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  • 2/4.-ALGERIE : 50 ANNEES DE NAUFRAGES POLITIQUES...

     

     MAROC : Le 25/11/2011

    Les Marocains vont se réconcilier avec eux-même. Ils voteront la démocratie de l'ère «Mohamedia». C'est le plébiscite pour l'avenir de notre pays.

    Le scrutin du 25 novembre tire son importance non seulement du fait qu'il est le premier du genre à avoir lieu dans le cadre de la nouvelle Constitution, mais aussi parce qu'il constitue le principal indicateur à l'aune duquel se mesure la mise en Œuvre démocratique de la nouvelle loi fondamentale du 1er juillet 2011.

    les électeurs Marocains «responsables», se doivent-ils d'être à la hauteur de la nouvelle ère constitutionnelle Mohamedia qui exige probité civique et citoyenneté engagée. Fortes de leur crédibilité et de leur efficience, les institutions législative et exécutive deviendront ainsi une force motrice pour la démocratie et le développement, jouissant de la confiance de l'électorat et assurant la réconciliation du citoyen avec les institutions élues. La mobilisation nationale générale reste le préalable essentiel pour relever le défi majeur consistant à assurer le succès de ces législatives, afin qu'elles soient libres, régulières et compétitives, s'articulant autour d'un choix clair et novateur, de nature à répondre aux attentes légitimes des Marocains.

    Soyons nombreux au rendez-vous pour prouver au monde que le Maroc n'est pas les autres, nous y innovons, on n'imite personne, c'est au bout de notre vieille corde qu'on tisse la nouvelle. C'est un vrais lancement démocratique que l'algérie, qui se trouve au banc de malades mentaux arabes pris au «piège» par «la tempête-arabe», ne peut pas faire autant cette fois-ci!, puisque son régime (Médièno-Taflikien¹) n'a que du vent en poupe.

    Mr. le Mutshu² (Bouteflika) et son entourage observent avec amertume la montée en puissance de la démocratie chez le voisin ennemi de l'Ouest qui dans toute la région du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord (MENA), est le seul pays, selon un quotidien Américain, qui se démarque par un «multipartisme significatif» qui permet aux sensibilités politiques, dans toute leur diversité, de s'exprimer dans un cadre démocratique sur la conjoncture que traverse la monde arabe. Cependant, Bouteflika et sa junte ne peuvent s'aventurier et imiter le Maroc, comme à l'accoutumée, dans ce gigantesque changement que connait notre Royaume Chérifien. C'est trés dangereux pour les militaires de Ben Aâknoune-Beni Massous y compris le DRS³ de Tawfik et pour son pouvoir corrompu.

    On ne joue pas sur les mots, dans ce virtuel, avec les «hibous d'Alger». Non c'est le réel. Nous Marocains nous devons, avec une grande fièreté, crier haut et fort «Vive Sidna Mohamed VI» qui  veille à notre progrés et à notre prospérité dans ce contexte national marqué par l'entrée de notre pays dans une ère constitutionnelle nouvelle qui consolide son esprit unitaire et renforce notre modèle spécifique en matière de démocratie et de développement.

    Forts des réformes profondes engagées par le Maroc, et de la réactivité positive de notre pays aux mutations en cours, nous sommes aujourd'hui plus confiants et plus déterminés à poursuivre cette marche constamment renouvelée. Il s'agit, en effet, de consolider l'intégrité territoriale de notre pays, de raffermir l'Etat de droit et des institutions et d'enraciner la bonne gouvernance, dans toutes les régions du Royaume

    D'autre part je rappelle aux algériens qu'ils s'intégrent au commenwealth(4), ou plutôt qu'ils aillent au diable, le Sahara marocain, le sujet qui leur pique au fond, sera un véritable modèle Marocain de régionalisation avancée, prévoyant des mécanismes de solidarité régionale et nationale, de mise à niveau sociale et de développement humain loin de leur «bla-bla».C'est une réalité qui ne peuvent bafouillée par leurs mensonges, ou avec leur pétro-dinars.

