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5/5.-(b)Algérie:debout les morts,on change de cimetière..!

 

En tenant fort aux barres, Boutef..murmure:Personne ne doit me dépasser

MarocL'histoire en témoignera certes..Lorsqu’on use de mensonge pour expliquer des questions insignifiantes, il peut, à la rigueur, être toléré et passer inaperçu. Mais quand le mensonge est transformé en projet étatique pour la Nation, aucune personne sensée ne peut l’accepter. Ce qui se produit aujourd’hui sur le plan politique en Algérie, notamment depuis le début de la campagne électorale, où les gueulards du quatrième mandat se targuent de la stabilité dont jouit l’Algérie depuis l’avènement du règne de Bouteflika, tout cela est un grand mensonge. Ils s’engagent dans toutes formes de manigances, d’extorsion et de coercition à l’adresse du peuple algérien qu’on appelle à choisir entre Bouteflika ou le chaos.

Ceux qui animent cette campagne du coté du QG de Bouteflika, ne disent mot de la corruption, de l’injustice et clament haut et fort que tout changement serait un désastre pour l’Algérie et pour son peuple. Dans le même temps, ils omettent de dire que la vérité se reflète dans les chiffres et non dans des paroles creuses,  des prêches et l’hérésie politique. Ils insistent pour glorifier et présenter Bouteflika comme le symbole de la stabilité malgré son impotence.                                                                      

Faut-il aujourd’hui dire que toutes les preuves sont là pour attester que l’Algérie n’a point connu de stabilité au cours des quinze dernières années? Il est même évident qu’aucune stabilité n’est possible si les choses continuent de la sorte, notamment depuis la mobilisation montante des Anti-quatrième mandat, l’amplification du désespoir et la frustration dans de nombreux milieux.                                                                                                                    

Il est désormais du devoir de l'électorat algérien de dénoncer les mensonges et les ruses d’une stabilité présumée que les protagonistes du quatrième mandat essaient de lui vendre en prétendant que les algériens en jouissent depuis quinze ans. Oui, il existe une stabilité, mais avec un goût et une couleur différente.  C’est la stabilité dans le chaos et la corruption.  C’est la stabilité dans le pillage et l’oppression; dans la restriction des libertés publiques, la stabilité du taux de chômage et d'inflation toujours en hausse. Qu’entendent les thuriféraires par stabilité? Est-ce la malédiction qui frappe Ghardaïa et le grand sud algérien?  Est-ce cette prétendue sécurité, ou la sédition entre les algériens ? Est-ce que la situation de la Kabylie et sa fragmentation depuis 2001, les chasses-à-l'homme quotidiennes, les ratissages  qu’effectue l'armée dans les montagnes et dans tous les sens, peuvent être appelés stabilité ?

Et pour revenir à ce qui se passe ces derniers jours, peut-on appeler stabilité, les lapsus répétés des hommes de Bouteflika, à leur tête le vrai-con Sellal, qui insultent le peuple algérien ? Ou, est-ce un nouveau projet de sédition en bonne et due forme ? Aujourd’hui, il n’y a aucune place au doute, les algériens vivent la stabilité de la médiocrité et de l’absurdité politique.  Une pseudo-stabilité qui a nourri une avidité pour le pouvoir chez Bouteflika et son clan exécrable. Exécrables, ils le sont par leurs actions qui ont précipité la destruction programmée des institutions, et une frustration voulue chez le citoyen algérien par le fait d’un groupe de politiciens qui manquent de bon sens, de discernement et de conscience.

Tout le monde s’accorde à qualifier d’abrutis ceux qui excellent dans l’art d’insulter le peuple algérien et de le dénigrer sans aucune considération pour lui, en usant d’adulation et de courbette envers le Président. Les hommes "au nez" qui ne sent que la pourriture, -sont installés dans un quotidien où le vice et le crime sont devenus un comportement social habituel.  

