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Algérie : Comment se préparer à l'aprés Bouteflika..(!)

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Démentir les rumeurs..En se contentant de démentir les rumeurs selon lesquelles Bouteflika serait plus malade qu’on ne le dit, peut-être dans un coma profond, voire décédé , le pouvoir sans apporter la moindre preuve que le président va aussi bien que l’affirment les déclarations officielles, a montré son incapacité à gérer une situation dans laquelle l'avenir de l'algérie de "fièreté et de dignité?" est en question et a fait preuve d’un mépris à l’encontre de la population algérienne.

Mépris qui, au moment où le pays est en pleine déshérence, accentue le climat de banqueroute morale et la grave crise de confiance des Algériens à l’égard d’un pouvoir discrédité.En attendant la fin d’un régime qui n’avait et n'a plus aucune légitimité démocratique et qui a laissé la corruption gangrener toutes les instances du pays, les Algériens, selon ce que nous constatons nous ici au Maroc, sont indignés par les inégalités sur lesquelles ce pouvoir s’est bâti depuis leur premier président Ahmed Ben Bella, alias "Hmimid Lmarrakchi".

Et ils sont nombreux à être descendus dans la rue pour dénoncer, d’une part, les dramatiques carences de leur système médical, qui ne peut garantir de bons soins à des centaines de milliers de malades algériens, ni assurer un traitement adéquat à des milliers de personnes atteintes du cancer et, d’autre part, les scandaleux privilèges de leurs dirigeants, qui peuvent bénéficier du meilleur traitement médical qu’ils vont chercher en France. Contrairement à ce que nous vivons au Maroc, grâce à la générosité de l'Association "Lalla Selma" de lutte contre le cancer qui prend gratuitement en charge tous les malades en leur offrant le confort d'une meilleure hospitalisation.

Victime d’un accident cérébral, le président algérien est soigné en France depuis le 27 avril. Son état très préoccupant soulève la question de sa succession, ce qui fait craindre le retour de l’instabilité et l'insécurité. L’Algérie peut-elle rester à l’écart du «printemps arabe» aprés avoir purger la peine de son printemps noir des années 90? A un an de l’élection présidentielle, une crise politique et sociale peut-elle éclater ? Le pays est loin d’en avoir fini avec l’héritage du colonialisme, qui lui avait imposer une junte de sous-officiers, devenus simultanément par promotion de " grades-au-sac", des officiers supêrieurs commandant l'algérie,  les séquelles de la guerre civile, le spectre de l’islamisme radical. Il est gangrené par la corruption et les inégalités sociales, alors que son sous-sol regorge de ressources gazières. Je mets du réserve sur le "son sous-sol", car cette richesse est éxtraite du sous-sol du Sahara Marocain orientale spolié par ceux que les habitants de ce territoire Marocain appellent les "Bhahiss¹". Une transition politique est-elle possible? je le crois pas et même les algérient ne le croient également pas.

L'art du camouflage..Fortement décriés pour leur violation massive des droits humains durant la guerre civile, les militaires algériens, la junte dirigeante je veux dire, ont appliqué l’art du camouflage, si ce n’est celui de la mise en veilleuse, en disparaissant des écrans. Au cours de ces dix dernières années, l’armée algérienne, se disait déchargée de la gestion des affaires politiques, pour se professionnaliser comme les autres armées, et dans un contexte contraire, elle s’efforce de restaurer une gloire jamais atteinte par la démonstration de son  impuissance devant des groupes de guérilla dispersés dans les massifs  et forêts algériens .

Derrière la façade de son chef d’état-major, octogénaire, un vieux général, Ahmed Gaid Salah, et de généraux à la retraite, impliqués tous dans des affaires financières troubles, se profile une génération de quinquagénaires responsables des régions militaires et des principales unités. Ces derniers espèrent ne jamais revivre l’expérience d’une guerre civile et, si leur armée doit être le pilier de l’Etat, ils ne veulent pas qu’elle devienne l’ennemie du peuple, les exemples des armées en Tunisie et en Egypte sont là pour leur démontrer, à l’inverse du choix des généraux éradicateurs en 1991, que la cohabitation est possible entre gouvernement civil islamiste soit-il et l'armée.

