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Algérie : Fin d'une ère d'hypocrisie..

                                       
                    عندما تنقلب الآية في جزائر العِزًّة والكرامة؟؟  

L’ère de Bouteflika est finie. Pas celle du régime !!..Le dilemme en question s’explique par le vide politique que le pouvoir a mis en place depuis l’indépendance de l'algérie. Ce vide se traduit par les pannes structurelles que vit l’Algérie et qui ne connaîtront de réparation qu’à travers une série de grandes ruptures au niveau de la nature du régime, de l’exercice du pouvoir et de ses pratiques et enfin au niveau de la société civile elle-même.

A ce niveau, seule une société civile libre, rebelle et qui échappe au diktat du pouvoir et aux pesanteurs de la société à l’intérieur et aux « modèles de changement suggérés » venant de l’extérieur, est en mesure d’assurer cette lutte salutaire. Les prémices de cette société dite de la «résistance démocratique et des ruptures» pour une deuxième république algérienne sont là. Elles sont, certes, en vrac et en formation mais elles constituent, sans nul doute, l’unique espoir qui reste devant la génération post-indépendance afin de basculer rationnellement,  pragmatiquement et définitivement l’Algérie dans l’âme et l’esprit de la modernité et de l’avenir.
 
Si l’ère Bouteflika est finie, celle du régime, par contre, ne l’est malheureusement pas encore. Et ce n’est certainement pas une «élection présidentielle» cet été ou en 2014 qui va marquer cette fin tant que la junte tient toujours les ficelles du choix de tout président à venir. L’Algérie n’a, en fait, pas besoin Boutelika "bis", mais d’un président aussi providentiel soit-il mais d’une vision, d’un tableau de bord, d’un projet social et surtout d’une révolution politique et sociétale qui fait sortir l'algérie de son impasse Drsien.

Un régime autoritaire.. L’Algérie collectionne les mauvais points dans les rapports de classement mondiaux, et ce, dans tous les domaines surtout ceux liés aux libertés individuelles et collectives. Ces classements reflètent sans conteste une absence de vie démocratique. Un rapport établi par "The Economist Intelligence Unit" sur l’indice de démocratie dans le monde pour l’année 2012 place l’Algérie dans la catégorie des régimes  sangins et autoritaires.

En algérie, le pluralisme politique est absent, voir inéxistant, malgré les abois de certains opportunistes politiques qui se comptent sur les doigts d'une main. L'algérie est donc un pays de la catégorie des dictatures pures et simples où les institutions démocratiques formelles ne peuvent exister à l'ombre d'une junte militaire féroce, héristée de l'ère Gaulliste (!). Les élections, si elles se produisent en algérie, ne seront ni libres ni équitables, sans tenir compte des abus et autres violations des libertés civiles.

Les médias appartiennent généralement à l’Etat ou sont contrôlés par des groupes liés au régime en place. La répression de la critique du gouvernement et la censure sont omniprésentes. Et il n’existe pas de système judiciaire indépendant, telle est la définition donnée par le dit rapport qui classe l’Algérie à l’avant denier plan des pays examinés. Ce classement est le résultat d’une moyenne de notes accordées à l’état du pluralisme et du processus électoral, au fonctionnement du gouvernement, à la politique participative à la vie publique, au niveau de la culture politique et aux libertés civiles.

Entre Le DOK et le MM, (respectivement Dahou Ould Kablia et Morad Medlci) les jeunes ministres de l’Intérieur et de l’éxtérieur de 80 ans, et les jeunes acteurs de la scène sociale qui ont entre 30 et 40 ans, il faut bien réaliser qu’il y a près de 50 ans d’écart, soit deux générations. Quand   Amr et Zaïd sont nés, DOK  et MM étaient déjà vieux. Il ont connu le typhus, l’invention du transistor et des antibiotiques et, jusqu’à 30 ans, ils ne savaient pas qu’on pouvait faire passer des couleurs dans une télévision ou envoyer quelqu’un dans l’espace.

