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Le Coup d'Etat contre Bouteflika a déjà eu lieu ...(2)

                                                                     

Une noblesse qui gouverne à distance..Les Algériens envient ce grand Royaume Chérifien qui nage dans son histoire glorieuse avec des points forts d'influence et de domination spirituelle, que les algériens et leur pétrodollars n'en ont pas pu en acquérir. Ne considérez pas ce qui suit de plaisanterie, non, il s'agit d'une noble Marocanité qui gouverne à distance, hors territoire.  «Oui le Maroc gouverne l'Algérie avec une cabale de batards, il gouverne aussi Israël et quelques Etats Américains par ses précieux lobbys de juifs Marocains». C'est l'enthicité et l'histoire qui ont permis ce don divin, lequel est le facteur principal qui ne fait que véxer et gèner les algériens.

Le point fort du Maroc.. Gouverner l'Algérie et Israël par des Marocains, c'est le point fort de la Monarchie Marocaine qui éxcite les algériens à envier davantage ce Maroc, pluriel  haut et fort..Les gouvernants algériens qui envient le Maroc sont tous des Marocains au sang impure. Ils sont évidemment nés au Maroc, actuellement ils sont presque tous des septuagénaires  ou octogénaires (30 ans d'adolescence +50 ans aprés), ils ont étudié et vécus aprés aux faubourgs, des colons français ici et là, pendant les périodes "tampons" ayant précédé la fin du protecorat Français au Maroc et l'indépendance de l'algérie.

L'Algérie est gouvernée par des Marocains?. -Le Malg- : Ce nom barbare désigne tout simplement  les "Malgaches" l'ancêtre des services de sécurité algériens, le DRS actuel. Créé lors de la formation, en 1958, du GPRA du feu Ferhat Abbas (Gouvernement Provisoire de la République Algérienne en éxil) comme c'était le cas au Maroc -Le Cap1- à l'époque des maudits-généraux Mohamed Oufkir, -ould khayatt labrade3¹- et  Ahmed Dlimi.

A noter que le Pacha Oufkir, le père du général, pratiquait le métier de fabricant de sellettes de mules et d'âne à Ain Cheikh à El Bayed dans la wilaya de Naâma à l'Ouest de l'Algérie avant la Conquête Française du sud-Est Marocain en 1903.En arrivant à Boudenib en 1908 avec le premier contingent Français, il fut nommé Caid pour influencer les tribus de la région avec l'aide d'un faux Cadi dénommé Mohamed Lamrabet, dont les traces sont encore visibles à Boudenib et Bouanane et un certain Al Cheikh chargé de jouer le role de religieux et qui a lui aussi laissé son empreinte à Dar Lhamra dans les environs de Ksar Es Souk, rebaptisé Errachidia actuel dans le Tafilalet.

Si vous chercherez profondément, vous allez sûrement êtres surpris,et convaincus par trouver plusieurs filliations combinées, soit par une mère ou un père marocain .(voir dans ce blog la note (Algérie:Un peuple sans voix, et sans valeur, dans une terre en deuil) qui les concerne et qui précise l’origine de chacun, dont voici le paragraphe contenant uniquement les noms. Les dirigeants Algériens, qui pour leur grande majorité, sont originaires du Maroc. j'essayerai de les dénommer dans cette breve introduction, tels qu'ils sont cités par un hébdomadaire marocain:

Ahmed Ben M'Barek Ben Bella - Abdelaziz Boutelika - Noureddine Yazid Zarhouni - Dahou ould Qablia - Ali Tounissi El Fassi - Le général Mohamed Médiane alias Toufik¹ - Le général Slim Ben Abdallah - Le général Lhoucine Ben Jelti - Abdallah Khalef, alias Qasdi Merbah - Sid Ahmed Ousmane R'zine - Tahar Khalladi- Abdelaziz M'a3oui - Chrif Belkacem - Noureddine Dalssi - Hamid Ghazali - Boualam Bessayeh - Mohamed Mourssly - Ali Tounssi Laghouati - Abdallah Ben Yakhlef L'Oujdi - Moulay Mohamed El Meknassi.