Un quotidien où tout s’achète, même la conscience des gens, et où on insulte les hommes intègres et justes (le cas des Chaoui).  -Ils sont installés dans une politique dépassée par son chaos.  Une politique qui a tout détruit sans rien édifier.   -Ils sont installés dans une réalité où le président a « failli » quand il était debout sur ses pieds et qui veut détruire l’Algérie maintenant qu’il est impotent. -Ils sont installés et y resteront dans une situation où leur Président leur apportera la paix, non pas par ses décisions, mais par son entourage, et je vous laisse imaginer enfin,la stabilité dans une Algérie où le pouvoir s’exerce par procuration, d’un entourage conduit par celui-ci qui fait bouger la scène politique en Algérie d'aujourd’hui.

Oui, c’est la stabilité d’une liberté d’expression et d’une presse partisane qui excelle dans l’art de satisfaire son maître et n’hésite pas à se courber pour lui plaire. C’est la stabilité de certaines chaînes télévisées privées, pour qui le désordre est un principe et le vide juridique une base. Des chaines qui font leurs choux gras en divisant les Algériens en alimentant la haine contre tout ce qui est Marocain, usant du son et de l’image comme méthodologie médiatique pour le chantage et l’extorsion. Oui, c’est la stabilité et la continuité du marchandage et des intimidations contre tous ceux qui osent lever la tête pour crier fort et dénoncer les injustices. Oui, c’est la stabilité dans la corruption et le pouvoir des détenteurs de l’argent et des richesses acquises, ou plutôt pillées au vu et au su de tous. Oui, les algériens sentent, malgré eux, l’odeur de l’argent sale dans chaque institution et dans chaque projet.

Les catastrophes se succèdent et les scandales financiers font partie du quotidien ; à commencer par l’affaire Sonatrach et l’autoroute Est-Ouest rebaptisée par les Algériens, l’autoroute « vol-pillage », et c’est ainsi pour tous les autres secteurs; l’éducation, le transport, les services et la santé. C’est la stabilité du phénomène de la « harga » parmi les jeunes avec quelques 525 candidats à l’immigration clandestine qui ont péri en mer depuis 2006.  C’est les 60 000 consommateurs de drogues dans le milieu scolaire, ce chiffre effrayant et qui donne aux familles, froid dans le dos. C’est celle-là, la stabilité qu’ils proclament les teneurs du pouvoir en Algérie. C’est la stabilité de la peur et des alertes sur la frontière de l’est algérien avec les tunisiens et libyens.  C’est la menace permanente du terrorisme sur leur frontière sud avec le Mali, c’est la stabilité de l’obstruction avec le Maroc, et c'est ce que les algériens considèrent comme le mépris de la France et son chantage incessant.

Le plus risible, ou dois-je dire, le plus alarmant ? Est dire que le slogan de campagne de Bouteflika pour le quatrième mandat c’est la lutte contre la corruption … C’est une contradiction grotesque.  Si stabilité, il y a, Mr. le mort-vivant Boutef et  membres de son entourage, comment expliquer la recrudescence de la corruption de manière jamais égalée ces dernières années ? La corruption, les malversations, le népotisme, le favoritisme ne peuvent exister dans un État de droit.  Ils ne grandissent et ne se développent que dans le chaos, l’instabilité et l’anarchie qui se sont installés chez les algériens, depuis 15 ans et même plus.

Comment un Président conscient peut-il permettre à la corruption de gangréner les institutions de l’État pendant des années pour, ensuite, demander un délai supplémentaire de cinq ans et vouloir ensuite y mettre un terme ?  Va-t-il faire pendre Khalifa qui est né et a grandi sous son règne ? Va-t-il ordonner l’exécution de Chakib Khelil sur la Place des martyrs, ou sur la place de la grade poste d'Alger?  pour prouver sa bonne foi ! C’est la plus grande des mascarades. C’est la destruction et non la stabilité messieurs les ingrats.

