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  • L’Algérie accepte la reconnaissance par la France de la Marocanité du Sahara..(!)

                                               

                                                                                              drapeau-du-maroc-image-animee-0008  

                                                       Face au soutien américain au plan d’autonomie, l’Algérie désorientée                                                                                            Face au plan d’autonomie, l’Algérie désorientée

     

    Ton d'amertume : L’Algérie accepte la reconnaissance par la France de la marocanité du Sahara. Alger cède après des mois de tension avec Paris, acceptant un accord pour mettre fin à la crise entre les deux pays sans obtenir gain de cause, tandis que la France impose son agenda. Tebboune enterre la question du Sahara Marocain, devenue «un non-sujet». Un revers cuisant qui marque la fin des illusions algériennes sur le dossier et constitue un marqueur névralgique qui augure d’un changement géopolitique majeur dans la région nord-Africaine. 

    Le rétropédalage était somme toute attendu et Tebboune en avait annoncé la couleur lors de son «traditionnel» verbiage devant sa presse locale. Mais cette fois, Alger s’est arrangé pour ajouter dans cette crise, l’insulte à l’humiliation. Ainsi donc, la tempête, et c’est peu dire, soulevée par l’Algérie contre la France depuis juillet dernier s’achève. La décision a été actée par un communiqué conjoint de France et d'Algérie, publié 31 mars à l’issue d’un entretien téléphonique bilatéral Fr-dz. Tous les points de tension entre les deux pays, et les points de sortie de crise, y sont détaillés. Sauf celui du Sahara, soit le sujet déclencheur de la plus grave crise diplomatique de l’histoire des relations entre États.

    Reprise du partenariat sécuritaire et du dialogue stratégique, réinitialisation de la coopération en matière de migration, de justice et du travail sur la mémoire coloniale, le temps est à l’apaisement. Le tout, sans qu’Alger obtienne la moindre consolation. C’est à peine, Tebboune a arraché l'appui de la France à la révision de l’accord d’association UE-Algérie. Pour le reste, tout reste, et c’est la France qui obtient gain de cause.

    Le grand absent – et que le régime d’Alger aura bien du mal à justifier – c’est le Sahara Marocain, devenu subitement un non-sujet dans les rapports entre la France et l’Algérie. Tebboune avait balisé le terrain, le 22 mars dernier devant «ses» médias, il avait balayé la question d’un revers de main aussi brusque qu’étonnant.

    Dans un apla-ventrisme qui jurait avec les bravades habituelles, Tabboune a affirmé, sans sourciller, que la reconnaissance par la France est maitresse de ses décisions sur le Sahara et cela ne dérangeait (finalement) pas l’Algérie. «La question dérange l’ONU, pas nous», a-t-il tenté d’éluder.

    Au lieu de constituer une sortie honorable à Tebboune, la parade et l’accord qui s’en est suivi ont été doublement humiliants pour un régime qui est monté, dans une énième réaction intempestive, sur ses grands chevaux perdants, pour dénoncer l’appui de la France à la Marocanité du Sahara.

    Le revirement, opéré par l'Algérien, est «pire» que celui marqué auparavant vis-à-vis de l’Espagne. Si Alger avait également soulevé un tollé contre Madrid pour son soutien au Maroc, son retour à la raison s’est néanmoins fait graduellement et à une plus petite échelle.

    Un non-sujet...Pour la France, l’abcès qu’était le Sahara Marocain sans ses relations avec les deux grands pays a été crevé, Alger ayant été contraint de l’exclure de ses relations bilatérales avec Paris. C’est une grande nouveauté de relations envers la France avec les pays du Maghreb et un repère névralgique qui augure d’un changement géopolitique majeur. Ce sujet qui constituait dans le passé un marqueur d’équilibre dans les relations Franco-Marocaines et l’Algérie devient un non-sujet.

    Cette performance n’aurait pu être possible sans le rapport de force inédit engagé par le Président Macron avec Alger et face à la recomposition des positions internationales sur la cause Marocaine, l’Algérie, principal “supporter” du séparatisme au Maroc au Mali et probablement pour d'autres à venir, semble déstabilisée par le nouvel environnement diplomatique marqué par le renforcement du soutien au plan Marocain, notamment de la part l'oncle Sam.