La vérité vient d’être révélée par un des hommes algériens de l’ombre qui font et défont les institutions de l'algérie, selon leur bon vouloir. Le journal algérien "Le Soir d’Algérie" a ouvert ses colonnes à son honorable correspondant Med Chafik Mesbah, ancien officier du DRS, qui a interviewé le colonel Ali Hamlat, ancien responsable des services techniques de la Sécurité Militaire Algérienne. D’après Mesbah, ce témoignage a été rédigé en 1999 sous le titre explicite : «Voilà comment sont nés les services secrets algériens», mais il ne le révèle que maintenant sans expliquer la raison de ce retard.

Le colonel Hamlat lève donc « le voile sur cette première promotion des cadres de la Wilaya V, dont les membres ont, effectivement, constitué, pour la plupart, l’ossature du Malg. À la question « Sur le plan social, quelle était l’origine des membres de cette promotion, baptisée Larbi Ben M’hidi ? », Hamlat répond sans hésitation : «tous étaient issus, en règle générale, de familles de réfugiés, de fonctionnaires au service du gouvernement marocain,dont Mohamed Maâmri,chef de cabinet de feu Mohamed V et Ali Kafi, un des présidents algériens à un certain moment, qui était attaché diplomatique aux Affaires étrangères Marocaines qui, profitant de ce poste sensible, il mettait disrétement la main, voire volait des documents concernant l'avenir des frontières avec l'Algérie (!) ou, accessoirement, de commerçants et d’agriculteurs établis au Maroc de longue date. Les issus de la petite bourgeoisie, pour utiliser une formulation marxiste».

Il cite entre autres, quelques noms connus de cette fameuse promotion des Marocains du Malg qui ne sont pas cités par l'hebdomadaire de Mustapha Alaoui : Hajaj Malika, Miri Rachida, Hamid Ghozali, Abdessmed Chellali, Berri Mustapha, Mohamed Semache, Kerzabi Smail,  Abdelkader Khalef , Mustapha Khalef , Ahmed Zerhouni , Haj Azzout , Mohamed Laâla, Abdelhamid Temmar , Abdallah Arbaoui , Hassen Benjelti , Ahmed Bennani , Abderrahim Settouti , Khelladi Mohamed

Israël est aussi gouverné par des Marocains !?:..Par nationalité, les Marocains résidant en Israël forment la quatrième communauté MRE du monde, derrière la France, l’Espagne et l’Italie, mais devant la Belgique et les Pays-Bas. Les Marocains d’Israël étaient plus de 245 000 en 2010, selon les statistiques de la Banque mondiale. Ils ne se rappellent guère au souvenir des Marocains du Maroc qu’au printemps lorsque plusieurs milliers d’entre eux réalisent un pèlerinage sur la tombe de leurs saints.». Chaque année, depuis la signature des accords d’Oslo, de 15 000 à 20 000 Israéliens d’origine marocaine visitent le Maroc : beaucoup d’entre eux possèdent un passeport marocain, les autres ont un laissez-passer. Le voyage, pour ceux qui ont quitté le Maroc bien des années auparavant, constitue un événement complexe qui met en jeu processus identitaires et sentiments d’appartenance.

Les liens avec le Maroc de ces centaines de milliers d’individus ne s’arrêtent pas à ce pèlerinage. Ils vouent également une profonde admiration pour le roi du Maroc. « […] c’est à partir de 2000 que l’on a vu l’espace israélien se couvrir de lieux de mémoire marocains, officialisés par les maires et « sacralisés » par les bénédictions particulières des grands rabbins locaux (les uns et les autres étant d’origine marocaine).
 