C’est encore plus triste parce que des Algériens par goût immodéré du pouvoir, par intérêt, sont complices de cet état de fait, créant l'exploit et la surprise. L’histoire contemporaine algérienne retiendra qu'un directoire mafieux marqué par une bande bien combinée et colorée de plus hauts hypocrites de l'Algérie : «Saïd Bouteflika, Abdelmalek Sellal, Ammar Saâidani, Amara Benyounès, Amar Ghoul Abdelmajid Sidhom Saïd, Abdelkader Bensalah, Ahmed Ouyahya, Abdelaziz Belkhadem et tout le marigot présidentiel, y compris le général-bougre Gaid Ahmed Salah, en ce qui concerne l'armée, Tayeb Belaiz et Morad Medelci, Larbi Old Kh'lifa, en ce qui concerne les pseudo-institutions officielles», ont participé, d'une manière ou d'une autre, dans une atmosphère de plomb, à la plus grande arnaque électorale de l’Algérie. On ne se rappellera de rien d’autre, mais que de cela et des sigles Taflikien et Taflisien

Par | février 23, 2014 4:32
 
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Abdou-Semmar1

Les Algériens aiment l’humour. Ils le cultivent comme un paysan vietnamien qui plante son riz et veille jalousement sur lui. De l’humour, les algériens ils n’auront que ce refuge pour les prochaines années si la situation perdure ainsi. D’ailleurs, il vaut mieux en rire qu’en pleurer. Cet adage pourrait devenir la devise nationale de notre nouveau pays. Oui un nouveau pays qu’on appelle «La monarchie algérienne impopulaire et mafiocratique». 

Ce nouveau pays verra le jour le 17 avril prochain. Ce jour-là, nous aurons officiellement un roi, une cour de larbins serviles à son service, des vizirs aux ventres bedonnants qui ressemblent étrangement à nos barils de pétrole qu’on exporte à l’étranger. La monarchie pour système politique, les Algériens ont déjà un avant-gout de ce régime avec 15 ans de règne d’un seul et unique homme. Bouteflika deviendra Bouteflika 1er. Et de son palais d’El Mouradia, situé sur les hauteurs d’Alger, il se contentera de régner puisqu’il ne veut pas, ou ne peut pas, on ne le sait pas encore, gouverner. Pourquoi gouverner lorsqu’on peut régner ? Bouteflika 1er laissera le pays entre les mains d’une clique appelée prochainement les «mafiocrates». Une élite diplômée des grandes écoles internationales de la triche, fraude et détournements de fonds. Un parcours d’excellence unique en son genre. Rares sont les pays dans le monde qui peuvent se vanter de disposer d’une telle élite aussi formée. Une élite qui nous offrira une justice exemplaire. Une justice toujours empressée de déclarer illégales les grèves, contestations et protestations. Une justice intraitable avec les déjeuneurs du Ramadhan, les couples illégitimes, les romantiques des forêts et parkings, les caricaturistes impertinents, les facebookers qui s’essaient aux photomontages. Mais une justice compréhensive avec les ministres accusés de corruption, de détournements et dilapidation de deniers publics. Ne vous inquiétez pas la monarchie algérienne vous épargnera le poids lourd d’une justice indépendante et transparente.

Elle vous protégera contre les injustices grâce à la clairvoyance, omniscience et toute puissance de notre souverain Bouteflika 1er. Pas besoin effectivement de juges encombrants. Lui seul sera le juge qui saura discerner le mal du bien. Lui seul vous dira quand tel ou tel général est digne de respect ou pas. Ah les généraux, ne les oublions pas. Dans notre future monarchie impopulaire, ils joueront un rôle fondamental : ils inonderont les colonnes des journaux par des tribunes salivantes ou le bon peuple, le sujets de sa majesté, apprendront toutes les mauvaises manières qu’il ne faut pas imiter. Les généraux feront également des spectacles publics pour remplacer les clowns, une denrée dans notre beau pays. Des spectacles où nous allons rire comme des baleines lorsqu’on les écoutera dire que nous veillons sur la stabilité du pays, sur sa sécurité, sa dignité et ses richesses. Des généraux humoristes et One Man show que nous allons pouvoir exporter à l’étranger pour soigner notre soft power. Un humoriste gradé et avec une casquette militaire pour raconter aux européens sinistres ses aventures dans le désert algérien à traquer les méchants terroristes. A dos de chameau, avec un baril de pétrole et une bouteille de jus de dattes comme arme, nos généraux montreront au monde entier comment notre brave monarchie a battu le terrorisme saharien et sahélien dont l’armée est composée de jeunes adolescents chétifs, des femmes voilées intégralement et de conducteurs de 4X4 rouillées.

