui sont derrière ce tourbillon médiatique. Si on croit ce qu'on vient délibérement d'évoquer,par l'édition de ce fameux livre!, peu importe, qu'il soit vrais ou faux.Où on est la stabilité du Maroc? la réponse est là: «Est-ce-que le Souverain que Dieu le garde, aura-t-il la conscience tranquille, et les mains libres pour s'aventurier et se lancer, sans protocole, ni gardes du corps, dans des bains de foules, si celles-ci ne se forment instantanément pas autour de lui, par respect et par amour, à travers tout l'étendu du Royaume ?».

On vient de le voir, conduisant tout seul, sa voiture décapotable grise, se promenait librement dans les artères de la ville de Khouribga. Une aventure à hauts risques pour un Homme d'État de cette taille, que Sidi Hbibi "Bouteflika" ne peut l'en prendre tranquilement, ni lui, ni son général DRS non plus, avec tous les dispositifs et les potentiels de désuasion, dont ils disposent, à cause des crimes qu'ils ont perpetré, qu'ils ont entassé au cours des temps, et qui y sont entrain de commettre encore, contre le peuple algérien. Cela étant, fera pour eux, du mouvement de la rue Algérienne, un «danger de mort et un danger public» pour le pouvoir mafieux algérien et une ligne rouge à ne permettre à quiconque d'en franchir au détriment du pouvoir.

Je termine par ce flash se rapportant à un événement humanitaire cette fois-ci, qui malgré le début, dit-on, d'un récent rapprochement entre le Maroc et l'algérie, renvoie les relations entre nos pays  à la case de départ .

Le Maroc a retiré sa délégation des obsèques de Ben Bella

Le Maroc a protesté et doit le faire contre la présence de Mohamed Abdelziz Lmarrakchi aux obsèques d’Ahmed Ben Bella, vendredi 13 avril 2012 au cimetière d'El‑Alia, à Alger, et a décidé le retrait de sa délégation dépêchée en Algérie. La délégation marocaine envoyée de bonne volonté par  Sa Majesté le roi Mohamed VI pour assister à cet enterrement était composée notamment du chef du gouvernement Abdelilah Benkirane et de Taieb Fassi Fihri, conseiller du souverain.

Le Maroc « a retiré avec courage sa délégation » des « obsèques d'Ahmed Ben Bella en raison de la présence protocolaire d'une délégation du Polisario », a rapporté la MAP. Avant l'inhumation du corps, la délégation marocaine s'était pourtant recueillie devant la dépouille de Ben Bella qui était exposée au palais du peuple à Alger. Mais toujours selon la MAP, une fois arrivée au cimetière d'El‑Alia, la délégation marocaine s'est retirée «immédiatement» des funérailles après s'être rendu compte de la « présence protocolaire » d'une délégation du Polisario conduite par  Lmarrakchi.
 
La délégation a regagné « l'aéroport d'Alger où elle a été saluée comme à son arrivée par le Premier ministre Ahmed Ouyahia », a ajouté la MAP. Cette présence de la délégation marocaine à Alger et les messages de condoléances adressés par le roi du Maroc au président Bouteflika et à la famille d'Ahmed Ben Bella avaient pourtant nourri les espoirs d'un réchauffement des relations maroco‑algériennes. Cela étant démontre  que la cause nationale vient  à nouveau de rappeler les difficultés de normalisation totale des relations entre le Maroc et l'Algérie. Et c'est le statu quo qui dominera toujours malgré les apparences d'hypocrisie algérienne . Bonne lecture et à trés bientôt.

                                                       Cordialement, Chihab25

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