    S'agissant des droits de l'Homme qui font défaut en algérie, il y a lieu de leur rappeler aussi qu'outre la charte avancée et les institutions, complémentaires les unes des autres, visant à garantir les droits humains et à assurer la protection de la dignité de l'Homme et de ses libertés, la nouvelle Constitution nationale prévoit la mise en place de mécanismes régionaux de protection et de promotion des droits de l'Homme, à travers le pays. Ces avancées démocratiques majeures que notre pays a pu réaliser, dans un contexte de mutations régionales sans précédent, ont permis de conforter sa position et sa crédibilité de son Initiative d'autonomie,y compris dans nos provinces sahariennes qui constitueront prochainement notre «première région pilote». Tandis que les témoignages en notre faveur se multiplient à travers le monde, le dernier en date de MM. Alain Juppé et Christopher Ross(5), je cite :La persistance du statu quo imposé par l'algérie dans l'affaire du Sahara constitue "un obstacle à la construction d'un Maghreb intégré et prospère". L'admin.Chihab25

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    Algérie : 50 années de naufrages politiques...(suite)

    Le 12 octobre 88, le Président Chadli Ben Jedid levait l'état de siège, le 24 octobre alors que les congrès régionaux du FLN se déroulaient sur un air de mécontentement et de désillusion, il lançait l'idée de réformer radicalement le parti. Il mettait à la porte  Chérif Messaadia le 29 du même mois et annonçait le 3 novembre un référendum sur une révision constitutionnelle et faisait appel de nouveau à  Kasdi Merbah pour former le gouvernement le 5 novembre. Le 23 février 1989, la nouvelle constitution expurgée de formules comme «socialisme» ou «charte nationale» est adoptée. Un texte de plus dans une Algérie officielle où l'écrit de quelques uns de la presse privée ne semblait pas avoir les faveurs des cercles dirigeants qui favorisaient la gymnastique orale.

    On avait évoqué en algérie une expression «ambiguë» qui avait fait couler beaucoup d'encre et de salive, «associations à caractère politique» à la place normale de «partis politiques». Et c'est ainsi qu'avec les lois sur les élections et sur ces associations politiques en juillet 1989, que naîtra le multipartisme qui permettra à des dizaines de partis de voir le jour avant de disparaître pour la grande partie. Ainsi, tout se mélangeait. Les gens ne se retrouvaient pas dans ce désordre qui marquait la vie politique algérienne, encore prisonnière des humeurs des dirigeants trop influencés, par certains analystes occidentaux dont des proches du président Français Francois Mitterand qui aurait joué un rôle important dans les décisions prises après octobre 88. L'Algérie tanguait et ne se retrouvait pas dans cet espace cacophonique empêchant toute parole sereine. Les uns et les autres s'interrogeaient sur une démocratie équivoque, encore sans béquille, embastillée dans les lieux obscurs des manœuvres, des magouilles et des illusions perdues. La violence marquait le quotidien. L'illégalité se conjuguait avec les jeux de coulisses.

    Le discours néolibéral prenait le dessus, favorisant un rapprochement tragique avec le FMI(Fond Monétaire International) et son fameux plan d'ajustement structurel, approfondissant encore davantage les jeux dramatiques du chômage et les terribles rumeurs de la flexibilité. La pauvreté gagnait les larges des villageois et aussi  les larges des boulevards. Ce n'est pas sans raison que de nombreuses personnes se posent d'insistantes questions sur la «spontanéité» d'un mouvement encore traversé par de nombreuses zones obscures. Les conflits de personnes et d'options pouvaient-ils être à l'origine de ces événements douloureux qui ont fait des centaines de victimes ? D'anciens responsables politiques comme Messaadia et Betchine confirment l'idée de la manipulation et du complot.

    S'il s'agissait de manipulation, quelles seraient les forces à même de provoquer ces événements ? Encore une fois, la question reste posée, malgré que les regards restent virés  vers ceux  de Ben Aâknoune et Beni Messous, toutes tendances confondues. Les problèmes de choix et de conflits entre des options différentes ont souvent caractérisé l'espace politique algérien. Des voix gouvernementales (proches de Bouteflika) tentent ces derniers temps de récupérer cet événement dans le but évident de dire au monde que l'Algérie a déjà connu son «printemps», pour reprendre un mot tant battu et rebattu, fonctionnant désormais comme un espace stéréotypé, dénudé de tout sens. Paradoxalement, octobre 1988 a davantage fermé les lieux de l'expression libre, donnant l'illusion de la présence d'une parole autonome et plurielle, mais, dans les faits, elle était foncièrement absente. La démocratie est fourguée dans du papier cellophane. La corruption et le déni de droit marquent toujours l'étendu de l'algérie.

