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L’Algérie: faut-il toujours parler d’un «après-Bouteflika» ?

 

Le roi Mohammed VI au parlement, octobre 2014

                                                    Le Roi Citoyen

Urgent.L’Algérie est actuellement en pleine crise de régime et, de ce fait, s’évertue à créer des incidents frontaliers de plus en plus fréquents avec le Maroc, dernier en date, le tir de balles du 18/10/14 de l'armée Algérienne (invincible?) sur des simples citoyens Marocains, en plein territoire national aux environs d'Oujda. Le tireur qui visait pour tuer a gravement blessé au visage un citoyen Marocain, cela  prouve que l'Algérie a une stratégie désormais bien rodée de détourner l’attention de son opinion publique locale des problèmes internes de gouvernance au sommet de l’Etat. L'Algérie minimise l'affaire et dénonce,comme à l'accoutumée une " affaire montée de toute pièce par le  Maroc?

En ce moment où les algériens sont incapables de décoller, où le président algérien Bouteflika "invisible", est en situation de mort clinique, dit-on, suspendu à son bulletin de santé, sa succession est désormais ouverte, en pleine guerre des clans au pouvoir. Une course vers le palais d'El Mouradia aurait était déjà déclenchée entre l'armée du général-bougre (GAS), sécurité militaire (le DRS) et le Front de Libération Nationale. L'avenir proche dévoilera aux Algériens quel sera leur nouveau chauffard.

MarocArrêt sur la boue d'Algérie..Dans mon précédent écrit, intitulé "Algérie:guerres internes et incertitudes", je me suis arrêté sur la situation alarmante en Algérie après  tant de mois de suivi, depuis la mascarade électorale présidentielle d'avril dernier en Algérie? Dans cette suite, je ferai de même, pour vous plonger mieux dans le bain Taflikien et dans la boue Algérienne et ce pour vous permettre aussi d'avoir une ample idée, et savoir où en est actuellement, ce que les algériens appellent le "pouvoir Boutaflikien, dans son Royaume de Tlemcen". 

Tout le monde sait que les algériens,  portent en eux, en devise sacrée, une fausse qualité, qui est la leur, c'est qu'ils sont les plus "intelligents", voire les plus malins au monde. Malgré cela,ils ont perdu la boussole, ils cherchent dans le foin, depuis plus d'un an, la mort ou la survie d'un président fantôme,suspendu à son bulletin de santé. «Bouteflika va beaucoup mieux!», c'est lui même qui le disait, si on croit l'APS et la Télévision Algériennes, ce jour du 9 octobre, d'une voix à peine audible, après plus de deux semaines d'absence totale et de plusieurs mois de décadence présidentielle. Et comme d'habitude, pour le présenter à la Télé  "leur Télé", les Algériens, les gouvernants je veux dire, ramènent à chaque fois une personnalité, supposée être au-dessus de tout soupçon, une sorte de témoin de bonne moralité, une sorte de caution,ou bien vers constater, un peu comme par un huissier, pour leur dire que leur président va bien.

Cette fois-ci et après avoir usé et abusé de Mr.Rached Ghannouchi, le leader Tunisien du parti Ennahda, jusqu'à lui faire bouffer le chiffon et perdre toute crédibilité, voilà que les  gouvernants Algériens appellent à la rescousse, encore une voix des leurs, un habitué de la maison Mr.Lakhdar Ibrahimi, un diplomate international de renommée, pour tenir le crachoir au malade, lorsque celui-là, lui dira: "par rapport aux rumeurs.. Rani (je me sens) beaucoup mieux!".

Le très honorable et témoin de haute tenue qui représente pour eux une grande fièreté incontestable, qui est Lakhdar Ibrahimi, lui répondra en touchant du bois, néanmoins tous les algériens l'ont vu, eux même, touchait du bois,.. ha ça se voit ! que vous vous vous portez bien? Alhamdou Lillah! C'est incroyable. qu'un homme de ce genre s'enroule facilement et se rallie légèrement à cette hypocrisie médiatique "made in Algéria".Ce Monsieur d'une telle renommée, dont on commence à se demander sérieusement à Alger, s'il n'est pas largement, très largement usurpé,bien devant des millions de téléspectateurs Algériens et autres, démentir ce qu'ils voient, eux, de leurs propres yeux et leur dire qu'ils ont la berlue et d’affirmer, sans vergogne, devant des millions de gens, "que ça se voit" que le grand malade "va beaucoup mieux" et va même jusqu'à remercier le bon Dieu pour cela.