La fin proche de l’ère Bouteflika annonce-t-elle des changements politiques en Algérie ? Beaucoup les espèrent, mais peu les considèrent comme possibles. Après ses trois mandats, les institutions politiques sont en lambeaux : le Parlement, auquel s’est adressé François Hollande en décembre 2012, est une coquille vide. Les partis sont discrédités aussi.

La Cour des comptes, si elle en a vraiment est paralysée. C’est dire que les usages des revenus pétroliers échappent à un contrôle rigoureux et transparent, au grand désespoir de la population. Lorsque les sommes dérobées sont trop importantes, le département du renseignement et de la sécurité(DRS) intervient afin de réguler le marché de la corruption et de faire en sorte que les acteurs s’imposent des limites acceptables. Le cas  des affaires de la vache laitière "Sonatrach" et de Chakib Khalil², l'ex-ministre de l'énergie en cavale, le preuve clairement.

C’est avec un malin plaisir que la presse algérienne souligne comment des «officiers judiciaires militaires» ont mené des investigations qui sont à l’origine des plus grandes affaires de corruption. Mourant, le président est victime du retour des barons du système : certains, au sein de l’armée et des services de renseignement et de sécurité, n’auraient qu’à contrecoeur accepté sa longue présidence et son soutien accordé à l’intervention française au Mali. Le 23 mai, le général à la retraite Mohand Tahar Yala, ancien commandant des forces navales algériennes, tire le premier : il accuse Bouteflika et son entourage du Royaume de Tlemcen de  «haute trahison» et demande sa destitution immédiate. 

La fin du pouvoir se dessine..En effet, si le maudit président algérien Houari Boumediane(1932-1978), dont la maladie avait elle aussi été entourée du plus grand secret et d’une grossière communication, avait préféré se faire soigner à Moscou en 1978, c’est à Paris à l'hopital des armées Françaises Val-de-Grace, que la plupart des dignitaires du régime reçoivent les soins que le système de santé algérien est encore loin de pouvoir fournir, malgré les compétences reconnues du corps médical algérien qu'on lui décerne la mention "incapable et inéfficace" pour soigner ceux du haut de la sphère.

Alors que la fin du pouvoir de Bouteflika se dessine et que l’Algérie est sur le point de clore tout un chapitre de son histoire mouvementée, celui du maintien aux commandes de la génération issue de l’indépendance et d’un système aujourd’hui à bout de souffle, la persistance de l’agitation – grèves, manifestations, révolte dans le Sud – révélatrice du profond malaise social et de la faillite économique du pays le plus riche de l'afrique du nord fait que celui-ci n’est plus à l’abri d’une plus grande instabilité que le sort de Bouteflika soit-il au palais d'ElMoradia d'Alger ou à Val-de-Grace à Paris.

Le mécontentement est général devant l’ampleur de la misère et du chômage dans un pays dont les richesses issues de la manne pétrolière restent invisibles pour la plus grande partie de la peuple algérien. La colère est vive devant les inégalités sociales et le désespoir profond chez une jeunesse privée d'avenir. Enfin, les désillusions sont grandes à l’égard d’un pouvoir mafieux qui avait les moyens d'assurer croissance et développement, cohésion sociale et sécurité et qui a échoué sur tous ces plans.

Pour beaucoup, la fin du règne d’Abdelaziz Bouteflika marque la fin d’une époque. Cela pourrait mettre un terme à la mainmise sur les richesses et les institutions de l'algérie par les mêmes clans politiques et militaro-sécuritaires qui dirigent l’Algérie depuis son accès à l'indépendance en 1962. Cela permettrait certainement l’arrivée au pouvoir des nouvelles générations qui attendent au fond du coin, qui tiendront compte de la diversité culturelle du pays, se concentreront sur l’édification d’une économie capable de survivre à l’après-pétrole et bâtiront la nécessaire réconciliation avec notre pays le Maroc. Elles commenceront le travail à zero, peut-être dans le cadre d’une nouvelle République (Une deuxième) avec de nouvelles prérogatives  d'ouverture, de démocratie et  de nouveaux esprits.