Et une fois par semaine, notre grand roi Bouteflika 1er nous organisera les «généliators» : des combats meurtriers qui opposeront les officiers les plus intelligents et plus musclés. A la fin, le perdant doit mourir en emportant avec lui une interview exclusive et une mallette de devises sponsorisée par les cambistes du Square Port Said. Et ben oui, dans la monarchie algérienne impopulaire et mafiocratique, le peuple s’amuse bien, beaucoup et tout le temps. Nous aurons une Grande Mosquée pour prier et le vendredi, nous laverons nos péchés de la semaine. Quand il y aura des crues et des intempéries, nous dirons que c’est à cause du Maroc, maudit ennemi. Et quand il fait chaud et la sécheresse frappe durement, nous dirons que c’est à cause du Qatar, maudit petit royaume concurrent.

Oui, l’humour sera la constitution nationale. Au moins avec le rire, nous allons soulager nos consciences. Après tout, nous les Algériens, nous avons tellement ri lorsque nous nous sommes moqués des centrafricains pour avoir applaudi leur empereur Bokassa 1er nous avons tellement ri lorsque nous avons ridiculisé les congolais qui soutenaient Mobutu l’excentrique, nous avons tellement ri lorsqu’on se payait la tête des libyens qui glorifiaient Kadhafi, nous avons tellement ri des autres qu’aujourd’hui, nous pouvons amplement et facilement rire de nous-mêmes. Alors apprenons encore à bien rire parce qu’après le 17 avril, nous n’aurons que le rire comme planche de salut…

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Quelle perspective pour l'Algérie au-delà du 17 avril..?..L’année 2013 est indubitablement celle qui a marqué de son empreinte l’Algérie. De quelle manière ? Sans doute de façon négative. Enchaînement des affaires de corruption, l’instabilité politique et le recours systématique à la violence, comme le montrent les événements de Ghardaïa, sont autant d’événements qui compromettent l’avenir d'un pays qui se trouve déjà  assit sur un volcan. À cette situation alambiquée, il s’ajoute une attitude méprisante des dirigeants envers le peuple algérien.

Ainsi, malgré une situation frôlant le pourrissement, ni ceux-ci ni ceux-là ne semblent s’inquiéter. Plus grave encore, le peuple algérien assiste impuissant à la déliquescence programmée de son pays. Et tout observateur peut dire qu’en l’état actuel des choses, il est improbable que le changement vienne de lui. En effet, bien que la contestation sociale est dépassée par les événements et engloutie par la contestation politique qui monte partout en Algérie, force est de reconnaître que ces mouvements  sont sporadiques et désordonnés.

Cependant, en Algérie, force est d’admettre que cette situation perdure depuis belle lurette. En chaque période, les dirigeants développent leur génie à contrôler le peuple qu’à gérer convenablement le pays. Toutefois, bien que les racines de la crise remontent à plusieurs décennies, il suffit de s’intéresser à l’année 2013 pour se rendre compte du mal qui range le pays. Depuis le début de l’année 2013, les affaires s’enchainent. Et si la désaffection du peuple algérien pour ses affaires n’était pas consommée, il aurait trouvé mille raisons pour réagir. Car, il n’y a pas une semaine qui passe en Algérie, sans qu’une affaire de corruption ne soit divulguée.

Pour le moment, ces mouvements et sit in en prolifération dans toute l'Algérie, ne constituent nullement une source de préoccupation pour ceux qui gouvernent. Ce qui les intéresse en revanche, ce sont les profits qu’ils tirent dans l’exercice de leur fonction et de leur hypocrisie. Après avoir phagocyté les hommes crédibles pouvant s’opposer à eux, ils sont désormais les seuls maîtres du pays. Pour étayer cette thèse, il suffit de revisiter les discours présidentiels. Depuis son élection, en tant que chef de l’État en 1999, Bouteflika, ne s’est jamais adressé au peuple comme un élu ayant bénéficié d’un mandat du peuple. Du coup, pour régler le moindre conflit au sommet de l’État –dans les pays qui se respectent, c’est au peuple que revient le dernier mot –, par contre en Algérie Bouteflika et ses clans se livrent des batailles de futilité politique en vue de s’acquérir les meilleures positions au sein du sérail.