Et il n'est pas le seul, toute la smala a été appelée à la rescousse <les clients, les barons, les baronnets, les bnadrya, les drabkya, les arracheurs de dents, les vendeurs de vent,les ministres-bidons, les faux islamistes, les vrais escots, et les vendeurs de Chemma, tout le monde, y va de son témoignage sur l'excellent santé du président, jusqu'à Abdelmalek Sellal, le pseudo chef de l'exécutif Algérien aller confirmer devant la presse, la bonne santé de Bouteflika, en s’interrogeant avec amertume "wach ana kaddab?". Et pire encore Amar Ghoul, un thuriféraire du palais d'ElMoradia et valet de chambre de la famille, le ministre Algérien du transport dit-on, qui affirme, lui aussi, aux algériens, en les regardant droit dans les yeux, que Bouteflika se porte si bien, tellement bien, et qu'ils (!) on est venu tout naturellement à travailler ensemble jour et nuit? oui "jour et nuit" c'est le ministre qui le dit, en s'adressant à une assistance qui l'écoutait médusée droit dans les yeux.

Dans ce genre de situation, comme on sait malheureusement, ce n'est pas le menteur qui baisse les yeux, mais celui qui l'écoute, parce que il y est des moments où la honte envahit, non pas celui qui épuise son audace, sa monstrueuse audace, mais celui qui l'a subie.

Aujourd'hui en Algérie, ce ne sont pas les mafieuxcrates qui éprouvent le moindre scrupule à rentrer dans l'histoire des mascarades les plus ignobles, mais tout un peuple dingue, qui baisse la tête et rase les murs en priant que le ciel ne lui tombe pas sur la tête. Ce que vit l'Algérie actuellement est une situation inédite hallucinante, ubuesque, tellement énorme, que beaucoup de gens se demandent, sérieusement, qu'il ne font pas de cauchemar. C'est le cas en ce moment d'ailleurs, que beaucoup d'Algériens qui se pincent l'épiderme, en écoutant ce mensonge, pour savoir qu'ils ne rêvent pas, et c'est vrai qu'ils ont un président complètement invalide. C'est qu'il n'a même pas pu faire campagne électorale parce qu'il ne savait même pas ce qui se passait autour de lui, ni même ce qu'il y était d'ailleurs. C'est vrai aussi que malgré ça, le soi-disant conseil constitutionnel ne s'est pas auto-saisie pour déclencher la procédure d'empêchement, non seulement ils ne l'ont pas empêché, mais ils l'ont laissé se présenter pour un 4°mandat, parce que ceux qui ont désigné ce conseil constitutionnel virtuel, ont choisi des larbins pour le constituer.

Il n'est secret pour personne de savoir qu'un médecin militaire de la caserne Ben Aknoune d'Alger, il est néanmoins officier supérieur, qu'il soit du genre du général-bougre ou médecin interne, peu importe, a délivré sur son honneur, à Bouteflika un certificat médical de complaisance pour lui permettre de se présenter au théâtre électoral. C'est vrai que malgré l'absence record des électeurs, la plus massive depuis l'indépendance de l'Algérie en 1962, Bouteflika a été reélu avec un taux à la nord-Coréenne, même pas une république bananière, sachant que depuis qu'il est président de l'Algérie, ce n'est pas lui qui dirige l'Algérie, d'autres le font pour lui, en l’occurrence, ses frères Said et Zakaria avec leurs premières femmes de l'Algérie, puisque le grand n'en a pas (!), et les thuriféraires les plus proches du petit heureux de l'Algérie; ils signent les décrets à sa place et décident de tout et en pousser même le bouchon jusqu'à recomposer "en profondeur" les relations entre le régime et la puissance tutélaire (l'armée et son fer de lance le DRS de Toufik) qui a jeté un voile pudique sur l’immense forfaiture à laquelle ils se sont livrés tous.

