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L'algérie va droit au mur.. si elle n'y est pas déjà?

                      

     

  Le flou sur l'état de santé de Bouteflika favorise l'alarmisme







 

                          intellectuel

                                                     L'Algérien en quête de son destin bafouillé..!

L'état de santé du président algérien.. Abdelaziz Bouteflika, hospitalisé depuis plus de deux mois à Paris à la suite d'un mini-AVC, suscite des rumeurs alarmistes en Algérie, alimentées par les propos officiels rassurants mais évasifs, à un an de la présidentielle en algérie. En l'absence de publication d'un bulletin de santé du président âgé de 76 ans et transporté le 27 avril à l'hôpital militaire parisien du Val de Grâce, la presse algérienne s'interroge avec prudence et imprudence tous les matins sur ce sujet  devenu au fil du jour  un tabou au niveau de la clique dirigeante.

Mon journal et son arabophone "Jaridati" ont fait l'expérience amère de la censure, une première en Algérie depuis une dizaine d'années. Ils n'ont pu être imprimés pour avoir consacré leur Une à un dossier sur une "détérioration" de l'état de santé du chef d'État, citant "des sources médicales françaises et des proches de la présidence algérienne".

Les deux journaux annonçaient aussi, s'appuyant sur les mêmes interlocuteurs, que Bouteflika "est rentré discrétement à Alger dans un état critique, voire "comateux", selon le directeur de la publication de ce journal, un ancien militaire devenu opposant farouche au régime algérein. La veille, le quotidien algérien francophone El-Watan s'était contenté d'un bandeau noir en Une: "c'est grave: des fonctions vitales seraient atteintes", écrivait-il citant l'hebdomadaire français Le Point.

Depuis le 27 avril dernier, Paris se refuse à tout commentaire, renvoyant sur Alger pour toute communication relative à l'état de santé du président algérien. Or Alger n'a cessé depuis l'hospitalisation de son Bouteflika, annoncée le jour même de son transfert à Paris avec pour explication un "AVC mineur", de vouloir rassurer sur l'évolution de son mal.

Des sorties médiatques officielles faisaient le point pour assurer les algériens de la santé de leur présidents.Dernières officielles en date a avoir été dans ce sens, le ministre de l'Aménagement du territoire a déclaré que le président allait "bien". Le chef du gouvernement Abdelmalek Sellal, Morad Mdelci, des affaires étrangères, Dahou Old Kablia de l'intérieur, ont même de leur coté allé jusqu'à affirmer qu'il suivait "quotidiennement les dossiers et questions d'intérêt national".Mourad Médelci, va plus loin pour déclarer ceci : «L’état de santé du Président Abdelaziz Bouteflika évolue de manière positive comme tout le monde l’a remarqué lors de son apparition à la télévision à l’occasion de l’audience qu’il a accordée pendant deux heures au Premier ministre et au chef d’état-major de l’ANP.» 

Le quotidien francophone algérien "Le Soir d'Algérie" a enfoncé le clou en Une: "Confusion totale", titrait-il, en publiant les questions que tout le monde se pose: "Bouteflika est-il toujours au Val de Grâce ?", "Quand regagnera-t-il le pays ?". Plus son séjour parisien s'allonge, plus la version officielle consistant en un simple «accident ischémique transitoire sans séquelles» perd de sa crédibilité auprès d'une opinion publique suspicieuse de nature", lit-on dans ce journal.

"On nous a toujours dit qu'il allait bien mais ça commence à faire long", tonnait un commerçant algérien du centre-ville à l'AFP. Plusieurs universitaires interrogés par l'AFP ont, eux, réclamé "au moins des photos ou des images télévisées du président pour prouver qu'il va mieux".

L'Algérie vit au rythme de l'avenir de M. Bouteflika à moins d'un an de la présidentielle pour laquelle nombre de ses partisans de l'FLN l'avaient appelé encore récemment à un 4e mandat. Il est déjà le président algérien resté le plus longtemps au pouvoir, 14 ans, plus que Houari Boumediene son mentor qui y aura passé environ 13 ans.