Encore une fois, il faut préciser que ces luttes ne profitent nullement au peuple algérien. D’ailleurs, si le peuple algérien décide de s’organiser, tous les clans du régime se réuniront aussitôt pour mater les mi-sujets mi-citoyens. Mais en usant du chantage permanent envers le peuple algérien, il n’est pas rare de voir le régime algérien subir le chantage des grandes puissances occidentales. Sur les suites de l’attaque de la base gazière de Tiguentourine à In Aminas en janvier 2013, n'importe quel algérien peut démontrer que les différents changements, qui sont intervenus récemment à la tête de l’État, sont le résultat des pressions étrangères.

En tout cas, cela confirme l’adage selon lequel « il y a toujours plus fort que soi. » Cela dit, peut-on se réjouir de ça ? Aucun Algérien –bien évidemment, il s’agit de ceux qui pensent à l’Algérie avant les privilèges –ne peut accepter que la souveraineté algérienne soit ainsi bradée. Et ce ne sont pas non plus les supporters zélés d’un quatrième mandat qui défendront l’honneur de l’Algérie. Car, pour eux, la préoccupation est ailleurs. Contre vents et marées, ils soutiennent que l’homme idoine pour l’Algérie malade est l’homme malade. « Il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir », dit le proverbe. De toute façon, si une telle éventualité se concrétise, le pays aura du mal à se relever. « Le pays passerait des années à attendre, à douter, à fonctionner sans chef d’orchestre, ni boussole ».

Hélas, malgré la profusion des risques guettant le pays, les Algériens dorment sur leurs deux oreilles. Ou plutôt ils acceptent volontiers leur soumission. Ainsi, l’Algérie, qui a enfanté des Ben Mhidi, Zeghout, Ait Ahmed, Abane, Boudiaf, accepte désormais de courber l’échine. Par conséquent, à quatre mois de la présidentielle d’avril, tous les indicateurs montrent que le régime va garder sa mainmise sur l’Algérie. Qu’il y ait un quatrième mandat ou pas, le régime placera –et il n’y a aucun doute là-dessus –son candidat à El Mouradia. « Que Bouteflika ait une brouille avec le général Toufik ne serait en fait qu’un fantasme médiatique. Il n’y a ni gagnant ni perdant, c’est le pouvoir de 1962 qui continue de régner en Algérie », soutient l’économiste pétrolier, Rabah Reghis.

Pour conclure, il va de soi que l’année qui s’achève englobe à elle seule toutes les contradictions du régime. Malheureusement, en dépit de la multiplication des affaires –si le peuple avait son mot à dire, chaque affaire affaiblirait le régime –, le système va être reconduit. Grâce à sa clientèle [un représentant du régime parle de 5 millions d’Algériens qui voteraient en faveur de Bouteflika en 2014], estimée dans toutes les dictatures à environ 20% de l’électorat, l’Algérie devra encore attendre. Mais, est-ce que les risques d’une décadence vont patienter pendant ce temps-là ? Ce n’est pas sur. Et si ce jour arrive, les Algériens n’auront qu’à plaindre eux-mêmes.

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                                                     Scénarios et pronostics..

Argument d'explosion de plus..Savez-vous qu'en Algérie les professeurs et les intellectuels n’ont plus la cote,ils sont mal considérés. Les intellectuels, les hommes de culture, les journalistes authentiques, les Oulémas authentiques, les gradés authentiques et intègres n’ont plus la cote à ce que qu’il semble clair. A l’heure où fleurissent les thuriféraires illettrés du pouvoir à l'image de Saâidani et de Sadek Bouguettaya de l'écurie FLN, les salons privés de distractions alcoolisées, boite de nuit au Rai-Oranais, où la décadence morale bat son plein. Ceux qui choisissent en Algérie de vouer à la culture et au savoir font juste figure de ratés.

