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Algérie: Aâmi Salah et le prince heureux du régime Bouteflika

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Que peut-il faire un ex-caporal?..Quant à l'autre pion thuriféraire de la famille en règne, qui constitue apparemment la pierre angulaire du régime, l'ex-caporal Français, Gaid Ahmed Salah, qui s'est réveillé, comme ses autres pairs, pour se trouver du jour au lendemain, au rang de généraux. Un galon qu'on distribuait en vrac en Algérie aux autres privilégiés Gaullistes. 

Après avoir été le fidèle et ordonnance de la famille Bouteflika, et par initiative de celui qui l'appelait "Aâmi Salah" (Said Boutef) il se fut pactisé ensuite par le mourant-président pour promouvoir une nouvelle génération de dingues-officiers qui vont monter en puissance pour faire oublier les Nezzar et Lamari.

D'aprés ce que je crois, pour se moquer de son monde de truands, il aurait même chargé aux frais de l'armée, quelqu'un de faire des éloges à son parrain président et son conseiller frère et dire à haute voix  : «Après Bouteflika 1234, voila qu’on sorte la brosse à reluire pour préparer Bouteflika5, où à défaut, Bouteflika bis». Malheureusement c'est le site électronique "Maghreb Intelligence" qui a été choisi pour faire passer la donne et jauger par son biais, le degrés de chaleur de l'opinion publique algérienne sur la base du quelle, il pourra arrêter ses carnets de campagne.

Et pourtant, ce général de la vieille génération Franco-Algérienne, chef d'état-major de l'armée Algérienne, ne cache plus son ambition de devenir le 6e président de la République d'Algérie, à la place d'Abdelaziz Bouteflika.

Il ne se passe presque pas un jour sans que le chef de la Grande muette algérienne, Gaïd Salah, fasse parler de lui surfant sur la peur du terrorisme pour se montrer «garant» de la stabilité et ne rate pas une occasion pour apparaître dans les médias en tant que successeur du président invisible.

Il ne se passe pas un jour sans qu’une actualité mette en avant l’armée algérienne. Il ne se passe pas une semaine sans que celui-ci, inaugure un complexe, un aéroport ou fasse un discours en présence des médias. Le général algérien occupe l’espace médiatique. Il se déplace, donne des conseils, serre des mains, il est partout, alors qu’Abdelaziz Bouteflika n'est nulle part.

Quand un président malade suscite des appétits pour sa succession et qu’un chef militaire communique tous azimuts pour combler la carence d’images qui donne à voir Bouteflika, cela s’appelle non seulement se positionner comme successeur du président invisible, mais faire campagne pour s’emparer, dès que l’occasion se présentera, du pouvoir.

Rien ne semble arrêter ce vice-ministre de la défense, Gaïd Salah, pour décrocher le très convoité siège présidentiel au palais El Mouradia, à Alger. Pas même le frère du président malade, le pourtant tout puissant Saïd Bouteflika, détenteur des clefs de ce temple emblématique du règne «absolu» des Bouteflika.

Il n’y a pas très longtemps, les deux hommes se sont alliés pour se débarrasser d u général Toufik, l’ancien homme fort d’Alger. Ce dernier ne s’était pas montré enthousiaste quand Bouteflika s’est présenté pour un quatrième mandat présidentiel. Le clan du président ne lui a jamais pardonné les réserves qu’il a émises sur le mandat de Bouteflika. Gaïd Salah, très ambitieux, aura les coudées franches pour décapiter l’empire sur lequel était assis Toufik et jeter en taule ses plus fidèles lieutenants comme le général Hassan, condamné à 5 ans de prison ferme.

D’après ce qu'on constate, de ses allocutions dialectales, celui-là,  se sentait visiblement incapable de conduire un pays, être le président en succession à Bouteflika. Il vient effectivement de prouver cette hypothèse, déclarant aux algériens, dans le cadre de la mascarade campagne électorales actuelle des communales que l'armée doit, "obligatoirement, être à l'abri des surenchères et des ambitions politiciennes". Faisant ainsi, clin d’œil, voir un geste hypoctite de "politesse obligatoire" à Said Bouteflika de passer le premier!!.