D’ailleurs, en décalage permanent,ces tyrans dur royaume de Tlemcen ne comprennent toujours pas que l’on puisse contester quoi que ce soit cette année, à Ouargla, Laghouat et Jilel dans le sud algérien, le DOK a récemment affirmé ;«l’Etat fait le maximum pour eux». Il n’y a pas à dialoguer avec ces «eux» mais avec les autres, ceux qui sont déjà d’accord, les autorités locales, les notables de rente, les oligarchies féodales. Au fond, pourquoi un dialogue ? Que pourrait dire un homme de 80 ans, dont ses enfants de 50 ans vivent à l’abri et probablement en France, à un jeune de 30 ou 40 ans dont les parents sont enserrés dans les sables du désert.  

Le peuple algérien avait rêvé au moment de l’indépendance du début d’une sublime représentation. Mais cinquante ans de la même performance par les mêmes comédiens, ont fini par lui faire jeter l’éponge. Frustré sur bien des plans, et dans un flou artistique déroutant, il écoutait malgré tout le metteur en scène affirmer l’an dernier à Setif «Jili,tab jnanou» (ma génération est arrivée à son terme). Aujourd’hui le jeune algérien demeure prisonnier d’un passé  qui n'est pas le sien et qui n’en finit plus, parce qu’une génération plus que grisonnante refuse de quitter la scène et de lui permettre de monter à l'estrade pour être acteur de l’essor de son pays.  

Rfaâ Rassak abba, c'était une anêcdote..Le président Bouteflika est arrivé au pouvoir à la mi-avril 1999. Cela fera 14 ans et quelque poussière. Son bilan économique peut se résumer ainsi : -une hausse providentiellement opportune des cours du brut dès la fin du premier mandat, -un programme de dépenses publiques sans précédent dans l’histoire du pays, et -trois grandes affaires de corruption. 

Les trois affaires qui jalonnent les années Bouteflika risquent finalement d’être les plus prégnantes dans le bilan final, recul historique compris. Plus sur la colonne du passif que prétendent l’être à l’actif, le Métro d’Alger, l’autoroute Est-Ouest ou le barrage de Beni Haroun. Khalifa Bank, Djezzy, et Sonatrach, trois enseignes dont les démêlées spectaculaires impactent lourdement trois secteurs clés de la création de valeurs dans le pays. Les trois affaires, si préjudiciables aujourd’hui à la performance de l’économie algérienne, détiennent en commun un attachement direct à la gestion personnelle directe des "Bouteflika" (le président et son frère  Said,le conseiller) des affaires stratégiques de l’Etat.

Bouteflika a choisi là aussi de protéger sa mise. Et de bloquer l’instruction judiciaire. La suite est connue.La panne est aujourd’hui complète. Si pendant ce temps le taux d’inflation remonte, dans un pays qui regorge des milliards et des milliards de pétrodollars, à près de 10% et le taux de chômage déborde dans la rue au-delà des hallucinatoires 30% officiels, alors du bilan économique restera surtout une ombre noire. Comme une amputation; un scandale, une autre affaire de corruption à l'échelle supérieure.                                  

Dans un pays autoritaire comme l'algérie, en dehors des mécanismes visant à n’assurer d’autonomie à aucune institution –justice, Cour des comptes ou Assemblée– il y a cette obsession d’éliminer les possibilités d’émergence. Sans auto-allégeance à la Matrice, il est impossible de sortir du rang, de devenir une force de proposition ou de mener un mouvement alternatif. Le pouvoir s'engage ainsi à stériliser la société afin qu’elle soit réduite à ne demander que du pain. Dès qu’un leader hors système sort la tête, il s’agit d’utiliser tous les instruments de la Matrice pour le diaboliser, le harceler et l’user. 


L’instrumentalisation de Ben Bella à Boutef..Tout juste après l’indépendance, en 1963, l’élaboration de la constitution sous le maudit président Ben Bella révèle déjà les manœuvres perfides de la classe dirigeante. D’abord au niveau de la forme, alors que l’Assemblée Nationale, dite constituante, était chargée de la rédaction du texte constitutionnel, c’est essentiellement le bureau politique du Front de Libération Nationale (FLN, le parti unique au pouvoir) qui impose les principales dispositions, court-circuitant ainsi son travail. Ensuite sur le fond, Ahmed Ben Bella utilise la constitution de 1963 pour instaurer le système du parti unique; pour échapper à toute forme de responsabilité devant les institutions et devant le peuple ; et pour lancer le socialisme «à l’algérienne», socle politique du cadre dictatorial postindépendance. Il consacre le piétinement par ses propres principes dans le premier texte constitutionnel de l’Algérie indépendante promulguant ainsi la première version des suivantes «Constitutions sur mesure» qui rythmeront l’histoire sombre de ce que les algériens considèrent aprés «le constitutionnalisme national».