On a ainsi inauguré une rue Hassan II à Kyriat Ekron (près de Rehovot), un parc à Bet Shemesh, une place à Sderot dans le nord du Neguev, une place à Petah Tiqva, un parc à Ashdod (où sur les 200 000 habitants, 70 000 sont originaires du Maroc), une promenade à Kyriat Gat (51 000 habitants dont 25 000 originaires du Maroc). On a émis un timbre commémoratif, produit un film sur le roi, donné diverses soirées à sa mémoire, et un livre d’or a recueilli les noms des donateurs »,

L’organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE), a publié son rapport 2013 sur l’état de l’immigration dans le monde, les demandes d’asile et les mouvements démographiques en découlant. 150000 marocains sont nés en Israël l’année écoulée. Un rapport 2013, sur l’immigration produit par l’OCDE, a comptabilisé les marocains de confession juive en Israël, comme étant des immigrés, bien qu’ils portent la nationalité israélienne.

La communauté marocaine en Israël continue ainsi d’être celle qui enregistre le taux de natalité le plus important, comparé à ceux des communautés russes, centre et Est-européennes ou autres moyen-orientales. A terme Israël sera majoritairement composé d’une population marocaine. Par ailleurs, l’OCDE a notifié, que la communauté des marocains du monde qui a connu le plus haut taux de natalité, l’année passée, a été celle des marocains des Pays Bas avec 168000 nouveaux nés. Au niveau des demandes d’asile des marocains dans le monde, 449 demandes ont été faites aux autorités suisses, 313 en Autriche, 16 en Grèce, 45 au Danemark, 30 en Hongrie alors que 4% des demandeurs d’asile en Suède sont des ressortissants marocains. L’OCDE qui regroupe 34 parmi les pays les plus développés au monde, a indiqué dans son rapport 2013, que l’année écoulée, le Maroc a exporté 140000 nouvel immigrés vers ses pays membres.
 
Oui, en effet la majorité des personnalités du gouvernement israélien, sont nées au Maroc et ils gardent toujours leur nationalité marocaine…!
-Meïr COHEN, ministre des affaires sociales, né à Essaouira au Maroc, il a immigré à l’âge de sept ans. -Eli ben Dahan, Vice-Ministre des affaires religieuses, né à Casablanca. Il a immigré en Israël en 1956 à l’âge de deux ans. -Amir Peretz, Ministre de l’Environnement, controversé ancien ministre israélien de la défense né le 9 mars 1952 à Bejaad au Maroc, a immigré avec ses parents en 1956. -Hedva Selaa, 53 ans, israélienne et ancienne soldate de Tsahal,-Yitzhak Navon, président de l’Etat d’Israël de 1978 à 1983 - Rav Shalom Messas, Grand Rabbin de Jérusalem, né à Essaouira, immigré en Israël à l'âge de 14 ansen 1958.- Yehuda Lancry, ex ambassadeur d’Israël en France - Raphaël Edri, vice-président de la Knesset - Shlomo Ben-Ami, ancien ministre des affaires étrangères - Aryeh Deri, ancien ministre et dirigeant du parti Shass -Amor Shaoul, député du Likoud -David Lévy est né le 21 décembre 1937 à Mellah de Rabat , membre de Likoud et ex-ministres des affaires étrangères.- Azeroual Meyer, , né en 1940 à Boudenib, immigré en Israël à l'âge 20 ans, membre de Likoud responsable au ministère de la justice, département pénitencier - David Amrane,natif de Casablanca, immigré en France puis en Israël en 1962..C'est le boureaux de corruption, qui par le biai de ses casinos en Israël, tient les coups, de presque tous les politiques, hommes d'affaires et gouvernants par de multitudes opérations de trafic de devises et de blanchissement d'argent.