Pas de Bouteflika IV..Abdelaziz Bouteflika compte finir son mandat actuel, mais il ne va pas logiquement, se représenter en 2014, en raison de son état de santé défectueux, a indiqué, au journal électronique TSA, une source proche de son entourage. «Le Président veut aller au terme de son mandat actuel, mais il ne peut pas se représenter en 2014. Il est fatigué».

 Les algériens concluront de cette déclaration que leur président ne peut pas briguer un quatrième mandat et il n’y aura pas non plus de septennat, ni de prolongement du mandat actuel, ni de présidentielles anticipées.

Le 27 avril, M. Bouteflika avait été hospitalisé à Paris, dit-on pour des examens approfondis après son mini-AVC. Le 2 juin, il a été transféré aux Invalides, toujours à Paris, pour y poursuivre sa convalescence. Aucune date n’a été fixée pour son retour en Algérie. Le Président poursuit donc, sa convalescence et sa rééducation aux Invalides. Dès son retour au pays, il pourrait faire probablement un remaniement ministériel qui était déjà prévu avant son accident », ajoute la même source.

Alors que la perspective d’un quatrième mandat pour Bouteflika s’éloigne chaque jour davantage en raison  de sa vieillesse et de sa maladie, la bataille pour sa succession commence. Des observateurs tracent d’ores et déjà quelques pistes, en attendant la prochaine présidentielle. Un journal Oranais, s’est amusé à ce petit jeu, par le biais d’une chronique. Le site d’information dresse une liste de personnalités algériennes pouvant prétendre à la succession de Bouteflika. De potentiels dauphins, avec leurs qualités et leurs handicaps.

La liste compte ceux qui sont préssentis de remplacer Bouteflika. : Abdelmalek Sellal, le premier ministre actuel.-Mouloud Hamrouch qui a séjourné à la primatie algérienne deux ou trois fois.-Ali Benflis, ancien Premier ministre lors du premier mandat de Bouteflika.-Ahmed Benbitour, l'économiste ne trouve pas meilleures grâces.-Hocine Aït-Ahmed?  qui représente la génération d’autrefois.-Lamine Zéroual, qui a arrive au pouvoir en 1994 avant de démissionner en 1995.-Sid Ahmed Ghozali, l'homme au cravate "papillon". Bouteflika qui, malgré son handicap, il ne va pas baisser les mains et se rendre facilement, il va sûrement tout faire pour peser sur sa succession, c'est le souhait de chaque président arabe sortant, contraint de quitter sa république Royale. 

La bataille pour la succession se joue aussi au FLN, qui peine à élire un nouveau secrétaire général, plus de quatre mois après la destitution d’Abdelaziz Belkhadem le 31 janvier dernier. Le clan qui contrôlera le FLN gagnera en 2014. Par ailleurs, l’absence prolongée du chef de l’État algérien commence à se faire sentir en Algérie. Si le Premier ministre Abdelmalek Sellal s’acquitte, selon la presse algérienne officielle «convenablement» de sa tâche de gérer les affaires du pays, aucune décision importante ne pourrait être prise en l’absence de Bouteflika, tant que celui-ci est absent, ni le Haut conseil de sécurité, ni le Conseil des ministres ne peuvent se réunir , explique une source proche de l'entourage du regretté président.

La transition fait craindre un retour à la violence..Pour être restée à l’écart des révolutions arabes, l’Algérie se dit félicitée de toutes parts pour son modèle de stabilité (!) dans la région. Alors que, dans les années 1990, sa guerre civile donnait des sueurs froides, elle se considére unilatérallement aujourd'hui comme le pays le plus solide dans la région, mieux que  son voisin et rival, le Maroc. Oui !, pour les algériens c'est facile à le dire dans le cadre de leur plan de désinformation pour tromper leur opinion publique locale, pas nous Marocains, ni même tout autre observateur étranger crédible.