 

Ses successeurs ne se priveront guère de pareilles manigances et la brève parenthèse démocratique aprés le mouvement populaire du 8 octobre 1988 n’y changera rien. Quarante-cinq ans après Ben Bella, Abdelaziz Bouteflika, fin connaisseur des rouages du système, joue habilement la carte de la révision constitutionnelle pour faire perdurer son éxistence aux destinées de l'algérie. Il revient en 2008 sur la rupture déterminante qu’avait marquée la constitution de 1995 en limitant le nombre de mandats présidentiels. Soucieux de briguer un troisième mandat,il s’était permis de concocter les remaniements nécessaires du texte afin de constitutionnaliser l’ouverture d’une éventuelle présidence à vie. En 2013, cette tâche noire dans la constitution –sans compter les prérogatives imposantes de la présidence- ressurgit avec vivacité dans les esprits tourmentés. Entre temps, le goût amer laissé par les dites «réformes politiques» de 2011 ne présage rien de bon.

 

Cette tradition autoritaire s’inscrit dans une logique qui dépasse l’entendement : dans le jeu politique algérien, les acteurs accordent une importance au respect des formes tout en violant impunément et sans remord les principes de fond. En d’autres termes, si Bouteflika bute sur une disposition constitutionnelle l’empêchant de mener à bien ses projets machiavéliques, il cherchera à réviser la constitution encore afin d’assurer la légalité de son entreprise antidémocratique. Il ne s’agit pas d’une exigence éthique mais d’un des mécanismes bien rodés de l’édification des façades démocratiques en algérie.

Pilotage automatique?..L'algérie est en pilotage automatique, parce qu’il y aurait une continuité virtuelle, comme toujours dans les cas d'ennuis avec le locataire du palais d'ElMoradia d'Alger…Le problème est que chez les algériens les institutions manquent de beaucoup de crédibilité devant une main de fer de celui que les algérien dénomment «le Dieu de l'algérie», le général Toufik, le patron du DRS. Mais qui gouverne aujourd'hui l'algérie? «Les gens qui ont le képi, les militaires, les gens qui ont des accointances politiques et familiales. En Algérie, tout est dans un système dictatorial. autrement dit le système politique». Seul exemple la visite du président de l’Afrique du Sud en Algérie à la mi-avril 2013. Il a été reçu par le premier ministre Abdelmalek Sella, tant mieux pour nous Marocains, étant une humiliation pour celui qui vient encaisser sa récompence, en pétrodollars, pour voter contre le Maroc avec sa complice Américaine Susan Rice. Bouteflika n'était pas en mesure d'y aller l'accueillir à l’aéroport. Dans le protocole, cela ne se fait pas d'ailleurs.Qu’il se rétablisse ou non, Bouteflika ne sera plus, au sens de tout observateur qui lie entre les lignes, en mesure d’exercer la plénitude de ses attributions.

Ce qui se passe en Algérie depuis le samedi 27 avril 2013, bouleverse tous les calculs et même les perspectives: l’après-Bouteflika est désormais à l’ordre du jour; et de manière pressante et imprévisible. Ce jour-là, le président algérien a été hospitalisé en urgence à l’hôpital militaire du Val-de-Grâce, à Paris, pour y subir des examens complémentaires suite à son accident dit "ischémique transitoire" (AIT). On aurait dicter à son médecin personnel de dire que les nouvelles sont bonnes et après quelques jours de soins médicaux, le chef d’État algérien prévoit son retour.
Pour autant, rien n’est réglé quant à l’hypothèque majeure qui pèse de plus en plus sur son régime: de quoi demain sera-t-il fait? Le pays se trouve, en effet, confronté à une équation dont les termes reposent, de manière frontale, la problématique de ce qui va suivre après cette hospitalisation dont les séquelles ne sont pas encore établies. Dans le schéma qui prévalait jusqu’à présent, les interrogations et les manœuvres tournaient autour de l’année 2014 devant marquer la fin du troisième mandat présidentiel. Abdelaziz Bouteflika allait-il rempiler pour cinq autres années encore? Je le pense pas et personne ne peut le prouver..