Cet ensemble de concitoyens Marocains juifs considère le Maroc, terre des ancêtres, la patrie spirituelle et lieu de pelerinage à qui, tous les Marocains juifs doivent rendre périodiquement hommage. Par contre les autres faux algériens nient leur appartenance au Maroc et trompent, tout simplement, les vrais algériens en tournant le dos aux ruisseaux et aux cours d'eau d'autrefois qui atténuaient leur soif , dans lesquels ils se baignaient, toces nues et sans caleçons.

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Les cartes maîtresses de la succession poilitique..Le revoilà, en chair et en os, filmé le 11 juin, devant les lambris de la République française, en compagnie d’Ahmed Gaid Salah, le vieux chef d’état-major des armées algériennes, et du Premier ministre Abdelmalek Sellal. Abdelaziz Bouteflika ne semble pas très en forme, mais il est vivant, comme ne cessaient de le répéter les communicants accrédités et comme tous les Algériens ont été conviés à le constater, le 12 juin, sur leurs petits écrans.

Pourtant, rien ne dit que le compromis sommaire auquel étaient parvenus les généraux algériens et l’entourage du président pour encadrer sa succession pourra être mis en œuvre. Ce scénario prévoyait une révision de la Constitution aboutissant à la réélection de Bouteflika en avril 2014, un ravalement de façade des services secrets (le «DRS», Département Renseignement et Sécurité , l'ex-sécurité militaire, dirigé par le général Médiène, dit «Toufik») permettant de pérenniser l’institution, et le report du choix d’un successeur consensuel au-delà de 2014, au cours du quatrième mandat présidentiel de Bouteflika.

Il se pourrait que ce calendrier soit modifié. Certes il y a peu de risque qu’une procédure d’empêchement soit engagée puisqu’elle dépend essentiellement du bon vouloir du président de la Cour constitutionnelle, un très proche du président. Certes, la « maison présidence » est tenue, pour ne pas dire cadenassée, par Saïd Bouteflika, le frère gâté d’Abdelaziz.

Mais les cartes politiques ont été rebattues. Ceux qui avaient toujours été hostiles à l’option d’une réforme constitutionnelle permettant l’instauration d’une vice-présidence (considérant qu’elle serait un « boulevard » offert à l’avènement de Saïd Bouteflika) redressent la tête. L’armée s’est réorganisée sous la haute autorité du DRS, avec, signe inquiétant, une résurgence, aux différents niveaux de commandement, de plusieurs généraux réputés pour leur brutalité. Et aux échelons intermédiaires, nombre de jeunes colonels ne cachent plus leur exaspération.

Le vide au sérail..L’année 2012 et le début 2013 ont été marqués par une succession de petits meurtres politiques entre amis de l’ex-majorité présidentielle. Celle-ci regroupait initialement le FLN, le RND (Rassemblement national démocratique) et le MSP (ex-Hamas, parti islamiste créé par le pouvoir algérien algérien pour contrer l’influence du FIS, «Front Islamique du salut», interdit depuis sa victoire aux élections de 1992). Les leaders de cette majorité présidentielle Abdelaziz Belkhadem pour le FLN, Ahmed Ouyahia pour le RND et Bouguerra Soltani pour le MSP ont tous les trois été sortis du jeu.

Le secrétaire général du FLN (dont le président n’est autre que Bouteflika), Belkhadem a dû céder sa place face à un «front du redressement» qui a certainement reçu l’aval de Bouteflika dans son état de santé. Mais, en contrepartie, Ahmed Ouyahia qui passait pour être le protégé de l’aile dure de l’armée a perdu, à la fois, sa fonction de Premier ministre en mai 2012, puis la direction de son parti, le RND(Le Rassemblement National Démocratique).

Bouguerra Soltani a, lui, été défait par les cadres du MSP qui ne lui ont pas pardonné la défaite de leur parti lors des dernières élections locales de 2012. Le MSP ne représente d’ailleurs plus grand-chose du fait de ses divisions internes qui ont abouti à la création de deux autres petits partis dissidents : le Front du changement de Menasra et le TAJ de Amar Ghoul.