Et c'est vrai quand on l'écoute parler à sa racaille militaire en tournées de "Mechoui" aux régions militaires du pays, on s’aperçoit qu'il est incapable de s’exprimer normalement de façon intellectuelle de générale de corps d'armée (???). Cela veut dire qu'il a un bagage intellectuel très limité, employant les termes et le langage de vieux Harkis, comme ses pairs Français, du temps des pieds noirs et de l'OAS de Jean Marie le PEN.

Ce qui veut dire à ce propos que l'armée algérienne, marche toute seule, et dans les meilleures des cas est conduite, sous sa supervision de caporal Gaulliste, par des dingues officiers peu intellectuels que lui! qui font, chacun en ce qui le concerne,garder le troupeau dont il a la charge de paître. Quant à lui, il se prend au grand galonné et en profite du départ forcé des grands loups de la junte à l'images des généraux, Nezzar, Lamari, Smain et Toufik.

                                                     

                                                             Le prince héritier Algérien Son Altesse said

Les Algériens l'accepteraient-ils?..On se prépare au grande échelle en Algérie à l'étape 2019 pour l'intronisation du prince héritier de la dynastie Boutaflika. Après qu'un obsédé frère-aîné ne lâchera qu’une fois mort. Pays quasiment sans président depuis une demi-décennie, avec une économie fortement ébranlée par la chute drastique de ses revenus pétroliers, et qui ne doit sa stabilité apparente qu’à une «manne de corruption sociale» devenue tarissable, l’Algérie va droit vers l’incertain, voire elle est déjà dans l'incertain.

Avec son «Enquête sur le pays le plus mystérieux du monde», comme il le rapporte lui-même, l’hebdomadaire français Le Point. Une plongée visant à explorer les différentes facettes d’un pays, dont «l’économie est au point mort, la situation politique incertaine, la société civile entravée, plongée dans mascarade après mascarade… et qui vit ses heures cruciales».

Avec à un bon de commande bien garni en gazodollars, l'hebdomadaire Français le Point efface, tout simplement son appartenance à la quatrième autorité Française et se plonge au fond de la falsification pour entacher la dignité du journalisme, écrasant ainsi la déontologie pour produire un reportage-enquête à la mesure du clan présidentiel d'Alger.

Le journaleux de l'hebdomadaire "Le Point" qui réalisait le reportage, commence par le silence assourdissant qui règne dans les travées du palais présidentiel d'Al Mouradia. Non pas que les tapis persans et locaux étouffent les pas de son personnel pléthorique, mais parce que son principal locataire, Abdelaziz Bouteflika, n’y a plus fait acte de présence de président actif depuis  2013 et ses hospitalisations d’urgence au Val de Grâce de Paris et ailleurs, puis au musée algérien des…Invalides (!).

Depuis, c’est désormais à sa résidence médicale de Zéralda sur les hauteurs d'Alger, une clinique hyper-équipée, que Bouteflika est de temps en temps artificiellement requinqué, pour «faire semblant»  d'être vivant, en mesure de recevoir un visiteur de marque.D'ailleurs plusieurs occasions manquantes ont fait preuve de son incapacité, particulièrement depuis Angela Merkel, Hassan Rouhani ou encore, tout récemment, son ami le Vénézuélien Maduro.

En dehors de ces petites minutes d’apparition qui jalonnent rarement une interminable absence pour maladie incapacitante, le pouvoir de Bouteflika semble être aux mains de son frère Saïd, qui passe du statut de chaouch qui «transmettait» les ordres de son aîné à l’homme fort du régime qui «se charge» désormais de les donner.

Mais Saïd doit compter sur les pions-généraux de l’armée qui se tiennent en embuscade en surveillant la feuille du «malade». En attendant, ces gradés faiseurs de présidents-marionnettes en Algérie s’activent à fructifier le quart du budget de fonctionnement algérien qui leur est toujours consacré, bon an mal an, soit quelque 10 milliards de dollars. Une manne corruptrice dont l’Algérie à l’habitude pour taire tout mécontentement, d’où qu’il vienne.

Corruption d'un Point?...Ce magazine français de renommée consacre, cahier des charges à l'appui, sa “une” et un dossier épais aux “heures cruciales” que vit aujourd’hui l’Algérie confrontée à un président, Abdelaziz Bouteflika, affaibli et malade. Normal, à quelques semaines avant le voyage officiel du président français, Emmanuel Macron, dans un pays uni à la France par des liens profonds d'ancien colon.