La faucille moissonneuse des présidents..Victime, d’un AVC, accident vasculaire cérébral, le président Bouteflika, avait déjà été opéré fin 2005 à l’hôpital militaire du Val-de-Grâce en France, d’ un ulcère hémorragique à l’estomac. Depuis les bruissements et les rumeurs sur sa mort et sa succession ne cessent de s’amplifier. Pour mémoire, Bouteflika est le 9eme président de l’histoire de l’Algérie, depuis 1958 à ce jour. Son absence du « devant de la scène » depuis plusieurs mois, a alimenté toutes sortes de rumeurs sur la place publique algérienne. La dernière rumeur en date fait état de la succession de Bouteflika par le puissant homme d’affaire Issad Rabrab, proche des cercles de l’armée, alors que les pistes de Benflis, Ouyahia, Sellal, Reda Hamiani, Mouloud Hamrouch et récemment Lyamine Zeroual sont souvent évoquées par la rue algérienne.

Ballons de sonde ou manipulations, il reste que le destin des présidents algériens depuis 1958 à ce jour est des plus tragiques au monde. Déshonorés et humiliés par l’armée, ils ont tous fini par quitter leurs fonctions sur la pointe des pieds devant une opinion crédule et manipulable à souhait.                                                 

-.Ferhat Abbas (1889-1985), est le premier président du gouvernement provisoire de la république algérienne GPRA de 1958 à 1961. Homme de culture et de la science, il sera sollicité par le nommé Abane Ramdane dés 1955, pour composer le noyau politique de la révolution. Par son rayonnement personnel, par la coalition politique qu’il a rassemblée autour de lui, il a donné à la révolution algérienne un rôle qu’elle n’avait encore jamais tenu et qu’elle a conservé jusqu’aux Accords d’Evian, en 1962. Cependant, dés l’assassinant de ce Abane en 1957, il sera broyé par des militaires à peine lettrés et au fait de l’exercice politique. Accusé d’avoir pris le train en marche, il sera sacrifié sur l’autel du mensonge, par d’illustres parvenus. Il sera écarté et placé en résidence surveillée après l’indépendance, jusqu’à sa mort. 

-.Benyoucef Benkhedda, (1920-2003), fut le successeur de Ferhat Abbas (1961-1962). Ce pharmacien de formation  fut décapité comme son prédécesseur, alors que son apport à la cause indépendantiste reste majeur. Sans doute a-t-il eu des lacunes, des illusions et des échecs. Mais, par son style, ses méthodes et ses idées, l’insurrection du 1er novembre 1954 a pris une dimension internationale. Humilié et sali au congrès de Tripoli durant l’été 1962, cet autre protégé de Abane sera écarté de la vie politique et assigné à résidence surveillée jusqu’à la fin de sa vie. Une réclusion de laquelle il ne se relèvera plus.

-.Ahmed Ben Bella, (1916-2012) au nord-ouest d’Algérie non loin de la frontière marocaine , est le premier président de l’Algérie indépendante. Il sera l’un des principaux architectes du 1er novembre 1954 à côté d’Ait Ahmed, encore vivant et de Khider, assassiné en janvier 1965 en Espagne par les services secrets de Ben Bella. Cependant, son manque de charisme a été une aubaine pour les militaires qui n’ont pas hésité à le faire passer pour un tyran et un dictateur aux yeux de l’opinion algérienne. Il sera catalogué d’anti berbériste et de panarabiste à la solde de l’Egypte, il était au point de déclarer l'Algérie "Mouhafadha" de Abd Nasser. Il est destitué de son trône le 19 juin 1965 par le colonel Chaoui Boumédiane, le ministre de la défence, alors qu’il tentait de réamorcer une sortie de crise en prenant contact ouvertement avec les forces politiques du moment. Il connaîtra le même sort que ses deux adversaires qui l’ont précédé aux fonctions de président de la république.