La nature ayant peur du vide, cette hécatombe s’est accompagnée d’un retour et d’une arrivée. Le retour, c’est celui de Saïd Bouteflika, qui avait été auparavant plus ou moins mis sur la touche, du fait de plusieurs affaires de corruption, et empêché, il y a deux ans, de créer son propre parti sur la base de l’association des anciens combattants de la guerre de libération nationale. Mais, désormais, en tant que conseiller de son frère ainé à la présidence, il y décide de tout, même s’il n’a pas la fonction officielle de le faire. Il est à la fois l’éminence grise du pouvoir civil et la bête noire du DRS qui ne cesse d’accumuler des preuves de scandales potentiels contre lui. Roi de l’intrigue, Saïd constitue, de son côté, de copieux dossiers contre ses détracteurs.

L’arrivée, c’est celle de Abdelmalek Sellal, nommé Premier ministre en septembre 2012, pour remplacer Ahmed Ouyahia dont il est un peu l’antithèse : relativement jeune pour la scène politique algérienne (65 ans) il est aussi jovial que l’autre était austère. C’est un technocrate, énarque, alors que son prédécesseur était chef de parti. Ancien ministre des ressources en eau, il peut afficher un bilan honorable. Il plait à la presse, aux chancelleries occidentales, aux chefs d’entreprises… Et surtout, ne fait de l’ombre à personne, ce qui plait aussi bien au DRS qu’à la présidence.

Depuis l’AVC de Bouteflika, cet attelage a tenu le coup sur le devant de la scène politique, ce qui place Sellal en pole position dans le cas d’un décès prématuré (avant avril 2014) de Abdelaziz Bouteflika. Dans ce cas, Saïd ne pèserait plus très lourd à la présidence. Des élections devraient être organisées dans les 60 jours qui suivront la disparition de Bouteflika.

Certes il y a d’autres prétendants potentiels à la magistrature suprême : les anciens ministres Ali Benflis et Mouloud Hamrouche, plusieurs candidats auto-proclamés, chef de petits partis sans base réelle. On parle aussi de l’ancien président Zéroual que certains voudraient faire sortir de sa retraite sans même savoir si l’intéressé y tient vraiment. Mais quels qu’ils soient, il leur faudra l’adoubement de l’armée et du DRS. Une fois de plus, tous les regards se tournent dans la direction  de la caserne Daly Brahim à Alger.

L’armée et les services secrets..Le DRS de Toufik Médiène qui avait été ébranlé par le scandale du BRC en 2006 est parvenu à reprendre son influence déterminante sur les autres secteurs de l’armée algérienne. Cependant, après le retrait du général Larbi Belkheir (ancienne éminence grise du régime, détenteur du pouvoir réel tout au long de la sale guerre des années 1990) en 2008, puis sa mort, en 2010, il ne restait plus que Médiène pour tenir ce rôle d’arbitre entre les généraux qu’avait si bien su jouer Larbi Belkheir.

Peu après, fin 2011 la direction du DRS s’est trouvée renforcée par une nomination de tout premier plan : celle du général Athmane Tartag, dont la réputation de tortionnaire n’est plus à faire en Algérie après ses années passées à la prison du CPMI (centre dépendant du DRS) de Ben Aknoun, de 1990 à 2001. Il est désormais responsable du département de la sécurité intérieure (DSI) au sein du DRS, et chargé accessoirement, à ce titre, de toutes les investigations sur les affaires de corruption.

C’est lui aussi qui commande le GIS (Groupe d’intervention spéciale) qui dépend du DSI et qui est intervenu dans la reprise du site gazier d’in Aménas en janvier dernier, aux côtés de la gendarmerie algérienne et de trois commandos parachutistes. Selon des témoins sur place, c’est lui qui aurait pris la décision, contre l’avis des autres responsables militaires, de faire bombarder le site dès le lendemain de l’intrusion des terroristes, avec trois hélicoptères.