    De la révolution de Novembre 54 à celle d’octobre 88, le FLN et contre sa propre volonté paie le prix de la piraterie, subit une lourde défaite aux "premières élections libres de 1991". Un autre naufrage politique à la dimension d’un suicide historique. Le FLN cède la place par pression des urnes au FIS(Front Islamique de Salut) et plonge dans la convalescence.

    Dès le mois de Janvier 1991, l'Algérie est en rentrée guerre civile, le FLN est dans le coma, mis à l'écart par l’ensemble des acteurs politiques qui l’avaient utilisé durant des années pour exister au nom de la révolution et avoir le droit de parler au nom de Novembre  1954. Un autre naufrage politique à la dimension de tous les mensonges orchestrés jusque-là par le pouvoir en place.

    A la place du FIS, le RND(Rassemblement National pour la Démocratie) d'Ahmed Ouyahya meuble l’espace politique en alternance avec ce Front à l’état de rééducation, un front qui a offert sa jeunesse à une révolution pour libérer un peuple, une flamme pour briser les chaînes du colonialisme Français et de l’injustice.

    De la politique de l’isolement par Boumédiene à la politique de l’exploitation par Chadli, de la propriété privée de Messaâdia à une succession de Belkhadem. Le FLN vit dans la décomposition et le démembrement permanents. Un autre naufrage politique à la dimension de lynchage.

    Le Front de libération nationale est, si on peut le dire, la propriété historique de tout un peuple . Ce patrimoine commun qui devait être au peuple et à l'histoire de l'algérie est passé à des mains sales qui n'avaient aucun lien avec la guerre de libération ni avec les principe de la révolution de novembre 1954 et de la charte d'«Oued Semmam» pour de lui faire subir le grand naufrage politique actuel que traverse toute l'algérie.

    On constate que la machine d'exclusion était bien huilée et mise en marche au service du pouvoir algérien qui sacrifie, tout simplement les hommes pour sauver le système. Lors d’une conférence sur le parcours de  «Mohamed Chérif Messaâdia», Mr.Abdelhamid Mehri, l’ancien secrétaire général du FLN, a estimé que son prédécesseur à la tête du vieux parti avait fait les frais, dans le sillage des évènements d’octobre 1988, de “la logique du parti unique”. Cette logique, a-t-il expliqué, exige, chaque fois que le système est bousculé, que “les critiques et les dénonciations se concentrent sur les individus afin que soit préservé ce même système”. Mohamed Chérif Messaâdia, de par ses fonctions d’alors et son rôle de responsable du secrétariat permanent du FLN, était donc tout indiqué pour “supporter tous les aspects négatifs du parti unique et même plus que cela”. C’est ainsi, selon M. Mehri, qu’on a collé la paternité du fameux article 120 à Messaâdia alors qu'il découlait en vérité directement de la nature du système”

    Pourquoi l'FLN accouchait des mal-aimés des Algériens?

    La session parlementaire actuelle de ce qu'on appelle le CNPA(Conseil National Populaire de l'algérie))  sera, sans doute, la dernière en activité de cette législature toujours parrainée par le pouvoir Bouteflika. Dans les chapelles politiques, la bataille a déjà commencé pour se positionner, dans la perspective des législatives à venir, en bonne place sur l'échiquiet politique local.

    Pour autant, de faux projets de lois doivent être votés avant la fin de cette session, particulièrement ceux en rapport avec les réformes annoncées que veut faire passer le viseur législateur flou de Bouteflika : le projet de loi relatif au régime électoral, ceux relatifs aux partis politiques, aux cas d’incompatibilité avec le mandat parlementaire, à la représentation des femmes(imitation du système Marocain) dans les assemblées élues, etc. Au total, une douzaine de projets devront être votés pour prouver, enrouler, c'est le mot qui convient et montrer aux que Boueflika ait décidé vraiment, en temps que président réformateur de mettre en oeuvre ses promesses de réformes et d'éviter, d'autre part, aux flammes du "printemps arabe". d'atteindre le seuil de son palais d'ElMoradia d'Alger. Un volume de travail auquel ne sont pas habitués les soi-disant députés du peuple. De son coté Belkhadem, le chef éxecutif de l'FLN, à l'insu des décideurs politiques, les plus influents de l'FLN, veille à tailler les lois de Bouteflika, à sa mesure cette fois-ci, dans la perspective de se présenter et gagner les présidentielles d'aprés Bouteflika en 2014 sans le consentement des bases partisanes et sans même «imiter» et faire des primaires au clair de lune, comme les grandes démocratie à la rive nord de la méditerraennée.