Au regard des problèmes de sécurité en Libye et des orientations islamistes des régimes Tunisiens et Egyptiens, l’Algérie continue d’offrir le charme désuet d’un modèle de république nationaliste et militaire qui ravit les diplomaties occidentales, déstabilisées, parait-il, par l’irruption des partis islamawistes  sur la scène politique des États d’Afrique du Nord. De plus, la présidence d’Abdelaziz Bouteflika, depuis 1999, offre un semblant d’autorité civile sous l'oeil vigilant d'une lame maîtresse de base, forgée et entretenue dans les coulisses par une junte des généraux incertains de leur avenir aprés la disparition du "trio du mal",les généraux Khaled Nezar- Mohamed Lamari- Larbi Belkheir.

Les intentions des décideurs en algérie..Le discours officiel rassurant sur la santé du président Abdelaziz Bouteflika ne semble plus convaincre les partis de l’opposition. Le doute s’installe chez une "Alliance algérienne verte" et le Groupe baptisé "des 14" connu sous le nom GDSM (Groupe pour la défense et la sauvegarde de la mémoire). Depuis quelques jours, les responsables de ces mouvements multiplient les rencontres et les consultations pour débattre la sortie de l'impasse.

L’Alliance verte, qui n’était pas au départ favorable à l’application de l’article 88 de la Constitution, est convaincue aujourd’hui que le moment est venu pour déclarer la vacance du poste de président de la République. «Si le Président se porte bien, comme ne cessent de le répéter les officiels algériens, qu’ils nous montrent une image, une vidéo  de lui à la télévision sans se moquer du peuple algérien en lui montrant un photo bien truquée, pas celle qui démontre Bouteflika entièrement paralysé, malgré l'opération visible de montage, recevant dans un tas de pots d'artisanat, ses deux valets..Abdelmalek Sellal et Gaid Ahmed Salah. S’il va mal ou se trouve incapable de poursuivre son mandat, il faut actionner l’article 88»,soutient le porte-parole de cette alliance. Ce revirement est justifié par la situation interne très délicate en algérie et le contexte régional. « On sait très bien que seul le président de la République est en mesure de convoquer le Haut Conseil de sécurité. Que les pouvoirs sont concentrés entre ses mains. Le pays est totalement paralysé. Qui prendra la décision en cas de crise ? », s’interroge la même source.

Mais le le président du Conseil constitutionnel, ne convoquera pas son instance pour constater la vacance au pouvoir « sans le feu vert d’Abdelaziz Bouteflika » lui-même.

Au niveau du peuple algérien, on se prépare au pire des scénarios. Des doutes sont exprimés sur les intentions cachées du système, qu’on soupçonne de vouloir gagner du temps pour «imposer encore une fois un nouveau Président». Dans les coulisses et dans les slons privés, les concertations élargies se penchent sur les moyens à même de faire pression sur «les décideurs pour remettre le pouvoir au peuple».

Ligne à haute tension...Progressivement, les sources de financement du président, ainsi que celles de ses proches, sont neutralisées afin de réduire à néant le risque d’une candidature à la présidence qui ne serait pas sous le contrôle de l’armée et du département du renseignement et de la sécurité (DRS).

La «République des walis du président» s’achève. Car, sous la présidence d’Abdelaziz Bouteflika, le régime algérien a profondément changé. Séduit par la Tunisie de Ben Ali, Bouteflika a renforcé sa police. Peut-on dire, comme l’affirment certains, que l’assassinat du directeur général de la sûreté nationale, Ali Tounsi, en 2010, symbolise la ligne à haute tension entre deux visions de l’Algérie: celle d’hier, avec son armée et ses services, et celle d’aujourd’hui avec ls ministères du Royaumede Tlemcen.

Depuis des mois, des affaires de corruption secouent le pays. L’après-Bouteflika fait craindre un retour à la violence en raison de la réapparition sur le devant de la scène de tous les hauts dignitaires qui avaient été contraints de démissionner sous sa présidence. Son agonie replonge l’Algérie dans l’incertitude et oriente de nouveau tous les regards vers l’armée, et surtout vers le DRS, dirigé depuis 1990 par le général M L M, alias Toufik.

Car derrière le rideau d’un régime illégitime se cache un constat inquiétant : hyperdépendance pétrolière, faiblesse des institutions, népotisme, système éducatif en piètre état, chômage massif des jeunes, corruption, terrorisme. L’Algérie de Bouteflika a pris le chemin de l'enfer. Le risque est grand, un sociologue algérien avertit ses concitoyens: « La société algérienne est sur un volcan. Tous les ingrédients de la déflagration sont réunis».