Parallèlement une remise en selle très médiatique a été entreprise pour redorer le blason du général Tartag, notamment par des journalistes algériens connus pour être les correspondants du DRS. Il est présenté comme « l’homme du renouveau », celui qui nettoie les ministères de leur corruption endémique et celui qui rajeunit les services secret dans le sens d’un plus grand professionnalisme. Autant dire que bien des Algériens sont sceptiques.

Et cela d’autant plus qu’à la direction du DRS, un autre ancien tortionnaire Mhenna Jebbar, ex-patron du centre « CTRI » ( Centre Territorial de Recherche et d’Investigation) du DRS – de Blida, du temps des années noires, selon des témoignages, il aurait trempé dans l’enlèvement de moines de Tibéhirine en 1996, est devenu, lui aussi, en 2005, l’un des adjoints directs du général Médiène, en tant que chef de la direction «DCSA»(Direction de Contre Espionnage Algérien) du DRS. Le DRS n’est cependant pas la seule composante de l’armée algérienne à être remise sous la coupe de dirigeants surtout connus pour leur férocité.

Le coût de la maladie.. Abdelaziz Bouteflika, a séjourné 24 jours durant au Val-de-Grâce, l’un des plus prestigieux et plus sophistiqués des hôpitaux français, avant d’être transféré aux Invalides pour poursuivre ses soins et y suivre une rééducation fonctionnelle durant 57 jours, après un AVC présenté pourtant au début comme un AIT (accident ischémique transitoire sans séquelles).

Le Président a passé au total 82 jours dans les établissements hospitaliers français, dans un pays réputé pour la cherté de ses soins. Il est à se demander à combien s’élèvent les frais d’hospitalisation du président Bouteflika ? Certains observateurs trouvent qu’il serait inopportun, voire «indécent», de réclamer des comptes concernant les frais d’hospitalisation du Président. Alors que dans une démocratie le moindre sou du contribuable dépensé doit faire l’objet d’un contrôle strict et rigoureux de la cour des comptes, chez les algériens, le Président est un hyper-citoyen comme le sont d’ailleurs les hauts responsables de l’Etat. L’argent, il ne faut surtout pas l’évoquer, «il s’agit de la personne du Président, son rang nécessite une prise en charge médicale des plus appropriées et un établissement à la hauteur de son rang.

La santé de son excellence n’a pas de prix..s’offusque un des valets de chambre de Bouteflika. Fidèles à la tradition, les autorités continuent de faire de la maladie du Président un tabou, de même que les dépenses engagées. Pendant que des Algériens manifestaient à Alger et en France pour demander la même prise en charge que le Président sous le slogan «Val-de-Grâce pour tous» et tabassés par la police, la Présidence algérienne ne lésinait pas sur les moyens. Un étage complet d’un grand palace parisien aurait été loué pour les membres de la famille de Bouteflika, un compartiment privé de l’hôpital Val-de-Grâce rien que pour lui et ses accompagnateurs à coups de milliers d’euros, de même aux Invalides. Nonobstant le coût exorbitant de la location de la prestigieuse salle d’hôtes de l’institut des Invalides au prix de 20 000 euros, transformée en l’espace d’un après-midi en une salle d’audience dont le coût de l’organisation aurait atteint les 5000 euros.

La générosité Marocaine ne manquait pas, elle était au rendez-vous dans ce cas. Sa Majesté le Roi Mohamed VI, profitant de son  dernier séjour privé en France qui coïncidait avec l'hospitalisation de Bouteflika à Paris, aurait ordonné de prendre en charge, sur son compte personnel, la facture de restauration de visiteurs privés -non algériens- qui venaient s'assurer de la santé de Bouteflika. Un acte généreux inopiné ne figurant pas à l'ordre du jour de  l'intendance présidentielle, génait, en quelque sorte, les accompagnateurs de Bouteflika qui ne pouvaient pas l'éviter ou décliner sans l'aval de leur président, que la santé ne lui permettait de faire signe, même en "clin d'oeil", au moment où le chargé de l'ordonnance royal passait directement à la caisse au Val-De-Grace, pour y régler la note de quelques jours.C'est purement de  l'humanité qui ne fait  partie, en aucun cas,  des ingrédients de la main tendue.