Cette puissance qui est devenue la plaque tournante de leur trafic et du blanchissement de leur argent. C'est normal puisque ces dirigeants de cette même puissance sectionnent eux aussi, généreusement, la mamelle de la même turpitude, du fait qu'ils sont copains comme cochons, ils bouffent au même râtelier et dilapident allègrement l'héritage des générations algériennes futures, en faisant vite, très vite, parce qu'ils savent qu'il ne leur reste plus beaucoup de temps, avant que toute l'arnaque ne s'effondre, qu'importe si tout un peuple, le peuple Algérien devra en payer le prix, eux s'en contrefichent, ils ont mis leurs fortunes et leurs familles à l'abri, loin, très loin même, et ils feront en sorte qu'ils ne pourront êtres poursuivis ni sommés de restituer le butin de leur rapine, au vu et au su des Algériens.

Mais les Algérien en sont là, c'est du moins ce qu'on peut imaginer nous autres observateurs, des voix s'élèvent ici et là pour exiger l'application de l'article 88 de la soi-disant constitution Algérienne pour mettre fin à cette déchéance monstrueuse, à cette farce algérienne, mais en vain, personne ne les écoute, les consciences se sont tues, le temps, c'est le temps des scélérat, c'est le temps des rats qui s'agitent et se bousculent ivres sur un bateau en détresse. Les Algériens ont trop peur de bouger, ils ont trop peur, parait-il, de retomber dans une autre tragédie noire et le régime ne rate pas une occasion pour le leur rappeler, pour leur agiter sous les yeux le spectre de l'Irakisation, de la Lybienisation et la Syrienisation, si j'ose employer ces termes, pour leur rappeler, que contester le régime en place, c'est provoquer une autre guerre civile, qui cette fois,  sera une guerre sans fin.?.

A cet effet, les algériens doivent tout accepter, même l'inacceptable, si non, les décideurs algériens et les teneurs de ficelles remettront le terrorisme "pédagogique" en route..! «Bouffes et tais-toi leur disent-ils, si tu veux ta part des miettes qui tombent de notre table, alors montes sur la tête de ton frère, tiens à son épaule et piétine les autres!» Les algériens en sont là, comme je disais, mais virtuellement, il n'y a plus à attendre le système de la rente de la Sonatrach (Société Algérienne d’hydrocarbures) sur lequel le régime algérien a anesthésie le peuple algérien, arrive en fin de ressources, ce jour-là, tous ceux qui ont cru que la paix s'achète par la corruption massive des masses, si je peux me permettre, devront affronter la dure réalité de l'inéluctable crache. (Regardez انقلبت الأية في الجزائر..حمال يحمل حماره الدي كان هو الفاعل والمعيل ) L'Algerie à l'envers

La mort ou l’armée. Il ne reste plus que la mort ou l’armée pour en finir avec Bouteflika, disent-ils, aujourd’hui en désespoir de cause, après avoir tout essayé. Avec Bouteflika, le pouvoir n’aura usé que ses adversaires. Il aura, jusqu’au bout, dérouté puis fasciné et enfin désespéré ceux qui prétendaient le combattre. Le chef de l’État algérien aura fait perdre la foi et leur âme aux opposants démocrates, poussés à s’acoquiner avec le FIS (Front Islamique de Salut) dissous par la force ou à se planquer aux FFS (Front des Forces Socialistes) dont le fondateur est l'un des cinq compagnons de la révolution Algérienne Mr.Houcine Ait Ahmed, le symbole de la grande  Kabylie.