Retarder les changements politiques...L’Algérie post-Bouteflika aura fort à faire. Avec 200 milliards de dollars de réserves de change accumulées et un baril de pétrole à plus de 100 dollars, les dirigeants de l’armée peuvent encore, pour quelques années, s’offrir le luxe de retarder les changements politiques que la région connaît et trouver de nouveau un équilibre à leur faveur dans une instabilité chronique qui menace davantage tout le pays.

Ils peuvent aussi surprendre et, par exemple, considérer que, dans un environnement social et politique aussi explosif, il est temps de laisser artificiellement les électeurs choisir librement leurs élus, même s’ils sont islamistes. L’Algérie renouerait alors avec sa transition politique interrompue il y a plus  de deux décennies, depuis le complot électoral de janvier 1991 ayant écarté sauvagement le FIS de Abbasi Madani. Mais reste à savoir si les dirigeants militaires sont enfin prêts à accepter les incertitudes qui accompagneront tout processus de démocratisation ? L’après-Bouteflika rouvre le débat.

Les conditions d’une succession pacifique..Un spectre de menaces pèse sur l’Algérie. Risque de dislocation de la cohésion sociale. Risque d’amputation de son intégrité territoriale, surtout au grand sud algérien, où campent librement les mouvances algériennes dites vachement "terroristes" créées par le DRS, les Azawad, les Touareg et le Mali. Risque d’effritement de l’unité de l’armée si elle était forcée de s’impliquer dans des tâches qu’elle réprouve. En l’absence d’un capitaine capable de bien tenir la barre, le pays est exposé à un risque d’implosion certain. Quels scénarios d’évolution pour la situation à venir en Algérie ? Ce sont, principalement, le statu quo, la succession violente ou la succession pacifique, cette dernière serait bien improbable et imaginable dans ces circonstances.

Le statu quo tout d’abord. Le commandement militaire et les services de renseignement pourraient procéder à un coup de force et destituer l’actuel chef de l’Etat en intronisant un nouveau à sa place, même si l’ère des coups d’Etat étant visiblement révolue, il est peu probable que les chefs militaires, à la tête du corps de bataille ou de l’appareil de renseignement et de sécurité, se placent en situation de rébellion vis-à-vis du pouvoir légal.

Les détenteurs des vrais leviers de pouvoir pourraient, aussi, maintenir, virtuellement, en fonction Abdelaziz Bouteflika jusqu’à 2014, terme de son mandat actuel. Le temps de s’accorder sur un candidat de compromis en vue d’une succession négociée. Ce serait compter sans le climat social délétère qui règne dans le pays ni le profond état d’exaspération qui prévaut contre les scandales actuels de grande corruption. Le statu quo n’est plus tenable aujourd’hui.

La succession violente ? L’éclatement de profondes divisions politiques – jusque-là étouffées – accompagné de puissantes manifestations pourrait servir de catalyseur à un puissant et brusque soulèvement populaire. La police de Bouteflika ne pouvant y faire face, c’est l’armée de Toufik qui serait requise. Improbable que les chefs militaires actuels acceptent de tirer sur la foule, imitant, nécessité oblige, le général Rachid Amar, le garant de la révolution Tunisienne et le Maréchal Sid Tantaoui qui refusait de tirer sur  les manifestants Egyptiens et d'occuper "Meidane Tahrir" au Caire. Ce serait l’avènement d’une conjoncture nouvelle où le sort du pays dépendra des rapports qui se noueront entre l’armée – qui aura refusé de réprimer – et la population – qui se sera soulevée.

Quid de la succession pacifique ? Une élection ouverte et pluraliste où les candidats déclarés se livreraient à une compétition loyale est-elle possible ? Il est difficile d’imaginer que, dans sa configuration actuelle, l’Etat algérien puisse organiser, dans un délai de soixante jours, un scrutin incontestable. L’administration publique algérienne est plus rodée à organiser des élections truquées que des scrutins transparents.