    Par conséquent, les citoyens savent que l’Assemblée nationale Populaire(le parlement) est une chambre d’enregistrement, qui a pour seule mission la légitimation par la loi des décisions prises par le pouvoir. Le député n’a donc aucune influence sur le destin du peuple. C’est pourquoi il n’est pas respecté. Pour autant, l’Algérien attend du parlementaire des actions qui améliorent de façon tangible son quotidien. Il ne se préoccupe pas des projets de loi qui sont votés en bloc, il pense que cela ne le regarde pas vraiment et,  parce qu’il ne comprend pas, d'autre part, grand-chose au travail législatif, il n'y manifeste aucun intérêt.

    Tout cela est trop difficile à comprendre pour le simple algérien et il ne sait pas très bien comment ces lois peuvent transformer concrètement sa vie de tous les jours.Est-ce que les députés ont travaillé, durant cette législature,ou durant toutes les autres du passé, pour améliorer l’existence du citoyen et lui apporter le bien-être ? Je ne le crois pas. Les députés algériens ont la réputation d’être gourmands et d’être grassement payés à ne rien faire. Une vérité accentuée par un pouvoir  corrompu qui a besoin, il faut le dire, de boucs émissaires pour canaliser la colère d’une population en ébulition qui conteste à ces parlementaires leur représentativité et les rend responsables de l’incurie des pouvoirs publics.

    Elle est inexistante sur le terrain où c'est le discours unilatéral qui fait foi et la langue de bois qui sévit inlassablement depuis longtemps dans ce pays. Cette douleur fait souffrir tous ceux ayant fait des études ou vécus dans les pays émancipés et respiré cette démocratie durant leurs formations scientifiques ou à distance à travers la parabole. Ils endurent le martyre, eux qui en rêvent affreusement de ces débats libres où ils sont inévitablement d'éternels observateurs qu'acteurs actifs. Cela peut déduire l'une des causes essentielles de la fuite de ces milliers de matière grise algérienne qui ont préféré vivre ailleurs pour progresser politiquement, tant scientifiquement que culturellement.

    Prôner la dictature au FLN, revendiquer la démocratie pour le pays!

    En algérie, comme chez nous au Maroc, un chef du parti est désigné presque à vie. On ne doit jamais le contredire sinon on est exclu de facto sur le champ, sans aucune chance de défendre ses droits ni devant un conseil de discipline crédible, ni devant les instances du parti. Le chef, c'est lui l'âme indétrônable, il doit exclure, radier, choisir, décider, déchoir, paralyser, obstruer… D'ailleurs, on « vote » des textes partisans qui lui donnent droit à toute vie et mort sur tous ses « militants ». C'est le Raïs qui réfléchit, qui arrête et qui dispose. Les disciples n'ont qu'à s'exécuter à ses paroles qu'ils doivent qualifier de divines et être bues comme une panacée. Le comble dans cette contradiction, c'est lorsque le chef autoproclamé revendique la démocratie alors qu'il pratique la dictature à l'intérieur de sa formation. Ce n'est plus une république dans sa tête mais trône un royaume avec une succession programmée selon d'obscurs intérêts.