Aujourd’hui encore, il se joue des crédulités des algériens, Bouteflika inapte à convoquer le Conseil des ministres ou à assister à la prière de coutume des Aïds religieux mais qui, cyniquement, s’amuse à retrouver sa forme pour recevoir Lakhdar Brahimi. Qu’importe si la mise en scène ne dupe plus personne, il s’obstine à la rejouer pour son seul plaisir cynique, comme pour rappeler aux siens qu’il est bien tard pour envisager un avenir sans lui, comme pour signifier aux algériens que lui, Bouteflika, ne postule pas au pouvoir mais qu’il est le pouvoir. Le pouvoir au sens où l’entend Machiavel : absolu et éternel.

Celui obtenu par le clan d’Oujda en 1962, par la violence et le coup de force contre le GPRA (Gouvernement Provisoire de la République algérienne) des feus Farhat Abbes et Ben Youssef Ben Khadda. Ce pouvoir dont il est le seul légataire après la mort du maudit Boumediène, que la malédiction divine soit sur lui, et qu’il compte bien garder au sein de la famille Bouteflika, parce que ce pouvoir-là est «un butin de guerre».

Oui, aujourd’hui qu’il passe à la vitesse supérieure, qu’il s’apprête à sonner le glas, à nommer les hommes de son frère, Saïd, aux postes sensibles en Algérie, le peuple algérien réalise qu'il est en retard d’un coup sur cet homme avide de puissance, qui a dépouillé la mort et l’armée de leur pouvoir. Les algériens doivent, à mon sens, réaliser maintenant que ni l’une ni l’autre ne leur en débarrassera. Bouteflika prépare le pouvoir "Autopsie". C’était écrit. Dans le testament de Boumediène que Bouteflika, seul dit avoir vu. «Après Boumediène, c’était à moi qu’il revenait d’hériter du pouvoir, mais la réalité est qu’il y a eu un coup d’État à blanc et l’armée a imposé son candidat, , avait-il lâché sur Europe1 devant Jean-Pierre Elkabbach, en septembre 1999.» après avoir été chassé tout simplement, pour errer, bride à la gueule, aux déserts du Golf Arabic.

Alors comment imaginer que Bouteflika restituerait le pouvoir un jour ? Et à qui ? Á ces généraux parvenus qui lui ont «volé» le trône en 1979 à la mort de son parrain Boumediène et qui ne méritent aucun égard? «quand j’étais officier, beaucoup de généraux actuels n’étaient peut-être même pas dans l’Armée», se vantait-il devant ElKabbach. Non, le pouvoir ne se restitue pas, il se transmet à l’intérieur de la famille ou du clan, c’est un bien privé, celui de la famille fondatrice, la sienne, le clan d’Oujda qui a imposé son diktat en 1962 et accaparé le commandement tout en constituant durant son règne le"Royaume de Tlemcen". Après Boumediène, c’est au tour de Bouteflika 1 et après lui, eh bien, ce sera Bouteflika 2, le petit frère Said !

Bouteflika, au milieu d’un monde interloqué, sur son fauteuil roulant, s’apprête à donner l’estocade : les hommes qui vont porter le sacre de son frère Saïd vont bientôt s’emparer des principaux postes de commande de l'Algérie. Gouvernement, patronat, hiérarchie militaire, DRS, tout va changer de mains, pour la nouvelle Algérie du prince Bouteflika2. Le temps des Sellal, Ouyahia et les autres thuriféraires, même Saâidani, le Drabki  de la troupe folklorique d'Abdallah Menaii d'Oued Souf, en sa qualité de crieur public du pouvoir,  ou n'importe quel diable rouge, je dis bien leur temps est fini. Oui c'est fini pour les vieilles figures, pour les figurants de la scène du règne Bouteflika1  et c'est vu, le scénario a commencé par le départ surprise de Belkhamej.

Place maintenant aux hommes «sûr» tels que Amar Benyounès ou Tayeb Belaïz à la tête du gouvernement pour leur hypocrisie, d'autres gérants aux rênes du patronat et les algériens ne savent qui encore sera au commande des postes clés, C'est une nouvelle élite certes, façonnée pour l’héritier. Il faut abattre les anciens pions de l'État algérien pour libérer la voie au frère cadet. Cela aussi, c’était écrit dans Le Prince de Machiavel : «Lorsqu’on conquiert un État, il faut s’assurer que la lignée de leur ancien prince soit éteinte, sous peine de voir quelques temps plus tard resurgir un héritier légitime, ou qui croit l'être, qui souffle la place.» Seule consolation pour les opposants Algériens, "les opposants par le bla-bla" : les autocrates mettent autant de temps à mourir qu’à exercer le pouvoir absolu. Les algériens auront tout le loisir d’assister à la besogne du diable. 