De cette "hailala" qui accompagne la présidentielle en Algérie, l'observateur constate en clair que le détenteur algérien du savoir et objet de vénération, n’est plus un modèle de réussite. Dur métier d’être lettré et diplômé dans une époque où la rente-pétrolière en Algérie fait toutes les ordonnances. Au fait, quelles sont les motivations qui poussent ces hommes et ces femmes malheureux algériens à embrasser une carrière qui exige un don de soi total et une bonne dose de courage, par les temps qui courent ? Est-ce « L’Amour de l'Algérie, ou le fait de prouver sa nationalité, voir son Algérienité » ?

Politiquement parlant, je crois que dorénavant, les algérien ne vont plus incriminer leurs enfants, s’ils s’en passaient de l’enseignement. Les exemples sont devant leurs yeux, ceux qui n’ont jamais connus l’école,ou dans le meilleurs des cas, n'ont atteint que les classes préparatoires ou primaires, prennent confortablement place au parlement algérien, en tant que législateurs du pays, et vivent leur belle époque, et comptent largement leurs milliards, alors que les intellectuels algériens sont hors jeu, écartés de tout ça! Est-t-il possible d’obliger son enfant à opter pour un avenir miséreux, comme ils l’ont choisi pour eux-mêmes !? nul n’a le droit d’occulter la vérité car, dans la logique, on ne peut descendre du vélo pour se regarder comment pédaler! Les algériens le font par stupidité..?

Front fantôme Benflis.. Après le boycott, la faible participation prévue serait de  20%, le ramassage des urnes, la falsification, la proclamation des résultats, approbation par Conseil constitutionnel. Il est attendu que tous ces ingrédients d'explosion seront réunis et engendreront, certes, une situation du chaos en Algérie et dresseront divers scénarios possibles. A savoir :

                                                                   

                                                        Benflis se débarrasse de tout lien avec Bouteflika

Ali Benflis réunira à Alger les responsables régionaux de sa direction de campagne. L’occasion de faire avec eux une analyste de la situation, à la veille de la falsification qu'on préconise. Il ne cachera pas sa colère, du fait qu'il  fera, sans doute, dans une conférence de presse, l'état de présomption de fraude de l’Administration en faveur du Bouteflika.

En faisant état, il entamera des contacts avec d’autres acteurs politiques, de préférence les boycotteurs, les votants contre le 4ème mandat de Bouteflika, pour former un front de protestation contre la fraude, dont il est la victime, étant donné que les autres perdants n'étaient que des lièvres pour les favoris. Il gonfle  et regonfle ses ballons d'air en les dotant de flûtes pour davantage de bruit.

Dans la foulée, il en renouvellera devant son état major et les autres protestants sa détermination de “défendre les voix des algériens” qui ont voté pour lui, mettant en garde le pseudo comité  des élections et le ministère de l'intérieur contre les tentations d'officialiser la spoliation de la volonté des algériens de cette échéance électorale.Il ne s'adressera pas au tribunal administratif,  tant qu'il sait bien en tant qu'ex-ministre de la justice qu'il n'y en a pas de justice ni de crédibilité dans ce genre d'affaires.

Il se joindra à lui Ali Belhaj le deuxième dans la hiérarchie du Front Islamiste de Salut dissous et tous ses protestataires, le rassemblement des chômeurs (les hitistes comme on dit), les indignés de Ghardaia, le Front de refus des familles des disparus, le mouvement Barakat et les exclus de la société civile algérienne. Tous descendront dans la rue et accentueront la pression sur le pouvoir en augmentant les volumes et les cadences jusqu'au désobéissance civile sil le faut.

En face de lui,  l’État major de fraudes de Said Bouteflika et clan, organiseront une veillée électorale au QG de campagne de Bouteflika, après la conférence de presse que doit donner généralement le ministre de l'intérieur au lendemain du scrutin, proclamant les résultats officiels et avant même la bénédiction de Morad Medelci, le gérant du conseil constitutionnel, et boivent à la santé  du 4ème mandat sans tenir compte de ce qui se prépare à l'autre coté adverse...

débordement total..Les opposants et les exilés du régime apparaitront d'une manière ou d'une autre pour meubler la scène et inciter au désordre...Proclamation unilatérale de dissidence de quelques régions, comme la grande Kabylie de M'hanni, appuyée par les retentissants  RCDistes et FFSistes, le grand sud groupant Ghardaia,Touareg Algériens soutenus par AQMI et jihadiste de Mokhtar Bel Mokhtar, s’organiseront pour  le pire.