Mais encore aurait-il fallu que “le Point”, un hebdomadaire qui avait habitué ses lecteurs assidus, à plus de professionnalisme, présent un vrai travail journalistique, et non un publi-reportage à  la gloire du frère du président algérien et régent du régime, Said Bouteflika. Les vrais rapports de force au sein du pouvoir algérien sont gommés au profit d’une image Épinal grossière.

Guerre de succession..Dans la guerre de succession qui fait rage à Alger, deux hommes jouent un rôle déterminant: le frère du président, Said Bouteflika, et le chef d’état-major, le général Gaïd Salah. Or ces deux personnalités n’ont pas droit, dans cette enquête, à un traitement comparable. Loin de là.

Le premier, Said Bouteflika, désigné comme “le vice roi de l’ombre” par “le Point”, bénéficie d’un portrait de quatre pleines pages plus qu’élogieux. On apprend tout d’abord que cet ancien enseignant, engagé syndicalement, n’hésitait pas à braver dans sa jeunesse les pouvoirs en place. On découvre que “Monsieur frère”, qui n’a aucune fonction officielle et ps la moindre légitimité, est  “l’homme fort” du pays et l”un des piliers du régime”.

Naturellement “loyal” et “discret”, l’ami Saïd serait très apprécié pour “sa capacité d’écoute des doléances” (sic), notamment “dans les circuits du pouvoir” (re sic). Ce qui ne l’empêche pas “de partager des cafés” avec les jeunes des quartiers populaires, cultivant “une dimension humaine et de solidarité”.

Quand on connait la proximité du Régent de Zéralda avec les oligarques algériens et l’impossibilité de conclure une affaire ou d’obtenir un marché à Alger sans son aval, un tel portrait est juste grossier.

Des procédés staliniens..Le second poids lourd du régime actuel, le chef d’état-makor Gaïd Salah, n’apparait jamais dans les quinze pages de cette pseudo enquête. Son nom n’est même jamais cité. Quant à  l’armée, qui reste la colonne vertébrale du pouvoir algérien, elle jouerait les seconds rôles. Ainsi, selon un haut cadre, une source plus que vague, “les militaires, et à leur tète le chef d’état-major, ont été recadrés par Bouteflika, pour n’être que des …militaires”. Tout citoyen algérien sait pertinemment que le successeur de l’actuel chef de l’Etat ne sera pas désigné sans l’accord formel de l’armée, hostile dans son immense majorité à une succession familiale. Le poids de Gaïd Salah ne peut être que décisif dans ces difficiles tractations.

 

                  l’intriguant voyage de Saïd Bouteflika à Paris

Saïd Bouteflika, l’influent frère cadet du président algérien, était à Paris le week-end dernier » rapporte George Malbrunot, célèbre journaliste et reporter français, sur son compte twitter. Il n’en faudra pas plus pour lancer les spéculations sur les motifs de ce voyage, d’autant plus que celui-ci intervient dans une période où les rumeurs sur une possible candidature du frère du chef de l’État pour le prochain scrutin présidentiel se font de plus en plus insistantes. Ainsi, même si le journaliste français assure que Saïd Bouteflika a « effectué un séjour privé dans la capitale française », beaucoup voient des motifs politiques dans ce voyageLe but dans toute cette mascarade de jeu de mots.

Il serait bien les présidentielles algériennes de 2019.Une source crédible algérienne affirme que Saïd Bouteflika aurait rencontré au moins trois célèbres chanteurs kabyles. La rencontre a eu lieu à Alger. L’objet de la rencontre ne nous a pas été indiqué, mais elle a certainement un lien avec les élections de 2019, auxquelles la candidature, qui signifie succession, de Saïd Bouteflika à la présidence de la république Algérienne, se précise et se confirme chaque jour.

C’est un secret de polichinelle maintenant : Saïd Bouteflika se prépare assidûment pour les élections présidentielles d’avril 2019, avant même d’élucider le grand mystère, celui de la réaction des Algériens envers sa candidature.

Faute de sondages, Saïd Bouteflika est resté et restera probablement encore dans le flou total, et c’est cette grande inconnue qui taraude actuellement son esprit et le pousse parfois à s’emmêler les pinceaux, comme par exemple dans l’affaire Ali Haddad – Abdelmadjid Tebboune. Mais il doit avoir une idée, une astuce, ou quelque chose de ce genre. Il n’est pas quelqu’un qui attaque tête baissée.