    Autant dire que l’Algérie a compris la leçon et fait définitivement son deuil de Tindouf, du moins comme jaugent ses relations diplomatiques affaiblies. De quoi laisser augurer l'acceptation par le régime d’Alger de la dynamique internationale irréversible en faveur de la Marocanité du Sahara. Avec grande amertume, le régime de casernes reconnaît, ainsi, son impuissance à faire face à la déferlante internationale en faveur de la souveraineté du Royaume sur le Sahara Marocain. Il était temps.

    Haut les mains (Alger, isolé et encerclé)... Le régime au pouvoir a transformé l’Algérie en ilot subissant un tsunami de malédictions. La raison de cette solitude est à trouver dans son soutien aveugle à l’aventure séparatiste du Polisario. Crise structurelle avec le Maroc, crise diplomatique avec l’Espagne, crise sans précédent avec la France, crise sécuritaire avec la région du Sahel… le régime algérien calibre son humeur diplomatique sur le degré d’empathie que ces pays expriment à l’égard du Maroc. Or, c’était déjà une cause perdue dans le passé. Et c’est devenu aujourd’hui un cimetière dilomatique pour Alger.

    Sauf à sombrer dans un profond autisme politique, le régime d’Alger ne peut que faire le constat de sa solitude et de son isolement. La géographie politique du moment le montre incontestablement. Une rupture chronique avec le Maroc et la Libye, et une rupture récente avec les pays du Sahel ont fini par verrouiller aussi bien son espace aérien que ses relations diplomatiques, transformant le territoire algérien en une sorte d’ilot subissant un tsunami de malédictions.

    Le régime algérien a beau monter sur ses grands chevaux pour tenter de justifier cette situation. Un des argumentaires les plus vendus par la propagande algérienne est que si le pays est visé, si des «complots» sont ourdis contre sa puissance et son leadeurship, les raisons reviendraient à sa position de soutien «infaillible» à la cause palestinienne. Cette détestation internationale à son encontre serait le fruit de son insistance à «défendre» les Palestiniens.

    Or, la vraie raison de cette solitude est à trouver dans son soutien aveugle à l’aventure séparatiste du Polisario. Jusqu’à présent, toutes les crises vécues par Alger avec son environnement régional et international sont la conséquence directe de sa gestion de l’affaire du Sahara. Crise structurelle avec le Maroc, crise diplomatique avec l’Espagne, crise sans précédent avec la France, crise sécuritaire avec la région du Sahel… le régime algérien calibre son humeur diplomatique sur le degré d’empathie que ces pays expriment à l’égard du Maroc. Cela était déjà une cause perdue par le passé. C’est devenu un cimetière diplomatique pour Alger.

    Plus le Maroc performe à l’international, plus le régime algérien se sent pris de convulsions. Plus la marocanité du Sahara séduit et convainc dans les forums internationaux, plus le régime algérien se recroqueville sur ses haines recuites et ses obsessions ataviques. La nouveauté aujourd’hui, c’est que l’heure de vérité a sonné pour que le régime d’Alger sorte du profond déni dans lequel il s’est enfermé des décennies durant.

    De toutes les capitales les plus influentes dans la crise saharienne, de Washington à Paris, en passant par Madrid, des injonctions sont adressées au régime algérien. Alger ne peut se cacher éternellement derrière une fantomatique «neutralité» et fuir ses responsabilités pour ne pas participer à la solution préconisée par la communauté internationale, notamment à travers les dernières résolutions du Conseil de sécurité, et qui a pour nom: l’autonomie. C’est le régime algérien qui abrite, finance et arme les séparatistes du Polisario. C’est le régime algérien qui leur a créé «une république» aussi chimérique que les visions illusoires dans le désert sous un soleil ardent.

    Et pourtant, Alger refuse de s’impliquer dans la recherche d’une solution politique sous souveraineté marocaine, comme l’y a récemment invité l’administration Trump à l’occasion du renouvèlement du soutien américain à la souveraineté marocaine sur son Sahara. Et la posture algérienne devient intenable: comment continuer à se dresser contre la volonté de la communauté internationale, qui cherche à clore le dossier de ce conflit, avec des arguments aussi faibles et aussi peu recevables que celui de nier en être une partie prenante?