    Lorsqu'on regarde les programmes des partis  soit au Maroc ou en algérie, ils se ressemblent presque tous mais on n'a jamais assisté à une unification des rangs ou de  formations, à cause du problème du guide qui est indéboulonnable de son règne, sauf exceptionnellement au Maroc cette fois-ci(6). On crée parfois un parti dans l'unique intention de prendre la tête et rester jusqu'au trépas.Ce phènomène touche aussi les politiques de chez nous, pas seulement le clan de la gauche(l'USFP,PPS et l'OADP), mais aussi la droite(MP,PI et le RNI). Après 24 années de faux multipartisme,  l'algérie est encore au point zéro. Lorsqu'elle se compare aux pays de l'Europe de l'est (les  camarades d'autrefois) et aux pays Maghrebins, le Maroc en exemple, les algériens ne peuvent que s'arracher les cheveux, pourtant on a débuté presque ensemble dans la démarche démocratique.

    Avant de prétendre à revendiquer des réformes politiques ou sociales en algérie, il faut d'abord se réformer à l'intérieur du parti FLN sans omettre les autres, les syndicats et les mouvements associatifs, ou plutôt la socièté civile dans sa globalité. A cause des clivages, le plus souvent dus au leadership qu'aux programmes d'action, c'est avec des scissions et des dissidences le pouvoir algérien affaiblit tout mouvement par son parti gaté. Il y a aussi une mode qui a presque touché tous les partis ou syndicats et la socièté, c'est celle du redressement à l'algérienne. Ce mot est conjugué à tous les temps et mêlé à toutes les sauces. Ce label inventé dans le jargon local n'existe exclusivement qu'en algérie.

    Aprés la Diète, le miracle pour demain?

    On assiste aussi en algérie à une coupure nette entre la tête et les pieds des soi-disant partis éxistants(s'il y en a des partis dignes de ce nom) où les congrès sont verrouillés à toutes les idées émergentes et rénovatrices. Un pays est aussi fort par le niveau de propositions de vrais partis et de sa société civile émergente. De plus, on remarque en algérie que la rente pétrolière touche aussi les partis puisque c'est l'État qui subventionne, sauf renoncement, au lieu et place des cotisations de ses militants s'ils existent réellement des militants! Une fois le magot encaissé et dérobé, les fondateurs se sont évaporés dans la nature. La preuve, qu'il n'y a aucune trace des autres partis qui ont été agréés depuis presque un quart de siècle.L'argent est aussi l'objectif recherché comme cela s'était déroulé par le passé. Celà constitue clairement une sorte de corruption camouflée pour fermer les gueules, pas plus!.

    C'est pourquoi, lorsqu'on observe le niveau de débats au sein du parlement algérien, à part quelques très rares bonnes interventions de l'opposition, on ne peut espérer à quelque chose de mieux. Le salut ne peut surgir des gens qui ne sont préoccupés que par leur propre devenir délaissant le pays végéter au bord de l'asphyxie. Il est illogique de perpétuer le nomadisme politique au grand mépris des algériens qui se voient ainsi se faire usurper le sens de leurs opinions. La question fondamentale qui se pose alors cruellement: doit-on s'attendre à des miracles d'une assemblée qui a voté dans un passé récent des lois et leurs semblables contradictoires ? À moins d'un salut révolutionnaire populaire qu'on ne peut voir éffectivement, dans les conditions actuelles, une infime nuance de sa couleur.     

    Le pouvoir algérien, son système politico-militaire ne répondent pas aux éxigences d'une vraie transition démocratique.

    Au moment où dans plusieurs pays voisins de l'algérie de larges parties de la population réclament des changements démocratiques, nombreux sont ceux qui se demandent si la Constitution algérienne et le système politique dans lequel elle prend son sens répondent à ces revendications populaires. Cette question mérite d’être clarifiée pour permettre aux citoyens algériens de s’engager dans le combat pour la démocratie en connaissance de cause. 
    Elle le mérite d’autant plus qu’en Algérie, comme dans d’autres pays, que les gouvernants en définissent leur Constitution et leur système politique comme des institutions favorables à la protection des droits du citoyen et des intérêts du pays.

    Ainsi on peut observer que dès les premiers jours des contestations populaires pour la démocratie en Tunisie puis en Egypte en Yamen ou encore en Syrie, plusieurs responsables politiques algériens ont considéré que la situation en Algérie est très différente des situations de ces pays (même considération faite et non tenue par Kaddafi déchu et son fils Zeiff l'islam) au motif que ce qui se passe actuellement dans ces pays s’est déjà passé en Algérie en octobre 1988.