Après des sorties médiatiques qui ont révélé toute la gravité de la crise politique qui mine le pouvoir. Une mystérieuse organisation naitra des cendres de cette échéance électorale "Front fantôme Benflis" appelle au renversement du régime par les armes. Elle aura une seule ligne de direction, elle se prend pour la justicière du peuple algérien, elle entrera en jumelage avec la dénommée «Organisation de la justice et du développement des droits de l’homme» (OJDDH), fera appel à la société civile algérienne à condamner la situation en Algérie, le peuple algérien à «embarquer» dans la deuxième vague du «printemps arabe» pour «renverser» l’Etat algérien. Pis, cette soi-disant organisation (FFB) qui se permet de parler au nom du peuple algérien réclamera une seconde «révolution» des Algériens après celle du 5 octobre 1988 afin de faire tomber, pas seulement le président Abdelaziz Bouteflika,mais le régime algérien tout entier. 

Benflis qui se croit défendre les droits de l’homme en Algérie insiste sur sa position visant à renverser l’actuel État et prenne une décision qui court tant que l’État et sa police poloitique continuent de «violer et voler les droits des Algériens» ! cette organisation qui opére à visage découvert, parlera d’arrestations abusives de journalistes, d’intellectuels, de blogueurs et de militants de l’opposition par les services de sécurité, comme si l’Algérie le faisait et était le seul pays à faire cela et comme si l’Algérie recourrait à la torture comme cela est le cas dans certains pays, plus nombreux qu’on ne le pense !

 L'organisation fantôme, née on ne sait où et qui aura des liens forts, faut-il le signaler, avec des militants et des responsables du FIS dissous, a appelé l’ensemble des organisations, les courants communistes et autres mouvements à dénoncer le fraude et le nouveau complot électoral et à se révolter en Algérie pour «sauver», l’Algérie et faire barrière à un quatrième mandat de Bouteflika.  

Un grave dépassement. Pis, une personnalité associative algérienne a insisté à dire que les hauts responsables de l’État algérien, civils comme militaires, devaient être jugés. Ce membre de l’OJDDH (Organisation de Justice et Développement des Droits de l’Homme) a menacé d’un scénario libyen l’Algérie, avec la création de milices armées pour faire tomber le régime algérien, dans le cas où les solutions pacifiques n’apportent pas leurs fruits. Pis, le même membre a appelé les cadres de l’Armée Algérienne (ANP) à s’opposer à Bouteflika et à l’écarter du régime. En confirmant son adhésion à l’idéologie du FIS dissous, il a rappelé aussi que le scénario des années 90 peut se reproduire en Algérie, tout en qualifiant cette période de véritable coup d’État électoral, planifié contre le FIS par l’armée algérienne.

Les conditions d’aujourd’hui imposent aux uns et aux autres d’aller vers un compromis. Faute de quoi, «L’Armée du général-bougre (GAS) sera forcée de maintenir le statu quo» Sereine mais inquiète en raison des risques sérieux qui pèsent sur le pays au lendemain du 17 avril, qui deviendra avril noir.  Article 88 de la constitution algérienne sur la vacance du pouvoir central monte à la surface pour être appliqué et rentrera d'urgence en vigueur, il sera activé par l'armée  sur accord entre Gaid Ahmed Salah et M.M.Toufik du DRS. L'Algérie retournera ainsi, à la case départ comme d'en 1991, et  dans le meilleurs des cas, elle recommencera le jeu, opération qui débouchera sur de lourdes conséquences en perte de temps et d'argent - en assiégeant à résidences surveillées  les Bouteflika, et leur entourage, dans l'attente du retour au calme.(à suivre les derniers scénarios possibles à 2 jours du jour-J). Bonne lecture.

                                                                             Très cordialement,Chihab25

 

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