    Aujourd’hui, le régime algérien est pris dans une tenaille. Soit il se soumet à la volonté de la communauté internationale et participe positivement à construire une solution politique au conflit du Sahara, avec comme plafond l’autonomie proposée par le Maroc, soit il largue les amarres de son environnement, pour adhérer au club des États voyous abhorrés par la communauté internationale.

    Avec sa politique de rupture et d’agressivité, ce régime algérien court de graves dangers. La tendance actuelle, initiée par des personnalités américaines et visant à placer le Polisario sur la liste des organisations terroristes, pourrait être le dernier clou dans son cercueil. Si ce projet aboutit, il constituerait, à n’en pas douter, une énorme pression internationale exercée sur l’Algérie, la transformant de facto en pays parrain du terrorisme. Exactement comme le régime iranien, avec lequel Alger entretient d’ailleurs une consistante intimité sécuritaire et politique.

    Dans son bras de fer avec son voisinage sahélien, qui pourrait dégénérer en conflit armé à n’importe quel moment, le régime d’Alger ne peut même pas faire appel à sa traditionnelle relation avec Moscou, qui soutient ouvertement les équipes au pouvoir au Mali, au Niger et au Burkina Faso. Les priorités stratégiques de la Russie ne sont pas du côté d’Alger.

    Ce sont autant d’éléments qui montrent la grande solitude du régime algérien, qui n’a réussi à garder comme allié que l’Iran et la Tunisie vassalisée de Kaïs Saïed. Le statu quo est intenable pour un régime qui a fait de la procrastination politique au niveau des ambitions Maghrébines une marque de fabrique. L’heure algérienne est aux grands choix : sortir de l'impasse d’isolement en adoptant une forme de réalisme politique, ou continuer à vivre dans la marginalité internationale, avec tout ce que cela comporte comme risques et menaces de sanctions.

    Si le ridicule ne tue pas, il peut détruire un pays. Dans le cas du Polisalgerien, comme Karghala, l’Algérie a-t-elle les moyens de ses égarements à répétition? le temps en jugera certes..! Il y a des moments où l’Histoire convoque les nations à un sursaut. Non pas un sursaut de façade, mais une prise de conscience profonde, presque existentielle.

    On vient de constater qu'au mépris des règles les plus élémentaires de concertation et de légalité, quelques brebis égarées, dans l’opacité la plus totale, sous l’impulsion directe du pétrodollar Algérien, continuent encore dans leur engagement obsolète envers des thèses séparatistes, que le temps a disqualifiées .

    Et pourtant, pour combien de temps encore ce «Système Polisalgerien» peut-il y survivre, isolé, coincé et laissé galoper aux pas de mules? Je pense que, pas longtemps!, car la colère monte, se faisant supplanter davantage, l'espace avoisinant , même s'il se fait chanter à tue-tête, le monde ne l'écouterait jamais.

    La junte-pisseuse en Algérie sous-estime que: «L’heure algérienne est aux grands choix: sortir de l’isolement en adoptant une forme de réalisme politique, ou vivre dans la marginalité internationale, avec tout ce que cela comporte comme risques.». C'est aux Algériens, s'il y en a des crédibles, d'imposer les solutions à leur sort! de crises et de laisser-aller.

    Une ambigüité en forme de torchon blanc de soumission, s’est illustrée dans une allocution, du porte parole de tout vent algérien, Ahmed Attaf, dans laquelle il a dénoncé des « tentatives récentes, flagrantes et provocantes, de priver (ce qu'il appelle "le peuple sahraoui") de son droit à l’autodétermination», 

    C'est la version palpitante d'autrefois, enterrée avec la guerre froide du temps passé. Allusion à peine voilée à la reconnaissance USA de la Souveraineté du Maroc sur tous ses territoires. Il précise que entre autres, «cette nouvelle donne a désarçonné Alger, comme l’illustre le communiqué laconique et prudent publié par sa diplomatie, en décalage total avec le ton habituellement virulent réservé aux déclarations françaises ou espagnoles».  Bonne lecture./.

     

                                                         Cordialement, Chihab25