Mais des voix s'élèvent déjà, dont celle d'Abderrezak Mokri, nouveau chef du parti islamiste, proche des Frères musulmans, et du Mouvement de la société pour la paix (MSP) pour réclamer l'application de l'article 88 de la Constitution algérienne ayant trait à la vacance du pouvoir présideniel.Il stipule qu'en cas de "maladie grave et durable du président ou qui se trouve dans l'impossibilité totale d'exercer ses fonctions, le Conseil Constitutionnel propose à l'unanimité au Parlement de déclarer l'état d'empêchement", ce qui nécessite une majorité des deux-tiers des voix. Le président du Conseil de la Nation (Sénat), en l'occurrence aujourd'hui Abdelkader Bensalah (70 ans) l'ami intime de Boutef est alors chargé de l'intérim durant un maximum de 45 jours. Après ce délai, "il est procédé à une déclaration de vacance par démission de plein droit" du chef de l'Etat et le président du Sénat doit alors en moins de 60 jours organiser l'élection présidentielle.

Relève générationnelle..Voici un an, dans son dernier discours public à Sétif, le 8 mai 2012, il avait fait sensation en déclarant que le temps était venu d’une relève générationnelle, après un demi-siècle. L’on en a conclu qu’il allait s’appliquer cette exigence et donc qu’il ne comptait pas postuler à la magistrature suprême en 2014. Une option qui allait ouvrir le jeu politique et permettre d’envisager une nouvelle séquence politique non seulement au niveau suprême de l’État, mais aussi au sein du recrutement des membres de la direction de l’État.
Or, dans les mois qui suivent, voilà qu’une tonalité différente est donnée à cette déclaration. Des proches de Bouteflika font, en effet, campagne pour appeler à un nouveau mandat en 2014, rendu possible par la révision constitutionnelle de 2008. Un ministre comme Amar Ghoul, comptabilisé sur le courant islamiste, plaide dans ce sens. Il est relayé par d’autres voix, telle celle de Amara Benyounès, dirigeant du Mouvement populaire algérien (MPA) et ministre de l’Environnement dans le cabinet du Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal.

Situation singulière..Dans le même temps, se met en œuvre une politique de neutralisation des personnalités jugées comme pouvant être des candidats présidentiels virtuels ou potentiels. Ainsi les dirigeants de deux grands partis, pourtant des composantes de ce qu'on appelle en algérie la majorité présidentielle, sont écartés au début de cette année. Le premier d’entre eux n’est autre que Ahmed Ouyahia, président du Rassemblement national démocratique (RND) et qui a été Premier ministre. Il a dû démissionner, à son corps défendant, par suite d’une mise en minorité organisée de longue main par l’entourage présidentiel. Quant au second, Abdelaziz Belkhadem, Conseiller du président et ancien ministre d'Etat et ministre des Affaires étrangères(le recteur-charlatan de la république), il a dû se plier à un vote serré du Comité central du Front de libération nationale (FLN), en février 2013, pour être déchargé de ses fonctions de Secrétaire général de ce parti. 

Pourquoi ces deux sanctions, d’autant plus que ces deux profils avaient tenu à préciser qu’ils ne seraient pas candidats en 2014 si Bouteflika décidait de se représenter? Il semble bien que les centres de pouvoir algérien en l'occurence "la junte militaire"encadrée par force de terreur de ce qui les algériens nomment, "le Dieu de l'Algérie", le général Toufik,le patron des services secrets algériens- DRS.
Pareille situation était pour le moins singulière, surréaliste même. Comment mettre en avant l’idée d’un quatrième mandat présidentiel après 2014 alors que l’intéressé, Abdelaziz Bouteflika, pâtit d’une santé de plus en plus chancelante? Voici près de huit ans, il avait déjà été hospitalisé dans le même établissement parisien pour “un suivi médical lié à une hémorragie intestinale”, comme indiqué dans le bulletin officiel rendu public à cette occasion. Depuis, personne ne peut nier qu’il est diminué physiquement et que cette alerte a fait sentir ses effets. 

Exigence protocolaire..Bouteflika n’était plus que l’ombre de lui-même. Ses obligations protocolaires étaient réduites. Lui qui était omniprésent, multipliant les déclarations et les voyages en Algérie et à l’étranger, ne pouvait que s’astreindre à une forme de semi-retraite dans sa résidence officielle. Ainsi, il n’a pas pris la parole publiquement depuis un an –une allocution qui avait marqué les téléspectateurs par l’illustration patente de sa santé déclinante. Ses rares apparitions publiques étaient scrutées et donnaient lieu à un véritable sport national sur son état de santé.  En tout état de cause, c’est la fin d’une ère impériale depuis 1999. Qu’il se rétablisse ou pas, il ne sera plus en mesure d’exercer la plénitude de ses attributions. L’on entre, plus tôt que prévu, dans ce qu’il faut bien appeler l’après-Bouteflika. Les mécanismes prévus à cet égard par les dispositions de l’article 88 de la fameuse Constitution algérienne,vont-ils jouer? Comme tout observateur, je le pense pas puisque les tractations font rage au niveau de la caserne "Daly Brahim" qui détient en coulisses avec une main de fer toutes les ficelles du pouvoir algérein. 