-.Mohamed ben Brahim Boukharouba, alias Houari Boumédiène, (1932-1978), est le deuxième président de l’Algérie indépendante (1965-1978). Contrairement aux rumeurs accablantes qui courent encore à ce jour à son sujet, le colonel Boukharouba fut en dépit de ses limites intellectuelles un meneur d’hommes et un chef d’Etat. Son ascension, il ne la doit qu’à un coup de la providence, lorsque les tyrans de l'ANPA ont échoué dans leur tentative de porter un certain colonel Si Nacer à la tête de l’état major unifié (!). Il faut préciser que c’est ce dernier Si Nacer qui a décliné la proposition de Krim Belkacem. Tout comme ses prédécesseurs, il sera décapité à sa mort, dans sa tombe, par les militaires dont il fut un chef exemplaire. Bien avant sa mise sous terre, ses cendres furent dispersées pour qu’aucune trace de Boukharouba ne survive à sa mort. C’est durant le deuil de sa famille que les services secrets algériens lancèrent la rumeur selon laquelle Boumedienne est détenteur d’un compte secret à la Chase Manhattan Banque.

-.Chadli Bendjedid, colonel, (1929-2012), est certainement le président algérien auquel l’armée a fait le plus de tort. Décrit tantôt comme un homme stupide et tantôt comme un Don Quichotte, Chadli à cependant le mérite d’être le président de la décrispation. Aux plus hautes destinées du pays de février 1979 à janvier 1992, il avait été à l’origine de la démocratisation des institutions algériennes, notamment par la promulgation d’une constitution pluraliste en février 1989 aprés les événements d'ocobre 1988. Ses tentatives de se réapproprier une certaine légitimité par une véritable ouverture démocratique, lui coûtèrent sa place. Il sera humilié par ses propres généraux, ceux là mêmes qui l’ont préféré à un certain Bouteflika lors d’une réunion marathon…!

-.Mohamed Boudiaf, membre fondateur du FLN, un des chefs historique de la guerre d’indépendance algérienne et membre du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), au poste de ministre d’État de 1958 à 1961 puis vice-président jusqu’en 1962, il entre en opposition contre le régime militaire qui a pris de force le pouvoir, et s’exile durant près de 28 ans chez nous au Maroc, à Kénitra dans le gharb. Rappelé en Algérie, en 1992 en pleine crise politique, à la tête de l’État  en tant que président du Haut Comité d’État(HCE), organe en charge provisoire de la gestion de l’État, du 14 janvier 1992 jusqu’au 29 juin 1992, suite à son assassinat par les généraux qui l’ont courtisé durant des mois, lors d’une conférence des cadres à Annaba dans l'Est de l'algérie.Un de ses gardes de corps, le lieutenant M'barek Bou Maârafi aurait était chargé de le faire taire.

-.Lyamine Zeroual, général et ministre de la défense, est le 4eme président de la république algérienne indépendante. Le retrait du président était prévisible dans la mesure où son désaccord avec le chef d’état-major, le général Mohamed Lamari, était devenu public. Durant l’été 1998, la presse écrite avait reproduit invectives et menaces proférées par les deux camps. L’étalage au grand jour des divergences entre le pouvoir réel,l’armée et le pouvoir formel, présidence et gouvernement a eu, comme il fallait s’y attendre, un aboutissement logique : l’effacement du titulaire du second s’inclinant devant la puissance du premier. C’est sous la pression des généraux Mohamed Lamari et Mohamed Mediene di Toufik, le chef de la toute-puissante Sécurité militaire (SM), alors dans un climat de guerre civile, que le président le plus estimé des algériens a décidé de mettre un terme à son mandat de chef de l’Etat en 1999.