Si je vise ainsi par mes propos cette veuve Algérie, j'ajoute en plus et je termine.. Avec "ces Dingues Algériens" qui n'arrivent pas encore à prendre le meilleur chemin qui donne sur l'Etat crédible de loi et de droit, avec le vrai sens des termes,et de changer l'autoritaire par le démocrate, en chassant, tout simplement,  la racaille des vieux connards qui les commandent, par une jeune génération de gouvernants, même si cela leur paraîtra difficile, mais c'est possible avec une volonté très ferme et formelle, avec des descentes massives et répétées dans la rue. Le terrorisme pédagogique n'est plus, ses lieutenants-généraux ont disparus, il en reste qu'une main, et une main n'arrivera jamais à applaudir toute seule. Le "Qui tue qui", est passé au rang du grand terrorisme islamawiste, l'AQMI et Daêsh en témoignent. Et la nouvelle mouvance Algérienne baptisée "Jound El Khilalfa" n'est qu'un groupe de dissidents terroristes, des chômeur Algériens issus  de ce qu'on appelle au Maroc «El Mawqaf» censés disparaître du jour au lendemain.

                                                                  -oOo-

Et nous, ne disons pas "L'Aâm zine" .. Même si le Roi est passé par là,.. Quant à nous Marocains nous vivons autrement, contrairement au cas  des Algériens, nous vivons normalement notre quotidien, au point de vue démocratie, liberté, stabilité et sécurité, projetant voir encore plus loin, voir notre cher Royaume Chérifien du Maroc progresser davantage sous la conduite éclairée d'un monarque prometteur, voir d'un jeune Roi génie qui sait qui est-ce, et sait où il va, sans regarder au rétroviseur, il maîtrise bien les artères de son chemin, où il se dirige avec un peuple fidèle au trône de ses ancêtres; pas n'importe quel peuple, un peuple particulier dans sa diversité, intelligent et sait "من أين تؤكل الكتف", comme disent les arabes. L'ambassadeur de France à Rabat donne un témoignage inédit et confirme ce que celui d'Alger ne peut l'affirmer pour l'Algérie : المغرب ينعم بالسلم والطمأنينة ولا خوف على الفرنسيين من زيارته 

Un peuple qui  a su répondre sans réserves, aux aspirations de ses Rois, obéi à sa Monarchie gouvernante, depuis qu'il est sur cette noble terre Marocaine. Nous n'avons jamais vécu ce qui se passe en Algérie et nous n'arriverons pas, non plus, à ce point désastreux, parce que nous ne sommes pas contraints d'aller contre la volonté divine qui nous a choisi, Dieu merci, les descendants d'Al Elbeit pour gouverner ce pays, ni exposés par la nature à êtres les esclaves d'un sale gâté (pour ne pas dire autre mot) fils de la gérante du bain maure d'Oujda ou de quelqu'un du genre des sales bottes.

Nous Marocains, nous nous réjouissons chez nous, jouons fructueusement avec les mots : «qu'est-ce-qui se passe? Il y a plein de policiers, partout..possible que le Roi soit ici?» Ce genre de dialogue est devenu tout à fait naturel, et le moins que l’on puisse en dire est que ce n’est pas normal du tout. Des phrases connues de tous les Marocains, répétées par tous à un moment ou à un autre, que l’on soit celui qui s’interroge ou celui qui répond. Un dialogue que nous tenons sans même prendre conscience de ce qu’il signifie, dans un taxi, entre amis, avec un ou une collègue, ou même avec un passant inconnu.