Colère noire..Le rapport des forces va peser dans un sens ou dans l’autre. Mais entre qui et qui? Le clan présidentiel actuel, autour de la fratrie de Bouteflika, sera vite marginalisé et réduit à sa plus simple expression dès le constat de l’état d’empêchement du Chef de l’État. Que son frère Saïd, longtemps préparé pour lui succéder, ait été limogé la veille de l’AVC de Bouteflika, par le général Ssi Toufik (!) l'homme puisant de l'algérie actuel, en dit long sur le règlement de comptes à l’ordre du jour. 

Un limogeage dicté, dit-on, par son implication dans de grandes affaires de corruption liées notamment à la mise en cause d’un proche du Chef de l’État, Chakib Khalil, ancien ministre de l’Énergie, poursuivi par le parquet de Milan en Italie, celui d’Alger et même au Canada. L’attaque cardiaque qui aurait frappé Bouteflika serait même la conséquence de la "colère noire" qu’il aurait piquée lorsque des gens du Département Renseignement et Sécurité (DRS), du général Mohamed Médiène alias Toufik, l’ont sommé de mettre fin aux fonctions de conseiller gâté à la présidence de la République de son frère Saïd.
Tel qu’il est et tel qu’il a fonctionné, le régime n’a pas envisagé ni préparé un dauphin potentiel à Bouteflika. Il a tout verrouillé, fonctionnant dans un mode en circuit fermé, réglé par des codes et des procédures propres au DRS. Si la junte des généraux ne se verra certainement imposer un profil n’ayant pas son agrément, elle pourrait s’accommoder d’une solution jugée comme la moins mauvaise. Un profil d’ancien Premier ministre pourrait être considéré comme recevable dans l’éligibilité de principe de candidats à la candidature. Mais qui? Abdelaziz Benkhadem, Ahmed Ouyahia, Ali Benflis, Sid Ahmed Ghozali, mouloud Hamdrouch ou un autre homme public à visibilité cependant nationale? 

À juste titre sans doute, la presse algérienne parle de convulsions secrètes au sérail. Ce n’est pas seulement un président qu’il faut dénicher –avec ce que cela implique quant à son parcours et à son profil– c’est aussi une combinaison devant assurer la continuité du pouvoir militaire. Or, c’est précisément ce souci de gestion et de régulation de l’existant qui peut être appréhendé comme un facteur déstabilisant.
Mais rien n’indique que le régime actuel ait cette capacité réformatrice. La dialectique politique en Algérie arrivera-t-elle à décrocher d’un modèle pour s’arrimer à une “rupture”, fondatrice et motrice d’un modèle démocratique?Une question qui n'aura pas sûrement une réponse, du moins dans les conditions chaotiques que traverse l'Algérie de "fièreté et de dignité"?. 

C'est au niveau des élites que le mal est plus profond..Si on posait la question à n’importe quel Algérien qui ne fait pas partie de la caste mafieuse de savoir ce qu’il souhaiterait pour son pays, il ne fait aucun doute qu’il répondrait qu’il voudrait voir l’Algérie régie par un État de droit, que les magistrats y fassent leur travail de manière honorable et en toute indépendance, que l'économie algérienne soit performante et diversifiée, que la "Hougra" soit totalement éradiquée en algérie, que les hôpitaux algériens soient des lieux où les malades sont réellement soignés et non pas stockés en attendant qu’ils décèdent, etc., etc. Oui, tous les Algériens et Algériennes savent très bien ce qu’ils veulent pour leur pays. Mais le problème n’est pas là.

Où est donc le problème, alors? Le problème est dans le passage du rêve individuel au projet collectif porté et mis en œuvre par toute une nation opprimée dans toute sa complexité et sa diversité. Et ça, ce n’est pas facile à mettre en œuvre dans le cas de l'algérie. Car la nation est un être abstrait, ce n’est pas une entité qu’on peut convoquer devant le Tribunal de l’histoire pour lui demander de prendre ses responsabilités.