Processus de transition démocratique..Reste la possibilité d’une élection consensuelle, avec une personnalité emblématique capable de faire l’unanimité. Jouissant de la sympathie populaire, il disposerait de l’adhésion des divers courants politiques et de l’appui des pseudo-institutions algériennes en général, l’armée et les services de renseignement en particulier. Naturellement, son élection ne poserait guère problème. Sa mission consisterait à animer une équipe chargée d’un vrai processus de transition démocratique.

Il devrait passer le relais dans un délai maximal de deux ans, le temps que les partis politiques se reconstituent, que le mouvement syndical et associatif reprenne souffle et que des leaders de dimension nationale s’imposent. Ceux qui connaissent le président Liamine Zeroual, au pouvoir de 1994 à 1999, savent combien il est horrifié par les honneurs officiels. Il n’aura de cesse d’organiser, le plus rapidement possible et dans des conditions incontestables, l’élection présidentielle pluraliste qui permettra à l'algérie de passer le relais  et se mettre debout tout en évitant d'aller, yeux fermés, vers les situations d'instabilité qui sévissent chez ses voisins de l'Est, en Tunisie, en Libye et en Egypte.

Je n'ai rien à dire de plus sauf inviter mes lecteurs à voir au bas de la note ce que disait un algérien en se moquant de son pays, l'algérie de "fièreté et de dignité".Regardez au bas de note.Bonne lecture et à trés bientôt.

                                                                            Cordialement,Chihab25

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1-.le pluriel de Bahouss, le nom de celui qui  n'est pas originaire et qui vient du Tell algérien. 2-. Un Marocain Oujdi de ceux qui commandent l'algérie, qui était jusqué-là le 2ème homme fort du pouvoir Bouteflika. 3-. les Hitistes se sont les jeunes algériens qui n'ont rien à faire et qui, au long de la journée mettent le dos au mur. Un nicknime qui se trouve qu'en algérie.                                                                                                                     

  • -L’Algérie est le seul pays au monde où ceux qui s’occupent de la santé du peuple se soignent ailleurs.
  • -L’Algérie est le seul pays au monde où lorsque des gens reviennent d’une fête, tu trouves un type qui ramène un peu de viande dans un papier mouchoir.
  • -L’Algérie est le seul pays au monde où la langue officielle n’est parlée par aucun citoyen.
  • -L’Algérie est le seul pays au monde où les gens mettent de la vaisselle dans leurs bibliothèques.
  • -L’Algérie est le seul pays au monde où c’est le chauffeur de taxi qui choisit où tu vas.
  • -L’Algérie est le seul pays au monde où la priorité à droite est parfois à droite, à gauche : n’ta wa Qfaztek.
  • -L’Algérie est le seul pays au monde où on trouve l’épouvantail dans l’administration au lieu des champs.
  • -L’Algérie est le seul pays au monde où l’argent volé d’un projet dépasse le montant de celui-ci.
  • -L’Algérie est le seul pays au monde où sur l’autoroute, la voie de droite roule plus vite que la voie de gauche.
  • -L’Algérie est le seul pays au monde où on remercie les conducteurs lorsqu’ils nous laissent traverser sur un passage piétons.
  • -L’Algérie est le seul pays au monde qui a un président né au Maroc, exilé au Moyen-Orient, soigné en France et avec un compte bancaire en Suisse.
  • -L’Algérie est le seul pays au monde où à l’âge de 40 ans, en rentrant chez toi au petit matin ta mère te demande « ouin kount ?! »… (Où étais-tu?)
  • -L’Algérie est le seul pays au monde qui possède 5 chaînes de télé qui diffusent le même programme en même temps…
  • -L’Algérie est le seul pays au monde ou même l’opposition est d’accord avec le président…
  • -L’Algérie est le seul pays où, le Soir d’Algérie sort très tôt le matin…
  • -L’Algérie est le seul pays au monde où le peuple ne connaît pas la totalité de l’hymne national…
  • -L’Algérie est le seul pays au monde où quand tu veux acheter des oignons verts au marché, le «vendeur» pèse les oignons, te donnes le prix à payer et te propose ensuite de couper tout ce qui n’est pas comestible.
  • -L'algérie est le seul pays au monde qui compte le plus grand nombre de Hitistes³.

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