Les avenues sont propres, anormalement propres ? C’est sûr, Sidna est passé, ou passera, par là. La police est en surnombre ? Le Roi est assurément dans les lieux, tout proche, et il fait un tour.La police de la circulation traque les véhicules stationnés en double,ou en triple position, et organise la circulation, sérieusement ? Une visite royale doit être programmée. Les lampadaires ont pris un coup de jeune, sont propres, et les ampoules fonctionnent, les arbres convenablement élagués ? Encore le Roi… Plus de mendiants, ou presque ? Plus de clochards, ou quelques-uns seulement ? Nos villes ont pris un aspect de cités civilisées et quasi organisées, même provisoirement ? Encore et toujours Sidna qui doit passer.

Ces choses se répètent et n’étonnent plus personne au Maroc, d’une manière qui devrait faire monter le rouge au front des responsables sur ce qu'on qualifie avec plaisanterie « les campagnes ponctuelles d’embellissement »… embellissement de la façade uniquement, de l’apparence, malheureusement, car au fonds, les choses sont toujours les mêmes, inchangées, misérables, miséreuses, chaotiques, anarchiques, sous-développées…

Mais la question reste là même, au final : puisque les chargés des affaires publiques disposent de cette prodigieuse capacité à solutionner les problèmes logistiques dans un temps si court, pourquoi donc ne mettent-ils pas en œuvre de vraies stratégies qui régleraient les différents problèmes d’une façon durable, et non seulement durant les passages et/ou visites de Sa Majesté le Roi ? 

Il n’est pas raisonnable, ni acceptable que les responsables persistent à tromper ainsi le Roi et à flouer les populations avec ces coups de peinture aussi foireux que furtifs dans les zones que traverse le cortège Royal. Nous pouvons bien évidemment  accepter que certaines problématiques soient difficiles à régler rapidement du fait de leur complexité et des moyens considérables que cela nécessiterait. Mais d’autres problèmes que nous vivons dans nos cités peuvent être solutionnés plus vite, si tant est que les responsables s’attellent à leurs tâches et remplissent leurs devoirs de la manière adéquate, convenablement, sérieusement, avec dévouement, une manière qui ne requiert qu’une volonté solide de bien faire les choses, une volonté qui ne soit pas ponctuelle, dictée par la peur. Si tel était le cas, les solutions seraient à notre portée et nous ne connaîtrions plus les calvaires qui sont nos lots quotidiens.

C’est pour cette raison qu’une crise de confiance véritable et légitime s’est installée sous nos cieux, entre administrateurs et administrés, entre élus et électeurs, ces derniers ne donnant plus aucun crédit à cette idée d’Etat de droit pérenne. C’est le coup d’éclat permanent. Des campagnes, des campagnes, encore et toujours des campagnes…

Il faudrait qu’un jour prochain les responsables de ce pays prennent conscience que ces campagnes d’embellissement agressives et de maquillage furtif sont aussi stupides qu’abusives, relevant de systèmes sous-développés. Ce que font ces gens ne sert ni le pays ni ses citoyens, pas plus qu’il ne sert le Souverain lui-même.

Le Roi génie..Sa Majesté le Roi, feu Hassan II que Dieu ait son âme, quand il entend parler négativement d'une ville du Royaume, il disait dans ce sens :"Ewa Namchiw n'Zorouha". avec tout ce que peut porter cette Zyara de positif. Un geste précieux d'un génie royal, pour que les budgets se déversent à flot, et que des projets imprévus au profit de cette ville "sinistre", relèvent spontanément le défi contre la rigueur des calculs aigus des décideurs au niveau central et contre la bureaucratie de l'administration en général.

Le ministre Chargé des relations avec le Parlement et la éaiétlciiel Habib Choubanpromis une accélLe Roiération dans l'adoption des lois au P, Earleme  nt.   

Le remède provient de l’Étagère Royale..Dans son discours  du 10 octobre 2014 devant le parlement, à l'ouverture de la première session de la 4° année législative de la 9° législature.. Sa Majesté le Roi que Dieu le glorifie  disait en clair et rappelle à l'ordre, le personnel politique, les teneurs de la gestion publique locale, et par leur intermédiaire les Marocains.