Pourquoi ce manque d’empressement existe-il en algérie? Voilà une question qui attend une réponse et voilà une bonne raison pour les algériens doivent parler encore et encore. Car il n’est pas vrai qu'ils parlent trop. Bien au contraire : ils ne parlent pas assez, chacun beigne dans sa coquille. Et cela fait 50 ans que les Algériens ne communiquent pas entre eux parait-il?. Ce qu'on constate en algérie, le discours a toujours été à sens unique : du haut vers le bas. Depuis le complot électoral de janvier 92, la situation a empiré, car la société est traversée par des fractures béantes et les gens verrouillent leurs portes blindées et mettent en plus des barreaux métalliques à leurs fenêtres et leurs balcons, même s'ils habitent au 15ème étage. Le laïc considère l’islamiste barbu qui porte un qâmis comme un démon et l’islamiste considère le laïc qui prend une bière de temps à autre comme l’incarnation de Lucifer; et la roue du quotidien tourne dans le vide laissant le champ libre à la mafia du pouvoir.

La diabolisation de l’autre est devenue une seconde nature chez l'égoïsme algérien et la méfiance et la suspicion sont la règle dans tout groupe de l’opposition. Et c’est au niveau des élites – je m'éxcuse du terme car il n'éxiste, à mon sens, il n'éxiste pas d'élites en algérie, et même s'il en a, ces élites dont le peuple attend le salut – que le mal est le plus profond. Et avec tout ça, en leur demande de se taire. Et quel serait le résultat de ce silence? je pose la question aux algériens qui creuvent les timpons au forums de discussion en internet par des conneries.."Avez-vous un plan pour passer à l’action? Exposez-le et libérez-vous, et ne vous en mêlez pas de nos oignons Marocains".Vous nous faites du mal et que du mal, et vous ne savez pas encore comment amorcer le processus du changement chez vous.  Chez nous au Maroc le pari est gagné grâce à la clairvoyance d'un jeune metteur en scène et vous le saviez sûrement.

L'impossible alternance démocratique en Algérie..Aucun candidat à la présidentielle de 2014 ne semble convaincre. Même pas Bouteflika, si jamais il devait se représenter. La question de la transition de l’alternance démocratique est un sujet polémique en Algérie. Tout le monde l’espère, pourtant rien n’indique encore que le président Abdelaziz Bouteflika ne se présentera pas pour un quatrième mandat à la tête du pays, en 2014. Autre motif d’inquiétude qui préoccupe davantage l'opinion publique algérienne, le faible nombre de successeurs crédibles à qui les Algériens pourraient accorder leur  confiance.

L'algérie perd un de ses remparts .Il n'y a que de l'obscurité en algérie..Les observateurs de la chose algérienne remarquent que rares sont les  journalistes qui demeuraient fidèles aux valeurs déontologiques sacrées du métier. Leur conception du travail médiatique en algérie est basée sur une règle ne respectant pas scrupuleusement ce métier en le bafouillant dans toutes circonstances : la plupart des journalistes de la dernière heure, je ne dis pas tous, acceptent facilement la dépendance au pétrodinars afin de rester à l’abri des pièges de la prétention et de l’arrogance du régime. Même le vétéran, talentueux et maître de son art ne s’est pas épargné par la tentation du «oui Excéllence» ; et pourtant ils possédaient tous le savoir-faire nécessaire qui leur permettait d’user et d’abuser de leurs plumes en toute tranquillité.Quelles que soient les circonstances, ils n’osaient jamais s’aventurer pour refuser le labyrinthe des diktats de ceux du haut des sphères du palais d'ElMoradia ou de la caserne Daly Brahim d'Alger..

La guerre médiatique et psychologique que mènent les autorités algériennes depuis toujours contre notre pays, le Royaume Chérifien du Maroc, est contrôlée de bout en bout par les oligarchies maçonniques et financée par la monarchie pétrolière en algérie, ne devrai-je pas m'interroger d’abord sur la capacité des intellectuels algériens à bien gérer les dizaines de concepts politiques et idéologiques qui les assaillent de toutes parts ? tels que « la liberté d’expression, démocratie, multipartisme, laïcité, islamisme, charia, séparation des pouvoirs, droits de l’Homme, citoyenneté, révolte, révolution, hougra et «printemps arabe». Des mots aux apparences généreuses qu'ils retrouvent quotidiennement, malgré eux, dans leurs journaux. Des mots banalisés par un usage effréné que les intellectuels et les journalistes algériens utilisent d’une manière systématique sans prendre la peine de les soumettre à la rigueur de l’analyse.