    D’après eux, les révoltes populaires de 1988 en Algérie ont abouti à la mise en place d’une transition démocratique articulée sur la Constitution de 1989, modifiée à la mesure en 1996, qui ouvre la scène politique en autorisant le pluralisme par les paroles et pas par les faits(?).  Le pouvoir algérien avec son état de myope!, voit que de nombreux partis politiques, des associations et des syndicats ont été créés. Il considère aveuglement que les droits de l’Homme et les libertés individuelles et collectives qui sont garantis par la constitution qui organise la séparation des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire sont bel et bien vécus sur terrain et que les citoyens participent à la gestion des affaires publiques grâce à des élections périodiques libres et honnêtes.

    D’après les avancements et les répititions du gouvernement algériens, les Algériens ont compris que ces transformations démocratiques que réclament les autres peuples ont été déjà réalisées en Algérie. C’est pourquoi, d’après lui le quadrio qui aboie au nom de Bouteflika (Ouyahya, Médelci, Ould Qablia et Belkhadem), le peuple algérien sera épargné par les troubles qui secouent plusieurs de ses voisins, dont le Maroc qui se trouve en situation instable (tel que..!). Pour vérifier la véracité de cette argumentation, il est nécessaire d’examiner ce qui s’est passé en octobre 1988 pour savoir s’il s’agit d’un mouvement identique ou comparable aux mouvements actuels qui ont secoué la Tunisie et l’Egypte et secoue encore le Yamen et la Syrie. Il faudra ensuite se demander si les réponses apportées depuis 1988 aux problèmes politiques en Algérie vont dans le  bon sens d’une transition démocratiques ou si au contraire il s’agit de réponses qui visent à éviter toute transition démocratique dans ce pays.

    La transformation  de la scène politique algérienne après les explosions populaires d’octobre 1988 demeure stérile.Les manifestations populaires d’octobre 1988 ont commencé à Alger et dans sa banlieue industrielle pour ensuite se propager dans de nombreuses villes du pays. Elles étaient le fait de jeunes, souvent chômeurs ou sans logement, sans qu’apparaisse un encadrement  politique particulier. Partout, les manifestants s’en prennent violemment aux biens publics, ministères, Souk El fellah qui fait partie des grandes surfaces de distribution commerciale contrôlées par l’Etat.

    Le chef de l’Etat, Chadli Bendjedid est conspué. La manifestation d'Alger est violemment réprimée à balles réelles faisant près de 500 morts selon un bilan non officiel 1200 morts selon les instigateurs). Le gouvernement décide alors, par la voix du chef de l’Etat, d’opérer des changements politiques. Il envisage d’abord de transformer le parti unique en Front unique incluant plusieurs tendances, puis quelques semaines après, décide d’autoriser le multipartisme sous l’appellation d’ «associations politiques».

    La constitution algérienne de février 1989 est ensuite adoptée par un référendum populaire. La succession de ces faits ne dit pas par elle-même qu'il s'agit d'un mouvement populaire réclamant un changement démocratique. Plusieurs analyses ou points de vue ont été formulées sur les manifestations d'octobre 1988. Pour certains, les jeunes ont manifesté contre le système politique organisé autour du part unique. Ils réclament la démocratie. Pour les uns, il s'agit d'émeutes de la faim, manifestations pour le pain. Pour d’autres, il s’agit à l’origine d’une manipulation née au sein du système politique lui-même par suite d’une de ses crises sur un fond de multiples mécontentements populaires auxquels les blocages du régime ne permettaient pas d’apporter des réponses appropriées.

    Mais le mécontentement populaire était tel que les services de sécurité ont été débordés et que les principaux responsables du régime se sont sentis menacés et ont recouru à l’armée qui tire à balles réelles sur les manifestants. En fait, les circonstances dans lesquelles se sont déroulées les manifestations de 1988 permettent de constater qu’à aucun moment, ni la démocratie, ni même la chute du système politique n’ont été réclamées. Aucune force d’opposition, telles que celles qui existaient à cette époque, n’avait participé, ni au début ni à la fin aux journées de manifestation.