Secret-défense..En 2006, lors de son hospitalisation pour un ulcère hémorragique, un député français s’est interrogé sur qui a payé les frais du séjour médical du Président Bouteflika au Val-de-Grâce «Concernant plus spécifiquement le président de la République algérienne, les traditions françaises d’hospitalité amènent couramment à recevoir les chefs d’Etat démocratiquement élus dans le cadre de soins hospitaliers.» Par ailleurs, les soins du président algérien réglés par les autorités algériennes, avaient rétorqué les autorités françaises. Le système de santé français donne toute latitude aux directeurs des hôpitaux, publics ou privés, de facturer à leur guise.

Ce qui explique la cherté des soins et les variations des tarifs d’un hôpital à l’autre. Ainsi, selon une enquête parue dans l’hebdomadaire français l’Express, le coût moyen d’une journée de médecine varie entre 220 euros et 440 euros, et peut aisément atteindre les 1200 euros pour les hôpitaux les plus chers. Seulement voilà, dans le palmarès établi par l’Express le Val-de-Grâce, l’établissement militaire de santé, n’est pas cité car «le personnel, au-delà du secret médical, est soumis au secret-défense», donc difficile d’établir les tarifs et les coûts. Selon un diplomate en poste à Paris, l’ardoise avait atteint les «890 000 euros, soit quelque 360 000 euros dépensés au Val-de-Grâce pour plus de 24 jours d’hospitalisation et plus de 447 000 euros aux Invalides équivaudrait à 57 jours de soins, de séances de rééducation fonctionnelle et des services confondus», atteste une source de l'hopital.

Cash..Pour information, le médecin spécialiste de l’hôpital du Val-de-Grâce coûte environ 180 euros par jour, selon ce diplomate, une infirmière à quelque 60 euros par jour et les autres personnels à quelque 45 euros/jour. Le tarif applicable à l’imagerie médicale, à savoir les scanners ou les IRM, peut atteindre facilement les 1200 euros la séance. Ainsi une nuitée passée au Val-de-Grâce est facturée à plus de 9000 euros. Aux Invalides, les séances de rééducation fonctionnelle peuvent atteindre les 3200 euros par jour, la nuitée peut, elle, atteindre aussi les 9000 euros. Alors qu’une journée de rééducation fonctionnelle dans un établissement privé et de haute qualité coûte environ l’équivalent de 150 euros, dans un centre hospitalier algérien.

La facture globale aurait, été réglée par la présidence algérienne (Contribuables et Sonatrach) instantanément à sa sortie des deux établissements hospitaliers français. La maladie en termes économiques ne se résume pas uniquement aux frais d’hospitalisation, ce sont aussi ces heures de rémunération du personnel des différents services de la Présidence qui ont pendant les 82 jours d’hospitalisation chômé, certains chargés de mission et autres conseillers ont même déserté leur bureau d'Alger. Une économie au ralenti, même si les ministres algériens avaient tenté vaille que vaille de cacher la léthargie qui a prévalu durant l’absence de Bouteflika. A tout cela s’ajoutent les salaires faramineux des députés  de la soi-disant assemblée algérienne qui, en une session, ont levé la main une ou deux fois pour avaliser des lois sans daigner user de leur droit de contrôle des dépenses publiques.Bonne lecture.

                                                                                         Cordialement,Chihab25

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1.- Les Algériens le considèrent actuellement  "Dieu de l'Algérie".

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