Après de longues années passées à l’ombre, sans jamais communiquer mais tout en étant au four et au moulin, Saïd Bouteflika s’est retrouvé subitement et comme par enchantement devant les manettes de commande abandonnées par son frère gravement malade. N’étant pas de ceux qui ratent lamentablement des occasions en or, Saïd Bouteflika s’en saisit, use et abuse, jusqu’au jour où il se rend compte que cela ne peut pas durer et qu’il faudra donc y remédier, avant qu’il ne soit trop tard.

Son ambition démesurée lui dicte alors de ne pas lâcher prise. Mieux encore, elle lui dicte de viser la plus haute marche du podium. Dans la foulée, le « docteur » Djamel Ould Abbès, encore lui, apparaît à la télévision et nous rappelle, des fois que nous l’aurions oublié, que rien n’empêche Saïd Bouteflika d’être candidat à l’élection présidentielle d’avril 2019.

Il restait seulement à Saïd Bouteflika de prendre son courage à deux mains et sortir de l’ombre. Ce sera chose faite par une belle journée de printemps dans une rue de la capitale pour soutenir l’écrivain Rachid Boudjedra, victime d’une caméra cachée.

Quelques jours plus tard, au cimetière d’El Alia, à l’enterrement de l’ancien chef de gouvernement, Redha Malek, Saïd Bouteflika récidive en prenant le soin cette fois de se montrer flanqué de la garde rapprochée du chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika.

Un seul geste et la boucle sera bouclée : Saïd Bouteflika n’a plus qu’à s’afficher sur les écrans des télévisions pour nous dire, les yeux dans les yeux, qu’il a décidé de se porter candidat dans la course au Palais d’El Mouradia. Le reste, tout le reste, ne sera que matraquage médiatique et bourrage des urne

Ahmed Gaïd Salah veille...!L’Algérie n’a pas attendu la tenue des élections locales de novembre prochain pour plonger dans la crise de succession à Abdelaziz Bouteflika, dont le quatrième mandat s’achèvera en 2019. Au moment où Abdelmadjid Tebboune, le nouveau Premier ministre, subit d’incessantes attaques de la part des partisans du clan présidentiel, le chef d’état-major des armées, Ahmed Gaïd Salah, se distingue par son dynamisme sur le terrain et renforce ses liens avec les troupes. 

Alors que la grande majorité des Algériens est en vacances, le général-major Ahmed Gaid Salah a soigneusement élaboré un programme de visites de terrain dans différentes régions militaires afin de conserver le « contact direct et permanent avec les personnels militaires déployés à travers les quatre coins du pays », indique le ministère algérien de la Défense. 
 
Ahmed Gaïd Salah a ainsi entamé lundi une visite de travail et d’inspection dans la très stratégique 2ème région militaire à Oran, l’une des plus sensibles et des mieux équipées de l’armée algérienne. Ahmed Gaïd Salah a prétexté l’inauguration et le lancement de nouvelles structures militaires pour justifier ce déplacement. 
 
Avant de se rendre à Oran, Gaïd Salah avait inspecté fin juillet la 3e région militaire à Béchar pour y superviser la deuxième phase de l’exercice tactique combiné aux tirs réels « MADJD 2017 ». Autre geste symbolique à forte connotation politique, il s’est longtemps entretenu avec le commandant de la 40ème Division d’infanterie mécanisée, qui lui a présenté le plan d’exécution et la chronologie des différentes actions de combat à opérer par les unités de la division, appuyée par des unités des forces terrestres et aériennes. Il s’agit d’une des divisions les plus stratégiques de l’armée algérienne, capable d’intervenir avec efficacité lors d’opérations de rétablissement de l’ordre d’envergure.
 
En clair, pendant que Abdelmadjid Tebboune se bagarre sur le front politique avec les oligarques et autres acteurs proches de Saïd Bouteflika, l’armée algérienne soigne son image et veut s’imposer comme la seule institution solide, ouverte, qui ne soit pas divisée par les luttes intestines. Un message qui semble pour l’heure bien  passer auprès de nombreux Algériens. Et Ahmed Gaïd Salah de se poser en véritable chef de l’institution, pour leur faire oublier l’absence de leader à la tête de la nation.

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