      Par contre en Tunisie, les manifestations ont été immédiatement appuyées et rejointes par le mouvement des droits de l’Homme, les partis d’opposition et surtout par l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT).  En Egypte, les partis politiques d’opposition et de larges forces sociales ont appuyé et parfois encadré et conseillé le mouvement initié par des associations de jeunes qui étaient déjà sur le terrain depuis plusieurs années. En Algérie en octobre 1988, aucune coordination de jeunes manifestants n’est née sur le terrain comme en Tunisie ou en Egypte, en Libye ou ailleurs. Aucune force n’a d’ailleurs jamais revendiqué une quelconque participation.(On aboie dans le vide).

    Les manifestations de 1988 ne peuvent donc pas, de ce point de vue, être assimilées aux mouvements Tunisien, Egyptien ou Libyen. Quelles que soient leurs insuffisances en matière notamment d’organisation et de programmation politique, les opposants tunisiens, égyptiens et libyens, se sont très vite organisés pour continuer leurs manifestations et les transformer en insurrection contre le pouvoir politique. Ils ont rapidement demandé la chute des régimes et les têtes des présidents et la fin de leurs systèmes politiques.

    En Tunisie et en Egypte, les insurgés ont maintenu la pression et la maintiennent toujours sur les gouvernants pour obtenir les transformations pour lesquelles ils se sont mobilisés.
    Rien de tout cela, qui est pourtant essentiel, n’a caractérisé les manifestations algériennes de 1988. Enfin, les décisions prises et les transformations effectuées dans le système politique algérien l’ont été à la seule initiative des responsables du système lui-même, sans aucune consultation politique populaire ou débat public avec d’autres forces politiques pour fixer le contenu de ces réformes. Les débats qui ont été initiés par des médias contrôlés par l’Etat n’ont été organisés qu’une fois que les décisions et les textes ont été publiés par les « décideurs. » Tout s’est donc passé, en 1988 et par la suite, comme si tout se déroulait au sein même du système  entre les groupes d’intérêts qui le composent.
     
    On ne peut donc pas comparer les événements d’octobre 1988 en Algérie à ce qui s’est passé très récemment en Tunisie, en Egypte et en Libye. Il convient aussi de s’interroger sur le contenu des réformes adoptées en 1989 en Algérie par rapport à ce qui s'est passé en Tunisie le jour du scrutin du 23 Octobre 2011 et à ce qui est en train de se passer en Egypte.

     Les gouvernants algériens font valoir que les réformes revendiquées par les peuples tunisien et égyptien ont déjà été réalisées en Algérie à partir de la Constitution de février 1989 qui établit les principales règles et caractéristiques d’un système politique démocratique. La Constitution de 1989, modifiée en 1996, est évidemment insuffisante et perfectible sur de nombreux points pour assurer une transition démocratique. Mais la reconnaissance du pluralisme politique, associatif et syndical, la garantie des droits de l’Homme, la séparation des pouvoirs qui sont malheureusement bafouiés en algérie, sont comme on l’a dit les bases indispensables à toute transition démocratique.Ce qui n'est pas le cas en algérie.

    C’est ce que réclament actuellement les peuples tout autour de la Méditerranée et c’est ce que reconnaît «le chiffon de papier», la constitution algérienne. Les gouvernants algériens ont–ils dès lors raison de considérer que la «révolution» ou les transformations revendiquées ailleurs ont été déjà réalisées en Algérie ? Non, je ne le pense pas..! Plusieurs éléments décisifs montrent que le système démocratique que décrivent les dispositions constitutionnelles et les discours gouvernementaux algériens n’existent pas dans la pratique et  dans la scène politique algérienne.Bonne lecture.
                                                           Cordialement,Chihab25

    à suivre..
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    ¹.- Du général Tawfik, l'homme fort de l'algérie et de Bouteflika.
    ².- C'est le surnom que donnent les Oujdis à Bouteflika.(Houcine Derraji)
    ³.- Les services secrets algériens du général Tawfik.
    (4).-Groupement Anglosaxonne continental de mutilés de guerres coloniales britaniques!.(On le considère comme ça, chez les autres groupements régionaux ou continentaux actifs).
    (5).- Respectivement Ministre Français des Affaires Etrangères et le représentant personnel du SG de l'ONU au Sahara Marocain.
    (6).-A l'horizon des prochaines législatives du 25/11/11, il y a eu des alliances proactives.(le G8 de la droite, le G5 de la gauche et le G3 du centre).