Pour anesthesier l'opinion publique, les chefs de bord de l'algérie ont ordonné à une chaîne de télévision satellitaire algérienne de diffuser en boucle l’arrestation d’un individu accusé de télécharger sur Internet des vidéos d’Ali Belhaj, au nom de la liberté d’expression. Il s’agit du même d'Ali Belhaj qui considère que la démocratie est blasphématoire. Les responsables de cette chaîne ignorent-ils que ce Ali Belhaj ne possède ni les capacités ni le niveau intellectuel requis pour parler de l’Islam ou de la démocratie. S’il avait été un tant soit peu logique avec les idées qu’il prétend défendre, il aurait détecté à la première lecture du saint Coran que Dieu a bien accordé à « Ibliss » le droit de s’opposer à la volonté divine.

Au moment où les algériens sont appelés à faire des efforts afin de contrecarrer les plans de déstabilisation qui leur sont destinés par leurs propres concitoyens de l'AQMI au sud algérien, il se trouve des cercles qui redoublent d’efforts pour intoxiquer les Algériens et semer la confusion dans leur esprit contre un ennemi potentiel qui les guêtte de l'Ouest algérien (Le Maroc bien sûr), en traitant de sujets de discorde qui n’ont pas encore été tranchés ou en faisant de la surenchère à propos des déclarations de Mr. Hamid Chabat le SG du parti de l'Istiqlal au sujet des revendications du Maroc concernant la récupération du Sahara Marocain Oriental, pour éviter aux algériens de parler de la vacance du pouvoir algérien, de l’institution militaire ou les services de renseignements, en interdisant à quiconque de qualifier le DRS de «mal essentiel ou de source de tous les maux » auxquels est confrontée l’Algérie. 

Au lieu d’essayer de comprendre l’histoire d’un monde pris en otage par les «templiers» des temps modernes et où les véritables relations internationales sont basées sur une seule et unique règle : soit on mange, soit on est mangé, les algériens préfèrent s’acharner sur un Maroc qui était un jour trés généreux avec eux, un Maroc bâti par des générations déterminées quatorze siècles à marcher sur l'ombre d'une monarchie encrée dans l'histoire et pas sur la trace d'une sale junte de sous-officiers Gaulistes qui coupe le souffe à nos autres voisins de l'Est.

Par contre l'armée algérienne et le DRS ne sont pas un mythe géré ni par M. Bouteflika, ni par ses prédecesseurs, mais "une république dans la république" au sens propre du terme où des hommes vicieux travaillent d’arrache-pied pour préserver leur royaume d'intérets et diriger leurs  "lames de fond"  à la grandeur d'un Maroc haut et fort, stable qui évolue de jour en jour sans gaz ni pétrole, jouissant d'une grande crédibilité auprés de la communauté internationale.

Le DRS de Ssi Toufik est une secte spéciale de merde et de liquidation physique, pas un service de renseignements comme il en existe dans tous les pays du monde. Pour le moment, les courbeaux du DRS et leur Dieu d'algérie, n’en n’ont pas encore arrivés à leur but consistant à mettre le Maroc à genoux, comme ils ont tendance de suggerer ou de croire, malgré la puissance de leur pétrodollards, gardant toujours leur despîcable mission de continuer à insulter l’intelligence du peuple Marocain en l’assimilant à une peuplade d’assistés qui aurait besoin de correction et de guerre d'usure permanente pour l'affaiblir.

Pendant ce temps, ils n'arrivaient pas à anéantir les cercles occultes qui sont en train de noyauter le mouvement de contestation sociale du Sud algérien où le système se sent, apparemment, réellement menacé par les actions des jeunes de Laghouat,  de Ouargla et d’un peu partout. D'autant plus, le trio -Toufik, Old Kablia, Gaid Salah- est incapable de mettre terme aux «attaques à l’explosif contre des convois de l’armée, attentats-suicides,actes de kidnappage et l'insécurité des biens et des personnes qui sévit dans presque toute l'algérie… Depuis trois mois, voire depuis l'affaire "Ain Aminass", on assiste à une recrudescence de la violence terroriste. Les trafics d’armes en provenance de Libye n’y sont pas étrangers et les autorités redoutent le pire pendant le ramadan, et s'en vantent de dire que l'Algérie est sous haute surveillance».