Il est évident qu'il nous parlait, en sa respectueuse qualité de Monarque, mais nous constatons que, vu sa compassion, sa tendresse et sa simplicité royales envers ses sujets, nous l'écoutons, avec beaucoup de respect et d’intérêt comme «Un Grand Citoyen Simple» qui ne manque point de clairvoyance pour veiller au bienfait de son peuple. Contrairement, bien sûr, à la façon, dont ils choisissent les gouvernants voisins quand ils s'adressent aux leurs.  (laboures, si non je te déchiquetterai le ventre), ce qui veut dire en dialectal Marocain de l'oriental, quand le laboureur attelle la charrue au bœuf.."H'rath wala n'baâjak!

Je citerai ici, quelques passages, passages forts certes, du discours royal pour vous en assurer que Sidna connait bien, plus que d'autre, les ingrédients de notre marmite :««..Comme Je l’ai dit précédemment, nous savons qui nous sommes et où nous allons. De même, nous connaissons nos potentialités et avons conscience des difficultés et des défis à affronter. Le Maroc a atteint aujourd’hui, grâce à Dieu, un niveau remarquable dans la marche vers le progrès. Désormais, la vision est claire, les institutions sont fortes de leurs compétences respectives dans le cadre de l’Etat de droit. C’est un motif de fierté pour nous tous. Les Marocains, où qu’ils soient, individuellement et collectivement, sont tous en droit d’être fiers de leur appartenance à cette patrie qui est la nôtre.

-Etant Marocain, le sentiment qui M’est le plus cher dans la vie, c’est celui d’être fier de Ma Marocanité-.A celui qui ne saisit pas le sens de l’amour de la Patrie, et ne rend pas grâces à Dieu pour ce que ce pays lui a donné, Je dis : «suivez ce qui se passe dans nombre de pays de la région». Il y a tant d’enseignements à en tirer, si l’on veut bien s’y arrêter. Quant à lui, le Maroc poursuit imperturbablement et avec confiance sa marche pour rejoindre le peloton des pays émergents.

Mais la fierté ne signifie ni le repli sur soi, ni la condescendance à l’égard de l’autre. Car les Marocains sont connus pour être ouverts et en interactivité positive avec les différents peuples et civilisations.Je voudrais ici souligner que le choix démocratique, qui est voulu par tous les Marocains est un choix constant et irréversible, dont Nous nous attachons à poursuivre la consolidation. Vous n’ignorez pas ce qu’exige de vous le devoir de défendre en permanence l’intégrité territoriale du pays.

Depuis le Discours que J’ai prononcé devant vous l’année dernière, les parlementaires ont consenti des efforts considérables, notamment pour faire face aux tentatives visant à instrumentaliser la question des droits de l’Homme dans nos Provinces du Sud, et durant les négociations avec l’Union européenne sur l’Accord de pêche. Nous vous engageons, donc, à rester mobilisés et vigilants pour contrecarrer les adversaires du Maroc.Fin de citation

Vous le constatez, on vient de voir ce qu'a dit le Souverain aux parlementaires de la Nation, l'occasion pour nous tous, de bien recevoir des messages précis.  A vous de juger mes lecteurs Marocains, d'analyser et d'en tirer les leçons, pas les ficelles comme le font toujours nos voisins Algériens pour enrouler et tromper davantage  leur opinion publique locale.

Nous remercions infiniment Sidna Mohamed VI qui, en l'écoutant parler, nous donne l'occasion d'êtres fiers de nous . Nous le remercions du fond de nos cœurs pour tous les efforts qu'emploie Sa Majesté, pour le progrès de notre pays, le Royaume Chérifien du Maroc.  Bonne lecture.

                                                                          Cordialement,Chihab25 

(Lisez aussi la dernière note publiée en pages jointes :!!!المجموعة الدولية تنظر الى الجزائر كعامل استقرار En publiant cette note, je ne souffle pas le chaud et le froid, comme me disait un jour, un Algérien frivole et je ne tire pas non plus sur les ambulances, la note reflète bien la réalité de l'hypocrisie algérienne )

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