-.Bientôt Bouteflika..Le débat sur la santé de Bouteflika aurait dû être posé en 2005 lors de la première alerte. C’est l’avis de presque tous les algériens..Il y a eu une mauvaise communication institutionnelle. C’est à ce moment-là qu’il fallait introduire des révisions et aller vers plus de transparence. La vraie question aujourd’hui est de savoir si Bouteflika était en bonne santé. Etait-il guéri ?. Il y a eu des professeurs de médecine algériens et étrangers qui ont débattu du sujet. Ils ont dit qu’il ne s’agissait pas d’une maladie bénigne pour aller jusqu’à l’hôpital du Val-de-grâce à Paris. A l’époque déjà, il y avait suffisamment de moyens et de compétences pour soigner Bouteflika en Algérie. Le transfert à l’étranger signifiait la gravité de son cas. C’est pour cela que l'élite politique d'opposition avait demandé plus de transparence en activant l'article 88 de la constitution  sur la vacance éventuelle de la  pseudo-présidence du palais d'ElMoradia. En réalité il  n'y a eu jamais de vacance, puisque la présidence éffective (la vraie) se trouve à la caserne Daly Brahim à Alger, laquelle bloque à jamais la réconciliation Algéro-Marocaine.

En 2009 les valets du palais d'ElMoradia ont présenté un faux certificat médical de Bouteflika ?  le simple algérien avait en tout cas des doutes objectifs.  Il était malade entre 2005 et 2009, aucun bilan n’a été présenté, à part les petites déclarations à gauche et à droite. La communication ne s’est pas améliorée, le peuple algérien est resté dans l’opacité «Le médecin algérien, qui indique avoir pris en charge le dossier de Bouteflika, disait qu’on lui a téléphoné de France pour lui parler de l’évolution de l'état de santé de Bouteflika. Si les algériens avaient vu une image de leur président, cela aurait pu être crédible. Après, on fait signer au Président tout ce qu’on veut ! Le débat reste posé, comme après les émeutes de janvier 2011,  quand Bouteflika était apparu malade à la télévision. Il ne pouvait même pas tourner une feuille.

Le simple algérien n'est pas professeur en médecine, il est comme le commun des citoyens», mais il ne peut, en aucun cas, ignorer que les activités présidentielles se sont considérablement réduites depuis l’attentat qui a ciblé Abdelaziz Bouteflika en septembre 2007. Au départ, l'opinion publique algérienne s’est dit que cela était lié à des problèmes sécuritaires. Avec le temps, elle s’est aperçue que Bouteflika s’est effacé de la scène nationale. L’activité présidentielle consistait désormais à voir trois minutes d’images  de télévision d’entretiens de Bouteflika avec des responsables étrangers venant en algérie. Des entretiens probablement bien arrangés. Il y a aujourd’hui absence totale de la présidence à l'intérieur comme à l'extérieur.

L’armée algérienne reste une institution clandestine au-dessus de ce qu'on appelle "la présidence", et elle refuse à tout gouvernement depuis les deux d'exil de MM.Ferhat Abbas et Youssef Benkhadda, l’autorité nécessaire à la direction de l’Etat et à la gestion du pays, et ce depuis la révolution algérienne du 1er novembre 1954. Il faut rappeler que tous ceux qui ont cherché une autonomie et une gestion démocratique des institutions en algérie, ont été éliminés physiquement, comme l’indique si bien le sort tragique réservé aux deux premiers résistants algériens Med Debaghine et Abane Ramdane, qui ont la valeur équivalente à nos Martyrs( Allal Ben Abdallah et Mohamed Zerktouni), après le congrès de Soummam¹ en 1954, effacé d’un revers de la main par des caporaux incultes du général De Gaules, seulement soucieux de leur carrière personnelle.

Pour le cas actuel  d'algérie et à l’heure des crasseux règlements de comptes entre les gangs du régime illégitime et à l’approche d'un éventuel «changement» de la façade politique du pouvoir apparent, les réseaux mafieux, les mêmes que ceux qui ont participé vainement à la mystification du drame Algérien dans les années 90, en l'occurence la secte du DRS, semblent avoir été mis à nouveau à contribution par leurs vassaux d’Alger, pour tenter de brouiller les cartes et garder le score come il est à leur faveur, sans tenir compte pour autant, de la senteur de l'esprit d'une éventuelle sortie de crise présidentielle.Bonne lecture.

                                                                                           Cordialement,Chihab25

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¹-.Le congrés fondateur de l'État algérien déterminant pour la réussite de la révolution algérienne, a eu lieu en 1956 à Oued Soummam dans les massifs des Aurès,qui a réussi à rallier les algériens à la révolution.

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