Bref, l'intéllegence de l'être algérien est toujours de mise..! pour désorienter l'oponion publique algérienne,  toute la classe des politiques algériens se remue reprenant le porte-monteaux habituel sur lequel on pend toujours les événements facheux et les faiblesses du pouvoir. Certains parlent même de remue ménage venu de l’étranger, d’agendas étrangers, de conspiration étrangère, de tentative de déstabilisation de l’Algérie par des stations basées ailleurs et sur internet.

Ce que je crois, les algériens justes ne cherchent pas à gouverner, à prendre place dans la direction, car la responsabilité pour eux et pour nous aussi, est un fardeau. Ce qu’ils veulent c’est la justice dans la distribution des richesses du pays entre tous les algériens, qu’ils soient du Sud, du Nord, de Naâma ou de Tizi-Ouzou. Ils ne veulent plus de disparités de ce point de vue . Nul n’est meilleur qu’un autre dans leur pays qui régorge un exédent de recettes pétrolières le plus élevé des pays de l'OPEP, qui dépasse selon les experts les éxigenaces du peuple algérien pour une vie digne et prospère. Ils ne veulent plus que la parole ne soit dite que pour endormir les gens mais qu’elle soit responsable et qu’on en voie les conséquences dans la réalité par une exécution effective et aux normes, des décisions qu’on leur annonce.

                                                 Je conclue  avec 2 points d'interrogation?

1-.Que faire avec de tels dirigeants algériens..C’est par la voix du porte-parole de son ministère des Affaires étrangères Amar Bilani que l’Algérie a fait savoir les conditions qu’elle met à la réouverture des frontières terrestres avec le Maroc. Ainsi, à en croire le porte-parole, « l’ouverture des frontières terrestres entre les deux pays requiert, comme le savent parfaitement nos voisins, des conditions essentielles, à savoir l’arrêt immédiat de la campagne menée officiellement et officieusement par les Marocains contre l’Algérie et, d’autre part, une franche et efficace collaboration des autorités marocaines afin de mettre un terme au déversement des stupéfiants sur notre territoire, au moyen de la contrebande ». Le porte-parole de la diplomatie algérienne ajoute aussi un autre point qui est « le respect par le Maroc de l’attitude algérienne à propos de la question du Sahara que nous considérons comme une affaire de décolonisation ». Fin des propos de Bilani.

Que faire avec un tel voisin qui vous accuse de le noyer sous les produits psychotropes et autres drogues, un voisin qui vous demande de le soutenir dans son entreprise de contestation active de vos frontières, tout en vous demandant de vous taire et d’admettre ses faits et gestes ? D’abord, vous ne pouvez ressentir qu’une énorme stupeur face à de telles déclarations et, ensuite, il ne vous reste plus qu’à tourner définitivement cette page, et attendre que l’Algérie règle ses problèmes avec les généraux de la révolution, qui sont toujours aux commandes. Le peuple algérien est un peuple dingue, qui mérite bien ses actuels dirigeants, mais la marche de l’histoire les impose aux Algériens, en attendant des jours meilleurs qui ne sauraient être que meilleurs que ceux que vivent aujourd’hui nos voisins.

2-.Interviendra-t-il ? N’interviendra pas?..Sa Majesté le roi Mohamed VI est de retour au pays depuis samedi 15 juin après son séjour en France. Un retour très attendu par le PI qui a sollicité l’arbitrage du Souverain pour mettre fin à une crise politique qui la crée. Rappelons-nous, le 11 mai, ce parti a décidé de se retirer du gouvernement, une démarche qui a fait couler beaucoup d'encre, ouvrant la voie à un remaniement voire à des élections anticipées.

Interviendra-t-il ? N’interviendra pas ? C’est la question que se posent tous les médias. Car plus d’un mois après l’annonce d l’Isitqlal, de quitter le navire, rien ne s’est passé… Il y a bien eu un coup de fil du monarque (selon Chabat..la réalité c'est Ali Lhimma, le conseiller de Sa Majesté le Roi qui lui transmettait le message) demandant à l’Istiqlal de rester au gouvernement. Mais depuis, plus rien. Les passes d’armes verbales entre les deux partis ennemis au pouvoir le Parti de la justice et du développement (PJD) et l’Istiqlal ont donc continué à faire la une des journaux au détriment de l’action gouvernementale.

Et c’est bien là que réside le problème. A force d’agitation et de mésentente le gouvernement est bloqué. Sur des réformes cruciales, notamment, pour améliorer sa situation économique, alors que le déficit public a dépassé, selon les expets les 7% du PIB. Bonne lecture.

                                                                               Cordialement,Chihab25

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